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Neo-rijsel a écrit:
Ouai tu ne caricatures pas les flics
Je ne caricature pas le rôle des flics, suffit de voir ce qui s'est passé ( 20 ème édition ) lors du mouvement sur les retraites.
Proche du peuple ? Puhahaha !
Slash_Guns a écrit:
Comme le coup du FMI responsable de tout...faut les prendre ses responsabilités, des fois assumer.
Qui a imposé les restrictions ?
Qui a mis le pays dans la merde ? Banques + FMI. Tu me fais chier, tu veux que je fasse une pénitence avec une cilice et que j'abjure tous les crimes anarchistes depuis Sante Geronimo Caserio ?
« Enfin, messieurs, faites votre autocritique et cessez de faire semblant d’être choqués. Vous êtes responsables de ce qui s’est passé aujourd’hui, et dans n’importe quel Etat de droit (comme ceux que vous souhaitez utiliser de temps en temps comme les meilleurs exemples dans vos émissions de télévision) vous auriez déjà été arrêtés pour les actions ci-dessus. Mes collègues ont perdu la vie aujourd’hui par préméditation : la préméditation de la Marfin Bank et de M. Vgenopoulos en personne qui a explicitement déclaré que quiconque ne venait travailler aujourd’hui [le 5 mai, journée de grève générale !], n’avait pas à se déranger le lendemain [où ils seraient renvoyés]. »
mais que certains cortèges anar' aille provoquer les flics ou essaye de déclencher des actions type "émeutes" avant toute intervention policière c' est un mythe?
C'est le but de l'action directe, t'as découvert quelque chose aujourd'hui ?
Tu me parles des flics qui se glissent dans les manifs et qui provoquent justement ces actions ? Bizarrement, à chaque fois les mecs se sont exfiltrés par des camions de CRS, faut en rire ou en pleurer, ou trouver que c'est normal ?
Dernière modification par Captain_Maid (01-12-2010 21:12:13)
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Captain_Maid a écrit:
Neo-rijsel a écrit:
Ouai tu ne caricatures pas les flics
Je ne caricature pas le rôle des flics, suffit de voir ce qui s'est passé ( 20 ème édition ) lors du mouvement sur les retraites.
Proche du peuple ? Puhahaha !Slash_Guns a écrit:
Comme le coup du FMI responsable de tout...faut les prendre ses responsabilités, des fois assumer.
Qui a imposé les restrictions ?
Qui a mis le pays dans la merde ? Banques + FMI. Tu me fais chier, tu veux que je fasse une pénitence avec une cilice et que j'abjure tous les crimes anarchistes depuis Sante Geronimo Caserio ?« Enfin, messieurs, faites votre autocritique et cessez de faire semblant d’être choqués. Vous êtes responsables de ce qui s’est passé aujourd’hui, et dans n’importe quel Etat de droit (comme ceux que vous souhaitez utiliser de temps en temps comme les meilleurs exemples dans vos émissions de télévision) vous auriez déjà été arrêtés pour les actions ci-dessus. Mes collègues ont perdu la vie aujourd’hui par préméditation : la préméditation de la Marfin Bank et de M. Vgenopoulos en personne qui a explicitement déclaré que quiconque ne venait travailler aujourd’hui [le 5 mai, journée de grève générale !], n’avait pas à se déranger le lendemain [où ils seraient renvoyés]. »
mais que certains cortèges anar' aille provoquer les flics ou essaye de déclencher des actions type "émeutes" avant toute intervention policière c' est un mythe?
C'est le but de l'action directe, t'as découvert quelque chose aujourd'hui ?
Tu me parles des flics qui se glissent dans les manifs et qui provoquent justement ces actions ? Bizarrement, à chaque fois les mecs se sont exfiltrés par des camions de CRS, faut en rire ou en pleurer, ou trouver que c'est normal ?
Moi je ne dis pas que le FMI est un saint....loin de là....ces obligations libérales économiques imposés aux états "aidés" me font bien mal au cul souvent...là-dessus on est d'accord....mais ça ne m' empêche pas d' occulter d' autres facteurs: et là je t' invite à lire ce que je dis sans trop te détail une ou deux page en arrière sur la société grec et son "civisme".
Ouai y' a des flics dans la manifs qui travaillent souvent en coordination avec des services d' ordres syndicaux d' ailleurs. Que y' en ai qui est foutu la merde, qui la foute oui mais c' est aujourd'hui très marginal.....tu ne vas pas me dire qu'ils ont vraiment besoin de s' y mettre pour que des gars embrayent dessus...ou alors les images fortes de bordel, vitrines brisée etc qui t' émoustillent ne seraient alors le fait non pas d' une "révolte populaire" mais d' un effet grégaire derrière l' action de flics qui cherchent à foutre la merde dans les mouvements pour les décrédibiliser. Va falloir choisir ta version.
On ne peut pas non plus se montrer en victime constante de la répression policière tout en s' y attaquant en premier par l' "action directe", pour moi c' est ne pas du tout assumer ses actes. Je ne suis même pas moralisateur, je te dis justement qu'il y a beaucoup de mal à assumer ses actes chez des anar's.
Si tu veux parler plus gloablement des manifs on peut en parler en privé, ya beaucoup à en dire
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Ouai y' a des flics dans la manifs qui travaillent souvent en coordination avec des services d' ordres syndicaux d' ailleurs
Oui d'ailleurs, tous les uniformes ne sont pas bleu ..
Aujourd’hui Mardi 19 Octobre 2010, Nous sommes dans le cortège étudiant unitaire, avec le PS juste devant nous. Quelques slogans dérisoires fusent "Socialos, on vous voit pas souvent, mais bon là, on est contants", et autres trucs du même style. L’ambiance est bon enfant malgré les socialos qui tirent la tronche. De petits attroupements de lycéens circulent dans les cortèges étudiants et lycéens, et juste à coté de nous.
Il est environ 15H00, et nous sommes à hauteur de la société générale, en face du métro Gobelins, ligne 7.
Nous voyons alors une petite bousculade et comprenons qu’il y a eu une sorte de chahut entre quelques lycéens. Certains parlent d’une baston pourrie, d’autre d’une tentative minable de dépouille. Rien de bien méchant, mais en curieux quand même, nous nous rapprochons. C’est là que nous voyons le SO de la CGT, qui était à proximité, débouler et s’improviser justiciers comme ils savent le faire : en chargeant tout ce bouge et en cognant.
Soyons clairs, quelques minutes plus tard, les jeunes des lycées nous diront " ils nous ont tous chargé comme ça, d’un coup, sans distinction : ils ont foncé sur nous et nous ont éclaté !". S’en suit une bousculade, le SO CGT matraque à tout va, panique, mouvement de foule, les gens se piétinent et plusieurs personnes tombent à terre, dont une lycéenne en pleurs, qui n’arrive plus à se relever. On fait de la place pour la laisser réspirer, et là : viens la colère.
Le SO CGT, environ une 20ene (peut être plus), tous grands avec leur brassards rouges et leur autocollants cgt, armés de barre en bois et de téléscopiques, ainsi que de lacrymogènes dites "familiales" (grand modèle), est désormais regroupé en bloc compact devant la société générale. Les insultes fusent, des étudiants, lycéens, et même des syndiqués leurs demandent pourquoi ils ont fait ça, l’air ébahi et en leur montrant les gens tombés par terre et les lycéens qui pour certains cherchent encore à comprendre ce qui s’est passé. Aucune réponse. Seulement des insultes de leur part, des doigts d’honneur. La foule commence à s’énerver, plusieurs personnes leur crachent dessus et un groupe commence à gueuler "SOCIAL-TRAITRES ! SOCIAL-TRAITRES" en les pointant du doigt. Quelques canettes de bière leur volent dessus. Plusieurs personnes leur hurlent dessus. Certains lycéens remontés s’énèrvent "il faut les défoncer ! Ils nous ont tappé sans raison, c’est des oufs !".
Sentant la pression monter, le SO sort les gazeuses et allume encore la foule en se frayant un chemin à coups de barre de bois et de matraque et disparait dans la panique pour rejoindre leur cortège... Une vieille dâme dira " ça fait 40 ans que ça dure. Les flics devraient leur filer un salaire, au moins ce serait plus clair".
Quelques minutes plus tard, des lycéennes d’un lycée en banlieue (je ne sais plus où) iront expliquer à une journaliste et sa caméra "On s’est fait tappées et gazées pour rien par leur SO. C’est déjà les mêmes qui avaient expulsés les sans-papiers de la bourse du travail. Merci le PS, merci la CGT, merci la bourgeoisie." un autre s’esclaffe " ils nous ont tappé parce qu’on ressemble pas à des petits blancs parisiens : c’est des racistes madame !". " Vous allez les diffuser ces images là ?".
Les yeux qui piquent nous regagnons notre cortège en pestant. Pour la première fois de ma vie, je me suis fait gazé par autre chose que des flics : quelle différence ?
En effet, tout les uniformes ne sont pas bleus. Et le SO de la CGT devra finir par rendre des comptes...
Une phrase qui m’a choqué : alors que ces gros bouffons venaient de matraquer des lycéens (vous savez, les futurs prol qu’on déstine à crever au boulot), un gars en colère s’adresse à eux "vous frappez des gens qui sont de la même classe que vous. Vous êtes des ennemis. Vous agissez contre le prolétariat". Un vieux du SO, hargneux, lui rétorque "Ta gueule ! tu sais même pas ce que c’est que le prolétariat !". On dirait une réplique de film. Malheureusement, c’était cette après-midi en pleine manif parisienne.
Signé : Un ex-étudiant, "demandeur d’emploi" comme on dit, et gréviste, accessoirement.
Sympa, on a déjà du mal à riposter aux flics, si on doit se coltiner les SO des bureaucrates, ça va pas le faire. Les même qui jouent les gros bras quand on décide de les déborder .. mais tout ça finira par se payer un jour ou l'autre. Ces salauds sont les briseurs de grèves, ceux qui vont négocier avec le patronat le stylo déjà à la main. Oh oui, combien de gars de la CGT j'ai vu écrasé leur badge CGT du pied, tellement ils furent dégouté et c'était pas des " salaud d'anarchistes totos " mais de vrais prolos, à la chaîne depuis qu'ils ont notre âge. Tu ne m'avais pas répondu sur l'autre topic d'ailleurs, qu'il faudrait repenser un syndicat de lutte, de classe et révolutionnaire, pas réformard, socialard et lèche cul du patronat " On est pour le dialogue social " .. avec un fusil, je me sentirais plus en sécurité t'sais.
vitrines brisée etc qui t' émoustillent ne seraient alors le fait non pas d' une "révolte populaire"
Euh, la seule chose qui m'émoustillent c'est une skin girl qui fait du pogo.
Sinon non, je me m'émoustille pas devant le cassage et les casseurs, faut se demander pourquoi certains cassent et en arrivent à casser .. pour se faire entendre !
Le pouvoir continue de nous dire que la démocratie parlementaire, 2012 c'est trop d'la balle démocratique .. on y crois tiens, on sait tous que c'est pipé de toute façon, mais on va de nouveau élire un président et lui cracher dessus parce que le français moyen est un veau.
Pour l'action directe violente, puisqu'on refuse de nous écouter, occupons, volons, redistribuons.
On ne peut pas non plus se montrer en victime constante de la répression policière tout en s' y attaquant en premier par l' "action directe"
Il y a réponse parce qu'il y a attaque : Trouves moi une vidéo, un témoignage de charge volontaire d'un cortège anarchistes sans raisons, sur les flics ? Arrête, ton anti-anarchisme primaire " tous des salauds qui tuent, pillent, violent tout le monde et sont pas beau " ça va trente seconde, va falloir trouver d'autres arguments - idéologiques, théoriques et pratiques - plutôt que de s'attarder sur " Tous en noirs, donc tous pourri ". TF1 et les médias dominants le font assez, pas la peine que tu en rajoutes une couche.
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T' es tellement à l' ouest sur certains sujets, ton intransigeance te fais fermer les yeux sur des réalités....
Qu'il y est bisbille dans les cortèges entre courants ça arrive, c' était d' ailleurs encore une fois bien plus violents "avant".
Toi qui n' est pas parisien tu n' as peut-être pas en tête les manifs parisiennes de ces 15 dernières années, je sais pas ce qu'il en est en province.
Pour plusieurs mouvements sociaux et surtout les manifs de jeunes, il y a un phénomènes incroyable de bandes qui viennent racketter, ratonner des manifestants, les poids des services d' ordres c' est imposer comme indispensable et sont un gage d' une sécurité relative dans les cortèges, au moins des grandes centrales syndicales. Ces gars ont du se battre contre des bandes pour préserver des cortèges entiers. C' est pas une légende urbaine.
Les groupes étudiants et lycées ont bien souffert de la faiblesse ou la quasi inexistence de leurs SO, facilement débordable. D' ailleurs il arrive que des centrales proposent l' aides de leur SO pour certaines manifs de jeunes.
La collaboration police- SO est donc normale, dans ce cadre de maintient de l' ordre public...
Après si ça t' intéresse d' insister sur des faits divers que je ne vais pas contester parce que je n' ai pas connaissance des faits.....c' est ton problème....mais encore une fois c' est vraiment du travail de généralisation au niveau des propagandes contre lesquelles tu te bats....
Pour ton dernier paragraphe on peut parler en MP mais vraiment pour un mec de terrain...tu réécris l' histoire.
Mais si ça te fout la rage sur ce dernier point c' est peut-être justement parce que c' est pas TF1 qui le dit...
Dernière modification par Slash_Guns (04-12-2010 18:26:27)
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J'ai rien à dire en MP, quand j'ai quelque chose à dire, je le dis, à moins que t'es honte de ce que j'écris, moi qui fait surement parti de ces salauds " d'anarco-autonomes " qui font que tout casser et ne rien proposer ?
J'accepte, n'ayons pas peur des ruines, nous avons construit les villes, nous reconstruirons notre espace sociale plus humainement.
Toi qui n' est pas parisien tu n' as peut-être pas en tête les manifs parisiennes de ces 15 dernières années
J'ai déjà fait une manif' à Paris quand même, sinon je suis souvent sur Strasbourg, ce qui est aussi pas mal niveau manifestation de masses.
Les groupes étudiants et lycées ont bien souffert de la faiblesse ou la quasi inexistence de leurs SO, facilement débordable. D' ailleurs il arrive que des centrales proposent l' aides de leur SO pour certaines manifs de jeunes.
La chance, nous les bureaucrates nous ont jeté, on dit que " la lutte salariale est plus importante et aurevoir ". Heureusement, il existe encore des syndicalistes de terrains, de lutte et de classes, qui étaient avec nous pour nous aider. Et première nouvelle, on a crée des SO auto-organisé, parce qu'on est pas des cons non plus, merci de nous prendre comme tel cependant, ça fait toujours plaisir tu sais. Il n'y a eu aucune faiblesse chez les jeunes durant le mouvement, simplement une molesse et une traitrise des centrales syndicales, qui préfèrent aller signer que de lutter avec nous, je le sais, je l'ai vu sur trois villes ( quoi que sur Strasbourg, ils sont un peu plus sympa ).
Je n'ai rien contre les SO, loin de là, c'est quoi encore cette légende ? Je suis pour les SO, à la grec :
Un SO offensif, qui prend ses responsabilités, qui ne fuit pas dès qu'il y a des merdes qui se produisent. Tu remarqueras que leur manche sont plus grand et gros que nos drapeaux, pour plus d'impact.
Après si ça t' intéresse d' insister sur des faits divers
Bien sur, le terrorisme d'Etat c'est un fait divers, rien d'autre !
Non mais arrête s'il te plait, ça devient limite insultant. " Manifestants, acceptez de vous faire tabasser, pour sauver le saincro saint ordre de la Raie-Publique ".
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En attendant, poursuite du mouvement en Grèce, hop :
- Une manifestation étudiante a tourné à l'émeute à Athènes. Environs 2000 étudiants manifestaient contre la réforme de l'éducation et en solidarité avec les étudiants anglais quand un millier d'entre eux s'est affronté à un cordon de policiers anti-émeutes pour essayer d'atteindre l'ambassade du Royaume-Uni. Il y a eu au moins 3 blessés et 5 arrestations. Les manifestants se sont rendus devant le commissariat central d'Athènes pour exiger leur libération (qui eu lieu dans la soirée).
Greek police clash with students at British solidarity demo
Greek police fired teargas on Thursday in clashes with protesting university students and at least three demonstrators were injured, Reuters witnesses said.
Over 1,000 students tried to break through a police cordon to march to the British embassy in Athens, in solidarity with British students who oppose plans to increase tuition fees, and against austerity and education reforms in Greece.
Protesters carried a banner reading, in English: "Solidarity to the struggle of British students." The Conservative-Liberal Democrat coalition government in Britain plans to almost triple tuition fees to up to 9,000 pounds a year.
Three protesters were detained during the clashes and were later released, a police official said.
More protest rallies are planned on December 6 to mark the anniversary of the police killing of a teen-ager, which triggered the country's worst riot in decades in 2008, and on December 15 during a nationwide anti-austerity strike.#430 | 2000 students march in Athens against education reform and in solidarity with the British students; clashes with police, five students arrested
Thursday, December 2, 2010
Just came back from the demo – a more detailed report will follow later.
The demonstrators tried to approach the British Embassy in solidarity with the struggle of the students in the UK. There were clashes with riot police and five students were arrested. Short video from the clashes:
[youtube]BEz5J5ks_Zg&feature=player_embedded[/youtube]
(At 00.15” a riot police man is clearly seen hitting a protester with a fire extinguisher)
In response to the arrests, the entire demonstration headed to the police headquarters (GADA) demanding their immediate release.
More info, soon.
Pictures from the clashes:- Des actions de solidarité avec l'anarchiste Yannis Dimitrakis à Athènes et Thessalonique dans la perspective de son procès prévu le 6 décembre. Les locaux de la Banque Nationale de Grèce ont été bloqué dans ces 2 villes. Pour rappel Yannis a justement été blessé par balle et arrêté lors du braquage de la Banque Nationale d'Athènes.
http://actforfreedomnow.blogspot.com/20 … -from.html
http://actforfreedomnow.blogspot.com/20 … rakis.html
- Dans la nuit du 30 novembre, les locaux du "PASOK" (parti au pouvoir) et de "New Democracy" (précédent parti au pouvoir) ont été incendiés avec des engins explosifs (composés de petites bombonnes de gaze) dans la municipalité de Triandias, rue H. Trikoupi à Thessalonique.
Voici le texte de revendication:No sheep was saved by bleating
(Tupamaros)
WE ARE AT WAR
This is why we selected on the dawn of Tuesday the 30th of November and coming up to the court of appeals the comrade robber G.Dimitrakis and the expectedly warm December we struck local organisations of “PASOK”(ruling party) and “New Democracy” (previously ruling party) of the municipality of Triandrias on H.Trikoupi street with incendiary devices that were made with small gas canisters, Placing thus ourselves on the camp of those that resist state terrorism.
Armed with hate, rage, decisiveness having our conscience clear and cut off from urban ethics, denying the lifestyle of the wannabe revolutionary, we gave a meaning to one of the most boring, miserable and meaningless nights that the state provides to the law abiding citizens -"mules", by vomiting fire to the streets of Thessaloniki.
We dedicate our strike to the arsonist comrade G.Skouloudis and to the 4 persecuted for the same case M.Tsilianidis, D.Fessas, D.Dimitsiadis, S.Tsifkas as well as the detainees and persecuted for participation in the Conspiracy Cells of Fire.
We will return stronger and with wilder moods.
RAGING PYROMANIACS WITH A CONSCIENCE- Une grève de 24h dans les médias a eu lieu le 30 novembre, ainsi qu'une manifestation devant le Ministère du Travail.
Plus d'infos : http://en.contrainfo.espiv.net/2010/12/ … mber-30th/
- Plusieurs manifestations et actions à Larissa, dans la perspective du procès de plusieurs jeunes.
11 d'entre eux vont être jugés sous la loi anti-terroriste pour avoir participé à la révolte de décembre 2008.
4 autres sont accusés d'avoir participé à une expropriation dans un supermarché.
Plus d'infos: http://en.contrainfo.espiv.net/2010/12/ … d-actions/
- Encore une histoire sordide d'un migrant assassiné, cette fois par un camionneur italien qui a pu, grâce à la complicité des flics, rejoindre l'Italie sans être inquiété:
http://www.occupiedlondon.org/blog/2010 … e-country/
Quelques actions de solidarité (qui vont de multiplier dans les jours à venir):
- 3 DAB ont été incendiés à Berlin (dans les quartiers Kreuzberg, Friedrichshain et Neukoelln) en solidarité avec les compagnons emprisonnés en Grèce.
http://actforfreedomnow.blogspot.com/20 … greek.html
- Une lettre de solidarité aux compagnons emprisonnés en Grèce, envoyée du Mexique par Les Cellules Autonomes de la Révolution Immédiate.
http://actforfreedomnow.blogspot.com/20 … rs-in.html
- Une manifestation en solidarité avec les révoltés de Grèce et contre les violences policières à San Francisco, le 27 novembre.
http://actforfreedomnow.blogspot.com/20 … n-san.html
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Si je ne répond pas, c'est que c'est d'accord.
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Non, j'ai la flemme ce soir.
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Pour rappel, ces évènements ont lieu la veille de l'assassinat d'Alexis il y a 2 ans et ne sont donc pas dus au hasard.
Ce weekend, la police a mené une opération d'envergure dans plusieurs villes de Grèce.
- Ils ont perquisitionnés plusieurs appartements à Athènes et Agrinio. Les flics disent que ces appartements servaient de caches d'armes pour des groupes révolutionnaires armés. Ils y ont découverts de nombreuses armes, des grenades et des explosifs. Plusieurs personnes (au moins une dizaine) ont été arrêtées et sont interrogées sur leurs liens présumés avec l'organisation Secte des Révolutionnaires.
- Le lieu anti-autoritaire "Nadir" a Thessalonique a également été perquisitionné, alors qu'il se trouve sur le campus de l'université et donc protégé par l'asile universitaire. Des journaux et ordinateurs ont été saisis et plusieurs personnes arrêtées alors que des dizaines de compagnons se rassemblaient sur le campus en solidarité.
- Il semble qu'une nouvelle vague de protestation de prisonniers soit en train de gagner en puissance dans les prisons grecques, avec des refus de s'alimenter et des grève de la faim.
- Il y a également eu de nouvelles actions de solidarité avec Yiannis Dimitrakis dont le procès commence aujourd'hui.
- Et puis quelques autres infos concernant les mobilisations en Grèce.
Plus d'infos ci-dessous (en anglais):NOUS SOMMES EN GUERRE - DES ARRESTATIONS POLITIQUES ET DU TERRORISME ÉTATIQUE
http://fr.contrainfo.espiv.net/2010/12/ … -etatique/
La veille de l’anniversaire de l’assassinat d’Alexandros Grigoropoulos le 6 décembre 2008, la junte décide de mettre en fonction ses dispositifs de répression afin d’entraver l’insurrection sociale prévue. Et cela d’une manière tragi-comique. Tous les servants du régime sont en alerte et cherchent à manipuler l’opinion publique et à terroriser tous ceux qui résistent.
Hier soir (le 4 décembre) les salauds de la police antiterroriste ont envahi plusieurs apparts, squats et locaux de mobilisation sociale à Athènes, Pirée, Salonique, Agrinio et Crète en prétendant avoir découvert des armes et des matières explosives. Les hommes de paille bien payés des médias se sont précipités à célébrer le «succès de la police nationale contre le terrorisme» en produisant un climat de terrorhystérie. 24 heures après les arrestations on apprenait que les armes trouvées n’étaient jamais utilisées dans des «attaques terroristes».
Après un jour de dissimulation intentionnelle des infos, l’après-midi du 5 décembre les flics rendent publics les noms et les photos des six personnes arrêtées à Athènes, Pirée et Crète en demandant aux citoyens de leur fournir plus d’infos… Pour deux d’entre eux il y avait déjà des mandats d’arrestation pour l’affaire de la «Conspiration de Cellules de Feu».
À Salonique, hier soir (le 4 décembre), des flics en civil et des hommes en cagoule de la police antiterroriste envahissent le squat anti-autoritaire «Nadir» qui se trouve dans la cité universitaire de l’Université de Salonique : ils confisquent du matériel imprimé et des ordis, ils tabassent des gens, ils procèdent à un nombre inconnu d’interpellations et à onze arrestations. Des dizaines de personnes se rassemblent à l’extérieur pour manifester leur solidarité. L’invasion des flics se fait à la suite de l’attaque contre le poste de garde d’une société privée de sécurité qui se trouve dans le campus.
Des blocus par les flics ont eu lieu également à Agrinio, à proximité du local anarchiste de la ville. Les flics justifient la coupure du courant électrique en parlant de la découverte d’une «cachette».
La junte arrive jusqu’au point de nier aux personnes interpellées et arrêtées leur droit de contacter leurs avocats et cela pendant plus de 24 heures. La déclaration d’un des avocats des personnes arrêtées est sur ce point indicative :
«Ce qui a été désarticulé jusqu’ici ce sont les droits juridiques des détenus, ainsi que leur possibilité de communication avec leurs familles et leurs avocats. L’interdiction totale aux détenus d’exercer leurs droits fondamentaux 24 heures après leur arrestation et le refus de confirmer leurs noms, nous permettent de parler d’une rapine. Le mépris se complète par la méthode habituelle des “fuites” sélectives et de la manipulation médiatique de l’opinion publique. Et si tout cela se passe sous la protection du procureur on peut être sûrs que le dispositif de la répression existe non pas pour la protection, mais pour la dissolution de l’ordre légal et constitutionnel.
La veille de l’anniversaire des deux ans de l’assassinat d’Alexandros Grigoropoulos et pendant que l’ensemble de la société est agitée et se prépare à protester, l’État coupable cherche de toute évidence à s’expier, à présenter des succès et, surtout, à légitimer le totalitarisme qu’il prépare pour demain.
Aucune tolérance ! Aucun intérêt politique et communicatif au-dessus des droits et des libertés !»
Athènes, le 5 décembre 2010,
Kostas Papadakis
Avocat d’une des personnes «arrêtées»
Hors les assauts, les interpellations et les arrestations d’hier soir, l’État a procédé à une autre mesure préventive : l’interdiction de circulation des véhicules dans le centre d’Athènes (!) en vue de la manifestation du 6 décembre. Plus précisément, la circulation sera interrompue entre 10h00 lundi 6 décembre et 07h00 mardi 7 décembre, tandis que le stationnement des véhicules sera interdit entre 06h00 lundi et 07h00 mardi.
La coordination des écoliers et plusieurs collectivités du milieu anarchiste/anti-autoritaire et de l’extrême-gauche ont appelé à une manifestation à Propilaia, au centre d’Athènes, pour le 6 décembre. Des appels à des rassemblements et à des manifestations sont lancés également dans une vingtaine de villes du pays.
SOLIDARITÉ AVEC LES PRISONNIERS POLITIQUES
NOUS SOMMES EN GUERRE#431 | Prisoners across Greece in a new wave of struggle
Saturday, December 4, 2010
Echoing the large mobilisations of November 2008, when prisoners went on meal abstaining/ hunger strikes across the country, a fresh wave of mobilisations in the Greek prisons has just begun.
Translation of the prisoners’ demands and call for solidarity
Since Monday 29th November the prisoners in Greek jails have begun an abstention from meals, which is to escalate into a hunger strike, as a protest against the political indifference that they are experiencing. The prisoners, with a press release of the coordinating bodies of all the prisons-hellholes in the country, submit their demands (analytically in the enclosed list) for de-congestion of the prisons, improvement in the conditions, real justice, less imprisonment:
Demands:
1. To stop the abuse of pre-trial detention.
2. Reduction of the statutory upper limits to continuous imprisonment
3. Abolition of devastating sentences and wider application of the measure of probation/remission and conditional release
4. Legislation setting the upper time limit of the statute of limitation for disciplinary sentences at 6 months – for these not to be used as restraining factor for conditional release.
5. The abolition of the anti-terrorism law and the special terms of detention for political prisoners
6. Abolition of under age prisons and the establishment of structures of protection for underage offenders [translators' note: we are unsure of the meaning 'ανοιχτών δομών προστασίας']
7. Immediate release of prisoners with special needs and those who suffer from chronic serious illnesses
8. Immigrant prisoners: (a)immediate and unconditional practice of their right to serve their sentence in their country of origin (b) immediate release of all those who are held for judicial or administrative deportation, c) immediate trying of all trials of greeks and immigrants in all degrees
9. Leave of absence: (a) granting of leaves of absence with the same preconditions for all, no to the unequal and discriminatory treatment, no to arbitrary rejections of applications. (b) increase in the duration of leave in all cases. c) granting of leaves at the 1/5th [of the sentence] for all offences and for all prisoners, including those who are serving sentences for drugs.
10. Improvement in conditions of imprisonment: (a) the right to dignity, health, education, communication, development of personality, free speech, exercise (b) the right to work, immediate opportunity of employment for those who wish to do so, without restrictions due to disciplinary measures c) increase of jobs and increase in the percentage accounted for the days worked [which is subtracted from the sentence] (d) application of measures alternative to imprisonment – expansion of the institution of rural prisons to include female prisoners (e) banning of physical examinations, especially vaginal and anal, (f) improvement of the conditions within holding areas, of transfers and of means of transport.
11. Abolition of monetary sentences (fines).
The Initiative for the Rights of Prisoners stands in solidarity with the just struggle of the prisoners and makes a call for individuals, collectives and organizations to an open meeting to coordinate our actions for the organisation of acts of solidarity for the prisoners’ struggle.
Saturday 4th December, 8 pm, Social Center – Meeting-place of Immigrants
Ermou 23 & Venizelou, Thessaloniki
Initiative for the Rights of Prisoners, Thessaloniki
http://www.keli.grUn nouveau rassemblement de solidarité avec Yiannis Dimitrakis:
open assembly for the promotion of solidarity
In the frame of the greek call for solidarity actions to comrade Giannis Dimitrakis ahead of his court of appeals on december 6th we blockaded the national bank that is on egnatia street in central thessaloniki near kamara. After the end of the action the whole of group that was in the action went around egnatia street putting up posters, giving out pamphlets and throwing flyers all around.
Those that we want to provoke and ask to take a position is society itself on who is really the enemy and who is really the criminal.
“Salome has undressed of her veils”
We are with Giannis
We will become the beast (play on the words of an old greek saying)
Solidarity AssemblyUne action de solidarité avec Yiannis à Londres:
Solidarity to Giannis Dimitrakis from london u.k.
On the 6th of december of 2010 ids the court of appeals for our comrade giannis dimitrakis for a bank robbery in 2006. In the early hours of the 6th we attacked a halifax bank on kilburn high road with paint bombs and wrote FREEDOM TO G.DIMITRAKIS on the front window. this is just a small token of solidarity to our comrade. we would also like to salute all the comrades in greece and all over the world in and out of prison that choose the path of attack against the system.
SOLIDARITY IS OUR WEAPON FIRE TO THE PRISONS
this is just the beginning...
black spiders in the london web- Quelques infos sur une nouvelle attaque fasciste d'un lieu autogéré, ainsi que sur des manifestations antifascistes de ces derniers jours:
http://en.contrainfo.espiv.net/2010/12/ … ist-demos/A ghost haunts Europe
A text written by Evangelismos Squat towards Europe
Οn the 24th November, many student demonstrations took place in Britain, in which participated over 50,000 people. The march was called in response to the new educational measures announced by the British government. By now, the tuition fees, for someone who wanted to attend a british university, run into 3,000 pounds per year. With the new reforms the government reduces the national spending on education by 80% and the fees triple, reaching the amount of 9,000 pounds. The students occupied the University of Sussex in Brighton and the University of Leeds, a quite radical move for the british standards, since in British universities does not exist the asylum, as it is in Greece.
But it’s not just England that is currently in turmoil. In Portugal, a potential victim of the IMF, took place one of the biggest strikes, participating 3 out of the totally 10 million citizens of the country. In Italy, students stormed the building of the Senate, during the protest against the higher education reforms promoted by the government. The students managed to break the security fence and they entered the lobby of the building. The cops managed literally at the last moment to shut the wooden door leading to the Senate Hall. Furthermore, Ireland has entered a cycle of protests since it joined the IMF. Demonstrations, strikes, conflicts, occupations are taking place at this moment not only in Europe but throughout the world.
We have reached the point of no return. Capitalism is a monster that has just come of age and even more hungry. The Capital in its attempt to take advantage of the crisis that itself has created, puts in motion its mechanism and attacks with hard antisocial measures flattening not only the permanently excluded and oppressed masses but also parts of society that until today were “favored”. The Power upgrades and intensifies its repression, to allow bankers to fill their pockets (and bellies) undisturbed. In a few years the number of people living under conditions of economic deprivation will have increased significantly. A “low intensity” war is raging; a war that the bosses have gone against society and at the forefront of this war is the youth.
The bosses want us divided, so that they can govern us better. But what actually divide us? What divides the students who come in thousands to the streets in Heraklion and Chania in Crete, Greece from the students in England and Italy who occupy universities and attack buildings and cops? What separates us from the people in Portugal, Ireland and France who demonstrate and fill the streets in capital cities with banners and anger? Absolutely nothing.
Instead, we are in division with the bosses and the State. Because, it is them who created poverty and misery. Because the society of profit is their own creation.
We welcome all people who resist, no matter where they come from. Solidarity, resistance and dignity have no borders. Let’s join with all those fighters in every corner of the world, who refuse to have their future determined by the banks and parliaments, and engage in a hard and difficult struggle against a brutal system.
Authoritative power has no place among us.
Solidarity to all those who stand against State and Capital.
Evangelismos Squat. Theotokopoulou 18, Heraklion, Crete, Greece
in greek: http://evagelismos.squat.gr/Manifestation anarchiste le 11 décembre à Athènes:
http://en.contrainfo.espiv.net/2010/12/ … -december/
Hors ligne
Ce post sera consacré exclusivement aux évènements du 6 décembre 2010, 2 ans jour pour jour depuis la mort d'Alexis et le début de la révolte de décembre 2008. Il sera mis à jour au fur et à mesure que les infos arriveront.
DECEMBRE 2010 TOUT LE MONDE DANS LES RUES !
#434 | Alexis is gone for two years: he’s gone to a university occupation in London, standing behind a barricade in Rome, protesting in the streets of Dublin…
Monday, December 6, 2010
Words, for the largest part, fail us.
Alexis has been gone for two long years.
There is little to be said, much to watch in awe.
Alexis lives.
He stays over in university occupations in the UK.
He street-fights the education cuts in Italy.
He protests against austerity in the freezing cold streets of Dublin.
Tomorrow, Alexis is back in the streets of Athens.
We’ll all be back there. For those days, for the days that followed, for the
days and the revolts yet to come.
These days are Alexis’ days, these days are ours.
Aujourd'hui, des manifestations sont prévues dans au moins une vingtaine de villes en Grèce, parfois même plusieurs par ville!
A Athènes, la police a interdit aujourd'hui la circulation et le stationnement de tout véhicule dans tout le centre-ville et ce pour au moins 21h.
La police anti-émeute s'est déployée dans Exarcheia depuis hier soir.
#435 | Demonstrations and actions in 17 Greek cities mark two-year anniversary of the state assassination of Alexandros Grigoropoulos; police announce unprecedented traffic ban in central Athens
Monday, December 6, 2010
Today, 6.12.2010, marks two years from the date of the assassination of 15-year old Alexis Grigoropoulos by special police forces in the Exarcheia district of Athens.
This post will be carrying continuous updates from demonstrations and actions organised in Athens and Thessaloniki and a summary of the events nationwide. There are demonstrations called in at least 17 Greek cities.
On Sunday night, police presence in Exarcheia was very high (even higher than usual) and at least four people were reported to have been detained by police.
Called demonstrations:
- Athens: student demonstration at 11am, main demonstration at 4pm, gathering at the point of Alexis’ assassination at 9pm.
- Thessaloniki: student demo at noon, main demo at 3pm.
On the eve of December 6th, the police announced an unprecedented 21-hour traffic ban in central Athens: no vehicles whatsoever are permitted to park or drive through the roads marked in the map below; these effectively include the entire city centre:
EDIT:
Premières infos sur les manifesations.
A Athènes, la manifestation étudiants/professeurs vient de se terminer. Les étudiants ont canardé les flics avec des oranges, dans l'esprit de décembre 2008.
La grande manifestation va bientôt démarrer.
Plus tôt dans la journée, des manifestations étudiantes ont eu lieu dans différents quartiers d'Athènes et de sa banlieue.
Dans le quartier d'Aigaleo, plusieurs centaines d'étudiants se sont rendus devant le commissariat local où des affrontements ont eu lieu avec la police.
- 13:45 (GMT+2) The joint student/teacher demonstration in Athens just ended. In the spirit of December, students pelted the police with oranges. We are waiting for the main evening demonstration to start.
Earlier high school students’ demonstrations took place in various parts of Athens and outside the capital, in the Athens’ suburb of Aigaleo was reported that a few hundrend students marched in the local police department where were teny clashed with police.
Grèce: débordements lors d'une manifestation de lycéens
06.12.10 - 14:34
De brefs affrontements entre des dizaines de jeunes et la police ont éclaté lundi dans le centre d'Athènes au début d'une manifestation de lycéens et enseignants en mémoire d'un adolescent tué par un policier il y a deux ans, a constaté un journaliste de l'AFP.
Dès le début du défilé, rassemblant des milliers de personnes, des petits groupes casqués et cagoulés s'en sont pris à coup de pierres et barres en bois aux vitrines de banques et magasins, la plupart toutefois recouvertes de volets de métal.
Une fois arrivés près du Parlement, ces groupes ont caillassé les abords d'un hôtel de luxe, vers lequel un cocktail molotov a aussi été tiré, ainsi que le cordon policier qui s'est alors déployé. Les forces anti-émeutes les ont ensuite fait reculer, coupant en deux le gros du cortège.
Les manifestants ont ensuite poursuivi leur marche vers le siège du rectorat, terme du défilé, sans plus d'incidents.
Ils ont défilé aux cris de "La Grèce n'est pas un protectorat", en référence à l'austérité imposée au pays par l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) en échange de son sauvetage financier.
"Dehors le FMI", proclamaient aussi des banderoles.
Alexis, 15 ans, tué par un policier en 2008
Cette manifestation, qui doit être suivie dans l'après-midi d'un deuxième cortège de la gauche commémore le décès d'Alexis Grigoropoulos, 15 ans, tué par un policier le 6 décembre 2008. Cette bavure avait déclenché un mois de violences urbaines en Grèce, et causé la radicalisation d'une partie de la jeunesse grecque.
A l'issue de neuf mois d'audience, l'auteur de l'assassinat, le policier Epaminondas Korkonéas, 38 ans, a été condamné en octobre à la prison à vie, reconnu coupable d'avoir intentionnellement tiré sur sa victime.
Tout le centre-ville avait été bouclé à la circulation automobile en vue de cette commémoration, sécurisée par près de 5000 policiers.
Les manifestations interviennent dans un contexte social tendu par la grave crise économique que traverse le pays et les mesures d'austérité adoptées pour lutter contre les déficits publics.
Une grève générale de 24 heures dans les secteurs privé et public est prévue pour le 15 décembre, la neuvième depuis le début de l'année.
Au cours du week-end écoulé, six personnes ont par ailleurs été arrêtées en Grèce, dont deux soupçonnées d'appartenir à un groupe extrémiste anarchiste, après la découverte de caches d'armes lors de perquisitions menées samedi et dimanche dans plusieurs villes.
AFP
EDIT 2:
Avant même le début de la grande manifestation d'aujourd'hui à Athènes, des heurts ont éclaté entre manifestants et policiers. La police encerclait totalement l'université d'Athènes, lieu de rassemblement avant la manifestation.
La manifestation a été chargée à plusieurs reprises, les manifestants étaient donc regroupés en plusieurs blocs.
Il y aurait toujours plusieurs milliers de gens dans les rues d'Athènes en ce moment. La police a chargé a de nombreuses reprises et balancé énormément de gazes lacrymogènes. Le bloc des étudiants de l'école de droit a été violemment attaqué et les étudiants se sont repliés dans le bâtiment de l'école. Il y a eu des affrontements devant le parlement où des cocktails molotovs ont été lancés contre les flics qui le protégeaient. Les manifestants criaient "Feu à ce foutoir de Parlement", "A bas la junte UE-FMI" ou encore "Insoummission, grève générale".
-18:00 (GMT+2) According to information from Athens Indymedia many thousands of people in the streets of Athens at the moment. Police sourounded several blocks and attacked to the demonstration a number of times, notably a harsh attack against the block of the Athens Law School students’ took place, now several demonstrators are in the building of the Law School. There were some clashes in front of the parliament it seems that molotov cocktails were thrown to the police lines in front of there.
-16:20 (GMT+2) The demonstration in Athens have been effectivelly banned. charging at the first people who gathered at the Univerity’s Propylaia police have now pushed a large demo block. Hundrends of people keep now gathering, effectivelly behind the police lines.
-15:55 (GMT+2) Main demo has not even started but clashes with the police have. Riot police have souroundedthe university of Athens where the pre-demo gathering takes place.
Une première vidéo à voir sur le site d'euronews:
http://fr.euronews.net/2010/12/06/grece … oropoulos/
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Alors on en est rendu où donc ?
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Radicalisation du mouvement, appel à une neuvième grève générale.
Violent affrontement entre les gentils policiers et le vilain peuple Grec. Rien de neuf.
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Omg, je suis allé en grèce en Aout 2008, le palais tout joli tout touristique que j'ai vu est devenu un chaos
Dernière modification par redfog-- (07-12-2010 22:01:39)
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Et sur cet photo, on voit un chien : Je vous présente le plus révolutionnaire des chiens : Kanelos
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C' est cool que tu vives la lutte par procuration mais tu vas pas m' apprendre ce qui a pu se passé en manif' à Paris.
Si tu n' as vraiment rien contre les SO essaye d' éviter de casser du sucre sur ceux qui ont limiter la casse courageusement à Paris sur pas mal d' évènement plutôt que dans le faire dans le sensationnel comme un vulgaire "média bourgeois": genre "les SO des syndicats agresse les étudiants".
Tu peux me retrouver les images du coup ou la CNT se fait agresser par des bandes lors des manifs CPE? (comme tous les cortèges en fait) ou ça c' est censurés? Moins vendeurs que les coups de matraques de flics et les bagarres avec les SO des centrales?
Parce qu'il faut tout dire, pas qu' une partie.
Dernière modification par Slash_Guns (11-12-2010 12:49:19)
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Qu'est ce que ça vient faire ici ce que tu baves ?
J'ai eu des échos sur la manif pro-IVG sur Paris, et sur le SO AL ( orga' dont je suis membre ) + CNT s'est comporté comme des gros paternalistes machistes parce que les "pôvres filles ne savent pas se défendre" ? Une fois de plus, tous les uniformes ne sont pas bleu, que ce soit un SO de soc-dem ou d'anars.
genre "les SO des syndicats agresse les étudiants".
Le SO de la CGT Paris - garde rapproché de Thibault - est connu pour abrité les pire staliniens qui puissent exister.
Un copain me racontait qu'ils avaient eu le même comportement en 1995 déjà, on ne change pas une équipe qui gagne.
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En attendant, ce qui s'est passé en début de semaine, suite à l'anniversaire de la mort d'Alexis :
http://juralibertaire.over-blog.com/article-manifs-dans-17-villes-grecques-pour-l-anniversaire-de-l-assassinat-d-alexandre-grigoropoulos-62474790.html
[youtube]7LQ42jXUtOQ&feature=player_embedded[/youtube]
[youtube]61k-9GPoM9A&feature=player_embedded[/youtube]
[youtube]CcplltKUVag&feature=player_embedded[/youtube]
Et puis quelques actions de solidarité des Etats-Unis et de Suisse:Anarchists set off smoke bomb in cop bar--Portland, OR
In the predawn hours of December, 6th 2010, to mark the two year anniversary of the murder of Alexandros Grigoropoulos in Exarchia, a smoke bomb was ignited inside the Portland Metro Police Club (618 SE Alder st.)--a private bar, ballrooom, and athletic facility operated by the Portland Police Association. We did this to articulate our utter contempt towards the police, and our hatred of the state and capitalism in general.
This act of sabotage was a gesture of revolutionary solidarity with the imprisoned anarchists of the Conspiracy Cells of Fire in Greece, The Asheville 11, Christos Stratigopolous, the recently released Alfredo Bonanno and all those resisting state repression everywhere.
Fire to the cops, bosses, and politicians!
For anarchy and communism!
-some anarchistsSeattle: Banner Dropped in Solidarity with Anti-State Struggles Everywhere
Remember the 6th of December!
Early this morning, during rush hour traffic, we dropped a banner over highway 99. The banner reads, "POLICE VIOLENCE IS NO ACCIDENT. COPS ARE KILLERS."
We of course recognize that this is a small, symbolic act. We simply wish to demonstrate that the fires that burn today--the two-year anniversary of the murder of Alexis-- in the streets of Greece are fires that burn within us as well. Let's bring fuel to the flames.
Solidarity with the struggle in Greece today and always.
Solidarity with the American comrade viciously attacked by the thugs of the Delta squad.
Solidarity with Roger Clement on the day of his sentencing.
For John T. Williams and all victims of the police, locally and everywhere. Against the state and its guard dogs. For anarchy!Flics porcs assassins.
Cette nuit, 6 décembre 2010, exactement deux ans après l'assassinat d'Alexis Grigoropoulos par la police, nous avons décidé de faire une petite visite à la mission permanente grecque à Genève, afin de manifester notre soutien aux insurgés, qui au moment où nous écrivons sont aux barricades contre le bras armé du capital.
Nous avons gracieusement repeint la façade à la peinture rouge en signe de solidarité.
Solidarité avec les incarcérés et les autres victimes de la violence de l'Etat!
Que vienne l'Anarchie !
Commando Alexis Grigoropoulos
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Lutte pour la liberté contre l’état de terreur
Athènes
Manifestation des collégiens et des lycéens (matin)
Des rassemblements et des manifestations spontanées ont eu lieu dans plusieurs quartiers d’Athènes. Les collégiens-lycéens se sont rassemblés dans leurs quartiers avant de se diriger vers le centre-ville pour se joindre à la manifestation principale.
Plus précisément, des rassemblements et des manifs ont eu lieu à Peristeri, Philadelphie, Egaleo, Koridallos, Psihico et Exarheia. Les collégiens-lycéens ont bloqué les rues centrales des leurs quartiers et ils ont marché en direction des commissariats locaux. Des affrontements avec les forces de l’ordre ont eu lieu et des voitures de police ont été brisées. Les flics ont essayé d’arrêter quelques collégines-lycéens à Koridallos. Une manif de solidarité réclamant la libération des 3 personnes arrêtés a été aussitôt organisée. Des blocages des rues ont également eu lieu dans les banlieues du Nord d’Athènes.
La manif principale a démarrée avec la participation de plus de 5000 collégiens-lucéens, alors que des gens continuaient à arriver pour se joindre aux manifestants. La manif était agressive dès le début : des attaques contre des banques, des caméras surveillance et des magasins de luxe ont eu lieu. Les premiers affrontements avec les flics (rue Stadiou) ont eu comme résultat la rupture temporaire de la manif (les manifestants se sont répandus dans les ruelles environnantes). Or, les écoliers ont réussi à repousser les forces de la police anti-émeute avec des attaques bien organisées. Des affrontements ont eu lieu de nouveau quand la tête de la manif a atteint la place Syntagma (en dehors du Parlement) et a attaqué la police anti-émeute. Les porcs ont répondus en faisant usage des gaz lacrymogènes et des flash bang grenades. La manif s’est terminée à Propilaia où la plupart des manifestants sont restés sur place afin de participer à la manifestation de l’après-midi. Soulignons que les collégiens-lycéens, bien que des mineurs, n’étaient pas effrayés ni par les flics, ni par les méthodes terroristes des médias et ils se sont affrontés aux forces de l’ordre en nous montrant le chemin à suivre.
Manifestation générale (après-midi)
Le rassemblement pour la manif de l’après-midi a été programmé pour 16h… Le centre-ville a été bloqué depuis le matin. Voire :http://fr.contrainfo.espiv.net/2010/12/06/nous-sommes-en-guerre-des-arrestations-politiques-et-du-terrorisme-etatique/
L’état a imposé un couvre-feu et l’entrée du métro de Propilaia (lieu de rendez-vous du rassemblement et de la manifestation) a été fermée. Des flics en uniforme et des flics en civil se trouvent partout. Des hélicoptères de la police volent au-dessus de nos têtes. La manif est néanmoins largement suivie.
Peu avant 16 heures des manifestants attaquent quelques flics en civil qui ont essayé de pénétrer la manif. Des affrontements avec les CRS (MAT) suivent. Les MAT attaquent les personnes rassemblées en faisant usage des gaz lacrymogènes et en violant l’asile universitaire (Propilaia). De toute évidence l’objectif de la police est d’obliger les manifestants à commencer la manif sans la participation de la majorité des gens, qui ne sont pas encore arrivés au point du rassemblement à Propilaia. Ce dont il s’agit au fond c’est l’interdiction de la manif elle-même, puisque c’est la première fois qu’une telle attaque contre les pré-rassemblements pour une manif s’est produite. Il est également évident que l’état cherche, par le biais des mass médias, à transmettre à la société une réalité virtuelle, à savoir une réalité très différente de celle que nous vivons dans la rue. Les tactiques provocatrices et sans précédent de la police reflètent la crainte d’une révolte générale de la société.
La manif est accostée par des très grandes forces de MAT. Les affrontements continuent. Les forces de l’ordre font usage disproportionné des gaz lacrymogènes qu’ils jettent sur les manifestants. Or, les manifestants persistent et, malgré les efforts de la police, le rassemblement n’est pas dissous. La tête de la manif atteint le point de départ, Propylaea, où elle se rejoint aux personnes rassemblées qui sont arrivées entre-temps. En même temps, à la place Syntagma, à l’extérieur du parlement, des cocktails Molotov sont jetés contre les triples cordes des chiens armés qui protégent leurs maîtres. Les flics font usage de flash-bang grenades et de gaz lacrymogènes, et n’hésitent pas à tabasser les gens qui se trouvent par terre, notamment des écoliers et des étudiants. Tandis que la majorité des manifestants s’oriente vers Propilaea, en terminant ainsi la marche circulaire, plusieurs manifestants, notamment des écoliers et des étudiants, sont poursuivis par la police anti-émeute et se réfugient à l’intérieur du métro Syntagma où ils crient contre leurs chasseurs. Dès que les MAT sortent du métro, les manifestants les attaquent furieusement en défiant la supériorité de ceux-ci tant en armature qu’en nombre et en criant des slogans comme : « Flics, porcs, assassins » et « Les flics ne sont pas les enfants des travailleurs, ils sont les chiens de garde des patrons ». Bref, des slogans qui ne seront pas transmis par aucun centre de désinformation médiatique. Les mêmes manifestants attaquent également un fasciste, membre d’un groupe fasciste bien connu, qui les empêche de se réfugier dans la station du métro. Les médias en parleront sans doute d’« un citoyen blessé par les manifestants ».
Quelques attaques contre des magasins ont lieu à Propilaia. La plupart des magasins, des banques etc. ont leurs volets fermés. Les flics violent de nouveau l’asile universitaire et persécutent les manifestants rassemblés. La majorité des manifestants se dirige vers le quartier d’Exarheia qui est déjà entouré par des forces importantes de la police, des flics en civil et des fascistes. Un autre groupe des manifestants occupe l’Ecole polytechnique en surmontant l’opposition des flics et des éléments para-étatiques.
Un rassemblement à l’endroit où l’adolescent de 15 ans, Alexis Grigoropoulos, a été assassiné, le 6 décembre 2008, par deux flics, est prévu pour 21h. Des gens commencent à se rassembler déjà à 19h. Pendant trois heures, les flics attaquent les gens qui se trouvent dans le quartier d’Exarheia, ils entrent par la force dans des magasins et des cafés, ils tabassent, ils provoquent, ils terrorisent, ils font un usage excessif de produits chimiques et ils procèdent à plusieurs interpellations et arrestations. Or, l’objectif de la junte échoue de nouveau. En dépit des produits chimiques et du terrorisme, les manifestants restent sur place en criant des slogans, ainsi que les noms des militants assassinés par les forces de répression. Une manif vers l’Ecole polytechnique s’organise spontanément. Les flics attaquent les manifestants et détruisent une partie du monument en mémoire d’Alexandros Grigoropoulos. Les manifestants contre-attaquent pour éloigner les flics. La situation à l’intérieur des maisons des résidants du quartier devient cauchemardesque à cause des produits chimiques utilisés. Des combats de rue ont lieu pendant plus de 2 heures dans le quartier d’Exarheia et cela sous le nuage épais crée par les gaz lacrymogènes. L’Ecole polytechnique continue à être entourée par des flics et des fascistes. On compte 98 interpellations et 44 arrestations. Beaucoup de personnes sont blessés par les atrocités de la part de la police.
Ce qui s’est produit, le 6 décembre 2010, à Athènes, aussi bien que ce qui s’est passé les jours précédents (des invasions dans des squats et des apparts de la part de la police dans plusieurs villes, des interpellations et des arrestations politiques etc.), justifiez complètement le caractère de la guerre contre l’attaque sauvage de la junte et de ses domestiques contre la société. Une guerre au niveau communicatif-idéologique, aussi bien qu’opérationnel-militaire. La lutte populaire contre la violence de l’état et pour la liberté et la libération sociale, doit désormais se planifier et s’organiser à tous ces niveaux.
Salonique
Photos: http://athens.indymedia.org/front.php3? … d=1233165.
Comme à Athènes, une interdiction de circulation des voitures au centre-ville a été imposée depuis Dimanche. Le matin, des collégiens-lycéens de plus de 60 collèges et lycées organisent un sit-in à l’extérieur du ministère de la Macédoine-Thrace, avant de se manifester au centre de la ville. Pendant la manif dynamique de l’après-midi, qui a été suivie par plus de 3000 personnes, un poste de garde de la police à l’extérieur d’un ministère a été attaqué. Des attaques contre des camions d’enregistrement de la télé ont également eu lieu, tandis que deux supermarchés ont été expropriés. De nombreux flics et de nombreux flics en civil ont tenté de violer l’asile universitaire en faisant des arrestations, mais ils étaient repoussés par les étudiants.
Ioannina
La manifestation de 2000 personnes a été férocement attaquée par les flics. Les manifestants se sont dispersés, des affrontements avec la police ont eu lieu et des slogans contre l’état et les flics ont été criés. 45 interpellations et 5 arrestations.
Agrinio
La manifestation de 200 collégiens-lycéens s’est dirigée vers le commissariat de la ville. Lors du rassemblement, un groupe des manifestants a organisé un sit-in, tandis que d’autres ont attaqué les flics. Des affrontements ont eu lieu. La manifestation a été sauvagement attaquée par les flics avant même de commencer. Des flash-bang grenades, des gaz lacrymogènes et d’autres produits chimiques ont été utilisés, des manifestants ont été tabassés et des personnes ont été arrêtées. Des écoliers, des étudiants et des solidaires ont procédé à l’occupation de la mairie en demandant la libération des personnes arrêtées.
Volos
La manifestation de 1000 personnes a été attaquée par les flics dès son commencement. Malgré l’usage excessif des produits chimiques les manifestants sont restés sur place et ont continué à se protester. De la guérilla et des affrontements corps à corps ont eu lieu dans les rues de la ville. Un total de 11 (certains disent 13) personnes ont été interpellées et ensuite libérées, et beaucoup de personnes ont été blessées : trois flics ont été hospitalisés, tandis qu’une jeune fille de 12 ans a été blessée au niveau de son œil par un gaz lacrymogène!Vidéo et photos: http://athens.indymedia.org/front.php3? … id=1233050
Vidéo 3
Héraklion
Matin : manifestation largement suivie, avec un black bloc particulièrement nombreux. De nombreuses banques ont été attaquées, des vitres, des caméras et des machines ATM ont été cassées. Après-midi : manifestation suivie par 500 personnes, forte présence policière.
Photos : http://athens.indymedia.org/front.php3? … id=1233192
Patras
Matin : Une manifestation dynamique, organisée par « les élèves désobéissants » et suivie par 500 personnes, a précédé la manifestation organisée par les unions d’étudiants suivie, elle, par 4.000 personnes. Après-midi : une manifestation dynamique d’environ 400 personnes a été spontanément organisée au centre de la ville.
Zakynthos
Une manifestation de 250 élèves (nombre impressionnant pour cette île) a eu lieu le matin, avec des attaques contre le commissariat, 4 personnes interpellées et des violences policières contre des jeunes enfants. La manif de l’après-midi a été marquée par des affrontements à l’extérieur du commissariat de la police. Des pierres et des cocktails Molotov ont été jetées et deux personnes ont été arrêtées.
Igoumenitsa
Manifestation suivie par 400 personnes : des collégiens, des lycéens, des étudiants, des parents et des professeurs.
Mytilène
Manifestation dynamique de 500 personnes. Des machines ATM et le vitrage d’une banque ont été cassés avant que la manif gagne la place centrale de la ville.
Larissa
Quelques 500 personnes ont participé à la manif et se sont battus avec les flics. Une banque et quelques véhicules de la police ont été cassés. Il y a eu 5 interpellations.
Serrès
Manifestation spontanée d’une centaine de collégiens et de lycééns vers le commissariat de police. Plus tard dans la journée une installation d’haut-parleurs a été utilisée, des textes ont été distribués et des tracts ont été jetés en présence des flics.
Ptolemaida
Des élèves tenant des bougies se sont réunis tard la nuit à l’extérieur du commissariat de police, alors que les flics étaient là tenant leurs fusils.
Arta
Après la manifestation au centre-ville des collégiens et des lycéens ont procédé à un sit-in à l’extérieur du commissariat de police.
Comotini
Manifestation dynamique de quelques 300 collégiens, lycéens et étudiants. Des textes ont été distribués avant que les manifestants s’orientent vers la Faculté de droit, toujours sous occupation.
Xanthi
Manif dynamique de 500 jeunes en révolte. De nombreux flics dans la rue. Des attaques contre les voitures de la police municipale ont eu lieu.
Corfou
Manifestation de matin avec un bon nombre de collégiens et des lycéens et manifestation d’après-midi avec un bon nombre d’étudiants, tous les deux vers le commissariat de police. Sit-in à l’extérieur du commissariat de police.
Chania
Grande manif matinale des élèves et des professeurs en direction de la préfecture locale : plusieurs personnes blessées, 8 personnes interpellées et au moins 3 arrêtées (parmi les quels des écoliers des 13 ans). Deux personnes ont été également interpellées pendant la manif de l’après-midi.
Kefalonia
Manif spontanée de plus de 150 personnes en direction du commissariat de police. Des slogans anti-fascistes et anti-répression, ainsi que des slogans de la solidarité avec les prisonniers en lutte ont été criés.
Photos : http://patras.indymedia.org/front.php3? … e_id=9153.
Il y avait aussi des manifestation des écoliers avec des attaques symboliques contre des commissariats de police dans les villes suivantes : Nafplio, Kozani, Kavala, Karditsa, Drama, Tripoli, Katerini, Edessa, Florina, Rethymno, Amaliada.
Actions de solidarité à l’étranger
Suisse
Action de solidarité à Genève : de la peinture a été jetée sur le mur externe du consulat grec.
Grande-Bretagne
Rassemblement de solidarité et manifestation d’étudiants à Londres en direction de l’ambassade de la Grèce.
Chypre
Rassemblement et manif de solidarité, le dimanche, 5 décembre, à la place Eleftherias à Nicosie. Projection d’un film à la place Faneromeni.
Etats-Unis
San Fransisco : Protestation de solidarité à l’occasion de l’attaque contre la manifestante américaine lors de la manif contre l’I.M.F à Athènes. Message de solidarité à tous ceux qui luttent contre la junte grecque.
Message de solidarité de la part des collectivités R.A.S.H. et C.L.A.W. de l’Indiana : http://anarchistnews.org/?q=node/12877
Nouveau Ζealand
Déclaration de la Croix Noire Anarchiste de la ville d’Aotearoa à l’occasion de la attaque contre la manifestante américaine et en solidarité avec toutes les victimes de la répression et les prisonniers politiques en Grèce.
Allemagne
Weimar : manifestation de solidarité au marché de Noël de la ville avec des slogans, des tracts et des feux d’artifice. Les flics ont approché la manif et ils ont fait 4 interpellations.
France
Action de contre-information sur la situation en Grèce organisée par un groupe de la CNT à Roche sur Yon (ouest de la France).
Mexique
Cancun : Intervention consacré à Alexandros Grigoropoulos dans le cadre de la manif contre le congrès COP-16 pour le changement climatique.
Italie et Argentine : Des slogans de solidarité et de graffitis ont été écrits sur les murs des bâtiments à Rome par la collectivité « Partizan », aussi bien à Buenos Aires.
http://athens.indymedia.org/front.php3? … id=1231209
Des actions de solidarité pour le 6 décembre ont également eu lieu à Maroc, Bulgarie et Cambodge, ainsi que dans d’autres pays.
La lutte constante, internationale et auto-organisée pour la liberté ne peut pas être réprimée.
Notre rage se grandit.
Solidarité avec les personnes arrêtées lors du 6 Décembre.
Solidarité avec tous les prisonniers politiques.
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Est-ce que les mobilisations sont croissantes en nombre de personnes?
Est-ce qu'il y a des estimations du nombres de "sympathisants" anarchistes en Grêce?
Quand est-il de la composition des manif's et action "coup de poing"? Et notamment de la propension de Hooligans et quels groupes d' ultras/hools y participent?
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Est-ce que les mobilisations sont croissantes en nombre de personnes?
Difficile à dire, vu que les chiffres ne sont pas connu ou arrivent assez tard. Comme tu l'as vu, c'est souvent des petites manifs de province, dans les grandes villes, on est loin des 100 millions d'Indiens, je pense qu'on est bien d'accord la dessus.
Est-ce qu'il y a des estimations du nombres de "sympathisants" anarchistes en Grêce?
Je ne pense pas que les mecs prennent le temps de compter c'est pas nos manoifs pépère, verrouillé et sécurité avec Lady Gaga en musique de fond.
Je ne m'avancerais pas, mais les anarchistes sont aux coeurs de la lutte actuelle, surtout en Grèce et dire le contraire, c'est de la mauvaise fois.
Quand est-il de la composition des manif's et action "coup de poing"?
Renseignes toi, j'suis pas le consultant exclusif.
GETA.
Et notamment de la propension de Hooligans et quels groupes d' ultras/hools y participent?
C'qui est dit juste plus haut.
Cherche sur le net j'suis pas le diseur de bonne aventure, désolé.
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J'ai 15 ans et avec tout les problème qu'il y as , il est beau mon avenir
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t'es content Maid ? T'a fait peur à Jordan avec ton histoire de Moussaka
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C'est bon en plus, cuit comme y faut
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Cptn fait flipper les gamins, c'est comme ça qu'il procède pour les recruter.
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