Foot-Land - jeu de foot fun et convivial

Mortel la musique :p

Reponse à Gueant et Horteufeux

Il dit surtout de la merde, mais bon.
Le PS est pas mieux dans sa pseudo réponse trop lolante.

Les mesures du dernier plan d'austérité grec
1) Suppression des conventions collectives. Elargissement de la dérégulation, emploi à temps partiel, conditions d'embauche spéciales pour les moins de 25 ans
2) Baisse de 22% du salaire minimum (le portant à  600 euros bruts; soit environ 480 nets)
cela influe sur toutes les primes (enfants, mariage, diplômes...) qui s'ajoutent éventuellement au salaire de base et sont calculées à partir du salaire minimum.
3) 10% de baisse, en plus, pour les - de 25 ans (donc salaire de base à 527 euros bruts pour eux, moins de 400 euros net, à condition bien sûr de travailler à  plein temps)
4) Gel du salaire minimum pour 3 ans (jusqu'en 2015)
5) Gel des primes d'ancienneté tant que le chômage ne sera pas à moins de 10%
6) Baisse des grilles des salaires dans la fonction publique
7) Baisse de 15% des retraites complémentaires
8) Baisse de 15% des retraites principales à DEI (l'équivalent d'EDF), OTE (le téléphone) et dans les banques nationalisées ou semi nationalisées
9) Suppression directe de 15.000 postes dans la fonction publique, et de 150.000 par non reconduction de postes après retraites d'ici 2015.
10) Possibilité de nouvelles mesures d'austérité tous les 3 mois

Les conséquences sociales de l'austérité en Grèce
Comme de moins en moins de grecs paient leurs impôts divers (car ils sont imposables à partir de 5.000 euros par an..., avec en plus un nouvel impôt sur la propriété, or bon nombre de Grecs, pauvres par ailleurs, sont propriétaires),... les impôts sont prélevés directement à la source sur les salaires ou les factures d'électricité.
Le coût de la vie est du même ordre qu'en Europe occidentale et les prix flambent. Les loyers sont du même ordre qu'en France, le fuel est à 1,06 euros le litre, l'essence à  1.69 (dans le meilleur des cas), le pain à  1.60 le kg, les patates à 0.8, le lait à 1.2 ...
Au total, depuis le début des mesures d'austérité, les salaires et les retraites sont amputés de 50 % ou même, dans certains cas, de 70 %. La malnutrition fait des ravages parmi les enfants de l'école primaire, la faim fait son apparition surtout dans les grandes villes du pays dont le centre est désormais occupé par des dizaines de milliers de SDF misérables, affamés et en haillons.
Le chômage atteint désormais 20 % de la population et 45 % des jeunes (49,5 % pour les jeunes femmes). Les services publics sont liquidés ou privatisés avec comme conséquence que les lits d'hôpitaux sont réduits (par décision gouvernementale) de 40 %, qu'il faut payer très cher même pour accoucher, qu'il n'y a plus dans les hôpitaux publics de pansements ou de médicaments de base comme l'aspirine. Pour faire des examens à l'hôpital, il faut avancer les frais (pour être ensuite remboursé à  70%... si la caisse de Sécu existe encore à la date du remboursement). L'Etat grec n'est toujours pas capable, en janvier 2012, de fournir aux élèves les livres de l'année scolaire commencée en septembre passé. Les enfants ont cours dans des écoles sans chauffage.
Des dizaines de milliers de citoyens grecs handicapés, infirmes ou souffrants de maladies rares se voient condamnés à une mort certaine et à brève échéance après que l'Etat grec leur a coupé les subsides et les médicaments.
Le nombre de tentatives de suicide s'accroît à une vitesse hallucinante, comme d'ailleurs celui des séropositifs et des toxicomanes abandonnés désormais à leur sort par les autorités. Des millions de femmes grecques se voient maintenant chargées des tâches normalement assumées par l'Etat à travers ses services publics abandonnés. La conséquence en est un véritable calvaire pour ces femmes grecques: non seulement elles sont les premières à être licenciées et contraintes d'assumer les tâches des services publics en travaillant de plus en plus à la maison, mais elles sont aussi directement visées par la réapparition de l'oppression patriarcale qui sert d'alibi idéologique au retour forcé des femmes au foyer familial.
Les médias organisent une offensive de propagande incroyable: "c'est dur, mais il faut ça pour se sauver", "c'est l'occasion de mettre de l'ordre avec tous ces tricheurs", etc... Les peu nombreux médias alternatifs qui affirment qu'il faut dire non, refuser ce prêt et tout ce qui va avec, et, pour beaucoup, retourner à la drachme qui permettrait, selon eux ,de se remettre debout sont boycottés et censurés systématiquement, accusés de folie, de communisme,de tous les maux de l'humanité.
Et tout ça, si leurs politiques d'austérité s'avéraient efficaces à 100%, ce qui est d'ailleurs totalement illusoire, pour que la dette publique grecque soit ramenée en 2020 à 120% du PIB national, c'est-à-dire au taux qui était le sien... en 2009, quand tout ce jeu de massacre a commencé !

On assiste dans les Balkans, Grèce, Roumanie, Monténégro... aux plans d'austérité les plus féroces d'Europe. Mais aussi aux réactions sociales les plus vives qui les rapprochent des révolutions arabes. Ensuite vient l'Europe du Sud, le Portugal surtout, mais aussi l'Espagne et encore l'Italie (auxquels il faudrait rajouter l'Irlande) même si c'est à des degrés divers, où les attaques plongent les peuples dans un recul profond mais, où, aussi , les réactions populaires semblent, en ce début d'année, se hausser d'un cran. Enfin un peu partout en Europe, l'application de ces mêmes plans d'austérité draconiens, à des niveaux d'avancement divers aboutissent tous et partout au même résultat, c'est-à-dire enfoncer les économies et les populations dans une récession et un marasme toujours plus profonds. Nous savons ce qui nous attend.

On a apporté le savoir et la connaissance, nos Lumières et tout.
On sait Néo.

Nous on a fait une double erreur : Non seulement on est allez colonisé - Et encore, c'est pas toi, moi ou le mec moyen - mais en plus il y a fallut qu'on justifie cela par les Lumières, la connaissance, la république patati, patata.
Les Anglais se faisaient moins chier, ils faisaient ça au nom de la Couronne, point.

Maintenant, dire que toutes les cultures ne se valent pas, je me demande qui on est pour pouvoir dire ça, tout simplement.
C'est pas parce que tout le monde n'a pas de Iphone4 ou ce genre de conneries, que les autres sont des primitifs. Bref, ça c'est juste pour faire chier tout le monde et draguer l'électorat du FN, rien de surprenant. Non seulement le capitalisme est basé sur l'exploitation, mais dans sa barbarie et sa fuite en avant, il se rétracte et montre son vrais visage : racisme, xénophobie ultime, insulte contre les pauvres etc etc.

Oui ok, poses ta bière, tu reviendras quand t'auras l'esprit clair, parce que là ... j'ai rien compris.

Allah akhbar !
Non mais sérieux, t'as voulu me dire quoi ? Qu'on a une culture supérieure aux autres parce que en Afsud par exemple, les mecs violent les lesbiennes ? Lol ?

Neo-rijsel a écrit:

Continue de te voiler.

Existe pas ici. Mort à la propriété individuelle !

Jerry, j'avais presque oublié l'existence de ce topic.
Faudrait en refaire un, où celui qui balance son sujet le note bien, comme ça je tiens la première page à jour et ça évite de faire 25 sujets différents qui "polluent le forum", parce que chacun fait sa réflexion personnelle sur la vie.

Merci Guiz... enfin L_Interdit.

Bon, vu que le topic est partiellement rétabli, autant en profiter.

100.000 ouvriers ont quitté leurs usines et ont manifesté à Narayanganj, à 20 kilomètres au sud de Dakha et ont affronté la police. Une rumeur sur un meurtre d’un travailleur dans une usine de la zone économique spéciale d’Adamjee, où sont fabriqués des vêtements pour les principales chaînes internationales, comme H&M, a lancé le mouvement de protestation.

Au moins 50 personnes, dont cinq policiers et deux journalistes ont été blessés lors d’affrontements. Un poste de police, un pick-up et quatre motos de la police ont été incendiés par les ouvriers qui ont été refoulés par les forces de l’ordre usant de balles en caoutchouc et des grenades lacrymogènes. Les affrontements ont interrompu le trafic sur les axes Dhaka-Chittagong et Dhaka-Sylhet, provoquant des embouteillages énormes.

Les 3.000.000 de travailleurs du textile du Bangladesh travaillent généralement 10 heures d’affilée (certains jusqu’à 16 heures par jour) pour un des salaires les plus bas du monde dans le secteur : 37 $ par mois. Lors des manifestations, les ouvriers d’Adamjee ont exigé la limite de la durée du travail. Le Bangladesh est le deuxième plus grand exportateur mondial de vêtements, le secteur a représenté 19 milliards de dollars l’an dernier, soit 80% du total des exportations nationales.

Secours Rouge

Non, Guiness' n'a jamais vraiment participé sur le sujet, c'est vrai que c'était plutôt l'endroit où moi et Néo on se foutait sur la gueule.