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Captain_Maid a écrit:
Est-ce que la Tunisie est une démocratie ? Bonne question.
Est-ce que l'Egypte est une démocratie, alors que l'armée à suspendue la constitution et est au pouvoir ?
Est-ce que le gouvernement d'opposition libyen est une émanation direct du peuple ? Ou bien un substitut d'ancien de Kadhafi qui confisquent une révolution ?
Si ils partent, c'est qu'ils y a une raison.
c'est bien pour ça que je parle d'immigrés tunisiens, après si les tunisiens veulent passer par la Libye ou l'Egypte pour arriver à Lampedusa, ils font comme ils veulent.
Walli a écrit:
Détrompe toi, ceux qui partent se contre foutent de savoir si leur pays va être une démocratie ou une tyrannie, ils recherchent juste ce qui était la base de leur révolution, c'est-à-dire du travail, de la bouffe et des conditions décentes de vie. Et on trouve ça où ? En Europe. Rien de politique là-dedans.
Ca montre bien toute la complexité de faire une révolution.
Et non les pays arabes ne sont pas devenus des démocraties du jour au lendemain, parce que le processus ne se fait pas comme ça. Tu devrais être le premier à en être conscient... Ca t'arrive de dire du bien de certaines choses qui se passent dans notre monde ? Genre quand un peuple se soulève contre ses oppresseurs ? Oui tout n'est pas parfait car notre monde est imparfait, mais c'est pas une raison pour tout rejeter en bloc.
conditions décentes de vie, travail ? Faudrait un jour que les immigrés maghrebins qui arrivent en France décrivent leur réels conditions de vie en France à leurs familles restés au pays. C'est sur que les mecs, s'ils continuent de dire tout va bien, je vis bien en France c'est génial, ceux qui sont au Maghreb vont vouloir avoir pareil. Sauf qu'en France, c'est foyers, chomage et soupe sociale dans les parcs.
C'est sur que si une partie du peuple se barre, la révolution va se mettre en place facilement.
Dernière modification par SirAlex14 (04-05-2011 22:06:20)
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Et j'viens d'apprendre à l'instant que Besancenot ne sera pas candidat pour 2012. Bon, on aura une nouvelle tête pour le NPA et c'est tant mieux !
Camarades,
Je ne serai pas le candidat du Nouveau parti anticapitaliste à l’élection présidentielle de 2012. Il s’agit d’une décision politique que j’assume. Et si je souhaite aujourd’hui passer le relais à un(e) de nos camarades, je ne renonce pas à m’impliquer, bien au contraire, dans tous nos combats. Je revendique plutôt la possibilité, pour le NPA, de se lancer sur de nouvelles bases, conformes au projet d’émancipation qui, plus que jamais, m’anime.
Tout d’abord, je voudrais profiter de cette lettre pour remercier toutes celles et tous ceux qui, au NPA – à la LCR auparavant –, ont participé activement au travail collectif qu’a nécessité le porte-parolat que j’ai assuré ces dix dernières années. À tous les camarades des sections locales qui ont collé des affiches, distribué des tracts, organisé les meetings (et qui, toujours, nous ont accueillis chez eux à bras ouverts), aux chasseurs de signatures en 2002, puis en 2007, ainsi qu’aux camarades de la direction qui ont planché sur les argumentaires, l’orientation, la communication, la protection, à tous j’aimerais vous dire merci. Ce travail d’équipe m’a appris et apporté énormément tout au long de cette drôle d’expérience militante qu’est le porte-parolat.
J’ai essayé, pour ma part, de mouiller la chemise sans compter pour faire connaître à un public large nos idées et nos convictions. Et cette chemise, je compte bien la mouiller encore demain pour porter notre programme, notre action et notre voix. Les militants du NPA et, plus généralement, toutes celles et tous ceux qui se battent pour changer le monde pourront compter sur mon engagement.
Il s’agit d’une décision politique assumée, donc, et sans grande surprise. Il y a quelques années déjà, j’avais clairement prévenu que je ne comptais pas prendre un abonnement à l’élection présidentielle, parce que je n’aspirais pas à en être l’éternel candidat d’extrême gauche. Depuis de nombreux mois, je fais aussi partie de ceux qui mettent en garde notre parti contre les risques politiques de la personnalisation à outrance. Que les idées s’incarnent ponctuellement dans un contexte social et politique déterminé, ou qu’il faille déléguer la tâche militante de la représentation publique, par un mandat précis et limité dans le temps, est une chose. Jouer des ambiguïtés du système politique et médiatique pour se substituer à l’action militante réelle au sein de la lutte de classe, en est une autre.
Nous militons quotidiennement, dans nos entreprises, dans les luttes, au moment des élections, pour défendre la perspective d’une société enfin débarrassée de l’aliénation, de l’exploitation et de l’oppression. L’affranchissement vis-à-vis des servitudes contemporaines implique obligatoirement une rupture avec le système actuel. Cette rupture présuppose une implication populaire croissante dans la vie politique. Autant que faire se peut, cette rupture doit intervenir ici et maintenant, sans la remettre à demain et à ses bouillonnements révolutionnaires prometteurs.
Cela signifie qu’ici et maintenant, nous appelons, sans relâche et en conscience, tous les anonymes à s’approprier leur destinée. Voilà pourquoi nous exaltons systématiquement les classes populaires à faire irruption sur la scène politique en brisant les enceintes dressées par les politiciens dans le but de nous tenir à distance de l’arène, là où se jouent nos vies. Partout où nous intervenons, nous portons ce message original et subversif : dans les quartiers populaires, les entreprises, les lycées, les facs, sur les marchés, dans les manifs, pendant les élections. Ce message tout terrain qui est la marque de fabrique de notre parti, nous ne devons pas le ternir au nom d’un quelconque « réflexe » électoral.
Nous avons su créer la surprise lorsque la LCR a eu l’audace de présenter un jeune travailleur, un postier, à l’élection présidentielle de 2002. Continuons de surprendre en présentant aujourd’hui d’autres anonymes lors de ces échéances ; cela soulignera d’autant ce que nous sommes réellement : un outil collectif et hétéroclite. S’efforcer de perpétuer la démonstration selon laquelle nous n’avons pas besoin des politiciens pour nous exprimer, comprendre et proposer, est un acte progressiste. Se rassurer en pensant « jouer la sécurité » serait céder, au contraire, à des instincts « conservateurs » pernicieux qu’il faut laisser aux autres. Or, nous n’envisageons pas l’activité politique comme les autres partis.
Ce serait aussi, à mes yeux, une contradiction intenable : nous dénonçons un système où la politique est devenue une valeur marchande d’un côté, et de l’autre, nous commencerions involontairement à nous intégrer dans le décor politique traditionnel en incrustant notre mouvement et nos idées dans la case « candidat rituel à l’élection présidentielle » de notre téléviseur. C’est risquer, à terme, de nous transformer en caricature de nous-mêmes, voire en alibi du système.
Comme à chacun d’entre vous, cette vision m’est personnellement insupportable. Je ne veux pas avoir le sentiment de faire partie du personnel politique traditionnel aux yeux du large public, qu’à notre mesure nous influençons depuis quelques années. Le fait de mener une activité professionnelle à la Poste – activité que je n’ai jamais lâchée – n’est pas, sur le long terme, un sérum assez puissant pour contrecarrer la dynamique consensuelle qu’impose la joute électorale et médiatique à répétition. Le jeune travailleur parti à l’assaut de la politique en 2002 est inéluctablement devenu, en 2007, celui qui « fait de la politique tout en continuant à travailler » et probablement quelqu’un qui « fait de la politique tout court » en 2012. Militant je suis, militant je veux rester. Me libérer de cette contradiction est la meilleure garantie, pour moi, de continuer à porter le combat du NPA sur la scène publique, mais différemment.
Aussi je vous demande d’être solidaires de ce choix, en le comprenant comme la volonté que le NPA puisse enfin se retrouver. Se retrouver non pas sur un nom familier mais sur une identité collectivement réappropriée. Qu’il puisse se déployer sur des bases plus conscientes et plus constantes. Plus conscientes de la nécessité de porter un projet révolutionnaire, internationaliste, vivant et ouvert, qui le maintienne à distance du système actuel. Plus constantes dans son action globale au quotidien, en intervenant sans relâche dans les entreprises, les quartiers, la jeunesse et en animant activement les réseaux de résistance du mouvement social – syndical, antiraciste, écologiste, féministe…
L’élection présidentielle aura lieu dans un an. Cela nous laisse le temps de la préparer et faire de 2012 une étape majeure dans cette refondation.
Je suis prêt, dès à présent, à m’investir à 100 % pour que notre parti, le NPA, puisse effectivement se présenter à la prochaine présidentielle et à épauler de mon mieux notre candidat(e) durant la campagne. Car il faut continuer à nous adresser à des millions de personnes et ne pas se refermer en vase clos. Les moments de reflux que le mouvement ouvrier traverse en France ne doivent pas masquer le caractère instable de la situation politique liée à la crise globale que traverse le capitalisme depuis trois années.
Les révolutions arabes le prouvent : les vents de l’histoire sont changeants et peuvent tourner rapidement.
Salutations révolutionnaires,
Olivier
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Captain_Maid a écrit:
Ca t'arrive de dire du bien de certaines choses qui se passent dans notre monde ?
Tu vas te calmer ouais ? Où est-ce que je dis que je suis contre le fait que les peuples arabes se soulèvent ? J'ai été l'un des premier ici à le faire remarquer, que c'est une bonne chose qu'ils se soulèvent et qu'ils renversent la dictature ! C'est une bonne chose, ils chassent une partie de l'oppression, mais pas toute l'oppression. Les " gouvernements de transition " sont simplement des anciens membres de la dictature qui reprennent le pouvoir et ça, les peuples arabes ne le veulent pas, à aucun prix même ! Alors oui certes, le socialisme c'est ptêt pas pour demain, mais ne pas se faire voler sa révolution, c'est une chose ! Est-ce qu'on parle des luttes en Egypte ? Les grèves générales ? Les augmentations de salaires ? Les conseils ouvriers qui font du contrôle dans les entreprises ? Les 15% que doivent lâcher les actionnaires en faveurs des salariés ? Etc etc ...
Ils ont fait une révolution politique, maintenant, il faut faire la révolution sociale. Et je suis de tout coeur, avec les peuples arabes, tout comme je soutiens les Indiens dans leur guerre populaire contre leur gouvernement réactionnaire soutenu par les Américains.
Mouais, ça me va. :p C'était juste une impression, faut croire.
conditions décentes de vie, travail ? Faudrait un jour que les immigrés maghrebins qui arrivent en France décrivent leur réels conditions de vie en France à leurs familles restés au pays. C'est sur que les mecs, s'ils continuent de dire tout va bien, je vis bien en France c'est génial, ceux qui sont au Maghreb vont vouloir avoir pareil. Sauf qu'en France, c'est foyers, chomage et soupe sociale dans les parcs.
Tout à fait d'accord. Le problème c'est cette image d'eldorado qu'ont les pays européens alors que c'est vraiment pas le cas...
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Te méprends pas Wali, ma sympathie est toujours pour ceux qui se révoltent, c'est parfaitement légitime, ne t'inquiète pas.
C'est pour ça que je suis de tout coeur pour ses révolutions et en espérant, qu'elles ne se fassent pas détourne en vol.
Guizemot a écrit:
Vas y Maid présente toi au NPA , tu devrais pouvoir passer.
Désolé, un parti social-démocrate tendance centriste à la sauce léniniste, ça ne me plait guère.
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Besancenot est un trouillard, il sait qu'il va pas faire le poids face à Melanchon et il ne veut pas faire moins qu'en 2007.
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Non, Besancenot clame depuis maintenant 2 ans qu'il ne veut pas être candidat, qu'il faut de nouvelle tête au NPA ( Donc être en accord, avec les déclarations de principe du parti en question ).
Tant mieux, le NPA change de porte parole, il en a deux nouveau si j'ai compris, ça évite que ça se fossilise comme à LO ou au PCF, mais qu'il y est un roulement constant.
Puis, j'ai vu certains débats entre Mélenchon et Besancenot et ce dernier, met à l'amende assez largement l'autre idiot utile du système, qui se veut " réveaulutionnaire " mais dans le cadre de la loi.
L'extrême gauche va faire un bond en 2012, le PS ne passera peut-être pas, mais le FN sera là.
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L'humoriste Christophe Alévêque alias "Super Rebelle" a annoncé hier soir à Paris sa candidature à l'élection présidentielle de 2012, au cours d'un happening qu'il organise chaque année le 6 mai devant le Fouquet's en signe de protestation depuis l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République en 2007.
"Devant ce constat politique navrant, j'ai donc décidé, après avoir organisé les primaires dans les toilettes de chez moi cet après-midi, de présenter ma candidature à la prochaine élection présidentielle", a déclaré l'humoriste arrivé à 20H00 précise devant le célèbre restaurant des Champs Elysées où Nicolas Sarkozy avait fêté son élection en 2007.
Il a appelé le public à aller voter quoi qu'il arrive et annoncé qu'il partirait en campagne comme les autres candidats qu'il "caricaturerait". Cette "campagne" de Super Rebelle à la rencontre de ses électeurs sera filmée comme un documentaire, selon la société qui le produit, Cinétévé.
n'est pas Coluche qui veut
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J'aime la photo de Staline derrière
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queen-elsa a écrit:
http://medias.jeanmarcmorandini.com/ima … 445_60.jpg
L'humoriste Christophe Alévêque alias "Super Rebelle" a annoncé hier soir à Paris sa candidature à l'élection présidentielle de 2012, au cours d'un happening qu'il organise chaque année le 6 mai devant le Fouquet's en signe de protestation depuis l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République en 2007.
"Devant ce constat politique navrant, j'ai donc décidé, après avoir organisé les primaires dans les toilettes de chez moi cet après-midi, de présenter ma candidature à la prochaine élection présidentielle", a déclaré l'humoriste arrivé à 20H00 précise devant le célèbre restaurant des Champs Elysées où Nicolas Sarkozy avait fêté son élection en 2007.
Il a appelé le public à aller voter quoi qu'il arrive et annoncé qu'il partirait en campagne comme les autres candidats qu'il "caricaturerait". Cette "campagne" de Super Rebelle à la rencontre de ses électeurs sera filmée comme un documentaire, selon la société qui le produit, Cinétévé.n'est pas Coluche qui veut
ce mec est ridicule !
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Mouais bof ça fait partie du traditionnel folklore d'avant élection présidentielle que ce soit lui, Coluche voire la Bimbo de 2007.
Il n'y a pas de vrai différence, ils font juste ça pour soit provoquer soit rappeler leur existence.
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et pendant ce temps la, on oublie le procès en appel de Colonna
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Tiens, je viens de lire qu'il y aurait de nouveaux témoins surprises dans l'affaire ? C'est quoi encore ces conneries ?
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juifteam a écrit:
queen-elsa a écrit:
http://medias.jeanmarcmorandini.com/ima … 445_60.jpg
L'humoriste Christophe Alévêque alias "Super Rebelle" a annoncé hier soir à Paris sa candidature à l'élection présidentielle de 2012, au cours d'un happening qu'il organise chaque année le 6 mai devant le Fouquet's en signe de protestation depuis l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République en 2007.
"Devant ce constat politique navrant, j'ai donc décidé, après avoir organisé les primaires dans les toilettes de chez moi cet après-midi, de présenter ma candidature à la prochaine élection présidentielle", a déclaré l'humoriste arrivé à 20H00 précise devant le célèbre restaurant des Champs Elysées où Nicolas Sarkozy avait fêté son élection en 2007.
Il a appelé le public à aller voter quoi qu'il arrive et annoncé qu'il partirait en campagne comme les autres candidats qu'il "caricaturerait". Cette "campagne" de Super Rebelle à la rencontre de ses électeurs sera filmée comme un documentaire, selon la société qui le produit, Cinétévé.n'est pas Coluche qui veut
ce mec est ridicule !
http://www.youtube.com/watch?v=XYxAeous7kw quenelle de 175 que glisse dieudo ! (il parle de pédophile parce qu'un des auteurs de aleveque a été accusé d'attouchement sur mineur et que aleveque l'avait soutenu)
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SirAlex14 a écrit:
et pendant ce temps la, on oublie le procès en appel de Colonna
Ici il est oublié , normal , mais son comité de soutien de l oublie pas , au contraire , a fond avc lui en ce moment !! la veuve Erignac ira cherché un autre innocent a emprisonné !!!! il va ressortir libre Yvan .... et il attaquera l etat pour prejudice , normal .
Viva Colonna
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D'ailleurs, on oublie toutes les menaces qu'a pu avoir Coluche, suite à sa candidature, qui fut, il faut bien le dire, assez marrante sur le début.
Mais entre son régisseur qui se suicide, sa femme qui le quitte, les coups de téléphones anonyme et la fameuse camionnette devant chez lui ... Et j'reste persuadé que sa mort n'est pas naturelle, que ce putain de camion n'avait rien à faire là.
Encore une fois, la démocratie, c'est seulement pour une élite. Autrement, tu peux toujours fermer ta gueule et accepter les partis institutionnels. Crenondijou, j'vais vous faire rentrer dans le rang moi !
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Ptete qu Aleveque a envie que : son régisseur qui se suicide, sa femme qui le quitte :
dommage ça decision car j aime son humour noir a ce gars !!
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Je pense qu'ils vont innover. Les éliminations politiques, il faut les changer, de manière régulières.
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Colona bientot libre? ça sent bon en tout cas
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Stéphanie Nicot, née Stéphane il y a 59 ans, s'est mariée samedi avec sa compagne Élise à Nancy. La justice s'oppose à son changement de sexe à l'état-civil. Ce mariage est une première en France.
Deux lesbiennes se sont mariées samedi à Nancy, l'une d'elles née homme étant toujours considérée comme tel par l'état-civil, ce qui constitue une première en France. Stéphanie Nicot, née Stéphane, 59 ans, et sa compagne Élise, 27 ans, se sont dit «oui» en matinée lors d'une cérémonie à la mairie de Nancy. Les deux femmes, en couple depuis quatre ans, ont exprimé leur «émotion» à l'issue de leur union qui se voulait «un moment d'amour et de tendresse avec nos proches». Elles ont ensuite rejoint une Marche des fiertés lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT) dans l'après-midi.
C'est officiellement en tant qu'homme que Stéphanie a épousé sa compagne. Un témoin de mariage d'Élise a affirmé que l'adjoint au maire qui a uni les deux jeunes femmes a appelé Stéphanie Nicot sous son ancien prénom masculin. Celle-ci dit avoir subi une intervention chirurgicale pour devenir une femme mais elle refuse de fournir à la justice les documents attestant de cette opération. De tels documents sont pourtant indispensables à un changement de sexe à l'état-civil, en vertu d'une jurisprudence établie par la Cour de cassation en 1992.
«En nous discriminant, on nous a fait le plus beau cadeau»
«Paradoxalement, en nous discriminant, on nous a fait le plus beau cadeau», a réagi Stéphanie Nicot lors d'une conférence de presse. «C'est une situation un peu folle. C'est un symbole pour tous les millions de gays et lesbiennes qui aimeraient avoir les mêmes droits, pour que la France devienne un vrai pays républicain», a-t-elle ajouté, en observant que «le problème auquel [elle est] confrontée n'est pas résolu». Début avril, la Cour d'appel de Nancy a confirmé son refus du changement d'identité de Stéphanie Nicot, laquelle s'est pourvue en cassation.
En 2005, un cas similaire avait conduit le maire de Rueil-Malmaison, Patrick Ollier - l'actuel ministre chargé des relations avec le Parlement - à saisir la justice. Le parquet de Nanterre s'était alors opposé au mariage, le considérant comme «une provocation». La Cour d'appel de Versailles avait confirmé cette position en juillet 2005, estimant que «l'intention matrimoniale alléguée» par les deux candidates au mariage n'était «pas conforme à celle qu'induit l'institution matrimoniale du mariage en l'état du droit». Très polémique, le premier mariage en France de deux homosexuels, célébré le 5 juin 2004 par le député-maire de Bègles, Noël Mamère, avait été annulé en appel puis en cassation.
Récemment, le maire de Nancy, André Rossinot, ainsi que son deuxième adjoint, Laurent Hénart, respectivement président d'honneur et numéro deux du Parti radical, ont soutenu les revendications d'un collectif LGBT en Lorraine, qui appelle à ouvrir le mariage, l'adoption et la procréation médicale assistée à tous les couples et le droit au changement d'état-civil sur simple demande. La ville de Nancy a annoncé vendredi la mise en place d'un comité de pilotage afin de créer un lieu de type «Centre LGBT pour assurer un meilleur accueil du public et des associations concernées». Il y aurait entre 40.000 et 60.000 transgenres et transsexuels en France, selon les associations.
Bon, c'est déjà un bon début, même si on peut espérer quand même un peu plus, en ce qui concerne l'homosexualité ou les transgenre.
Ce combat doit continuer, pour que chacun/unes puisse vivre sa vie et sa sexualité comme il l'entende. Des avis sur la question ?
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Allons-y gaiement, autorisons la pédophilie pendant qu'on y est !
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Neo-rijsel a écrit:
Allons-y gaiement, autorisons la pédophilie pendant qu'on y est !
Intéressant.
Je tâcherai de trouver le rapport entre l'homosexualité et la pédophilie.
Aidez-moi parce que j'y arriverai pas tout seul.
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Je ne peux plus rien pour toi.
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N'empêche, tu vas nous expliquer pourquoi tu mets sur le même plan homosexualité, transgenre, pédophilie et puis soyons fou, pourquoi pas la nécrophilie et la zoophilie ?
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