Foot-Land - jeu de foot fun et convivial

Jeudi 4 août 2011 - Finiiish !

Terminé ! J'avais enfin terminé ce rapport. Après avoir effectué ces différents match de préparation, il était nécessaire d'effectuer une conclusion et ainsi un rapport. Je suis un habitué des rapports, j'ai passé plusieurs années à ne presque effectuer que cela. Une préparation plutôt mouvementée, où si les débuts m'ont inspiré les plus grandes craintes, la suite eut pour effet de me rassurer sur mon équipe. Nous étions alors à neuf jours du début du championnat, et l'équipe devait être prête pour le premier match de la saison face à Arsenal. Je savais qu'à Arsenal, équipe trop souvent sous-estimée, qui s'était en plus renforcé de Perotti, M'Bengué et Arouca tout en gardant tout ses éléments ou presque, serai difficile à aller chercher surtout à domicile. Ce fut loin d'être mon rapport le plus long mais le fait de regarder de nouveau tous les matchs que nous avions effectué me pris un temps fou. Ma décision avait été de ne pas me servir de rapports de superviseurs pour analyser ces matchs de préparation, j'avais vraiment envie de me faire ma propre idée sur le niveau actuel de mon équipe. Le seul moyen de me faire mon propre avis était de m'enfermer à revisionner les différentes prestations.

Rapport écrit et rédigé suite à cette série de matchs amicaux en raison de la préparation de l'équipe de Newcastle.
Des prestations qui furent dans un premier temps plutôt négatives et ensuite très positives, un véritable contraste entre le début et la fin de cette avant-saison. On pourrai la résumer par les forces et les faiblesses auxquels on a pu assister durant cette période, comme cela est écrit ci-dessous.

                                                       

POINTS POSITIFS :
Dans des différents secteurs, phases, ... Plusieurs choses ont été très positives durant cette avant-saison, les voici sous différents aspects.

LES MATCHS :
Face à Carlisle, Gateshead, le Réal et Lecce.
Voici les matchs qui ont été les plus positifs. Vous me demanderez pourquoi celui du Réal alors qu'il y eut défaite ? Pour plusieurs raisons, un nombre d'occasions supérieurs ainsi qu'une possession de balle supérieur, le football pratiqué également. Le fait d'ouvrir le score face au Réal est aussi un très bon point. Dans ces quatre matchs, on a surtout vu l'application du schéma de jeu préparé en début de saison : possession de balle élevé, beaucoup d'occasions, passes courtes, actions d'écoles,.. Je suis très heureux du comportement de l'équipe dans ces matchs où l'attaque s'est trouvé les yeux fermés, le milieu a été solide et même la défense en difficulté durant cette avant-saison a semblé assez rassurante. On pourra noter un petit regret par rapport au match face au Réal Madrid.

LES JOUEURS :
Steven Taylor, Papiss Cissé, Nene, Verratti, Obertan ainsi que Shola Ameobi.
Ils peuvent être fier. Fier des matchs qu'ils ont fait. Steven Taylor s'est montré rassurant dans une charnière centrale douteuse, marquant également ses petits buts grâce à des montées sur coup de pieds arrêtés. Papiss Cissé et Nene ont eux réalisés ce qu'on attendait d'eux : être décisifs. Ils l'ont été, Nene a éblouï le terrain de sa classe et de sa technique tant par ses buts que pour ses magnifiques passes, dont plusieurs déposés sur la tête de Taylor. Verratti a apporté un brin de folie au milieu de terrain et a fait des prestations toujours très honorables même lorsque l'équipe allait moins bien. Obertan pourra se féliciter de ses percées sur le côté droit, il fut très intéressant sur ce même côté. Petit attention sur son comportement tout de même, avec notamment un carton rouge qu'il a écopé, à 30 minutes de la fin face à Chivas. Shola Ameobi a lui montré, qu'il faudrait compté sur lui en joker d'avant-centre, ses entrées furent toujours un apport à l'équipe amenant de la fraîcheur et des buts à ses coéquipiers.

LES COUPS DE PIEDS ARRÊTÉS :
Ils sont des éléments précieux du football. A l'image de l'importance qu'avaient les coups francs d'un certain Juninho à l'OL. Je pense qu'avec des tireurs tels que Nene ou Cabaye, et des joueurs de têtes comme Taylor ou Coloccini, il faudra compter sur nous dans ce domaine. Nene et Taylor se sont d'ailleurs illustrés dant ce secteur, durant ces matchs. Il faudra maintenir ce niveau dans ce domaine, même si j'espère que mon équipe sera faire la différence dans le jeu et grâce à son fond de jeu plutôt que sur des phases arrêtés.

LA POSSESSION DE BALLE :
La possession de balle est presque le point positif de cette préparation, si ce n'est les deux premiers matchs plutôt catastrophique, l'équipe a eut la main mise sur le ballon sur tous les autres matchs. Vous me donnerez comme argument la faiblesse de nos adversaires mais je vous répondrais qu'avoir la possession face au Réal Madrid n'est pas chose très fréquente, même en amical. L'équipe a su se prendre en main et écouter mon message de jeu au fur et à mesure de la préparation et cette grosse possession de balle en est la preuve.

LA PROGRESSION :
On parlait de la possession de balle mais le véritable point positif de ces matchs, il est là. Quel progression ! On est passé d'une équipe fantomatique lors de ces deux premiers matchs à une équipe pleine de confiance, pleine d'entrain, et pleine de qualité sur les derniers matchs. Le jeu s'est mis petit à petit en place, les joueurs ont su être moins éparpillé défensivement, plus compact, plus solide, et plus entreprenant. Cette progression laisse vraiment penser que les premiers matchs ratés étaient dû au schéma de jeu auquel les joueurs ne s'étaient pas encore vraiment adapté.

                                                       

POINTS NÉGATIFS :
S'il restent moins nombreux, il y eut plusieurs points négatifs durant cette préparation. Espérons ne pas les retrouver cette année en Premier League.

LES MATCHS :
Face à Wolfsburg et à Chivas.
Des matchs véritablement catastrophiques, un carton rouge, un pénalty concédé, 6 buts encaissés, 2 défaîtes. Le bilan est claire sur ces deux matchs, c'est loin d'être la seule chose à retenir. Mais ce sont vraiment les exemples de ce qu'il ne faut pas suivre. On a vu une équipe qui a essayé de pratiquer le football que je lui avais demandé sans connaître ses gammes. Elle a essayé, elle n'était pas encore entraîné à le faire, pas encore préparé, elle a échoué, elle a faillit. Attention à ne plus reproduire cela.

LES JOUEURS :
Coloccini, Dembe Ba, Jonás Gutiérrez, Danny Simpson, ou encore James Perch.
Aïe, c'est l'avertissement travail. Certes, ce n'étaient que des matchs de préparation, mais j'attendais beaucoup mieux de leur part. Captain Coloccini n'a pas été au niveau attendu. Il a déçu en charnière centrale, a semblé très lent voir presque coulé au côté d'un Taylor qui a fait ce qu'il a pu. Dembe Ba devra se remobiliser vite s'il espère inquiéter le poste de titulaire de Papiss Cissé, ses prestations en demi-teinte ne suffiront pas, il a été très peu en vue. Tout comme son compatriote argentin, Gutiérrez, qui a semblé invisible. N'apportant pour ainsi dire, rien à l'équipe. Quelques bonnes courses, mais relativement peu de dribbles et de centres. Danny Simpson n'a pas été catastrophique, dans le sens où il n'a pas réalisé de grosses bourdes ou perdus énormément de ballons. Pour cause, on se demandait parfois s'il était sur la pelouse. Perch fut à l'image des autres jeunes qui ont débuté, tous encore inexpérimenté et encore un peu faibles. Il est un peu dur de le placer ici mais on pouvait attendre un peu mieux de lui.

LE CARACTÈRE :
Cette équipe a quelque part manqué un peu de caractère sur cette période. A l'image du capitaine Coloccini, leader naturel de l'équipe, qui a été à la peine sur le terrain. Il n'y a pas vraiment eut de sentiment de révolte lorsque l'équipe a été mené au score. A chaque fois que l'équipe a été mené au score dans un match, elle n'a jamais gagné ! On verra sur le long terme si cela se confirme. Mais il faudra rectifier ce tir, avec certainement Coloccini notamment qui n'a pas été au niveau mais qui va certainement revenir à son niveau. Il faut insuffler davantage un esprit de la gagne, de la win, cette envie de la victoire. Sans cette mentalité nous ne remporterons pas de trophée. Mais n'en faisons pas une montagne, nous avons le temps de corriger ce point négatif.

LA DÉFENSE :
La défense n'a pas été au niveau avec beaucoup de buts encaissés, les stats appuyeront cela. Elle a semblé légèrement perdu, égaré, beaucoup trop éparpillé, même s'il s'est amélioré sur la fin. Il faudra bien renforcer la solidité défensive, sous peine d'être rapidement perdu car RVP, Rooney, Agüero, Silva, Torres et tous leurs petits compagnons se chargeront de nous punir.

Voici le bilan à ce moment là du recrutement. Le recrutement de Nene qui était sur la liste des transferts au PSG est considéré comme le gros recrutement de ce mercato. Verratti et De Jong ont été recrutés pour leur polyvalence et leur potentiel très intéressant, avec les départs des joueurs qui ne faisaient pas partie de mes plans. Il y a également des négociations en cours pour recruter Eriksen contre une grosse somme payable sur 48 mois, afin d'assurer un joueur icone au club pour les années à venir.

Au niveau du recrutement du staff, il était déjà vraiment très complet sauf au niveau des recruteurs. Il y avait peu d'hommes au poste comme me l'avait fait remarqué très justement mon adjoint. Ainsi il y eut quelques signatures à ce poste du staff : Uwe Bein, Finidi George, John Steen Olsen, Pauleta et Steve Nickson. Je les avait connu pour la plupart en effectuant mon travail de superviseur, je connaissais bien Olsen, Nickson, et Bein. George m'avait été conseillé pour ses connaissances au niveau des pays africains, et Pauleta, était très populaire et ce recrutement tant pour son image que pour ses compétences en football était très bon. J'étais ainsi très fier de compléter mon staff avec ces différents éléments.

Desmond. a écrit:

En voilà une story vraiment captivante !

Je ne vais pas me faire prier pour la suivre. Vraiment du tout bon !

Merci beaucoup, ça fait vraiment plaiz' d'avoir des avis positives.
Je vais essayer de bien avancer cet aprem' là, y fait un temps de chien chez moi.

GG ! Mais ca va prendre du temps de faire rien qu'une saison comme ca. Après c'est un choix, mais la qualité y est ca c'est sure ! 

Continue

J'adore !! Continue.

Bon départ !

J'adore. Prends ton temps pour faire des épisodes, si ils sont de cette qualité, je suis très heureux d'attendre.

Merci pour vos posts, ce sont eux qui font vivre la story.
J'étais quelques jours à Paris là, je reviens demain. Je vais essayer de garder un bon rythme épisodes/jour.

Si tu peux nous faire de tels épisodes chaque jours, ce serait parfait ! 

Mardi 20 septembre 2011 - Il fallait marquer le coup.

Ce mois de septembre était la marque de l'arrivée de l'automne, le théâtre du changement de costume de la nature. Comme le départ inéluctable de l'été, une petite habitude commençait à se mettre en place chez les Magpies. J'avais décidé d'organiser des petites discussions entre moi et mes cadres pour boire un café. Non n'y voyez aucune astuce pour boire au délicieux breuvage noir sans que cela paraisse excessive, je vous vois venir. Non c'était car j'avais décidé de regrouper une liste de cinq, ou six noms qui me paraissait être si ce n'est pas les plus importants du groupe tout au moins des joueurs assez différents tant sur le plan de la nation, de l'âge, du poste, des relations, etc... Afin de me faire un avis de ce qui se passait dans mon groupe et créer de bonnes relations avec les joueurs majeurs de mon équipe.

J'avais choisi six joueurs pour participer à ces discussions. Mon capitaine et mon vice-capitaine : Coloccini et Steven Taylor. Mon leader technique : Verratti, qui était le véritable meneur de jeu de la bande. Mon leader d'effort : Cabaye, un garçon qui se défonçait toujours aux entraînements et qui était très professionnel. Mon incontournable meneur d'attaque et le leader de mon vestiaire : Papiss Cissé. Et enfin mon leader charismatique, respecté par tous ses coéquipiers tant sa classe les émerveillait : Nene. Un argentin, un anglais, un brésilien, un sénégalais, un français et un italien. Deux défenseurs, deux milieux, deux attaquants. Quatre plutôt jeunes, deux plutôt anciens. Et six personnes dont la haute estime de leurs coéquipiers, possédait pour chacun une cause bien différente.

J'avais donc réuni ma petite troupe pour un petit café en ce mardi 20 septembre, veille de derby. Puisque nous affrontions le lendemain, Sunderland pour le troisième tour de la coupe de la ligue. Ce début de mois de septembre fut excellent car nous étions venu à bout de Swansea et de Blackburn, sur les scores de 3-0 et de 2-0. Nous attaquions ainsi ce match dans les meilleurs conditions possibles. Nous entamames comme d'habitude par les salutations élémentaires avant de parler de chose légèrement plus concrète.

« Sinon niveau ambiance dans le groupe, quelque chose à signaler ?, demandais-je.
- Non, non rien de spécial, répondis Coloccini. Quelques joueurs sont un petit peu mécontent de peu jouer mais notre série de victoires maintient le moral de l'équipe au beau fixe, coach.
- Ok, mais je ne vous ai pas vraiment réuni pour ça aujourd’hui. Si vous avez des choses qui ne concerne en rien mes propos, vous pourrez évidemment m'en faire part. Mais ce que je souhaitais vous dire principalement, c'est que demain nous affrontons Sunderland. Alors, oui, vous savez que c'est un derby, un match important, etc.. Mais j'ai peur que l'équipe soit trop en confiance après notre série de victoire et la victoire en championnat face à eux. Mais dîtes vous que ce sera un tout autre match, que s'il n'y a pas de mordant, d'envie, et que vous n'appliquez pas notre plan de jeu à lettre. Ils vont nous bouffer. Ils seront tels des morts de faim, ils sont mals en point. Et une bête blessé est toujours plus dangereuse. Souvenez vous aussi que sans cet erreur de leur défense, nous aurions peut être voir certainement perdu le match que nous avons livré contre eux.
- Vous inquiétez pas coach, on va bosser, bosser et vous verrez, nous ne les sous-estimerons pas, répliqua Verratti.
- Mais coach, ce sera quand beaucoup moins dur que face à Chelsea par exemple, souffla Nene.
- Oui, il a raison. On doit quand même pas avoir peur d'eux. approuva Cissé.
- Vous êtes trop cons, ma parole, s'énerva Taylor. Vous avez pas entendu le coach ? Une bête blessé est toujours plus dangereuse, c'est l'occasion de marquer le coup. Si on gagne et qu'on fait la leçon, on enverra un message fort, on continuera notre série, nous maintiendrons la confiance et par la même occasion nous ravirons nos fidèles supporters.
- J'aime ce genre de réaction Steven. Vous avez tort, Nene et Papiss, ne sous-estimez jamais une équipe revancharde, surtout une équipe rival.
- Et coach, vous pensez qu'on peut gagner la coupe de la ligue ? m'interrogea Verratti.
- Je ne sais pas, tu sais. Ça dépend de tellement de facteurs, on verra. Même si bien sûr, je rêverais de remporter le trophée. Essayons déjà de gagner demain et on verra, répondis-je. »

La jeunesse de Verratti était rafraîchissante, il parlait de victoire là maintenant. J'aurais pu penser qu'il était trop sûr de lui mais on sentait tant dans ses paroles et dans son regard que ce n'était pas le cas. Il était juste ambitieux, un peu rêveur, et je savais que nous avancerions avec de telles pensées et pas autrement.

Un autre joueur semblait monter en puissance, un petit peu à l'image de la jeunesse de Verratti. C'était Santon qui semblait s'épanouir pleinement dans son rôle de latéral gauche qu'il jouait à merveille, bloquant parfaitement le couloir et par sa créativité étonnante pour son poste. Il parlait assez peu, et je ne le connaissais ainsi que très peu.

« Que pensez-vous du petit Santon, il me semble très prometteur et exemplaire, qu'en pensez-vous ? demandais-je.
- Il vous apprécie beaucoup en tout cas, et partage votre façon de voir le football. Je le connais très bien, et il se sent très bien dans votre équipe, coach. Il m'a dit que c'était en grand partie cela qui amenait ses bonnes performances récentes, lança Verratti.
- Il est très gentil et très aimable en tout cas. assura Cabaye.
- J'en suis le premier ravi, c'est vraiment une très bonne nouvelle pour nous. J'espère qu'il va continuer à se plaire dans l'équipe, lançais-je.
- Il parle quand même peu le petit. s'écria Papiss.
- Ce n'est pas très grave, il nous a montré à tous qu'il était exemplaire et performant. Toutes les qualités requises. répondit Coloccini.
- On peut pas retourner à l'entraînement coach ? demanda Cabaye.
- Pas de problèmes, bon entraînement les gars. Je me remet en tenue et j'arrive, conclus-je. »

Quel bosseur ce Cabaye, on discutait tranquillement et lui pensait qu'à reprendre l'entraînement. J'espérais vraiment que mon équipe se mobilise pour le match face au grand rival, il fallait remporter cette partie. La victoire était essentiel. Dans la journée, je revins voir Nene et Papiss Cissé dans la journée, car s'ils n'étaient pas convaincus de l'importance de ce match je savais qu'il ne servait à rien de les aligner. J'étais très stressé, très anxieux, il nous fallait impérativement gagner. Il fallait marquer le coup.

Dernière modification par nath74 (18-07-2012 23:29:21)

Très bien écrit, ça fait vraiment du bien d'avoir des story de ce genre aussi. Du point de vue sportif, j'ai un faible pour ton équipe. Allier Nenê, De Jong et Verratti à une équipe qui dispose de déjà pas mal de très bons joueurs, c'est une belle gestion du mercato.

Seule petite erreur, l'expression "marquer le pas". Je ne sais pas si c'est une erreur d'inattention de ta part, mais "marquer le pas" veut dire "perdre de la vitesse", donc ça colle pas trop au contexte.