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• Introduction → Un goût amer dans la bouche
Ancien international italien, Luigi Batardo aura toujours eu un léger goût amer dans la bouche.
Celui de la frustration.
Alignant blessures sur blessures, il n'aura participé à aucune Coupe du Monde, ni même aucun Championnat d'Europe.
Malgré de belles apparitions, il aura toujours eu à faire à son genou gauche, qui, mystérieusement, le lâchait (presque) toujours quelques mois avant les compétitions internationales.
Il se souviendra toujours de la date du 3 août 2007. Personne ne se serait douté que celui qui brillait toujours lors des éliminatoires de compétitions internationales, et qui était seulement un peu malchanceux, celui qui avait un mental d'acier et une envie de gagner, terminerait sa carrière après un simple match amical.
Un bon tacle assassin lui fracasse littéralement la rotule. Seulement 29 ans, et une carrière de joueur pourtant jadis prometteur, mais ponctuée de longues indisponibilités, qui s'effondre.
Tout aurait pu aller mieux. A 32 ans, il annonce son retour dans le monde du football. En tant que sélectionneur... du grand rival français.
Les débuts sont tout bonnement triomphants. Après des qualifications pour l'Euro tonitruantes, en marquant 29 buts et sans en encaisser un seul, l'EdF semblait avoir retrouvé des couleurs. Il semblait déjà tellement loin, l'épisode de Knysna...
Sortant sans difficulté de son groupe à l'Euro, la France réalise même un exploit en éliminant l'Espagne (2-0). Se qualifiant avec la manière face à la Serbie (4-1), l'EdF est même grande favorite face à l'Allemagne, qu'ils avaient déjà battus en groupe (4-2).
Seulement voilà, la soirée vire au cauchemar. L'Allemagne revient deux fois au score, et manquent même d'arracher la victoire dans le temps additionnel. A 2-2 à la fin des prolongations, les tirs au but départagent les deux équipes.
Pour le dernier tir au but français, Jérémy Toulalan s'avance. Il y a 4-3 pour le moment. Si Toulalan rate, l'EdF perd cette finale si chère aux yeux de Batardo.
Il prend son élan pour tirer... c'est sur la gauche du gardien... et c'est un arrêt. Stupéfaction dans tout le stade. L'Allemagne remporte l'Euro. L'EdF passe à côté de cette compétition. Batardo s'écroule en larmes sur son banc. Il est passé à côté de son premier titre international.
Vous comprenez bien maintenant, pourquoi Batardo a toujours, ce léger goût amer dans la bouche.
• En savoir plus sur... Luigi Batardo
Anecdote : Luigi Batardo possède la double nationalité car il est né à Nogent-sur-Marne (94) et a grandi en France jusqu'à ce qu'il soit repéré par la Lazio de Rome.
Anecdote : Critiqué au début à cause de son approche tactique visant à toujours jouer rapidement et à créer le surnombre en attaque, Batardo a su faire taire ses détracteurs. Il est néanmoins amusant de souligner que l'Equipe de France a rarement dépassé les 45% de possession sous l'ère Batardo.
→ Historique :
Juillet 2010-... : France
→ Palmarès :
Néant
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→ Historique de la story...
• Chapitre I → Le tri
• Chapitre II → Petite altercation
• Chapitre III → La conférence de presse
• Chapitre IV → Tapage médiatique
• Chapitre V → Une vraie petite bande de gamins
• Chapitre VI → Avant-match
• Chapitre VII → De la théorie à la pratique
• Chapitre VIII → L'annonce fatale
• Chapitre IX → Seule la compétition compte
• Chapitre X → Une victoire c'est une victoire
• Chapitre XI → Le vrai beau jeu
• Chapitre XII → Des têtes tomberont
• Chapitre XIII → Rappelle-toi
• Chapitre XIV → Dans les nuages
• Chapitre XV → De l'histoire ancienne
Dernière modification par Le-Malabarbak (31-07-2011 14:52:41)
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• Chapitre I → Le tri
Jeudi 29 mai 2014 ; 9h45
Je me réveillais en sursaut. Le radio-réveil affichait 9h46. Un bruit désagréable semblait venir de ma table de chevet. Je mis du temps à réaliser qu'il s'agissait de mon téléphone portable. A moitié endormi, je décrochais.
- Allô ?...
Je bâillai à m'en décrocher la mâchoire.
- Allô Luigi ? C'est Alain !
- Mmouii...
- Je vais être direct. MAIS QU'EST-CE QUE TU FOUS NOM DE DIEU !!!
J'éloignais le téléphone de mon oreille. De toute évidence, mon adjoint était furieux.
- Comment... que...
- Je te rappelle qu'on était censés se retrouver à neuf heures et demi, chez moi, pour terminer la liste des présélectionnés pour la Coupe du Monde !
Je pâlis. J'avais totalement oublié. De toute évidence, j'avais un peu trop bien fêté mes trente-six ans hier soir.
- Alain... j'ai comme qui dirait... oublié de faire cette liste... héhé... heu...
Silence total. Je connaissais Alain depuis quatre ans. De toute évidence, ça sentait la grosse engueulade.
- Euh... Alain... t'es là ?
- MAIS BORDEL !!! Dans quelques heures, tu devras aller à cette foutue conférence de presse en y présentant ta liste, et tu me dis que tu l'as pas faite ?!?
- Bah...
- Démerde-toi.
- Mais...
- Démerde-toi. Tu n'aurais jamais dû fêter ton anniversaire aussi tard... je parie que tu t'es encore soûlé comme un cochon.
- On a pas tous les jours 36 ans...
- On joue pas la Coupe du Monde tous les jours. T'as la tête dans le cul, compte pas sur moi. On se retrouvera de toute manière à la conférence de presse.
- Mais...
Trop tard. Le bip me signala qu'Alain avait raccroché. J'allais devoir me débrouiller seul.
Je me dirigeais vers ma table de travail. Couverte de feuilles, de noms rayés, entourés, de petites notes...
- Quel merdier..., pensais-je.
Je repris ma dernière feuille en date. Etaient entourés les noms de Gourcuff, Lloris, Sissoko comme étant "CADRES DE L'EQUIPE".
Sagna, Toulalan, Nasri, M'Vila, Griezmann, Payet, Capoue, Clichy, Briand, Cabaye, Rémy, Chantôme et Matuidi étaient notés comme "A PRENDRE".
Une bonne cinquantaine de noms étaient entourés comme étant "POTENTIELLEMENT SELECTIONNABLES".
- C'est parti pour le tri...
Je pouvais présélectionner 26 joueurs, qui disputeraient un amical face au Mexique, le samedi 7 juin. Seulement 23 d'entre eux pourraient ensuite participer à la Coupe du Monde.
Je commençais par les gardiens.
Lloris et Mandanda étaient selon moi clairement indispensables à l'effectif.
La question du troisième gardien se posait. J'avais le choix entre Sébastien Frey, le gardien de la Fio, Cédric Carrasso, le gardien des Girondins, et Marc Vidal, le gardien de Naples.
J'avais souvent pris Carasso auparavant, mais cette fois je me posais la question.
J'éliminais d'ores et déjà Frey. Je le trouvais trop faiblard au niveau des sorties dans les pieds.
Carasso me plaisait bien. Il savait bien boxer les centres, et était plutôt régulier. Cependant, il avait eu du mal cette saison. Les Girondins n'avaient terminé qu'à une bien modeste 10ème place en L1.
D'un autre côté, Vidal était très fort en un contre un, et était bien plus régulier que son homologue. Il avait confirmé cette année avec Naples, qui avait terminé 2ème de Serie A. Cependant, il était jeune et ne comptait aucune sélection.
J'optais finalement pour Vidal.
Au niveau des arrières droit, il y avait de la forte concurrence pour la place de joker.
Sagna était bien sûr mon titulaire indiscutable, bien que légèrement déclinant avec l'âge.
J'optais rapidement pour Sébastien Corchia, l'arrière droit de Chelsea. Il était en pleine explosion et me servait déjà un peu depuis deux ans. Il m'avait rendu de fiers services lorsque Sagna s'était blessé, lors des éliminatoires.
Je feuilletais un peu tout pour le poste d'arrière gauche.
Clichy me semblait indispensable pour cette place ; cependant je me posais la question pour Evra.
Est-ce que je devais le retenir pour sa dernière Coupe du Monde ? A 33 ans, était-il encore capable de faire le job ?
Je pris les cinq personnes susceptibles de prendre la place de joker : Patrice Evra, de Manchester, Cheik M'Bengué, de Tottenham, Jérémy Mathieu, de Sunderland, Aly Cissokho, de Manchester City, et enfin Benoît Trémoulinas, de la Juventus.
Quatre d'entre eux jouaient en Angleterre.
J'éliminai directement Trémoulinas. Bien qu'il fût rapide, il était un peu juste au niveau de la puissance et du jeu aérien.
M'Bengué, lui, me plaisait bien. 25 ans, très rapide, plutôt complet, régulier. Seulement, aucune expérience internationale chez les A, bien que maintes fois sélectionné dans le groupe.
Mathieu me plaisait un peu moins. Le jeu aérien n'est pas ce que je recherchais réellement. Cependant, il était bien rapide. Petit bémol au niveau de l'accélération, peut-être.
Cissokho me semblait adapté au profil du joker. Bonne pointe de vitesse, plutôt régulier. Une bonne expérience... sur la banquette du Stade de France.
Evra, lui, était très régulier et solide. Pas le profil de joker que je cherchais...
J'hésitais entre M'Bengué et Cissokho.
J'optais finalement pour le nouveau. C'était payant avec Corchia, pourquoi pas avec M'Bengué ?
J'avais vraiment des difficultés pour le poste de défenseur central. Tous étaient un peu faiblards. Sakho s'était blessé et avait perdu un peu de son niveau.
Pour tout dire, j'avais quinze défenseurs centraux potentiels pour quatre places que je promettais.
Je rayai très vite quatre noms : ceux de Béria, de Fanni, d'Alfred N'Diaye et de Bocaly. Défenseur central n'était pas leur poste de prédilection.
Je rayai un cinquième nom : celui de Florian Lejeune. Pas assez confirmé au niveau international, pensais-je.
S'ensuivirent les noms de Rami, de Congré et de Kaboul. Les deux premiers ne correspondaient pas au profil que je cherchais ; quant au troisième, il revenait de blessures.
Je rayais ensuite le nom de Gaël Givet. Trop vieux et trop cramé.
Il me restait six noms ; ceux de Yanga Mbiwa, le joueur du Spartak Moscou, de Mexès, sous contrat à la Roma, de Ciani, sous contrat aux Girondins, d'El Kaoutari, le joueur de l'ASNL, de Sakho, le joueur de l'Udinese, et de Koscielny, fidèle à Arsenal.
Je retins d'ores et déjà Sakho : il me semblait tout de même indispensable.
Je me posais la question pour Mexès. Bien qu'il soit capitaine, il entrait de moins en moins dans mes plans. A 32 ans, il me semblait dépassé par l'âge. Place aux jeunes, finalement. Je rayai donc son nom de la liste.
Pour le dernier joueur, je rayai El Kaoutari : il me semblait trop juste pour la Coupe du Monde.
Yanga Mbiwa, Ciani, Sakho et Koscielny étaient donc présélectionnés.
Je regardai rapidement la liste des milieux centraux. J'hallucinai ; la liste des joueurs ayant un très bon niveau à ce poste était longue...
Je décidai de remettre ce choix à plus tard.
Niveau ailier droit, j'étais très bien loti : quatre personnes pouvaient facilement jouer titulaire à ce poste.
Samir Nasri, d'Arsenal, était indispensable à mon équipe avant sa fracture du tibia, d'ailleurs lors d'un match amical face au... Tuvalu. Depuis, il semblait un peu plus faiblard... Je le rayais tout bonnement de la liste.
Le joueur du Benfica Dimitri Payet était intéressant. Polyvalent, assez rapide et plutôt régulier, mais peut-être un peu juste au niveau du jeu aérien.
Rémy, de l'OM, avait le profil parfait. Grosse pointe de vitesse, une bonne accélération et un joueur qui adore les grands matchs. Bon pour la Coupe du Monde. De plus, sur ses 7 sélections, il avait marqué pas moins de... 7 buts. J'entourais son nom.
Briand avait à peu près le même profil. J'entourais donc également le nom du futur joueur de Manchester City.
Pour les ailiers gauches, j'avais aussi quelques bons joueurs.
Griezmann était d'ores et déjà dans ma liste. Bien qu'il soit un peu juste au niveau du marquage, le joueur de la Sociedad était rapide et correspondait bien à l'ailier gauche que je voulais.
Pour le joker, j'avais le choix entre prendre un ailier gauche de nature, ou alors prendre un joueur meilleur, mais qui ne soit pas ailier gauche en poste de prédilection.
Autant prendre un bon joueur.
J'avais donc le choix entre Nasri et Payet, une nouvelle fois. Et en matière d'ailier gauche, ce n'était plus tout à fait la même chose. Payet me semblait moins fiable à ce poste : je gommai donc la rature sur le nom de Samir Nasri.
Pour le poste de buteur, j'avais six candidats potentiels pour trois postes de buteur.
Benzema, Gameiro, Hoarau, Rivière, Gignac et Roux.
Je rayai le nom du joueur de l'ASSE, Emmanuel Rivière. Blessé pour trois mois, il ne risquait pas de me servir.
Je choisis de retenir Gignac et Roux. Les deux me semblaient assez complets et ne présentaient pas de points faibles apparents. J'avais très peu retenu Gignac, une fois ou deux au maximum dans le groupe, mais bon...
Quant à Roux, il effectuait de très bonnes prestations lorsqu'il rentrait en jeu.
Le troisième buteur que je choisis de retenir fut Benzema. Titulaire indiscutable à la pointe de l'attaque depuis quatre ans, il ne risquait pas de changer...
Je m'égarai un instant. L'horloge fixée sur le mur indiquait 11h42. J'avais mis deux heures pour sélectionner tous ces joueurs, et je devais encore choisir les milieux centraux.
Je n'avais plus que quinze minutes avant la conférence de presse. Autrement dit, il fallait que je me grouille...
Les noms de Yoann Gourcuff, le joueur de l'Atlético Madrid, et de Moussa Sissoko, le joueur d'Arsenal, étaient entourés en rouge. Des cadres indiscutables de l'équipe.
Huit personnes suivaient. Toutes d'un très bon niveau. Il me restait cependant six places.
Je m'aperçus que deux des joueurs qui pouvaient jouer milieu centre étaient déjà dans l'équipe : Antoine Griezmann et Samir Nasri.
- J'ai du bol..., pensais-je.
Blaise Matuidi, le joueur de l'AJA, Etienne Capoue, le joueur du TFC, Yohan Cabaye, le joueur des Girondins, Clément Chantôme, le joueur de Manchester United, Yann M'Vila, le joueur de l'Atlético de Madrid, et Jérémy Toulalan, fidèle à l'OL, avaient donc bien de la chance : ils étaient présélectionnés pour cette Coupe du Monde.
Mais je savais parfaitement que deux d'entre eux quitteraient le groupe d'ici quelques jours. L'autre personne qui s'en irait serait sans doute un buteur. Jamais facile, le boulot de sélectionneur.
11h50. Je pris ma liste et je m'enfonçai dans ma voiture. J'avais dix minutes pour arriver à cette conférence de presse. Autrement dit, je pouvais prier pour qu'aucun flic ne se pointe...
Dernière modification par Le-Malabarbak (23-06-2011 16:21:52)
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Exellent début ! Vraiment bien, bonne continuation.
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Merci beaucoup. ^^
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Avec la France, j'a Moussa Sissokho qui s'est révélé et est très bon, il marque souvent et fais beaucoups de passe décisive.
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Il est excellent, c'est clair. Indiscutable. Chez moi, c'est du 30 sél / 10 buts.
Arsenal a payé cher pour l'arracher à Toulouse.
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vraiment bien
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Chez moi, sur 15 titularisations il est a 6 buts et une dizaine de passe décisive.
En gardien sinon, j'ai essayé Landreau, mais pas terrible, Lloris est vraiment bon.
En défense Rami fait le boulot et à marquée 2 buts en éliminatoire.
Sinon en attaque j'ai le traditionel Benzema-Gameiro très bon,, mais en remplaçent, dur,dur, à pars Yanis Tafer mais il manque de maturité, il à marquée 5 buts dans ces 3 premières séléctions.
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Très bon début, vraiment sympa à lire. Bon courage pour la suite.
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Merci. Je vais commencer le chapitre deux. ^^
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• Chapitre II → Petite altercation
Jeudi 29 mai 2014 ; 12h10
- Et je peux payer le double pour pouvoir continuer à rouler comme ça ?
Un rire sonore s'échappa de la bouche du policier. Son acolyte avait fini de noter son rapport pour excès de vitesse.
Le visage du premier policier se figea soudainement.
- C'est pas parce que tu t'appelles Batardo que tu peux tout te permettre. Y'a des lois pour la sécurité d'autrui, ici.
- Bon, est-ce que vous pourriez me laisser passer ? J'ai une conférence de presse importante et je devrais y être depuis dix minutes.
- Ah ! Vous les italiens, tous des dingues.... faudrait empêcher ces gens-là de se reproduire. Pas vrai, Marc ?
L'autre policier acquiesca de la tête.
Sa remarque me blessa profondément.
- Vous les flics, tous des connards...
- J'ai pas bien entendu.
Je pétai littérallement les plombs.
- T'AS TRES BIEN ENTENDU, CONNARD !
- Mais c'est qu'elle s'énerverait, la petite fiotte ! Ecoute, tu ne peux rien contre nous. On peut te laisser poireauter ici, tu ne pourras rien faire. De toute manière, ce que tu viens de dire, c'est un peu de l'outrage à agent...
- LAISSE-MOI PASSER, ENFLURE !
- T'as entendu, Marc ? Monsieur Batardo veut passer une journée au poste... pas sûr que ça leur plaise, à la Fédé...
- Je me contre-branle de ce que vous dites. Vous m'avez insulté aussi, alors TIREZ-VOUS ET ARRÊTEZ DE M'EMMERDER !
- Marc ? On l'a insulté ? Tu as entendu, toi ?
Le policier secoua la tête, l'air narquois.
- Personne n'a rien entendu ici, Batardo. Alors tu vas gentiment nous suivre. On va bien se marrer, tiens. D'ailleurs, mets bien en gros son nom sur le rapport. D'ailleurs, mets-lui la traduction en italien. Batardo, ça voudrait pas dire bâtard, par hasard ?
- FOUTEZ-MOI LA PAIX !!!
- Marc, passe-moi les menottes. Il est inculpé pour outrage à agent, et pour le truc, là... enfin pour insultes.
- Vous m'avez insulté aussi.
- Oui, mais personne n'a rien entendu.
- Si. Eux, là, derrière.
Le policier se retourna et remarqua deux personnes, toutes vêtues d'un maillot de l'Equipe de France, qui assitaient à la scène depuis quelques minutes, l'air hébété. Je lançai alors :
- Alors, les jeunes... ce monsieur, représentant l'ôôôrdre et l'Etat, il vient de dire quoi ?
- Il vous a traité de fiotte ! lança l'un d'eux.
- Ouais, j'crois d'ailleurs que c'est homophobe, remarqua le second.
- Alors ? lançai-je à l'intention du policier.
Il me regarda d'un air hébété. J'en profitai pour enfoncer le levier d'accélérateur et hurlai par la fenêtre :
- CONNARD DE RACISTE !
Je jetai un coup d'oeil à ma montre. 12h20. Les journalistes n'allaient pas être contents...
Dernière modification par Le-Malabarbak (23-06-2011 16:22:12)
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Pas mal du tout , j'ai tout lu
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J'aime.
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• Chapitre III → La conférence de presse
Jeudi 29 mai 2014 ; 12h25
Lorsque j'entrai dans la salle, la foule de journalistes m'acclamait presque. Arrivé sur le podium, j'étais très gêné. J'avais eu 25 minutes de retard, mais j'avais l'impression que personne ne m'en voulait. Pour tous ces journalistes, j'étais Dieu Tout-Puissant, celui qui avait mené les Bleus en finale de l'Euro. Je me sentais très mal à l'aise, de me sentir au-dessus des autres.
Je me dis à ce moment-là, qu'une fois que mon palmarès serait garni avec les Bleus, j'irai coacher une toute petite équipe. Je ne sais pas, moi, le championnat malgache...
- Je m'excuse pour mon retard et je suis sûr qu'à l'avenir, cela ne se reproduira plus...
Sauf si je recroise un de ces flics racistes, pensais-je.
A ce moment-là, je croisai le regard foudroyant d'Alain Boghossian. Ces yeux-là semblaient me dire que j'étais un débile profond.
- Je vous annonce la liste des 26 joueurs présélectionnés pour la Coupe du Monde et qui disputeront le match amical face au Mexique.
En tant que gardiens, j'ai sélectionné les joueurs suivants : Hugo Lloris, Steve Mandanda, et Marc Vidal.
A l'annonce de ce nom, les journalistes se mirent à chuchoter.
- En défense, les présélectionnés sont Michaël Ciani, Gaël Clichy, Sébastien Corchia, Cheik M'Bengué...
Je fus interrompu par un fou rire que ne put réprimer un des assistants dans la salle. Il s'excusa en prétextant une bonne blague que lui avait raconté quelqu'un sur Cheik M'Bengué. Boghossian me regardait de plus belle, mais cette fois-ci, les yeux lançaient des éclairs bien plus violents.
Un des journalistes demanda à voix haute où était passé Evra.
- Je m'excuse, mais j'aimerais bien finir ma liste. Donc, Laurent Koscielny, Bakary Sagna, Mamadou Sakho, et Mapou Yanga Mbiwa.
Je regardai tout autour pour voir si aucun rigolard n'avait décidé de remettre ça.
- Pour les milieux, les présélectionnés sont Jimmy Briand, Yohan Cabaye, Etienne Capoue, Clément Chantôme, Yoann Gourcuff, Antoine Griezmann, Blaise Matuidi, Yann M'Vila, Samir Nasri, Loïc Rémy, Moussa Sissoko, et Jérémy Toulalan.
Un journaliste se mit à m'applaudir. Je ne savais pas si c'était sincère ou s'il se foutait de moi, mais en tous cas il était bien seul.
- En attaque, Karim Benzema, Nolan Roux et André-Pierre Gignac sont présélectionnés.
Les journalistes se remirent à chuchoter après l'annonce du dernier nom. Décidément, la journée était vraiment pourrie aujourd'hui...
Dernière modification par Le-Malabarbak (23-06-2011 18:29:36)
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20/20 !
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C'est excellent.
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Merci à tous. Ne vous inquiétez pas, je risque pas de laisser tomber.
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Oui, tu sembles motiver.
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• Chapitre IV → Tapage médiatique
Vendredi 30 mai 2014 ; 10h30.
Affalé sur mon canapé, je regardais béatement les informations. J'avais mal dormi hier. Alain m'avait harcelé hier au téléphone, prétextant que je ne faisais jamais les bons choix, que je mènerais l'équipe à sa perte, etc, etc... Et pourquoi n'as-tu pas pris Evra, et Mexès, c'est quand même le capitaine, et Loïc Nestor, il montre de belles choses avec l'Inter, et Abou Diaby, t'en fais quoi ? et puis Lassana Diarra ? et Mathieu Valbuena, il vaut mieux que Loïc Rémy non ? il joue quand même à l'Inter, et puis t'aurais dû prendre Cissé...
Parfois, Alain oublie qu'il n'est que l'adjoint.
Je fus interrompu de ma rêverie par un point footballistique.
- Et la plus grosse surprise, c'est la non-sélection de Patrice Evra, l'arrière gauche de 33 ans. Extrêmement mécontent d'avoir été mis sur la touche pour sans doute ce qui aurait pu être sa dernière Coupe du Monde, il a pourtant déclaré ne rien devoir dire à Batardo. La seconde surprise, c'est la non-sélection de Jérémy Ménez, ce titulaire indiscutable...
Je ne voulais plus rien entendre. J'éteignis la télé. Ménez, titulaire indiscutable...
Ce journaliste était vraiment un footix.
Ma seconde erreur fut d'ouvrir le journal.
"M'Bengué, vraiment prêt ?" titrait L'Equipe.
« Malgré des prestations moyennes en club, le sélectionneur de l'Equipe de France Luigi Batardo a présélectionné le latéral gauche Cheik M'Bengué (25 ans). On peut se demander si ce nouveau venu pourra faire oublier la non-sélection de Patrice Evra, le célèbre latéral de Manchester United. On le lui souhaite, et pas seulement à lui, car si Batardo échoue, les dirigeants ne lui feront aucun cadeau... »
Comme d'habitude, les journaux seraient surpris, et dans quelques jours, ils seraient à nouveau à mes pieds. Triste monde médiatique...
J'allais devoir partir en stage de préparation avec les joueurs à 15h00 pétantes, et pas question de retard, cette fois. Je me dirigeais vers la cuisine pour me faire à manger, lorsque le téléphone sonna. C'était Mapou Yanga Mbiwa.
- Allô Mapou ?
- Allô coach ?
- Salut Mapou ! Qu'est-ce qui t'arrive ?
Nous avions beaucoup sympathisé depuis sa première sélection. C'était un de mes chouchous. Le seul bémol, c'est que son entraîneur ne m'aimait pas beaucoup. En effet, Ruud Gullit avait la fâcheuse habitude de le virer du groupe dès qu'il le pouvait.
- Désolé coach, mais je vais pas pouvoir venir en stage de présélection. Gullit ne veut pas que j'affronte le Mexique. Faut dire qu'on est quand même en plein championnat, en Russie.
- Mince alors...
- Ouais, ça me soule aussi. J'espère au moins qu'il me laissera disputer la Coupe du Monde.
- J'espère aussi...
Il me restait deux alternatives : Philippe Mexès et Abdel El Kaoutari.
Je composai le numéro de Mexès.
- Allô ?
- Allô Philippe ?
- Ah, salut Luigi !
- Salut ! Désolé de pas t'avoir pris.
J'avais un peu sympathisé avec lui aussi. Il semblait m'aduler depuis que je l'avais nommé capitaine de l'EdF, il y a deux ans.
- C'est rien, c'est l'âge. On passe tous par ça. Je sais que je suis sur ma fin de carrière...
- Tu feras quoi plus tard ?
- Ca me plairaît bien d'entraîner. Peut-être pas tout de suite, mais, d'ici dix ans, j'aimerais devenir entraîneur du TFC.
- Tout le monde aimerait entraîner son club formateur. Ca me plaîrait d'entraîner un jour la Lazio. Mais je pense que le TFC pourrait t'embaucher tout de suite.
- Héhé... Enfin, ça, c'est si ça se passe mal. Sinon, le mieux, ce serait que j'entraîne l'OM ou la Roma.
- Haha ! La Roma, ennemie jurée de la Lazio !
- Peut-être qu'un jour, on sera face à face sur un banc !
- Ouais, et on boira un coup ensemble après le match !
- Ha ! Ouais... ce serait pas mal... bon, pourquoi tu m'appelles ?
- Ben voilà, ça te dirait de venir participer au stage de présélection ? Mapou peut pas venir et j'ai une place, autant que tu viennes... et si tu joues bien, on verra...
- Je ne dis jamais non !
- C'est quand même dingue qu'ils ne t'aient pas cité comme joueur important mis sur la touche. T'es quand même capitaine !
- Oh, tu sais, le tapage médiatique... je m'en fous un peu !
- Alors on est deux !
Dernière modification par Le-Malabarbak (23-06-2011 17:02:58)
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• Chapitre V → Une vraie petite bande de gamins
Dimanche 1er juin 2014 ; 12h30
A table, André-Pierre Gignac me tendit le dernier World Soccer Magazine. La bouche pleine, il me lança :
- Regvardez coachv !, m'envoyant par la même occasion des petits bouts de salade en pleine figure.
Les joueurs étaient tous attirés par le magazine.
- L'Espagne, pfeuh ! Le jour où on les affrontera, je montrerais à Sergio Ramos comment on joue au football !, s'écria Antoine Griezmann, tout sourire.
- Montre déjà à Miguel Layùn, samedi prochain, lui fis-je remarquer.
- D'autant plus que d'autres peuvent te voler ta place ! dit Samir Nasri, mimant un vautour.
- Espèce de charognard, lança Griezmann en riant.
J'avais à faire à une vraie petite bande de gamins. Pour le moment, ça me faisait plutôt sourire, un peu de bonne humeur. Seul Cheik M'Bengué me semblait déstabilisé.
Tandis que les joueurs se mirent à jouer aux cartes pour digérer, je décidai de m'entretenir avec lui.
- Qu'est-ce qui ne va pas ?
- Oh, rien...
- Tu as du mal avec les autres ?
- Un peu. Ils sont vachement ambitieux, mais ils bossent pas des masses... moi je suis tout le temps sous pression... je vis un rêve éveillé, mais j'ai peur que les autres gâchent tout.
- Un conseil. Ne t'inquiète pas pour les autres : ils déconnent pour le moment, mais à partir de dimanche prochain, ils seront calmes. On vient pour la gagne, ne l'oublie pas.
- Mais...
- Mais rien du tout. Pour le moment, c'est détente, mais dès que les premiers adversaires se pointeront, tu les verras obéir à chacun de mes ordres. J'avais peur comme toi, il y a deux ans pile. Il y a un an et onze mois, on arrivait en finale de l'Euro. Il n'arrivera rien. Et si l'un d'entre eux se remettra à déconner, il ira regarder les autres à la télé, dans l'hôtel. Les vrais gens sérieux savent déconner, tu sais.
- Je vous remercie.
- Et si on s'invitait à une petite partie de cartes ? Tu pourras t'intégrer plus facilement.
- Ah, bonne idée.
- Uno ? Poker ? Kems ?
- Va pour le Uno. Moussa y joue en ce moment. Je m'entends super-bien avec lui. On jouait ensemble à Toulouse, avant. On se rencontre à nouveau, sur les terrains de Premier League, mais en tant qu'adversaires. D'ailleurs, j'ai son maillot d'Arsenal punaisé dans ma chambre.
Nous nous approchâmes de la table. Participaient également Sébastien Corchia, Jérémy Toulalan, Samir Nasri et Nolan Roux.
- Cheik peut s'incruster ?
- Bien sûr ! dit Moussa. Viens t'asseoir là, Cheik.
Discutant de tout et de rien, Cheik commençait déjà à se sentir mieux intégré dans le groupe.
Je m'approchai d'Alain.
- Tu vois, il se sent déjà mieux.
- Super, répondit-il ironiquement. Et c'est ça qui va le faire jouer au foot ?
- Ne t'inquiète pas pour ça. On s'est foutu de moi quand j'ai sélectionné Nolan Roux il y a deux ans, il a quand même bien servi. Je ne veux pas aller au Brésil pour y jouer un quart de Coupe du Monde. J'y vais pour ramener le trophée ici, à Paris.
- T'es bien sûr de toi.
- Je l'ai toujours été, ça a toujours fonctionné. A l'Euro 2012, j'avais déjà une petite bande de gamins, j'en ai fait des lions.
- Gamins, gamins... 27 ans d'âge moyen, quand même !
- Tu prends toujours tout au premier degré. Fais-moi juste confiance. Je réussirais, peu importe les adversaires. Je suis passé à côté tellement de fois, je n'ai plus le droit de perdre mes chances.
- Pas faux. Allez, on verra le match face au Mexique. Si on perd, tu danses en slip sur le terrain d'entraînement, ici.
- Enfin, tu te mets à faire de l'humour ! Ta bonne humeur, je ne l'avais plus vue depuis cette demi-finale de l'Euro, face à la Serbie.
- Le bon 4-1 qu'on leur a mis...
- Et encore, rappelle-toi comment on a eu peur au début ! Le but de Subotic...
- Heureusement que Stankovic avait été expulsé !
- C'est clair... quel beau souvenir, cette remontée... Enfin, bref. J'ai pas envie que le rêve s'arrête ici. J'aimerais au moins aller jusqu'en demi-finale.
- C'est la moindre des choses pour le 1er au classement mondial.
- Et depuis deux ans pile ! Et l'EdF sera encore plus grande après, et...
- On en reparlera dans un mois, d'accord ?
- Quand on sera en finale ?
- Ou quand tu seras devant la Fédé pour remettre ta démission.
- Compte-là dessus, souriais-je.
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• Chapitre VI → Avant-match
Vendredi 6 juin ; 17h00.
Collé devant l'ordinateur, André-Pierre Gignac ne bougeait pas d'un cil. Sa main seule bougeait la souris.
- André-Pierre... il faudrait peut-être un peu se dépêcher... on est censés se rendre au Stade de France pour la conférence de presse... dit Philippe Mexès.
- Deux minutes, je regarde un truc sur foot-national.com... tiens, regarde ça !
- De quoi ? « Arles-Avignon pourrait être racheté par un consortium d'hommes d'affaires, avec à sa tête un ancien joueur » ?
- Non, plus bas, Philippe !
- Ah, ça ! « Le joueur de l'Olympique de Marseille André-Pierre Gignac serait dans les tablettes de l'Udinese »... haha, bientôt face à moi ?
- Bof... je suis surpris et plutôt flatté, mais j'adore l'OM, c'est à la vie à la mort.
- Moi aussi j'adore l'OM, mais ça m'empêche pas d'être à la Roma.
- Ouais, mais toi t'adores aussi la Roma.
- Bah, il le faut bien pour rester dix saisons dans un club...
- T'as jamais voulu partir ?
- Jamais. Je suis très fier de l'équipe dans laquelle je suis.
- Tant mieux... nous on passe toujours à côté du championnat.
- Nous aussi, mais la concurrence est plus rude, et...
Je les attendais sur le pas de la porte depuis cinq bonnes minutes.
- Bon, vous venez ? Vous discuterez après.
Ils acquiescèrent.
- De toute manière, lança Philippe, j'ai déjà Mamadou Sakho face à moi, en Italie. Et à l'Udinese aussi.
Dans le bus, Nasri était plus que confiant. Il était positionné juste derrière moi, à côté de Karim Benzema.
- Je suis sûr qu'on va gagner. On va leur planter trois ou quatre buts...
- Clair, Samir. Je pense tous les mettre.
- Laisse m'en un peu ! répondit Samir.
- Eh, les gars, remarquai-je. Je veux que vous jouiez comme des pros. Je vous préviens tout de suite que si demain vous faites n'importe quoi, vous irez regarder le match d'ici les tribunes.
Ils se tinrent sages jusqu'à l'arrivée au Stade de France, pour la conférence de presse.
Lorsque j'entrai, les journalistes m'applaudirent. Je grimpai sur le podium. La toute première question venait d'un journaliste de On refait le match.
- Ne pas retenir Patrice Evra a surpris beaucoup de monde dans le football français. A-t'il toujours une place dans votre équipe ?
- Ecoutez, monsieur. Tout le monde a une place dans mon équipe, mais je suis censé choisir les meilleurs. On ne peut pas vivre sur les acquis d'il y a quelques années, il faut préparer la relève. Je l'ai préparée à droite avec Corchia, je la prépare à gauche avec M'Bengué.
Le second journaliste était de goal.com.
- Et si vous faites un faux-pas à cause de cette approche ?
- Ecoutez, si ça rate, qu'il y ait ou pas de nouveaux joueurs, le résultat est le même, et un joueur ne change pas la donne. C'est toute une équipe qui fonctionne ou qui ne fonctionne pas. La preuve, c'est qu'aucun joueur ne sort vraiment du lot en équipe de France.
Un journaliste pour Le 10 Sport me posa la question :
- La seule expérience de Cheik M'Bengué en équipe de France, c'est en équipe Espoirs, ou bien sur le banc de touche du Stade de France. Pensez-vous qu'il puisse s'imposer en équipe de France ?
- Je ne sélectionne que les meilleurs. Si Cheik joue bien, alors il s'imposera. Si Cheik joue mal, il repartira. C'est très simple. Seulement, je pense que Cheik s'imposera, parce que c'est quelqu'un de très sérieux et de travailleur. Il pourra même, d'ici quelques années, prendre la place de Clichy.
Le journaliste de On refait le match me posa une nouvelle question :
- Est-ce que pour vous, Javier Hernandez, le buteur de Manchester United, est le joueur mexicain à surveiller ?
- Bien sûr. C'est un grand joueur. Très agile, rapide, déterminé, de très bons appels de balle, sans oublier sa finition. Je compte d'ailleurs sur Mamadou Sakho pour l'arrêter.
- Merci, M. Batardo. La conférence de presse est terminée.
- C'est tout à votre honneur.
Lorsque je sortis de la salle, Mamadou Sakho m'attendait tout sourire.
- Je suis super content que vous disiez que j'ai le niveau pour arrêter le grand Hernandez.
- Oh, mais tu l'as. D'ailleurs, si tu pouvais lui casser une ou deux jambes, je t'en serais reconnaissant.
Mamadou éclata de rire.
- Je pense pas qu'on soie obligé d'en arriver là.
Yann M'Vila intervint.
- Super, coach. Je pense vraiment que y'a moyen de l'arrêter.
- On l'arrêtera, parce qu'on est les meilleurs, les gars. Les meilleurs...
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OMG c'est trop passionant !
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Ouh t'es chaud. ^^
J'ai tout lu. C'est franchement génial, continue comme cela !
PS : Ta future vocation est toute écrite.
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