Foot-Land - jeu de foot fun et convivial

Marouane Chamakh, votre transfert à Arsenal a été officialisé vendredi. Quelle est votre première réaction ?
Signer avec les Gunners, c’est une grosse satisfaction personnelle. C’est vraiment la concrétisation de beaucoup de choses. Cette signature à Arsenal vient après beaucoup de sacrifices consentis. Arsenal, c’est une étape dans ma carrière. Actuellement, je ne ressens que du bonheur et du plaisir. Maintenant, je veux amener ma pierre à l’édifice à ce club qui m’a fait confiance.

Cela fait quelques mois que l’on parlait de votre transfert. En ce moment, vous devez ressentir un gros soulagement.

Oui, c’est vrai. Toute la saison, ce transfert a fait beaucoup de bruit. On en a beaucoup parlé. D’ailleurs, je me sens un peu vidé. Mais cela ne m’a pas perturbé. J’ai quand même réussi à faire la part des choses en parvenant à rester concentré sur le terrain. Toute la saison, j’ai montré que j’étais concerné.

Arsène Wenger souhaitait vous enrôler en priorité. Quels ont été ses premiers mots à votre égard ?

Arsène Wenger attend beaucoup de choses de moi. Il connaît mon profil. Je vais essayer d’apporter le maximum à Arsenal. Je vais tout faire pour essayer d’aller décrocher un titre avec mon nouveau club.

Finalement, pourquoi avoir décidé de signer avec Arsenal ?

Je ne le cache pas, j’ai eu beaucoup d’offres. Mais ma priorité, c’était Arsenal. Ce n’était un secret pour personne. J’ai même fait des sacrifices d’ordre financier pour rejoindre ce club. J’aime Arsenal. Depuis mon enfance, je rêve de jouer pour les Gunners.

Vous avez connu une fin de saison compliquée avec Bordeaux. A titre personnel, comment l’avez-vous vécu ?

Oui, cette saison a été dure. A un moment donné, la spirale négative de défaites a même été usante. Maintenant, il faut que je recharge les batteries pour repartir sur une saison pleine. Mais cette fin de saison bordelaise, évidemment que je la regrette. On a fait deux ou trois mois vraiment catastrophiques. On aurait pu mieux finir cette saison. Mais on ne peut s’en vouloir qu’à nous-mêmes.

Votre ancien président Jean-Louis Triaud a récemment déclaré que vous étiez très mal entouré. Comment réagissez-vous à ces déclarations ?

Je n’ai pas vraiment envie de rentrer dans la polémique. Jean-Louis Triaud peut penser ce qu’il veut. Mais mon entourage est là pour préserver mes intérêts. S’il ne s’est pas entendu avec mes proches, c’est son problème

INTERVIEW - THOMAS VERMAELEN

"Je ne m'attendais vraiment pas à jouer autant cette saison" admet le défenseur central. C'est un bon indicateur de sa rapide ascension - ça n'a pas pris longtemps avant que les supporter ne considèrent que la défense d'Arsenal sans un Vermaelen en forme soit quelque chose d'impensable.
"A ce jour, j'ai joué 45 ou 50 match et c'est vraiment important. Pendant tout ce temps, j'ai continué à apprendre des choses sur la ligue, j'ai continué à m'adapter et c'était primordial parce que je viens tout droit de la ligue Hollandaise et que je joue maintenant dans l'une des plus difficiles du monde. ça signifie que chaque match était dur pour moi. Je suis assez content de ce que j'ai fait, mais le meilleur reste à venir, il y a toujours de la place pour le progrès."

"La manière de s'entraîner ici, avec des mannequins, est différente de ce que j'ai connu à l'Ajax et j'ai dû apprendre rapidement les exercices en arrivant. Pendant la première semaine, j'avais un peu de mal mais après, tout s'est bien passé. Au final, je n'ai pas touvé ça dur, d'emménager ici, de rencontrer les joueurs et de vivre dans un autre pays. Je n'ai pas eu de problèmes pour m'installer."

"Je savais déjà que la Premier League était vraiment difficile - et ça a été le cas. Chaque match est dur, que l'équipe en face soit 16ème ou 4ème au classement. Tu dois toujours travailler dur pour gagner les 3 points, alors qu'en Hollande, il y avait bien sûr des matchs compliqués mais d'autres beaucoup plus faciles et tranquilles. Ici, que tu joues à la maison ou à l'extérieur et contre n'importe quelle équipe, il y a toujours un doute jusqu'à la fin. Notre victoire à l'Emirates contre les Wolves, alors qu'ils étaient dix, en est un bon exemple."

"Les arbitres laissent plus jouer ici - mais je préfère ça parce que, si les attaquants peuvent en faire plus, les défenseurs aussi. En Hollande, tu peux être sanctionné si tu sautes trop fort pour faire une tête ! Je préfère la façon Anglaise de faire, parce que ça permet de faire plus de choses des deux côtés, et tu peux avoir de véritables duels avec les attaquants. Ils sont tous vraiment physiques et durs à jouer - l'intensité est parfois incroyable mais c'est super de jouer chaque match à un tel niveau."

"J'aime bien, c'est comme ça que je dois jouer. En tant que défenseur, il faut jouer physique, c'est une grosse partie de ton travail. Tu dois te battre contre les attaquants, et n'avoir peur de personne. Si tu crains quelqu'un dans le football, c'est qu'il y a quelque chose qui cloche. Redouter les autres sur le terrain ne mène nul part, et encore moins à Arsenal."

"J'aimais jouer au foot, et c'était ça le plus important. Parfois, les parents poussent leurs enfants à devenir professionnels, même si ceux ci ne veulent pas, mais pour moi, c'était différent. Je n'ai pas eu ce problème là. Mes parents me laissaient jouer parce que j'adorais ça. Ils accordaient beaucoup d'importance à mon éducation et évidemment, je suis allé à l'école et j'ai fais de mon mieux. Je jouais au foot pendant mon temps libre, comme tous les autres enfants. Tout allait bien et mes notes étaient bonnes. A 15 ans, j'ai eu à faire un choix : aller à l'Ajax, ou pas. Mais même à cet âge, rien n'était définitif."

son duo avec Gallas?

"C'est vrai que ça a bien marché dès le début. C'est parce que William est un très bon joueur, un super défenseur alors c'est tout de suite facile de jouer avec lui. On a beaucoup parlé et je pense qu'on forme une bonne association sur le terrain. En défense, si quelqu'un a besoin d'aide ou fait une erreur, il faut l'assister - c'est ce qu'on a fait l'un pour l'autre et ça a bien marché, tout comme quand j'ai joué avec Sol et Mika, plus tard. Ce sont aussi de bons joueurs, et ça m'a facilité la tâche. Travailler avec eux, que ça soit tous les jours à l'entraînement ou pendant les match, ça me permet de toujours m'améliorer un peu plus."

INTERVIEW - GAEL CLICHY
Gaël Clichy, comment vivez-vous le forfait de Lassana Diarra ?

C'est difficile à vivre car on se dit que cela aurait pu arriver à chacun d'entre nous. On a passé une saison en club où nous étions concentrés sur les objectifs du club mais nous avions tous en tête la Coupe du Monde. Lass était un gros joueur pour l'équipe et il avait de fortes chances d'évoluer dans chaque système. C'est difficile car Lass, c'est quelqu'un de bien qui méritait d'être là et qui sort de la compétition non pas sur blessure mais sur quelque chose qu'on ne contrôle pas. C'est malheureux mais ça va souder le groupe. Il faut qu'on aille de l'avant car on a une grosse compétition à jouer sans lui. Mais il faut laisser ça derrière nous.


Imaginiez-vous que cette maladie pourrait avoir cette conséquence pour lui ?

Quand on a passé la nuit en haut, je me suis réveillé à 6h00 pour aller aux toilettes et je l'ai vu se rhabiller et mettre sa combinaison. Je me suis dit : « Il va faire une marche à cette heure là, c'est pas mal ! » Et puis quand on est rentré, le coach nous a dit que Lass avait eu des problèmes de santé, qu'il était allé à l'hôpital mais que ça allait aller. Et le lendemain, il nous annonce le forfait de Lass. Ça a été un choc car c'est quelqu'un de bien. Mais il faut qu'on avance.


Les Bleus paraissent pour certains beaucoup plus accessibles qu'en 2006 et 2008. Est-ce une réalité ?

Je n'étais pas présent avant, c'est ma première compétition. Je fais partie de la sélection depuis un an et demi et je ne vois pas de changements. On est comme ça. C'est un plaisir de voir avant et après chaque entraînement des jeunes et des moins jeunes avec des photos de nous. Ils nous montrent qu'ils sont derrière nous.


« Pas de consigne »


Y a-t-il des consignes de Raymond Domenech ou de la Fédération pour aller vers les gens ?

Non, c'est notre boulot et ça fait partie du job. Il faut être à l'écoute des supporters. Sans eux, on n'est rien. Et même si on a eu des moments difficiles au Stade de France, je note que le stade a toujours été plein et qu'à chaque entraînement, ils sont toujours présents. Si vous pensez qu'il y a un problème… Mais pour nous, c'est un bonheur de voir tous ces gens et on a vraiment à cœur de faire quelque chose de bien cet été pour tout le monde.


Il n'y a donc pas de désamour ?

Non, je ne pense pas. Tous les jours, je les vois tout excités de voir des Thierry Henry, des Nicolas Anelka… Et nous sommes tout excités à l'idée de voir ces gens. On a vraiment envie de faire quelque chose cet été pour nous, certes, mais aussi pour tous ces supporters.


Les gestes des footballeurs sont scrutés en permanence. Pensez-vous avoir des responsabilités auprès des gens ?

Je joue en Angleterre. Dans la vie de tous les jours, ça peut être pesant. Aujourd'hui, nous sommes des exemples par rapport à beaucoup de jeunes qui veulent être footballeurs. Mais les gens disent que nous ne sommes pas ouverts, qu'on n'est pas attachant. Mais si on ramène la Coupe du Monde, nous aurons tout le peuple français derrière nous. C'est dommage car ceux qui nous descendent à cause de nos résultats ou parce que nous n'avons pas eu le temps de signer des autographes seront les premiers à nous supporter quand on aura gagné la Coupe. C'est un petit jeu… Mais j'espère que tout le monde sera content quand on aura gagné la Coupe.


« J'ai clairement mes chances »


Quel premier bilan tirez-vous de ce stage à Tignes ?

Un bilan très positif. On a eu deux grosses séances samedi et dimanche. Tout est positif et ce ne sera négatif que si on ne ramène pas la Coupe du Monde. Ça restera positif jusqu'à notre dernier match et notre finale gagnée.


Pensez-vous aujourd'hui que vous serez dans les 23 ?

J'imagine que je le sens comme plusieurs d'entre-nous. Je me dis que si je suis là, ce n'est pas pour rien et que j'ai clairement mes chances. Mais je suis conscient qu'aujourd'hui, on est 23 par rapport à Lassana Diarra. Si le coach rappelle un joueur en plus, on sera 24 et il y a aura bientôt un joueur déçu. Pourquoi serais-je ce joueur ? Pourquoi ne le serais-je pas ? Je travaille à l'entraînement pour mériter ma place.


Vous y pensez fréquemment ?

Non. Avant la liste des 30, j'y pensais un peu. C'est une Coupe du Monde et j'ai travaillé beaucoup comme chacun pour participer à la compétition. Après, entre les 30 et les 24, il y a encore eu un peu de stress. Là, je fais partie du groupe et désormais, il faut faire confiance au sélectionneur pour qu'il trouve la meilleure solution pour le groupe. Si j'y suis, tant mieux. Sinon, j'aurai de longues vacances…


« Ça dépendra du coach »


Regardez-vous autour de vous en comptant le nombre de joueurs pouvant évoluer arrière gauche ?

Non, je ne fais pas de calcul en pensant que Jérémy Toulalan peut jouer arrière central… Si je veux être positif, je me dis qu'il n'y a que moi sur le côté gauche, en plus de Pat Evra. Mais si je suis négatif, je peux me dire qu'Abi (Eric Abidal) peut jouer à gauche et qu'Antho (Réveillère) peut couvrir à gauche vu qu'il a déjà joué à ce poste. Ce n'est donc pas la question. Aujourd'hui, l'important est de faire le maximum pour l'équipe et le sélectionneur est là pour ça. C'est pour ça qu'il prend tous les coups de bâton car il fait des choix. J'espère qu'il fera un bon choix pour moi.


Pensez-vous que le coach pourra partir avec les 23 qui sont encore là ?

Si vous me demandez, je vais dire oui car ça voudra dire que je fais partie des 23. Mais ça dépendra du coach. C'est pour ça qu'il est là. Si je devais lui donner un mot, je lui dirais : « On part avec ces 23. »


C'est votre premier rassemblement comme celui-ci. Des choses vous surprennent-elles ?

Tout est particulier, je découvre tout, chaque jour. Je me dis que j'ai la chance de participer à la Coupe du Monde et donc tout est positif. Jusqu'à l'annonce de ce joueur qui quittera l'équipe, ce ne sera que du positif. Et si ce joueur n'est pas moi, ça sera positif. Même si j'aspire à être titulaire, je sais que Pat' Evra débutera mais je vais tout donner pour essayer de joueur cinq-dix minutes par ci par là où le coach aura besoin de moi. Donc je ne vois que le positif.

Clichy et le dopage

Les Bleus ont subi deux contrôles antidopage ces deux derniers jours : ce n'est pas quelque chose d'agréable pour Gaël Clichy, mais le défenseur reconnaît qu'il faut en passer par là pour éviter que des sportifs gagnent en trichant.   
En plaisantant, Gaël Clichy dédramatisait les contrôles antidopage qui ont surpris les Bleus au saut du lit samedi et dimanche : « J'ai gagné, je n'ai pas été pris, j'ai pu dormir jusqu'à 9h00, mais mon coéquipier de chambre,  Bacary Sagna était un peu amer ce matin, il ne m'a pas dit bonjour (Bacary Sagna a subi comme plusieurs joueurs un contrôle inopiné antidopage commandité par la FIFA, la veille d'autres joueurs avaient été contrôlés par l'AFLD). Quand on est choisi pour faire le contrôle, c'est difficile car c'est souvent quand on est contrôle qu'on n'a pas envie d'aller aux toilettes… Après, on comprend. Le foot est plus qu'un sport. Quand on a un enfant, on veut que le petit joue au foot. Les médias, vous êtes tous là. C'est plus qu'un simple sport, il y a beaucoup de contrôles et je pense que c'est bien parce qu'on a vu, et pas seulement dans le foot qu'on pouvait gagner en trichant, et ce n'est pas ce qu'on aime. Si on peut éviter tout ça et rester sur le football… Il y a quelques cas où des joueurs ont pu être contrôlés positif, mais le danger est plus grand de se faire attraper.  Mais ce n'est pas pour ça qu'on ne choisit pas cette voie. Moi, si j'étais contrôlé positif, je ne pourrais pas regarder mes parents dans les yeux. Etre contrôlé positif, chacun d'entre nous ne veut pas y être confronté. On fait donc attention, on fait confiance au staff, aux médecins. Si on nous propose une carotte, il n'y aura pas de produits dangereux dans la carotte. Nous faisons partie d'un groupe où tout le monde veut aller loin dans la compétition y compris le staff médical. Le dopage, ça ne me concerne pas, car je suis clair et qu'on est tous clairs dans la sélection.

Clichy encense Diaby

Tous les amateurs et connaisseurs de foot pourront dire qu'Abou est un grand joueur. Je joue avec lui, tous les jours. Il bosse beaucoup, est sérieux et a énormément progressé ces dernières saisons. Le seul hic c'est qu'il a été souvent blessé, mais quand il est là, c'est un de nos meilleurs joueurs. C'est sûr que c'est différent de jouer en sélection ou en club, mais si on lui donne les clés du milieu de terrain, il pourra faire quelque chose car c'est quelqu'un de puissant, qui peut marquer des buts, faire des passes. C'est un joueur complet, après, c'est facile à dire, et ça sera peut-être plus difficile pour lui à faire en Afrique du Sud, mais j'ai confiance en lui, il aura sa chance. Il n'a pas beaucoup joué, mais il peut apporter quelque chose à l'équipe de France. Abou, je le connais, on parle souvent, quand on est sélectionné et qu'on ne joue pas, c'est difficile car on a toujours envie de porter le maillot bleu. Quand je vois Abou et Yoann Gourcuff à 20 ans ou un peu  plus qui ont peut-être l'occasion de jouer en Coupe du Monde, je me dis que c'est super pour eux. On sait plus ou moins quels sont les joueurs qui  vont commencer : les défenseurs, les milieux à peu près. On connaît le onze de départ plus ou moins. Voir sur des séances Abou entrer à la place de Lass (Diarra) ça me donne du courage. Je suis content pour lui

Clichy est beaucoup médiatisé en ce moment. 
Mais il a un putain d'état d'esprit, il sera capitaine d'Arsenal un jour.

On va avoir Green le gardien de West Ham. ='(

M'Bia pas vendable pour l'OM. Et tant mieux. ^^

Green ? Oh non ... Alors qu'il y a des Neuer, Adler ou Akinfeev.

Oui, ce soucis de l'endettement fout la rage. Et je pense aussi que l'on mérite de meilleurs joueurs que Green & Hangeland ...

J'viens de voir ça. ^^
J'dis rien, on verra bien. Mais ça pue un peu..

Sa m'énerve cette histoire de transfert concernant fabregas !! 
Reste avec nous sinon on vas se taper gourcuff et je le déteste !! 

p0lak a écrit:

J'viens de voir ça. ^^
J'dis rien, on verra bien. Mais ça pue un peu..

Ca pue trop, ouai. ^^'

Dernière modification par Olympique-Lyonnais-2 (25-05-2010 13:59:49)

Hleb

Bonne route à lui même si ça me dégoute qu'il parte, en éspérant qu'il est du temps de jeu là-bas!

Le vétéran Sol Campbell qui ne devrait pas prolonger sont contrat avec les Gunners pourrait rejoindre le Celtic pour la saison prochaine.

Autant qu'il reste a Arsenal, si il part maintenant il seras dans l'ombre du duo Xavi & Iniesta. Il est heureux a Arsenal, capitaine a 23ans meneur de jeu ce n'est pas donné a tout le monde !