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#76 16-02-2011 21:41:39

SweDen
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

redfog-- a écrit:

Pour moi elle as pas la gueule d'un innocente.

Priceless

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#77 16-02-2011 21:48:15

anarco
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

Injustement ....  pas si sur mais bon !!! 

Elle serait peu etre deja en France si nos politiciens ne s etaient pas melé du jugement des mexicains !! ils se sont servis d elle pour regler quelque compte avc les dirigeants mexicains au pouvoir , et elle morfle pour ça !!

M enfin ya tellement d innocent dans nos prisons francaises ....


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#78 20-02-2011 10:17:17

pacman59
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

Salut à tous

J'ai regardé des vidéos hier aprés midi du journal télévisé de TF1 Garcia Luca le ministre de la sécurité mexicain a usé de corruption sur le gouvernement mexicain et sur la justice mexicaine et a falsifié des preuves donc a inventé des fausses preuves et la vraie coupable est la soeur de Iscardo Vallarca toujours en liberté et pas inquiétée par la justice mexicaine et un autre également en fuite sans doute dans un autre pays donc je crois vraiment Florence Cassez innocente je lui ai envoyé une petite carte postale et à ce que je sache la corruption est punie par la loi en France.
Sinon oui c'est vrai que les politiques se servent de cette affaire pour régler leurs comptes.

Bon dimanche à tous. cool


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#79 20-02-2011 13:35:14

pacman59
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

Dans la voix du Nord d'aujourd'hui (le journal) le rejet du dernier recours de Florence Cassez va être annulé car Gérardo Garcia Luca et deux de ses bras droits ont falsifié des preuves violés des lois mexicaines et sont également soupçonnés de crimes au Mexique et vont être poursuivis Florence Cassez est donc bien innocente ce message est pour tous ceux qui croient Florence Cassez coupable moi je la crois quand elle dit qu'elle est innocente je vais avoir 38 ans elle a 36 ans on est de la même génération.

Bon aprés midi à tous. cool


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#80 20-02-2011 13:40:21

Neo-rijsel
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

Sa gueule et la génération n'ont rien à voir neutral
Falsifier des preuves, ne veut pas dire qu'elle est inocente.
Elle peut être complice, voire plus... mais c'est sur sans preuves tangibles (si c'est le cas), alors l'inocence doit primer.

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#81 20-02-2011 13:46:53

pacman59
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

Néo oé mais je trouve pas ça normal que les 3 autres ne soient pas en prison alors qu'ils ont également violé la loi mexicaine et comme je l'ai dit plus haut c'est la soeur de son ex compagnon la véritable coupable elle aussi toujours en liberté.


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#82 20-02-2011 15:26:50

pacman59
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

SCANDALE CASSEZ – Le gouvernement de Calderón aurait fait pression sur les juges.

Des sources au sein du pouvoir judiciaire révèlent l’implication du gouvernement de Calderón dans la décision des juges. La consigne aurait été de ne pas libérer Florence Cassez.

Proceso revele que Robert Gil Zuarth, secrétaire du président Felipe Calderón, a déjeuné avec Juan Silva Meza, actuel président de la Suprema Corte de Justicia de la Nación (SCJN), Ortiz Mayagotia, ancien président de la SCJN, et les trois juges du Séptimo Tribunal Colegiado en charge de l’Amparo de Florence Cassez à quelques heures de la délibération.

Selon les sources du journal, le secrétaire de Calderón aurait déclaré aux juges que si Florence Cassez était déclarée innocente, ce serait non seulement la fin de Genaro García Luna, ministre de l'Intérieur et ancien secrétaire de Sécurité Publique, mais également de la lutte contre le crime organisé menée par le gouvernement de Calderón.

Le secretaire de Calderón aurait également demandé aux juges de rendre leur verdict avant le lancement de l’Année du Mexique en France.

Voilà encore une preuve de corruption au Mexique. colere colere colere colere colere colere


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#83 20-02-2011 15:28:18

raf86
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

pacman59 a écrit:

SCANDALE CASSEZ – Le gouvernement de Calderón aurait fait pression sur les juges.

Des sources au sein du pouvoir judiciaire révèlent l’implication du gouvernement de Calderón dans la décision des juges. La consigne aurait été de ne pas libérer Florence Cassez.

Proceso revele que Robert Gil Zuarth, secrétaire du président Felipe Calderón, a déjeuné avec Juan Silva Meza, actuel président de la Suprema Corte de Justicia de la Nación (SCJN), Ortiz Mayagotia, ancien président de la SCJN, et les trois juges du Séptimo Tribunal Colegiado en charge de l’Amparo de Florence Cassez à quelques heures de la délibération.

Selon les sources du journal, le secrétaire de Calderón aurait déclaré aux juges que si Florence Cassez était déclarée innocente, ce serait non seulement la fin de Genaro García Luna, ministre de l'Intérieur et ancien secrétaire de Sécurité Publique, mais également de la lutte contre le crime organisé menée par le gouvernement de Calderón.

Le secretaire de Calderón aurait également demandé aux juges de rendre leur verdict avant le lancement de l’Année du Mexique en France.

Voilà encore une preuve de corruption au Mexique. colere colere colere colere colere colere

Oulala... /


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#84 20-02-2011 16:21:40

pacman59
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

Salut Raf oé je viens de regarder des vidéos des journalistes mexicains le disent que Gerardo Garcia Luca a corrompu la justice mexicaine ainsi que le gouvernement mexicain de plus lui et deux de ses bras droits vont être poursuivis pour falsisations de preuves, violation de lois mexicaines et sont également soupçonnés de crimes au Mexique. colere colere colere colere colere colere J'ai envoyé une carte postale à Florence.


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#85 20-02-2011 16:22:46

Neo-rijsel
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

On se croirait dans The X-Files ^^

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#86 20-02-2011 16:40:06

pacman59
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

Néo ben c'est exactement ça au Mexique la police mexicaine se prennent pour Starky et Hutch ou ils se croient dans Wall Disney (c'est un journaliste mexicain qui a dit ça).


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#87 22-02-2011 18:11:04

pacman59
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

Salut à tous

Pour faire taire tous ceux qui accusent une habitante de la même région du Nord que moi Florence Cassez alors qu'elle n'a rien fait voici un article que je viens de trouver :

La surenchère de déclarations à propos du sort de Florence Cassez nous emmène parfois bien loin des fondements de l'affaire. Trois instances de la justice mexicaine ont condamné cette femme à soixante ans de prison pour enlèvements. Nous avons lu la totalité de son dossier judiciaire et nous avons rencontré les principaux protagonistes. En dépit d'années d'enquête, nous ne prétendons pas, contrairement à beaucoup, détenir la vérité. Il y a cependant des faits vérifiés qui sont trop souvent oubliés.



Il est aujourd'hui reconnu par la police mexicaine que l'arrestation de Florence Cassez et de son ex-compagnon, Israel Vallarta, a été un montage policier et médiatique. Ce n'est pas seulement un vice de forme, cela implique que le flagrant délit sur lequel est basée l'accusation est inexistant. Il n'y a pas de preuves que des victimes aient, un jour, été détenues dans cette maison louée par Israël Vallarta. En revanche, ce premier abus, associé à d'autres éléments du dossier, laisse penser que le montage pourrait être plus important que celui reconnu par les autorités mexicaines.

Alors que les trois victimes, Ezequiel Elizalde, Cristina Rios et son fils Cristian, donnaient exactement le même signalement de leur premier lieu de détention, elles fournissent des descriptions très divergentes de la maison de Vallarta. Et il y a des incohérences : une des victimes affirme, par exemple, que la télévision était constamment allumée, quand une expertise atteste qu'il n'y a jamais eu d'électricité dans cette cabane. Il faut ajouter à cela le témoignage du jardinier qui a toujours eu la clé de la cabane et affirme y être rentré régulièrement le mois précédent le 9 décembre 2005. Sans avoir rien constaté d'anormal.

En France comme au Mexique, Israel Vallarta est présenté comme le chef de la bande du Zodiac alors qu'il n'a toujours pas été jugé. Et, s'il a avoué être un kidnappeur, une expertise de la Commission nationale des droits de l'homme du 9 décembre 2005 indique qu'il a été torturé : multiples traces de coups, brûlures sur les parties génitales, etc. Il est accusé d'être le chef et le négociateur. Mais une expertise indique que la voix enregistrée lors des négociations n'est pas celle d'Israël Vallarta.

Alors quelles sont les charges qui pèsent contre eux ? Aucune preuve matérielle n'apparaît dans le dossier. Reste les témoignages des victimes. Diffusés partiellement. Ce "partiellement", souvent synonyme de partialité, dérange. Dès sa première déclaration, Ezequiel Elizalde reconnaît tant Florence Cassez qu'Israel Vallarta. Mais il donne trois versions différentes, se contredit et invente. Comme cette tache sur un de ses doigts qui serait le résultat, selon lui, d'une anesthésie effectuée par Florence Cassez. Une expertise médicale révèle qu'il s'agit d'une tache de naissance.

Quant à Cristina et à son fils Cristian, ils n'ont pas reconnu Florence Cassez dans leurs premières déclarations et n'ont jamais parlé d'une femme parmi leurs kidnappeurs. Ce n'est qu'après la reconnaissance du montage par les autorités, en février 2006, qu'ils l'ont accusée pour la première fois.

On constate, en révisant le registre d'entrées du parquet chargé de la délinquance organisée (Siedo), que la famille y a passé toute une journée en compagnie des policiers qui ont participé au montage. Il n'existe pourtant aucune déposition datée de ce jour-là, seul motif possible de leur présence sur les lieux. Pourquoi ont-ils été convoqués par la Siedo quelques jours avant de changer radicalement leurs déclarations ?

Alors qu'une lettre, non portée au dossier, où Cristina Rios accuse Florence Cassez d'avoir assisté à son viol, paraît dans la presse, une partie des déclarations judiciaires des victimes est systématiquement passée sous silence. Elles accusent avec constance d'autres personnes, notamment des membres de leur belle-famille impliqués dans d'autres kidnappings. Alors que, selon le dossier, des preuves matérielles les accablent, aucune enquête n'est menée sur ces personnes.

Sont-elles les membres de la bande du Zodiac ? Pendant trois ans, la bande se résume à Florence Cassez et Israel Vallarta. Ce n'est qu'en mai 2009 que la police mexicaine détient quatre hommes jamais mentionnés dans le dossier et les présente comme les derniers membres de la bande. Arrêtées avec violence, torturées (comme l'attestent les examens du Protocole d'Istanbul), ces personnes sont, depuis, en prison de haute sécurité.

L'affaire Cassez : un enchevêtrement d'histoires qui, toutes, ressemblent à celle du protagoniste d'un documentaire mexicain intitulé Présumé coupable. L'avocat et réalisateur, Roberto Hernandez estime que, dans son pays, "l'injustice est légalisée. C'est un système dans lequel on t'arrête sans mandat d'arrêt et on t'accuse sans preuves".

Des violations qui sont monnaie courante au Mexique, n'en déplaise à tous ceux qui osent, en ces temps de crise diplomatique, défendre la justice et la police mexicaines. Et ce n'est pas minimiser les failles de la France que de dénoncer celles du Mexique.


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#88 22-02-2011 18:42:36

RahimwOw-
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

Manu a écrit:

Son innocence ne crève pas les yeux !

Au contraire, je suis certain à 95% qu'elle est coupable neutral

+1


—   WIZ KHALIFA  !

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#89 22-02-2011 22:29:10

anarco
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

pacman59 a écrit:

Salut à tous

Pour faire taire tous ceux qui accusent une habitante de la même région du Nord que moi Florence Cassez alors qu'elle n'a rien fait voici un article que je viens de trouver :

La surenchère de déclarations à propos du sort de Florence Cassez nous emmène parfois bien loin des fondements de l'affaire. Trois instances de la justice mexicaine ont condamné cette femme à soixante ans de prison pour enlèvements. Nous avons lu la totalité de son dossier judiciaire et nous avons rencontré les principaux protagonistes. En dépit d'années d'enquête, nous ne prétendons pas, contrairement à beaucoup, détenir la vérité. Il y a cependant des faits vérifiés qui sont trop souvent oubliés.



Il est aujourd'hui reconnu par la police mexicaine que l'arrestation de Florence Cassez et de son ex-compagnon, Israel Vallarta, a été un montage policier et médiatique. Ce n'est pas seulement un vice de forme, cela implique que le flagrant délit sur lequel est basée l'accusation est inexistant. Il n'y a pas de preuves que des victimes aient, un jour, été détenues dans cette maison louée par Israël Vallarta. En revanche, ce premier abus, associé à d'autres éléments du dossier, laisse penser que le montage pourrait être plus important que celui reconnu par les autorités mexicaines.

Alors que les trois victimes, Ezequiel Elizalde, Cristina Rios et son fils Cristian, donnaient exactement le même signalement de leur premier lieu de détention, elles fournissent des descriptions très divergentes de la maison de Vallarta. Et il y a des incohérences : une des victimes affirme, par exemple, que la télévision était constamment allumée, quand une expertise atteste qu'il n'y a jamais eu d'électricité dans cette cabane. Il faut ajouter à cela le témoignage du jardinier qui a toujours eu la clé de la cabane et affirme y être rentré régulièrement le mois précédent le 9 décembre 2005. Sans avoir rien constaté d'anormal.

En France comme au Mexique, Israel Vallarta est présenté comme le chef de la bande du Zodiac alors qu'il n'a toujours pas été jugé. Et, s'il a avoué être un kidnappeur, une expertise de la Commission nationale des droits de l'homme du 9 décembre 2005 indique qu'il a été torturé : multiples traces de coups, brûlures sur les parties génitales, etc. Il est accusé d'être le chef et le négociateur. Mais une expertise indique que la voix enregistrée lors des négociations n'est pas celle d'Israël Vallarta.

Alors quelles sont les charges qui pèsent contre eux ? Aucune preuve matérielle n'apparaît dans le dossier. Reste les témoignages des victimes. Diffusés partiellement. Ce "partiellement", souvent synonyme de partialité, dérange. Dès sa première déclaration, Ezequiel Elizalde reconnaît tant Florence Cassez qu'Israel Vallarta. Mais il donne trois versions différentes, se contredit et invente. Comme cette tache sur un de ses doigts qui serait le résultat, selon lui, d'une anesthésie effectuée par Florence Cassez. Une expertise médicale révèle qu'il s'agit d'une tache de naissance.

Quant à Cristina et à son fils Cristian, ils n'ont pas reconnu Florence Cassez dans leurs premières déclarations et n'ont jamais parlé d'une femme parmi leurs kidnappeurs. Ce n'est qu'après la reconnaissance du montage par les autorités, en février 2006, qu'ils l'ont accusée pour la première fois.

On constate, en révisant le registre d'entrées du parquet chargé de la délinquance organisée (Siedo), que la famille y a passé toute une journée en compagnie des policiers qui ont participé au montage. Il n'existe pourtant aucune déposition datée de ce jour-là, seul motif possible de leur présence sur les lieux. Pourquoi ont-ils été convoqués par la Siedo quelques jours avant de changer radicalement leurs déclarations ?

Alors qu'une lettre, non portée au dossier, où Cristina Rios accuse Florence Cassez d'avoir assisté à son viol, paraît dans la presse, une partie des déclarations judiciaires des victimes est systématiquement passée sous silence. Elles accusent avec constance d'autres personnes, notamment des membres de leur belle-famille impliqués dans d'autres kidnappings. Alors que, selon le dossier, des preuves matérielles les accablent, aucune enquête n'est menée sur ces personnes.

Sont-elles les membres de la bande du Zodiac ? Pendant trois ans, la bande se résume à Florence Cassez et Israel Vallarta. Ce n'est qu'en mai 2009 que la police mexicaine détient quatre hommes jamais mentionnés dans le dossier et les présente comme les derniers membres de la bande. Arrêtées avec violence, torturées (comme l'attestent les examens du Protocole d'Istanbul), ces personnes sont, depuis, en prison de haute sécurité.

L'affaire Cassez : un enchevêtrement d'histoires qui, toutes, ressemblent à celle du protagoniste d'un documentaire mexicain intitulé Présumé coupable. L'avocat et réalisateur, Roberto Hernandez estime que, dans son pays, "l'injustice est légalisée. C'est un système dans lequel on t'arrête sans mandat d'arrêt et on t'accuse sans preuves".

Des violations qui sont monnaie courante au Mexique, n'en déplaise à tous ceux qui osent, en ces temps de crise diplomatique, défendre la justice et la police mexicaines. Et ce n'est pas minimiser les failles de la France que de dénoncer celles du Mexique.

Un Article de la voix du nord , journal regional-gouvernemental ....      je sais de quoi je parle j habite aussi dans le pas de calais  , oublie pas que ce journal a été faire des "piges" au mexique qui ont desservit Florence ....


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#90 22-02-2011 22:49:43

Manu
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

Faut laisser les enfants croire au Père Noël il paraît donc taisons nous neutral

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#91 22-02-2011 23:13:06

Galakticlem
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

Manu a écrit:

Faut laisser les enfants croire au Père Noël il paraît donc taisons nous neutral

La voix du sage a parler.


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#92 23-02-2011 20:20:21

pacman59
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

Salut à tous

Manu Gerardo Garcia Luca est également coupable de violations de lois mexicaines de corruption de falsisations de preuves et de soupçons de crimes je crois plus au père noël vous n'arrivez pas à admettre que la police mexicaine a monté de toutes pièces des fausses preuves tout ça parce qu'elle est une habitante du Nord.

Anarco au Mexique c'est le pays de la corruption et ca personne ne l'admet Florence Cassez n'est ni coupable ni innocente on ne connaît pas la vérité.


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#93 23-02-2011 20:26:53

Manu
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

pacman59 a écrit:

Salut à tous

Manu Gerardo Garcia Luca est également coupable de violations de lois mexicaines de corruption de falsisations de preuves et de soupçons de crimes je crois plus au père noël vous n'arrivez pas à admettre que la police mexicaine a monté de toutes pièces des fausses preuves tout ça parce qu'elle est une habitante du Nord.

Anarco au Mexique c'est le pays de la corruption et ca personne ne l'admet Florence Cassez n'est ni coupable ni innocente on ne connaît pas la vérité.

Ah bah oui, voici la preuve irréfutable de son innocence !! Elle aurait été du Sud, elle aurait été coupable bravo

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#94 23-02-2011 20:28:45

Neo-rijsel
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

lol lol
C'est pitoyable XD

Elle vient de la même région que moi aussi, donc elle est inochinte !! lol

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#95 23-02-2011 21:54:46

SirAlex14
Invité
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

chi chi, ch'é vrai, elle a rien fait la ch'tiote,   lol

Dernière modification par SirAlex14 (23-02-2011 21:55:23)


Une carrière ? non merci ...
Les Qatariens donnent des dollars qataris, c'est pas compliqué !
When seagulls follow the trawler, it's because they think sardines will be thrown into the sea. Thank you

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#96 24-02-2011 18:00:22

pacman59
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

Salut à tous

Je ne dis pas qu'elle a rien fait mais beaucoup de choses fausses ont été montées par Gerardo Garcia Luca qui lui même et deux de ses bras droits sont responsables de nombreux délits au Mexique y compris des soupçons de crimes.

Bon aprés midi à tous. cool


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#97 25-02-2011 17:17:57

pacman59
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

Salut à tous

Pour faire taire Manu et les autres qui ne comprennent rien de la corruption mexicaine un des chefs au boulot est d'accord avec moi je suis certain à 95% que Florence Cassez est innocente

- Florence Cassez a été arrêté le 8 décembre 2005 et non le 9 décembre 2005,
- Les victimes des kidnappeurs ont déclaré que la télé était constamment allumé des experts sont venus vérifier au ranch il n'y avait pas d'électricité donc impossible,
- Les patrons de l'hôtel de Mexico ou Florence travaillait ils ont déclaré que Florence n'avait pas accés aux fichiers clients donc impossible qu'elle repère les victimes parmi les clients de l'hôtel et plein d'autres preuves qui l'innocente toutes celles qui l'ont condannée ont été inventées par la police mexicaine.

Florence Cassez, la prisonnière du Mexique
Florence Aubenas dresse l'itinéraire de Florence Cassez venue chercher la réussite dans un pays où la misère et les enlèvements sont une réalité quotidienne. Un pays où l'affaire Cassez, de catastrophe judiciaire en crash politique, pourrait finir par se muer en affaire d'Etat.

Mots-clés : mexique, florence cassez, prison, enlèvement, justice, france
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Florence Cassez en prison (Sipa)
Cette article a été publié dans le Nouvel Observateur le 29 juillet 2010.

Si Florence Cassez n'était pas emprisonnée dans une sale affaire d'enlèvement au Mexique, elle serait la première à hausser les épaules devant les banderoles d'un comité de soutien comme le sien. Elle serait le genre de fille à commenter son dossier sur internet en écrivant : « Mais qu'est-ce qu'elle allait faire làbas, cette Française ? On ne me fera pas croire qu'elle est innocente ?» On peut même parier que Florence Cassez serait la première des anti-Cassez.


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Elle ne lisait pas. Ne partait pas en vacances. Ne votait pas. Elle faisait parfois la fête, c'est vrai, et ça lui suffisait. Florence a quitté l'école à 16 ans, ce qui n'est pas le style de la maison Cassez. Dans le Nord, son père, Bernard a mis son point d'honneur à ne pas transmettre sa petite entreprise textile à ses enfants. « On voulait qu'ils réussissent quelque chose par eux-mêmes. Et puis lequel choisir ? » Florence comptait prouver à tout le monde qu'elle pouvait « arriver au top par la seule force de sa volonté». D'Amiens à Calais, elle avait grimpé en courant les échelons dans la vente, jusqu'à ce qu'un chasseur de têtes lui propose un poste, comme dans ses rêves : chef du département bijoux et lingerie dans une chaîne de vêtements à Dunkerque. Quelques mois plus tard, quand la responsable de secteur la licencie, elle aurait préféré - et de loin - qu'on lui annonce une maladie incurable. A la prison de Tepepan, district fédéral de Mexico, elle en suffoque encore de rage : « Virée ? Moi ? C'était insupportable. J'en ai pleuré toute la nuit. »
A l'époque, la proposition de son frère de venir le rejoindre ressemble à une issue de secours providentielle. Il s'est installé au Mexique, mais c'est un détail. Elle serait allée en Chine, s'il avait vécu là-bas. C'est sa revanche qu'elle part chercher, armée d'un orgueil buté et impatient. Elle a 28 ans alors.
Aujourd'hui, Florence Cassez en a 35, dont cinq dans les prisons mexicaines et encore cinquante-cinq à purger. Elle a toujours nié avoir séquestré trois otages avec son ex-petit ami Israel Vallarta dans un ranch près de Mexico, crime pour lequel elle a été arrêtée en 2005.
Dans les 10 000 pages de son dossier, une vingtaine, à peine, la concernent. Des pans entiers de l'accusation se sont écroulés les uns après les autres. Récemment encore, un témoin qui la désignait comme la chef du gang des kidnappeurs vient de reconnaître avoir menti. Au Mexique, tout ça n'a rien d'extraordinaire. C'est même d'une vertigineuse banalité : la justice a été baptisée «l'usine à fabriquer des coupables », où 9 personnes sur 10 se retrouvent condamnées sans aucune preuve matérielle. Mais au lieu de tomber aux oubliettes, comme tous les autres dossiers, celui de la jolie rousse du Nord est en train d'exploser, de catastrophe judiciaire en crash politique, jusqu'à devenir une affaire d'Etat, la parabole du Mexique tout entier, ce pays dont elle ne savait rien en arrivant, même pas la langue. Cet été, ses avocats, Franck Berton à Lille et Agustín Acosta à Mexico, s'apprêtent à jouer leur dernier recours judiciaire, en déposant un amparo, un recours devant la Cour suprême.
A Mexico, certains quartiers ressemblent à l'image qu'on pourrait s'en faire, de loin. Dans un jardin public, les palmiers éventent mollement des colonnades blanches et Elton John sourit sur des affiches, immenses, qui annoncent son concert à Vera Cruz. Au milieu de rues délicieusement néocoloniales, se découpe parfois l'enseigne d'une marque internationale ou un immeuble moderne. Partout, le slogan de la municipalité proclame : «Au Mexique, nous nous portons bien et le meilleur est à venir. » A la terrasse d'un café à la mode, une productrice lance : « Et si on allait au restaurant japonais ? » L'addition atteindra sans doute l'équivalent d'un mois du salaire minimum.



« Ici, tout va bien, sauf la réalité... »


«Ici, quand on ne voit que les bons côtés, on vit au paradis », dit Sébastien Cassez. Frère de Florence, à peine plus âgé qu'elle, un presque jumeau selon lui. Ils se ressemblent : même talent de commerciaux, même sentiment que la vie en France ne leur laisse aucune chance, mêmes traits fins, mêmes yeux clairs de chat, lui plus blond, elle plus rousse. Au Mexique, leurs histoires vont étroitement se mêler et il faut d'abord suivre le frère pour arriver à la soeur.
Presque sur un coup de tête, Sébastien a fait le même voyage quelques années plus tôt avec Iolany fille d'un pasteur mexicain rencontrée à Lille. Le 11 mars 2003, quand sa soeur atterrit, il affiche les signes de ce succès auquel tous deux aspirent tant : poste de direction, résidence protégée, deux voitures. Plus tard, les enfants iront à l'école privée. Par l'intermédiaire d'une société israélienne, Sébastien Cassez s'est associé à un investisseur mexicain pour distribuer des lasers esthétiques ou des appareils anticellulite. Son associé, Eduardo Margolis, se comporte plutôt en patron. La cinquantaine, il fait ce qu'on appelle ici des affaires, c'est-à-dire de tout, du télé-achat, des jeux éducatifs, de la tequila, des arts martiaux, des restaurants. Ceux qui travaillent avec lui commencent généralement par être mis sur écoute. Ca ne choque personne : ici, le sécuritaire façonne le quotidien. Sébastien, par exemple, évite de se déplacer à des horaires réguliers. On ne sait jamais, lui répète Iolany sa femme.
Après soixante-dix ans de « dictature par » menée par un parti unique (le Parti de la Révolution institutionnelle), le Mexique a commencé par devenir la démocratie à la mode des années 2000. On annonçait à la fois le miracle économique et l'avènement des droits de l'homme. Petit à petit, une spirale de violence a emporté les espoirs. Certaines forces de police font alliance avec des cartels pour en combattre d'autres. Dans quelques Etats, les narcos fixent la date des vacances scolaires en fonction de leurs opérations et présentent leurs propres candidats aux élections. Des manifestations contre les expropriations, dans des zones indiennes, sont réprimées dans le sang. Tous les radars viennent de désigner le Mexique comme le pays le plus dangereux du monde. « Ici, tout va bien, sauf la réalité... », plaisante Jessusa, une des figures les plus respectées de la gauche.
Sébastien trouve que son associé ressemble à un « mur de glace ». Eduardo Margolis ne se vante jamais, évite de s'afficher dans le monde. « I l m'a peu à peu laissé entrer dans sa vie, raconte le jeune homme. Je connaissais sa maison, son club de sport, ses habitudes. » C'est déjà un privilège. Parfois, Sébastien le représente aussi à des cérémonies privées. « On s'aimait bien, je le respectais et je le respecte toujours», dit-il. Il lui trouve même un air de Kad Merad, l'acteur de cinéma. « Dans son m i lieu, je me sentais protégé. » Quand un collaborateur entre par hasard dans le bureau de Margolis, il aperçoit parfois un arsenal de gros calibres au milieu des ordinateurs. L'homme d'affaires a aussi du poids dans une industrie en pleine expansion, la sécurité privée. Officiellement, le blindage de voiture est sa spécialité, notamment pour la police fédérale. Il y a ses entrées, ses réseaux. On lui prête aussi un rôle plus ambigu, qu'il a toujours nié : négociateur privé dans les affaires d'enlèvements (voir encadré).
Le mot « secuestros » est sans doute celui qui, au Mexique, provoque les émotions les plus profondes, du haut en bas de la société. 70% des gens - c'est-à-dire tout le monde, riches ou pauvres - redoutent de se faire enlever, pour des millions de dollars ou quelques milliers de pesos. Cette peur en cache une autre, encore plus unanime : celle de la police. « Dans toutes les affaires ou presque, il est apparu que des policiers étaient mouillés», explique Samuel Gonzalès, ancien coordinateur de l'unité contre la délinquance organisée au parquet de Mexico. Au fil des ans, les scandales se succèdent, mêlant policiers, délinquants et justiciers de toutes sortes.
Me José Antonio Ortega en a fait sa spécialité et des mots comme corruption, impunité, clanisme ou vengeance constituent le fond de sa conversation. A Mexico, l'avocat a fondé une association d'aide aux victimes, celles d'enlèvements, mais aussi celles d'abus de pouvoir. « Pour me faire taire, ils ont choisi un moyen classique : une fausse affaire de narcotrafic montée, non contre moi, mais contre mes trois fils, dit-il. Le plus jeune a sauvé toute la famille en prouvant que l'accusation n'était pas possible. » Sur son bureau, l'avocat saisit la photo de son dernier fils. Il la brandit : le jeune homme est trisomique. « Ces gens sont tellement certains de leur impunité qu'ils ne prennent même pas la peine de bien monter leurs dossiers. »



« Qu'est-ce qu'il veut, celui-là ? Deux Cassez pour le prix d'un ? »


A Mexico, Florence Cassez a du mal à retrouver cette fièvre, celle du temps où elle avait «27 vendeuses sous ses ordres». Une autre forme de succès apaise d'abord son impatience. Dans le Nord, elle était une belle fille. Ici, elle est une « superblonde », une étrangère avec ce que le terme peut comporter de fantasmes et de convoitises. Les emplois ne piquent pas son ambition, mais au moins elle en décroche comme elle veut, dans un aéroport ou un cabinet d'architecte. Même Eduardo Margolis, l'associé de son frère, lui a offert de gérer une boulangerie. Ou bien un restaurant, si elle préfère. Elle a trouvé Margolis trop sûr de lui et de son pouvoir. Ca lui a presque fait plaisir de trouver un prétexte pour refuser : «Qu'est-ce qu'il veut, celui-là ? Deux Cassez pour le prix d'un ?»
Sébastien se souvient qu'elle avait énormément de succès et que ça lui faisait un peu peur. «Elle ne voyait pas la différence avec la France, elle voulait vivre comme là-bas. » Il n'ose pas insister sur les consignes de sécurité : ça énerve Florence qu'on se mêle de ses affaires. Iolany sa belle-soeur, l'énerve encore davantage, elles sont sans cesse en rivalité. Et il n'en faudrait pas beaucoup plus pour qu'Israel Vallarta, lui aussi, se mette à l'énerver également. Elle l'a rencontré chez son frère, en août 2004. Divorcé, du succès auprès des femmes, un boulot avec ses frères dans les voitures d'occasion. Entre eux, une histoire s'est nouée, rien de grave, des sorties, mais surtout sans attaches ni contraintes. Florence veut rester in-dé-pen-dan-te Ca lui plaît de répéter qu'aucun homme ne lui a jamais fait oublier sa carrière.
Florence trouve Israel un peu collant. Un peu macho. A l'été 2004, elle le presse pourtant de recevoir officiellement ses parents, en visite au Mexique.
Les Cassez passent quelques jours dans le ranch où vit Vallarta. C'est au sud de la capitale, sur la route de Cuernavaca, qui s'entortille à flanc de colline, une de ces zones indécises, un morceau de campagne que grignotent Mexico et ses 20 millions d'habitants. De vastes propriétés voisinent avec des constructions illégales, à moitié terminées, un grand restaurant français est planté au milieu d'hôtels bon marché, fréquentés surtout par les chefs de bureau qui trompent leur femme avec une secrétaire. Le ranch est au kilomètre 29,5, à une heure de route du centre- ville.
Les parents Cassez trouvent l'endroit agréable, mais petit, trois pièces en rond sur un grand terrain clos, planté d'un crucifix. Charlotte, la mère, pince les lèvres : « Israel Vallarta en faisait un maximum pour nous plaire. En fait, ilne nous a pas impressionnés davantage que tous les autres que notre fille nous avait présentés à Lille. On ne la sentait pas emballée non plus. Elle voulait surtout nous donner l ?image d'une réussie. » A vrai dire, la grande revanche mexicaine de Florence Cassez n'a pas eu lieu. Qu'est-ce qu'elle a gagné, en deux ans, à part une ligne sur son CV : «Espagnol presque bilingue » ?
Retour en France, en juillet 2005. A Béthune, elle se retrouve chez ses parents, comme à 16 ans. Les entretiens d'embauche se succèdent, interminables et vains. «Elle a même essayé d'être mannequin, mais il paraît qu'elle n'était pas assez grande », reprend Charlotte Cassez. L'été passe. Vide. Le père s'agace, sans chercher à le cacher. La fille se sent déchoir, elle, la battante. « On voyait qu'elle ne savait pas ce qu'elle voulait, mais on avait le sentiment de ne pas pouvoir l'aider, dit la mère. Florence n'est pas quelqu'un qui parle beaucoup. » Le père : «J'ai démarré jeune, en prenant mes décisions seul. Mes enfants doivent faire pareil. »
Le 9 septembre 2005, elle refait sa valise pour le Mexique. Sans stratégie, comme on s'enfuit, parce que le billet retour pour Mexico, acheté en promo en même temps que l'aller, est toujours valable. Elle a encore moins de cartes dans son jeu qu'à son premier voyage : les relations avec Sébastien, son frère, se sont distendues, à cause de sa belle-soeur. De son côté, Sébastien s'est brouillé avec Eduardo Margolis. « Au début, il me payait normalement, raconte le frère. Puis il a commencé à faire traîner. Je lui disais : il faut que j'achète une voiture. Il me répondait : laquelle ? Je te l'amène. Tout paraissait facile avec lui, sauf l'argent. J'avais l'impression que c'était un moyen pour me garder dans sa main. » Quand il annonce sa démission, Sébastien n'est même pas reçu. Sa femme le pousse à réclamer son dû. «Elle m'accusait presque d'être un lâche», dit-il. Il finit par prendre un avocat. Iolany éclate de fierté : « Vis-à-vis de Dieu, on est bien. »
En apprenant leur plainte, Margolis téléphone. La femme de Sébastien décroche : « Réfléchissez à qui je suis. Avec mon petit doigt, je fais bouger tout le Mexique », avertit l'homme d'affaires. Iolany adore répondre du tac au tac : « Toi, il te faut un flingue pour être un homme. Viens sans arme, tu verras à qui tu parles... »
Margolis raccroche, excédé, menaçant. Sébastien se souvient avoir pensé : «Ca va être le déluge. » Il échappe de peu à plusieurs courses-poursuites et une arrestation. Un dossier surgit soudain, l'accusant d'avoir volé du matériel d'esthétique. En revanche, sa plainte à lui disparaît, mystérieusement. Ce genre de situation est suffisamment fréquent pour qu'un de ses collègues, ancien policier, lui propose de se renseigner discrètement. Sans surprise, il conclut : «Margolis est derrière. » La pression se fait si forte que le couple envisage de partir à Cuba quelque temps.



La belle étrangère est devenue la « diabolique », la « kidnappeuse »


A Mexico, Florence vient de décrocher un contrat au Fiesta Americana, un hôtel inter national vers le quartier des ambassades. Soudain, il lui semble que la vraie vie l'emporte à nouveau au galop : elle est hôtesse à l'étage VIP, les heures supplémentaires s'enchaînent, les résultats grimpent, le manager la félicite. Elle a trouvé un appartement au centre-ville, rien que pour elle. Il lui reste quelques jours à passer chez Israel, qui la dépannait au ranch depuis qu'elle est revenue au Mexique.
Le 9 décembre 2005, à l'heure du petit déjeuner, les Mexicains vont se régaler de leur arrestation à la télévision. « Filmées en direct », les opérations de police explosent les audiences, surtout quand il s'agit d'affaires d'enlèvement. A l'écran, ce matin-là, le ranch d'Israel où les caméras tanguent dans le petit jour sur les talons des forces spéciales en cagoule. Armes à la main, elles entrent dans la maison. Israel Vallarta apparaît, le visage défiguré par les coups, le maillot taché de sang, déjà entouré par d'autres policiers. D'une voix haletante, le journaliste le presse de questions, pendant que la main gantée de noir d'un policier reste constamment posée sur le cou Vallarta. Quand sa réponse déplaît, les doigts se mettent à serrer la carotide. Israel grimace de douleur, ses genoux ploient, il rectifie sa déclaration. Il admet avoir séquestré des otages, ici-même, pour le compte du «gang du zodiaque ». Trois jours plus tard, un certificat médical officiel établira qu'il a aussi été torturé à l'électricité.
Dans une autre pièce, deux personnes pleurent, une mère et son fils de 11 ans, en pyjama neuf. Ils disent être victimes, mais ne pouvoir reconnaître aucun de leurs ravisseurs. Un autre homme, en revanche, accuse Israel et Florence. La tête enturbannée de bandage, il montre son auriculaire, où une piqûre lui aurait été faite sous la menace de le lui couper pour l'envoyer à sa famille. Dans le dossier, des expertises médicales certifient qu'aucune de ses blessures n'est vraie. Voilà Florence, maintenant. Dans les lumières des caméras, les cheveux flamboient, roux, électriques. Gros plan sur les yeux, étincelants. Quand elle crie : «Je ne savais rien », c'est son accent, surtout, qu'on entend. Tout ce qu'elle représentait vient soudain de se retourner contre elle. La belle étrangère est devenue la « diabolique », la « kidnappeuse ». Ou simplement « la Française ».
Le point de départ de l'enquête est à la fois simple et infiniment embrouillé, un mécanisme à double fond, comme tout le dossier, à vrai dire. Il ne ressemble pas à une erreur judiciaire, au sens où la justice se serait trompée de coupable. «Elle semble plutôt en avoir fabriqué une : c'est une spécialité ici», reprend l'avocat Ortega. Officiellement, tout démarre avec l'enlèvement d'une étudiante de bonne famille le 30 août 2005, puis sa libération, le 5 septembre, contre une rançon de 180 000 pesos (au lieu de 5 millions réclamés à l'origine). Les dates, déjà, méritent qu'on s'y arrête : ce kidnapping a lieu alors que Florence vit encore chez ses parents, en France. L'étudiante identifie l'endroit de sa détention, une maison en ville, à Xochimilco, dont elle détaille le portail vert, les pièces, tout, jusqu'au bol en plastique orange. Une perquisition permet d'y trouver des papiers d'identité : il y a notamment ceux de l'homme au faux bandage. Lui aussi, d'ailleurs, explique avec autant de précisions avoir été séquestré là, tout comme la mère et son fils de 11 ans. Tous trois sont bien moins loquaces sur le ranch.
Dans cette fameuse maison de Xochimilco vivent une soeur d'Israel Vallarta et son compagnon. Eux ne seront jamais interrogés. «Incroyable, alors que ce sont des personnagesclés !» relève Franck Berton, l'avocat lillois de Florence. En revanche - et c'est là que l'on revient à Florence - l'étudiante croit reconnaître Israel Vallarta comme l'un de ses kidnappeurs.



« Ici, les procès ne servent qu'à avaliser les enquêtes de police »


Les conditions de l'arrestation de Florence et Israel présentent plus de surprises encore : une affaire dans l'affaire qui va servir de détonateur à tout le dossier. En regardant les images de la télévision, une journaliste, Denise Maerker, éprouve les premiers doutes : des détails semblent révéler une mise en scène. Ce n'est pas la première fois que des vidéos seraient manipulées, le procédé est même un des coups de génie de Genaro Garcia Luna, le patron des forces spéciales. Surnommé « le scénariste », Garcia Luna a compris qu'une démocratie, même autoritaire, exigeait des formes dont se passait, jadis, le régime du parti unique. Face aux scandales dans la police, où nul ne distingue plus le vrai du faux, il a fabriqué la seule vérité chimiquement pure : celle qui passe à la télé, la guerre en vidéo et la vidéo en guerre.
Denise Maerker a contacté Florence Cassez, qui, depuis sa prison, lui a expliqué le montage : Israel et elle n'ont pas été interpellés le 9 décembre 2005 à l'aube -comme le montrait la télé - mais la veille, le 8, en milieu de matinée. Ensuite, l'opération ne s'est pas passée dans le ranch, mais sur la route vers Mexico, à bord d'une camionnette, où ils déménageaient une plante verte et deux fauteuils vers son nouvel appartement à elle.
Deux mois après l'arrestation, le 5 février 2005, Maerker organise une émission autour du dossier. Comme tout le Mexique, Florence Cassez est devant la télé, au centre pénitencier. Elle ne réfléchit pas quand Garcia Luna apparaît sur le plateau pour soutenir qu'aucune manipulation n'a eu lieu. Elle saute sur le téléphone, à la disposition des détenus, pour dénoncer en direct sa fausse arrestation. A l'instant où elle raccroche, Florence peut lire dans les yeux des gardiens, du directeur, des autres prisonnières, l'humiliation tellurique qu'elle vient d'infliger à un des hommes les plus redoutés du pays. Florence se sent redevenir la battante. « Ca l'a rendu plus forte. Elle a repris confiance », dit Sébastien, son frère. En réalité, elle vient de perdre. Le fait-divers a basculé en affaire politique. De nouveaux témoignages s'abattent soudainement dans le dossier, comme de la mitraille. Trois jours après l'émission, au siège des forces spéciales, le registre des entrées indique que la mère et son fils de 11 ans passent plus de quatre heures avec des policiers. Aucun procès-verbal ne rend compte de ces auditions. En revanche, le 14 févier, ils enregistrent une vidéo où ils reviennent radicalement sur leur première version, donnée le jour du montage. Alors qu'ils disaient ne pas reconnaître Florence, ils décrivent cette fois ses mains, ses cheveux et l'enfant soutient qu'elle lui a fait une prise de sang. «La Française » est en train de devenir l'ennemi public numéro un, le symbole de la lutte contre l'impunité des secuestradores.
Aucune preuve matérielle ne s'est rajoutée au dossier, au contraire. Israel Vallarta ne l'a jamais mise en cause, le ministère de l'Intérieur a fini par reconnaître publiquement que l'arrestation en vidéo avait été fabriquée et, à l'audience, le jardinier du ranch a soutenu n'avoir jamais rien remarqué d'anormal. Il avait pourtant la clé et venait quand il voulait. Les victimes en sont à leur troisième version différente. «Ici, les procès ne servent qu'à avaliser les enquêtes de police, explique Ana Laura Magaloni, du centre de recherche en droit pénal de Mexico (Cide). 95% de ceux qui comparaissent devant la justice sont condamnés et la majorité des décisions s'appuient sur des éléments qui ne figurent pas dans le dossier. » Alors qu'elle interrogeait un juge sur un tel phénomène, celui-ci a confié : « Si on laisse sortir les gens, on va nous accuser de corruption. Ma politique ? Condamner, condamner, condamner. Et si je pense que quelqu'un est innocent, je le condamne au minimum. »
Pour arriver au tribunal principal de Mexico, à Iztapalapa, à l'est de la ville, il faut traverser les quartiers les plus misérables. Ce jour-là, à bord du fourgon de police, Florence Cassez s'effraie soudain d'un monde qu'elle n'avait jamais deviné. Le long des baraques et des carcasses de voitures, les femmes vendent du maïs grillé sur le trottoir. Les hommes s'écartent comme à regret, sans baisser les yeux, pour laisser passer les voitures de police. Sur les fils électriques, pendent des baskets en grappe comme du raisin. En hommage à ceux des leurs qui ont été tués dans la guerre des rues, les gamins des bandas ont l'habitude d'accrocher ainsi les chaussures de leurs morts. Dans le ciel blanc, tourne un hélicoptère. C'est peut-être la police, en opération secrète. Ou une chaîne de télé qui a décroché un scoop bouillant. Et si c'était un homme d'affaires qui redoute les enlèvements ou les embouteillages ? Personne ne lève la tête, pas plus intéressé que si on entendait tourner les pales d'un ventilateur. 40% de Mexicains vivent sous le seuil de pauvreté. Le 25 avril 2008, Florence Cassez est condamnée à 96 ans de prison, en première instance.



« Nicolas Sarkozy a voulu rejouer la libération des infirmières bulgares »


En France, Charlotte Cassez, sa mère, croit savoir que «Nicolas Sarkozy a piqué une colère terrible quand il a appris le verdict. Il criait : «Comment ça se fait que je ne sache rien ?» » Une semaine plus tard, les parents Cassez sont reçus à l'Elysée. « Depuis, j'y suis a l l é six fois », dit Bernard. Un voyage présidentiel se prépare justement pour le Mexique. «Nicolas Sarkozy a voulu rejouer la libération des infirmières bulgares sorties de Libye par Cécilia ou celle des journalistes dans l'affaire de l'Arche de Zoé, qu'il a lui-même ramenés du Tchad», soutient un conseiller au Quai-d'Orsay Pour évaluer la possibilité d'un acquittement en appel, un hautmagistrat français est envoyé en mission au Mexique. Là-bas, l'affaire Cassez n'est pas retombée, au contraire. L'aggravation de la situation sécuritaire a conduit Genaro Garcia Luna au poste de ministre de l'Intérieur. Il est même devenu indispensable au président Felipe Calderon. « I l le maintient sous adrénaline toute la journée en lui envoyant sans cesse des vidéos ultraviolentes sur les opérations spéciales », reprend Samuel Gonzales, l'ex-enquêteur spécial.
Quelques jours à peine avant le déplacement du président français, la réponse de la justice mexicaine tombe comme un camouflet, en mars 2009 : la peine est, certes, réduite en appel, mais à 60 ans ferme. Dans la prison de Tepepan, Florence est la seule à ne pas être catastrophée. Qu'est-ce que ça peut bien faire ? Dans sa tête, elle voit un gros avion, avec à bord Franck Berton, son avocat, bien sûr, Carla Bruni et Nicolas Sarkozy, mais aussi son propre père, enfin fier de sa fille. Elle monte avec eux à bord. « Pour moi, cela ne faisait aucun doute : si le président avait décidé de me sortir, il allait y arriver puisqu'il est président. »
Les chancelleries conviennent toutefois que le dossier ne sera pas abordé publiquement pendant la visite officielle. Reçu par le Sénat mexicain, Nicolas Sarkozy ne résiste pas : «On m'a demandé de ne pas parler de l'affaire Cassez, ce qui me donne un immense désir de le faire... » C'est fini. Les accords commerciaux sur les trains et les hélicoptères, Carla Bruni et ses toilettes, tout le voyage présidentiel vient d'être englouti par ce que les journaux mexicains vont appeler : « L'arrogance française ». «On ne peut pas imaginer attitude plus opposée aux codes mexicains que celle de Nicolas Sarkozy, explique un proche de la présidence. Nous sommes dans un pays habitué à vivre l'oppression : la politique avance au consensus, lentement, pas à pas. Chaque affirmation doit aussitôt se nuancer d'une négation. La brutalité du président français ne pouvait être lue que comme une attitude néocoloniale, une humiliation. » Autour du dossier Florence Cassez se cristallise une opinion publique profondément blessée par des années de violences. «Les Mexicains sont convaincus que leur pays est corrompu, mais ils ne peuvent pas l'accepter quand il s'agit d'une petite Française, reprend un défenseur mexicain des droits de l'homme. L'identification avec elle peut fonctionner chez elle : ici, nous n'y voyons que l'incorrigible mauvais goût pour les Jeanne d'Arc. » Israel Vallarta, lui, n'a toujours pas été jugé.
Avant l'affaire, le Mexique occupait à peu près 1% du temps des fonctionnaires chargés de la zone au Quai-d'Orsay. Aujourd'hui, le quota a bondi à 30%. A Lille, le cabinet de Franck Berton s'est transformé en base arrière des comités de soutien à Florence.
Depuis trois ans, Sébastien Cassez habite le sud de la France. «Je suis revenu avec une valise, j'ai tout laissé là-bas y compris mes rêves d'un autre monde. Je n'ai plus ce même rapport à l'argent, à l'image, aux fringues. Je vis dans l'instant. Ca me suffit. » Lui a gagné son procès contre Eduardo Margolis. « Tu salueras ton frère de notre part», ont dit les policiers à Florence, au moment de son arrestation. Puis, plus tard, d'autres ont continué : « Tu n'as plus aucune chance. Il va t'enc uler »
A Mexico, voilà quelques mois, l'homme d'affaires a fait une interview collective pour nier toute implication. Anne Vigna, journaliste, auteur d'un livre sur l'affaire (1), y assistait. « Il nous a accueillis en nous conseillant de ne pas dire de mal de lui, parce qu'il le saurait : il y a, selon lui, des caméras et des micros installés jusque sur le trottoir devant son bureau, raconte-t-elle. Puis, il a insisté en avoir assez de lire de bêtises sur lui : il avait fait nettoyer internet. » Eduardo Margolis n'a pas voulu recevoir « le Nouvel Observateur ».
Dans la prison de Tepepan, des détenues pique-niquent bruyamment en famille. Le terrain de basket cuit au soleil. Florence Cassez sert du Nescafé, avec une politesse de salle de réunion, quelque chose du temps où elle était hôtesse à l'étage VIP d'un grand hôtel. L'autre jour, un officiel français, en voyage au Mexique, l'a appelée au téléphone. Elle ne se souvient plus exactement de son titre ni de son nom. Elle cherche, hésite. S'écrie : «La politique, c'est nouveau pour moi. Avant, ce n'était pas dans mes priorités. » Puis, soudain, elle s'exalte, pensant à tous ces gens qui, partout, la soutiennent, de plus en plus nombreux. Il y en a même au Mexique, maintenant. Cela la transfigure. Elle dit qu'elle va convaincre, se battre, progresser. « Revenir au top. » Des larmes lui viennent. D'autres prisonnières la saluent, de loin, sans chaleur. Elle n'a pas gagné les sympathies, plutôt du respect, cette Française qui n'a jamais lâché sur rien depuis cinq ans.
Dans sa tête, le dossier tourne, éternellement. Elle-même se demande si elle aurait aimé la Florence qu'elle était avant. En ce moment, elle regrette une chose, surtout. « Quand j'ai été arrêtée, j'aurais dû me coiffer, les cheveux plaqués en arrière avec du gel et du spray, un chignon bas, comme je le faisais pour aller travailler C'est d'autant plus bête que j'avais tout le matériel dans mon sac à main. En plus, j 'étais habillée relax pour le déménagement. J'aurais été en tailleur, tout aurait été différent. »

Florence Aubenas

(Nouvelobs.com)

Article publié dans le Nouvel Observateur le 29 juillet 2010


Bon aprés midi à tous.


Réagissez (23)
Réagissez Neptunius
Ils devront s'y faire

Car c'est malheureusement la triste réalité. Vous le dites vous même, vous avez plusieurs mexicains dans votre entourage, ce qui montre toute l'objectivité de votre [...]

22.02 à 10h34 - Alerter - Réagissez
freeminder
peut-être

Innocente peut-être ou pas, mais elle se serait appelée moulouda ben rachid ou fatima, on en aurait jamais entendu parler. Mais là, papa et maman sont des industrieux [...]

20.02 à 18h23 - Alerter - Réagissez
plusquesceptique
au pays des bisounours

Quand on est innocente il faut des "preuves" pour devenir coupable. Quand on est coupable il faudrait des "preuves" pour etre innocenté. Ou sont ces preuves ???!!!!



   

Star Wars des champs / Un long-métrage viral
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Mezzé, tapas, antipasti : les miniatures de la gastronomie méditerranéenne
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#98 27-02-2011 12:09:11

pacman59
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Date d'inscription: 09-07-2008

Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

Salut à tous

Voilà ce que je viens de trouver : donc Florence Cassez est bien innocente :

Monde 24/06/2009 à 06h51
Florence Cassez, le piège mexicain
ENQUÊTE«Libération» révèle les manipulations des autorités mexicaines afin d’accabler la Française.

73 réactions
Par EMMANUELLE STEELS MEXICO, de notre correspondante


Florence Cassez en prison à Mexico, en janvier 2008 (Ronaldo Schemidt / AFP)

  Au Mexique, il existe deux versions sensiblement différentes de l’affaire Cassez. Il y a la version médiatique : un récit incisif, qui dépeint avec force détails une professionnelle du kidnapping, cupide et diabolique. Et puis, il y a le dossier judiciaire, des milliers de pages qui offrent un compte rendu équivoque et erratique des faits. Il y est à peine question de la Française, or c’est la base de sa condamnation à soixante ans pour complicité d’enlèvements. Les autorités érigent la femme au rang d’icône du banditisme dès la mise en scène de sa capture filmée, le 9 décembre 2005. Genaro García Luna, le directeur de l’Agence fédérale d’investigation (AFI), aujourd’hui ministre de la Sécurité publique, voulait faire croire qu’une dangereuse criminelle avait été attrapée en flagrant délit alors qu’elle surveillait trois otages dans la maison de son petit ami.

L’arrestation, un simulacre télévisé
En réalité, Florence et Israel Vallarta avaient été interpellés la veille, sur la route, à plusieurs kilomètres de là. L’AFI avait obligé les otages, Cristina Ríos, son fils, Christian, et Ezequiel Elizalde, à participer à un simulacre télévisé de leur sauvetage en compagnie de leurs ravisseurs présumés. Dès le début, le récit supplante la vérité judiciaire.

Le dossier, lui, apparaît comme un négatif de la version médiatique : on y trouve peu d’éléments accablant la jeune femme, mais il regorge de pistes menant à d’autres suspects. La Siedo, le parquet spécial chargé de la lutte contre le crime organisé, attribue le rapt des trois otages aux mêmes auteurs que sept kidnappings antérieurs. Tout gravite autour de deux frères, José Fernando et Marco Antonio Rueda Cacho. Les preuves à leur encontre s’amoncellent. Le véhicule utilisé lors du kidnapping d’une étudiante qu’ils connaissent se trouve à leur domicile. En outre, ce sont des neveux du mari de l’ex-otage Cristina Ríos. Ils sont amis avec le beau-frère d’Israel Vallarta, Alejandro Mejia Guevara, locataire de la maison que les trois otages ont formellement reconnue comme étant leur premier lieu de captivité. Un homme les accuse directement de l’enlèvement et de l’assassinat de son frère, Ignacio Abel Figueroa Torres, dont le cadavre est retrouvé dans le coffre d’une voiture en juillet 2005…

A cette galerie de suspects se joint Edgar Rueda Parra, cousin des frères Rueda Cacho, mais aussi cousin du petit Christian : l’enfant, comme sa mère, témoigne de la présence d’Edgar parmi leurs ravisseurs. Des mandats d’arrêt sont lancés contre José Fernando Rueda Cacho et Alejandro Mejia Guevara. Puis, brusquement, début 2006, les poursuites s’interrompent. Les Rueda Cacho, le cousin Edgar et Mejia Guevara disparaissent du dossier. Ils ne seront jamais inquiétés ni même interrogés.

Des déclarations subitement modifiées
Interrogé par Libération, Luis Cárdenas Palomino, ancien bras droit de García Luna à l’AFI, affirme ignorer ce qu’il est advenu de ces suspects : «Je ne me souviens pas de ces détails», élude-t-il nerveusement. C’est pourtant lui qui a dirigé l’enquête sur la «bande du Zodiac», depuis l’arrestation de Cassez jusqu’aux récentes interpellations. Du côté du procureur, le mutisme au sujet de ces pistes, visiblement non explorées, est total : «L’affaire est jugée, nous n’avons plus le dossier.» Quant à une éventuelle manipulation des victimes, la chronologie des événements parle d’elle-même. Le montage médiatique est dévoilé lorsque Cassez intervient par téléphone, le 6 février, dans une émission de télévision à laquelle participe García Luna. La presse mexicaine baptise l’AFI «l’agence des films inventés».

Deux jours plus tard, le 8 février, Cristina et Christian, qui avaient jusqu’alors refusé d’incriminer Cassez, rectifient subitement leurs déclarations. Ils affirment se souvenir d’une femme à l’accent bizarre, sans fournir de détails. Le 10 février, Cristina, son mari et leur fils passent la journée et une partie de la nuit dans les bureaux de la Siedo, comme l’indique le registre d’entrées et de sorties. Les policiers qui ont participé à l’arrestation de Florence Cassez et Israel Vallarta sont présents.

La fausse preuve de la tache de naissance
Subitement, les ex-otages sont envoyés aux Etats-Unis. Les 14 et 15 février, depuis leur refuge, Cristina et Christian livrent aux autorités judiciaires un récit, cette fois-ci plus étoffé, de la participation de Florence Cassez à leur calvaire. Dans la presse, Cristina dit recouvrer la mémoire : Cassez l’insultait et la menaçait de mort pendant qu’Israel Vallarta la violait. Cet épisode n’apparaît pas dans ses dépositions et n’a jamais été relaté lors du procès. Il s’agit d’un récit à usage exclusivement médiatique. Seul Ezequiel accuse depuis le début la Française d’avoir tenté de lui couper un doigt pour l’envoyer à sa famille. Il exhibe dans les médias la «marque de l’anesthésie» : les experts cités dans le dossier établissent qu’il s’agit d’une tache de naissance…

La presse évoque par ailleurs une liste de vingt victimes potentielles - des personnes à kidnapper - que Florence Cassez aurait eu en sa possession. La liste fictive n’a jamais été versée au dossier, mais l’anecdote est toujours colportée comme une vérité.

Ensuite, on a jeté en pâture aux médias les déclarations de David Orozco, interpellé le 5 mai dernier, et présenté comme un ex-membre de la bande du Zodiac. Il offre un récit méthodique de ses premiers pas au sein de l’organisation, précisant notamment qu’il a commencé à travailler avec Vallarta et Cassez au début de l’année 2004. «C’est une preuve solide», estime Cardenas Palomino. Or, à cette époque, la jeune femme ne connaissait pas Israel Vallarta, qu’elle a commencé à fréquenter en octobre 2004. Vallarta, malgré les tortures - les médecins de la Commission nationale des droits de l’homme ont décelé des «brûlures causées par du courant électrique» - a constamment innocenté sa petite amie.

Les combines du directeur d’enquête
Les vrais coupables sont-ils encore en liberté ? Un épisode récent étaye cette hypothèse. Il existe d’étranges similitudes entre les enlèvements et assassinats d’Ignacio Abel Figueroa Torres, attribué à la bande du Zodiac, et d’Antonio Equihua, un garçon de 16 ans, retrouvé le 10 mai, lui aussi dans le coffre d’une voiture. Tous deux ont été enlevés au même endroit, et le premier travaillait sur le même marché que le père du deuxième, un endroit fréquenté par les Rueda Cacho. D’après le procureur du district fédéral, l’affaire Equihua présente aussi des ressemblances avec l’assassinat, à l’été 2008, d’un adolescent, Fernando Martí. Une commandante de l’AFI, Lorena González, ex-protégée du grand chef, a participé à l’enlèvement de Martí…

«Le montage médiatique, la manipulation des victimes et la fuite des suspects portent la marque de García Luna», avance Pedro Fletes Rentería, président de la fondation Pro Rescate d’aide aux victimes d’enlèvements. «Un otage se trouve dans un état de confusion tel qu’il ne peut qu’obéir à ses libérateurs. García Luna sait profiter de ces faiblesses», explique cet homme, qui a été séquestré pendant cinquante-neuf jours. «García Luna a des antécédents», renchérit l’avocat José Antonio Ortega, président du Conseil citoyen pour la sécurité publique. Il énumère une kyrielle d’affaires où les combines ourdies par l’ex-directeur de l’AFI auraient mené à l’emprisonnement d’innocents.

Des journalistes menacés
Dernièrement, García Luna a voulu torpiller une enquête de presse sur l’origine des fonds utilisés pour construire sa maison. Avant de jeter son voisin en prison parce qu’il s’était exprimé dans la presse, il a fait arrêter deux journalistes venus filmer aux abords de la propriété et les a accusés de planifier le kidnapping de sa famille.

Les journalistes mexicains qui enquêtent sur l’affaire Cassez ne sont pas à l’abri des menaces. «On a voulu m’intimider, me faire peur», raconte une femme de la télévision mexicaine. «J’ai reçu un coup de fil anonyme me demandant de laisser tomber», explique un journaliste de presse écrite. Ils ont été sommés d’en revenir à la version officielle,

Les ravisseurs de Christina et du petit christian sont ma belle famille et non Florence cassez.

Dernière modification par pacman59 (27-02-2011 12:11:28)


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#99 03-03-2011 19:39:56

pacman59
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

Salut à tous

J'ai trouvé un article tout à l'heure sur yahoo la directrice de la prison de Tepepan a dit que Florence Cassez n'avait rien d'une délinquante et que beaucoup de choses fausses avaient été monté par Gerardo Garcia Luca et la police mexicaine de plus Christian âgé de 11 ans qui faisait parti des victimes a déclaré à la police mexicaine qui avait reconnu la voix de son cousin parmi les ravisseurs celui ci n'a jamais été inquiété par la police mexicaine pour ma part j'ai envoyé une carte postale du Nord à Florence Cassez si elle me répond je continuerais à correspondre avec elle car même le personnel de la prison de Tepepan disent qu'elle est innocente.

Bonne soirée à tous. :cool:


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#100 03-03-2011 23:14:41

SirAlex14
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Re: Florence Cassez détenue injustement au Mexique

Tu vas remonter ce topic pendant 60 ans ??

T'as trouvé le moyen de copier-coller des pavés encore plus long et barbants que Captain quand il parle de manif en Grèce, c'est dire !


Une carrière ? non merci ...
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