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Bah c'est relou un peu, car les joueurs sont encore à 72, mais je m'amuse à mort, je préfère nettement jouer avec ces joueurs la. ^^
Mais bon, c'est trop relou de tout vendre, et acheter, faut 2 mercato. ^^
Mais j'ai déjà Dani Alves, et Rafael qui veulent pas signé, du coup, pas d'Arrière droit. xD
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C'est con pour Alves, dans pratiquement toute mes parties c'est l'un des premiers joueurs à venir à City.
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Sur PSP il doit y avoir un bug aussi, car je peux jamais acheter Sanchez, Dani Alves, Aubameyang, et quelques autres, ça me dit que l'equipe n'a pas assez de joueur, alors que je peux acheter un autre joueur de la meme equipe sans probleme. ^^
relou
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• Carnet de bord - Quitte ou triple •
La fin de saison approche et nous sommes toujours engagés dans les trois compétitions. En demi de coupe d'Italie face au Genoa, en demi de C1 face à Manchester City et premier de Serie A avec quatre points d'avance sur l'AC Milan. Etant donné que nous jouons ces derniers à la trente huitième-journée, on s'achemine peut-être vers une saison où tout va se jouer sur trois finales consécutives. On peut très bien remporter une, deux voire trois compétitions, mais on pense surtout à l'éventualité (très peu probable mais existante) d'une saison sans titre. La peur du vide alimentée par le manque de réussite actuel de l'équipe qui a besoin de quinze tirs pour marquer tandis que l'adversaire plante sur pratiquement chaque essai. Les attaquants et ter Stegen souffrent donc d'un "coup de la panne" chronique, et ce au pire moment de la saison. C'est ce qui a amené la défaite face à la Fiorentina (qui n'a tiré que trois fois pour quinze tirs milanais) et le nul face à Bologne, entre autres.
Alors oui, il s'agit davantage d'une paranoïa qu'autre chose puisque l'équipe a davantage de points d'avance au classement qu'il y a quelques matchs, mais c'est en songeant au pire qu'on prépare le meilleur. En Champions League, les joueurs se sont montrés sérieux pour le retour face à la Juventus, les éliminant sans trop de difficultés. Pour le quart de finale, j'ai réitéré le pari de faire jouer l'équipe bis au match aller et la A au retour. Ce fut une nouvelle fois payant, bien qu'un peu laborieux, certainement à cause d'un peu de suffisance vis à vis de l'adversaire. De la suffisance, justement, il sera interdit d'en avoir lors des demi face à City.
D'un point de vue personnel, je commence à avoir des contacts avec divers clubs notamment grâce à mon agent que j'ai mandaté pour cela. J'ai prévu de rencontrer mes dirigeants sous peu pour leur annoncer ma décision, de façon à ce qu'ils puissent trouver un remplaçant, tout en leur demandant de bien vouloir rester discret à ce propos afin de ne pas influencer les joueurs sur cette fin de saison prometteuse. C'est justement cette dernière qui pourrait influencer mon futur et certains clubs à venir me proposer un contrat. Beaucoup de choses se jouent donc sur ces dernières semaines, et mon futur club en fait parti.
Torg Hisic
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Franchement gg!
Tu envisage la fin de carrière ou changement de club?
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Ah enfin une défaite et Stevan fout un doublé (). ^^
Sinon hâte de voir les offres de saison.
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ZAakPi a écrit:
Franchement gg!
Tu envisage la fin de carrière ou changement de club?
Changement de club, Torg est trop jeune.
Smawleen. a écrit:
Ah enfin une défaite et Stevan fout un doublé (). ^^
Sinon hâte de voir les offres de saison.
C'est un putain de monstre Jovetic, ça fait peur.
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Combien et quel âge mon p'tit Stevan ?
Sur FIFA 09 il montait putain de haut j'me rappelle sur PSP.
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87/88 pour 27/28 ans il me semble.
Il peut monter à 89, il y est presque. Il est puissant, technique, rapide, efficace, il a tout.
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Marshall_ a écrit:
87/88 pour 27/28 ans il me semble.
Il peut monter à 89, il y est presque. Il est puissant, technique, rapide, efficace, il a tout.
:bave:
Déjà au départ il est à 81, 21 ans. C'est un truc de ouf.
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J'avais oublié de sauvegarder après le match retour face au Spartak. Cette fois j'ai gagné 2-0 (Santon et Hernandez) sauf que j'affronterais MU et non plus City en demi.
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• Carnet de bord - Si près et si loin •
Il reste désormais quatre matchs avant la fin de saison. Deux matchs de championnats - un face à la Sampdoria et un face à notre dauphin et rival l'AC Milan - une finale de coupe d'Italie face à Naples et une finale de Ligue des Champions face au Real Madrid. Nous pouvons donc terminer la saison comme nous l'avons commencée, par un trophée remporté face aux madrilènes. C'est un joli clin d'oeil du destin.
Pour en arriver là, ce ne fut pas si facile que les médias et les bookmakers l'imaginaient en début de saison. En championnat, nous pouvons certes terminer avec un total de 92 points, mais les rivaux n'ont une nouvelle fois jamais lâché prise. Avec cinq points d'avance à deux journées de la fin, il nous suffira de gagner l'un des deux matchs pour être sûr de terminer championnat d'Italie. Cette fois, je vois mal comment le titre peut nous échapper, mais sait-on jamais... Mis à part le match face à l'Udinese, nous avons éprouvé quelques difficultés dans chacun de nos derniers matchs de Serie A, et surtout celui face à Lecce, qui a été pris d'une réussite ahurissante. Très sincèrement, je n'avais jamais vu cela de ma vie. En témoigne ce but, qui en plus d'être scandaleux dans sa construction, succédait de quelques minutes à trois frappes consécutives de notre part où nous trouvions successivement le gardien, la barre et un défenseur. Mais ce n'est pas tout puisqu'après cela, nous étions tout de même parvenu à marquer un but au bout du bout du temps additionnel de la première période. Et pourtant, l'arbitre n'a jamais sifflé, laissant l'équipe adverse marquer donc ce but invraisemblable. Les joueurs et moi-même étions dans une colère noire à la mi-temps, et c'est cet orgueil piqué à vif qui nous a permis de l'emporter.
En coupe d'Italie, nous étions tout autant poussifs. Une victoire à l'arrachée lors du match aller malgré une domination nette, et une élimination évitée de justesse au retour. Nous menions de la tête et des épaules par 3-0 au cumulé, mais il a fallu que la réussite se décide à nous fuir à nouveau en seconde période avec un triplé tout simplement incroyable de Vargas qui n'a eu que trois demi occasions. ter Stegen, dans une passe très difficile, ne s'est pas rassuré sur ce match. Il aura fallu attendre la 88e et un pénalty de Lucas pour obtenir notre billet pour la finale. Au moment du but, les réactions sur le banc variaient. Certains exultaient, d'autres étaient soulagés, puis il y avait moi, l'air grave, très marqué par la seconde mi-temps catastrophique de mes joueurs. Une nouvelle fois, lorsqu'ils sont rentrés aux vestiaires, ils comprenait que je n'allais pas les féliciter. Après un passage de savon bien mérité, je leur ai tout de même reconnu un très gros mental, cette chose en plus qui leur a permis de faire la décision malgré les vents contraires.
Enfin, en Champions League, et c'est là le plus paradoxal, nous avons très bien géré nos matchs en neutralisant très facilement Manchester malgré son effectif de rêve (Thiago Silva, Agger, Coentrao s'ajoutent à Nani, Rooney, etc) avec notamment un succès retentissant à Old Trafford. Les joueurs sont portés par une force supplémentaire lorsqu'ils jouent en coupe d'Europe, je n'ai presque pas besoin de parler lors des speechs d'avant match pour les motiver. Dommage que cette force ne les habite pas également en cette fin de championnat, il y a bien longtemps que le suspense aurait été tué...
Quatre matchs, trois trophées, tant de destinées différentes. Si nous remportons le triplé, je risque d'être extrêmement sollicité, et pas forcément par des challenges très excitants. Les dirigeants sont désormais au courant de mes envies de départ et ont respecté cette décision, ils sont à la recherche d'un successeur, même s'ils se disent très triste de me voir quitter le club si rapidement. J'attends de voir, je continue à prendre quelques contacts par le biais de mon agent, tout le monde en saura plus prochainement.
Torg Hisic
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Lecce - I.Milan : Luis Muriel 45'+25 ? WTF
Easy la saison, maintenant t'as plus qu'a signer à l'OM la saison prochaine.
Dernière modification par Hkx. (09-08-2012 14:43:08)
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C'est volontaire. Lire le carnet de bord pour comprendre.
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Toujours bien écrit. J'espère que tu feras un petit récap' de toutes les offres qu'on t'aura faite, ça serait sympa pour voir la portée qu'à Torg Hisic dans le monde.
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Je suis , meme si je ne poste pas . Continue comme sa !
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Merci à tous.
Oui, je ferais quelque chose pour les propositions. Je vais préparer pas mal de trucs vis à vis de la fin de saison. En voici déjà un.
• Carnet de bord - Fuite •
Il restait donc encore quelques semaines avant mon départ de l'Inter, mais je ne voulais rien annoncer à mes joueurs tant que les quatre derniers matchs n'étaient pas passés. La crainte, l'inquiétude, c'est que l'info - depuis quelques jours connue de mes dirigeants - termine dans les petits papiers des journalistes, et qu'elle sorte donc au grand jour. Rien ne serait plus terrible pour mes joueurs que de l'apprendre par la presse plutôt que par moi-même. Et évidemment, dans le monde du foot, il est difficile de garder un secret...
_ Football » Serie A » Inter Milan : Torg Hisic ne prolongera pas !
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_ L'entraîneur allemand, arrivé il y a deux saisons, va déjà quitter l'Inter.
_ Il a annoncé à ses dirigeants, à l'aube d'un hypothétique triplé, qu'il ne prolongerait pas.
Info Gazzetta dello Sport. Alors que les dirigeants étaient prêt à lui offrir une prolongation de contrat de deux saisons supplémentaires et que l'Inter s'achemine petit à petit vers un triplé historique, Torg Hisic va quitter le club en fin de saison. Il a décidé de ne pas continuer à l'Inter Milan malgré son succès à la tête de l'effectif milanais. Les raisons de ce départ n'ont pas encore filtrée, mais nul doute que les candidats à sa succession vont se succéder. Les dirigeants nerazzurri vont donc se mettre à la recherche d'un nouvel entraîneur. On parle déjà d'un retour de José Mourinho ou de l'arrivée de Pep Guardiola. Pour diriger la "Dream Team" milanaise, il faudra au moins un entraîneur de ce calibre.
Torg Hisic était arrivé il y a deux saisons pratiquement jour pour jour à Milan après avoir passé cinq brillantes saisons à Leverkusen. Alors que le club venait de terminer quatrième de Serie A, il a su les mener dès la première saison à un succès en Europa League et à une deuxième place en championnat, ratant même de peu le titre en Serie A. Cette saison, l'Inter semble plus que jamais bien placé pour être champion d'Italie et devra confirmer sa magnifique saison en finale de la coupe d'Italie et surtout de la Ligue des Champions pour remporter une deuxième coupe d'Europe en deux saisons. Une C1 qui sonnerait comme la troisième pour le coach allemand.
Les suppositions et les bruits de couloirs vont et viennent quant aux raisons du départ de Torg Hisic. Lorsqu'il est parti de Leverkusen, on évoquait des tensions avec ses dirigeants et une envie de changer d'air. Après deux saisons et des relations aux beaux fixes avec le président interiste Massimo Moratti - qui a toujours été d'accord avec lui et qui ne rate pas une occasion de complimenter son coach - on doute que l'histoire se répète. Le problème est donc ailleurs. Une offre mirobolante des pays du Golfe ? L’appât du gain ? Le mal de pays qui le pousserait à revenir en Allemagne ? Et si Torg Hisic retournait à Leverkusen ? Aucune information officielle ne circule, il est donc difficile d'y voir clair quant aux ambitions du coach allemand qui a toujours su surprendre par ses décisions en fin de saison. En attendant d'en savoir plus, l'Inter a encore quatre matchs à jouer et il est difficile de dire si cette nouvelle ne vas pas jouer sur le moral des joueurs alors qu'ils peuvent inscrire leurs noms sur les heures les plus glorieuses du club.Je n'étais qu'à moitié surpris. Il est très facile de faire parler un dirigeant de nos jours. Un peu d'argent, des avantages et l'assurance de l'anonymat, qu'est-ce qu'on y perd ? Pour le coup, c'est surtout un risque de perte totale de cohésion au moment décisif. Il n'était même pas possible d'espérer que mes joueurs ne l'apprennent pas, il y avait toujours les unes des journaux exposées dans le hall d'attente du centre d'entraînement, sans compter les journalistes qui affluaient à l'entraînement pour poser leurs questions. À mon arrivée dans le vestiaire, les joueurs adoptent des comportements variables. Certains me fixent, m'en veulent presque, d'autres ne sont plus capable de me regarder, éprouvant un mélange de tristesse et de dégoût... Je fais comme d'habitude. Je pose mon sac sur le premier banc libre et je salue les joueurs, mais évidemment, il y a toujours un homme sur les vingt-cinq présent qui ose poser la question.
« Coach, ce qu'ils disent dans la presse, c'est vrai ? »
Je m'étais préparé à cette question, mais elle me faisait tout de même froid dans le dos. Je me retournais donc, je fixais les joueurs, tout ces hommes qui se sont battus pour permettre à l'Inter de redevenir l'Inter, je m'en voulais de leur avoir menti tout ce temps. Puis il était temps de passer aux aveux. Ce fut difficile de trouver les mots, mais les joueurs l'acceptaient. Les arrivées, les départs, c'est le quotidien du footballeur, même lorsqu'il s'agit de l'entraîneur. Il y avait beaucoup de tristesse de chaque côté, mais ils comprenaient pourquoi je les avais préservé de cette nouvelle. Ils comprenaient et ils me remerciaient pour le travail accompli. Je leur rappelais cependant qu'il n'était pas encore terminé. L'objectif était clair, il fallait ramener les trois trophées. Ensuite viendra le temps des adieux, et la joie surpassera la tristesse.
Torg Hisic
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Super! Très bien écrit, vivement la suite!
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Le but EA de Lecce, de toutes façons y avait peno :siffle:
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• Carnet de bord - Finalement... •
Nous y sommes ! Nous réalisons un triplé historique ! Habituellement, je préfère être à tête reposée pour écrire dans mon carnet de bord, mais cette fois... j'écris depuis le vestiaire après la victoire en Champions League. Malgré les médias, malgré les doutes, malgré les tensions, malgré la malchance, malgré les tirs au but en coppa, malgré Cristiano Ronaldo en Champions League, nous réalisons quelque chose d'immense. Je suis très fier de mes joueurs. J'ai déjà vécu deux victoires en Champions League, mais elles ont toute la même saveur, quel bonheur !
Mes doutes se sont dissipés sur cette fin de saison. Si j'étais un coach lambda, l'équipe n'aurait jamais remporté ce triplé. Peut-être à la limite la Serie A, et encore. Mais comment dire que je ne suis pas en parti "responsable" de ce succès ? Cette victoire aux T.A.B malgré tout les vents contraires, malgré cette réussite insolente de Naples avec ce pénalty stoppé par ter Stegen qui revient sur Cavani, nous parvenons à avoir le sang froid nécessaire pour rentrer chacune des cinq tentatives lors de la séance des tirs au but !
Et que dire de cette victoire en Champions League ! Nous sommes passés par tout les sentiments. La joie dès la troisième minute et l'ouverture du score de Lucas. La rage face à l'égalisation d'Higuain, la prudence lorsque Nastasic nous redonne l'avantage, la peur quand Ronaldo permet au Real de passer devant en marquant deux frappes incroyables, le soulagement au moment où Muniain égalise, seulement trois minutes après, et finalement... Ce but de Lukaku, rentré en jeu quelques minutes plus tôt, au bout du bout du bout de la prolongation ! La 120e minute ! Quoi de plus cruel en football que de voir une coupe si importante et prestigieuse vous passer sous le nez à la 120e minute d'une prolongation ? Je n'aurais pas aimé être à la place du Real. Et pour que l'équipe ait eu le courage nécessaire afin de gagner ce match malgré tout les renversements de situation, pour qu'elle soit capable de marquer à la 120e minute d'une finale de Ligue des Champions, c'est que quelque chose s'est crée par ma patte, un mental de fer, de guerrier, de vainqueur, la culture de la gagne, oui monsieur V.H., je l'ai !
Torg Hisic
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_ Football » Serie A » Inter Milan : Il s'en va sur un triplé !
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_ Torg Hisic a accepté de répondre en exclusivité à nos questions.
_ Il réagit à la saison exceptionnelle réalisée par son futur ex-club.
» Journaliste Tuttosport «
Bonjour Torg Hisic, nous vous remercions grandement d'avoir accepté nos sollicitations et d'avoir choisi de répondre à nos questions plutôt qu'à celles d'un autre célèbre média sportif italien. On peut se douter que cette décision est motivée par autre chose que l'envie de faire une bonne action, en voulez-vous toujours aux journalistes ayant révélé vos envies de départs à quatre matchs de la fin de saison et d'un triplé historique ?
» Torg Hisic, manager de l'Inter Milan «
Bonjour. Il y a effectivement un peu de cela. Je veux bien que les journalistes aient besoin de vendre, mais ont-ils bien réfléchis aux conséquences que cette publication pouvait provoquer ? Ils étaient les seuls à la détenir grâce à la clause d'exclusivité, ils pouvaient très bien attendre deux semaines de plus. Il y a des choses que je ne comprends pas, faire des choix pareils, c'est contre-productif. On dépasse presque le contexte sportif. J'ai donc choisi de boycotter les responsables, ça ne leur fera probablement pas grand chose mais c'est une décision davantage symbolique qu'autre chose. Je suis ainsi là pour répondre à vos questions sur les dernières performances de mon équipe, en espérant qu'on ne dépassera pas cette limite. Je vous écoute.
Il est très clair que le journaliste comptait questionner directement Torg sur son avenir. Il se rétracte donc et, après un temps d'hésitation, pose sa nouvelle question.
» Journaliste Tuttosport «
Vous venez de réaliser un triplé historique Coupe d'Italie - Serie A - Champions League, en additionnant la Supercoupe d'Europe de début de saison. Vous êtes un habitué de la moisson des titres. Prenez-vous ces titres de la même façon qu'à Leverkusen ? Ont-ils toujours autant de significations pour vous ?
» Torg Hisic, manager de l'Inter Milan «
Bien sûr. À Leverkusen, il y avait peut-être la fierté de faire gagner en quelque sorte mon pays, notamment en Europe. Mais ici, à Milan, c'est la fierté d'avoir permis à l'Inter de sortir des places ingrates comme la quatrième où ils étaient fixés à mon arrivée pour leur permettre de retrouver leur réputation et leur place : la première. Les trophées ont évidemment toujours la même saveur. Ce sont les fruits d'un long travail et d'un investissement personnel. Il faut jouer plus de cinquante matchs pour en arriver là, c'est donc évidemment un grand bonheur lorsque vous vous rendez compte que le travail de toute une année a porté ses fruits. Cela vous donne la motivation et la faim nécessaires pour aller en chercher d'autres.
» Journaliste Tuttosport «
Après Leverkusen, vous laissez votre empreinte dans l'histoire d'un deuxième club, et pas des moindres puisque c'est donc l'Inter Milan. Est-ce que vous vous rendez compte de cela ? Les supporters ne parlent que de vous !
» Torg Hisic, manager de l'Inter Milan «
Lorsqu'on arrive dans un club, on ne pense pas nécessairement « Je veux qu'on se souvienne de moi lorsqu'on parlera de cette équipe dans trente ans ». Ce n'est pas une ambition, ce serait d'ailleurs se tromper d'objectif. C'est quelque chose qui vient en plus, implicitement. Alors évidemment, lorsqu'on se rend compte qu'on est aimé et qu'on a probablement marqué le club, on est fier, parce que cela signifie qu'on a bien fait notre travail, une fois de plus. C'est surtout ça qui est à retenir : le travail bien fait.
» Journaliste Tuttosport «
Lorsqu'on voit que Romelu Lukaku est l'homme qui marque le but de la victoire en Champions League alors qu'il a passé toute la saison sur le banc, relégué par l'arrivée d'Abel Hernandez alors qu'il avait été irréprochable la saison passée, on se dit que le groupe doit vivre extrêmement bien, mais aussi que ce jeune homme a peut-être le potentiel pour espérer mieux que le banc et que son placement dans l'équipe bis était assez injuste. Vous êtes du même avis ?
» Torg Hisic, manager de l'Inter Milan «
Par rapport à ses performances la première saison durant laquelle il était notre meilleur buteur, il est clair que j'ai été injuste avec lui. Maintenant, il y a une justification assez simple. Pour qu'il marque, l'équipe se devait se jouer constamment sur lui, parce qu'il n'a pas les qualités techniques nécessaires pour aller marquer un but tout seul comme le fait Agüero. Ainsi, en tentant de profiter des qualités exceptionnelles de frappe et de finition de Lukaku, on délaissait beaucoup trop les ailiers et Agüero. Il n'y a qu'à voir la différence entre les stats de Sergio et des ailiers la saison dernière et celle-là. Il me fallait un attaquant du même profil qu'Agüero, capable de s'intégrer dans la fluidité de l'équipe. Lukaku était un peu à contre-sens dans cette équipe, il ralentissait le jeu et nuisait donc au collectif. Il fallait "sacrifier" cette individualité pour le collectif. Mais attention, je ne dis pas que Lukaku ne mérite pas une place de titulaire à cause de son profil. C'est simplement mon schéma tactique qui ne lui était pas adapté. Il continue de progresser et c'est un joueur qui pourrait réussir n'importe où. Le futur de l'Inter Milan, à n'en pas douter.
Le journaliste tente petit à petit de mener une transition vers la question qui l'intéresse le plus.
» Journaliste Tuttosport «
Lorsque vous voyez les performances de ces joueurs cette saison, leur talent fou, ce mélange de joueurs confirmés et d'espoirs au grand potentiel, vous devez vous dire qu'il sera difficile de retrouver pareil effectif dans votre carrière...
» Torg Hisic, manager de l'Inter Milan «
Pas nécessairement. J'estime que l'équipe que j'avais lors de mon départ de Leverkusen était sensiblement la même, bien que Nastasic par exemple devait encore confirmer l'immense talent qui l'habite. L'essentiel dans la fondation d'une équipe redoutable, ce n'est pas d'empiler les stars. Il suffit juste de trouver les joueurs qui vont parfaitement ensembles, de créer une osmose, un équilibre, une fluidité. C'est de cette façon qu'une équipe naît. Il suffit de voir que depuis mon départ Leverkusen continue d'être champion d'Allemagne pour se rendre compte de la solidité d'un projet lorsqu'il est mené à bout. C'est la même chose à l'Inter, mon départ ne les empêchera pas de gagner. Quel que soit mon futur, je me devrais de recommencer le travail effectué ces dernières années à Leverkusen et à l'Inter pour reproduire à moyen ou long terme le même résultat. C'est mon job. Il n'y aura pas de sentiment de manque vis à vis de l'Inter. Au contraire, j'apprécierais davantage de les regarder à la télé, c'est beaucoup moins usant mentalement et on peut se contenter d'apprécier le spectacle sans prendre des notes ou crier des consignes.
» Journaliste Tuttosport «
L'Allemagne vous manque ? Il se dit que vous commencez à avoir le mal du pays et que votre futur club pourrait se trouver en Allemagne. Rester en Italie, c'est une possibilité ?
» Torg Hisic, manager de l'Inter Milan «
Vous êtes malin. J'avais dis que je ne voulais parler que des résultats et nous voila déjà sur un autre sujet. Enfin... On éprouve toujours un manque vis à vis de son pays natal lorsqu'on le quitte, ne serait-ce que pour la famille qui y est restée. Mais pas au point de quitter l'Inter pour ça. Je pourrais très bien rester en Italie, je ne ferme aucune porte. Et si je dois quitter le pays, j'y reviendrais volontiers, j'ai grandement apprécié Milan et ses alentours, c'est une très belle ville, et l'Italie est un pays magnifique.
» Journaliste Tuttosport «
Connaissez-vous déjà votre futur club ? Avez-vous des contacts concrets ? On évoque notamment le Qatar ou les E.A.U. Ce sont des destinations qui vous séduisent ?
» Torg Hisic, manager de l'Inter Milan «
Je ne connais pas mon futur club. Et j'ai évidemment des contacts avec plusieurs clubs, mais je ne dirais rien, parce qu'on ne peut jamais savoir de quoi l'avenir sera fait. Le Qatar et les E.A.U. ? Je ne planifie pas d'y aller pour l'instant, mais je ne peux pas vous adresser un non catégorique. Je n'en dirais pas plus.
» Journaliste Tuttosport «
Très bien. Nous vous remercions donc d'avoir répondu à nos questions, nous vous souhaitons de bonnes vacances et surtout, vous avez toute notre gratitude pour ce que vous avez fait pour le football italien. En espérant que vous resterez sur nos terres, bonne chance dans votre futur club.
Les deux hommes se serrent la main, la caméra se coupe sur cette dernière image.
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Quand seront nous ta destination?
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Mmm c'est crépitant (comme des Coco Pops) cette fin. Hâte de voir la suite.
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