Foot-Land - jeu de foot fun et convivial

richert00 a écrit:

Bon alors on part quand en Grece?, on fait quoi comme banderole ? "Les francais sont la !"  ?

Prends Néo comme porte drapeaux, vous les ferez fuir... 

C'est parce que c'est pas une Europe fédérale !
C'est une Europe alarash !
Faut du temps pour changer tout ça...

Dernière modification par Neo-rijsel (07-05-2010 23:08:06)

Neo-rijsel a écrit:

C'est parceque c'est pas une Europe fédérale !
C'est une Europe alarash !
Faut du temps pour changer tout ça...

Néo, ça fait 8 ans que l'Europe est officiellement créée et beaucoup plus de temps qu'ils essayent de s'accorder entre eux pour soit disant former une Europe unie et bla bla bla et bla bla bla...

Ils n'y arriveront jamais car aucun des "gros" pays Européen ne veux lacher quoi que ce soit envers les autres... Mais c'est compréhensible aussi...

On étaient très bien avec nos frontières et chacun chez soi... Vivement un retour en arrière... Car la, on va droit dans un mur... Les bourses Européennes s'effondrent littéralement et l'Euro aussi face au dollard... Moi, je dis Bravo une fois de plus à nos politicards du niveau de vie actuel et futur qu'on va avoir... 

Sta-7. a écrit:

Maiden il aime voir ça hein.

Oui, moi ça me fait plaisir ..

GRECE GRECE .. GREVE GENERALE !
Vivement que ça arrive en France.

Merci Sarko 

Je l'avais déjà dit Mick. ^^

EI-Niino.9 a écrit:

Merci Sarko 

C'est pas que Sarko qui faut diaboliser.
C'est tout le système, qui faut cramer.

La Grèce "victime" des banques US

Le Premier ministre grec Georges Papandréou a déclaré ce dimanche que les banques américaines avaient "une grande responsabilité" dans la crise grecque, dans une interview pour l'émission "Fareed Zakaria GPS" sur la chaîne américaine CNN.

Lorsque le présentateur Fareed Zakaria lui a demandé s'il pensait que la Grèce avait été "victime" des banques d'investissement américaines, Georges Papandréou a répondu : "Oui, je crois que le secteur financier, pour lequel j'ai entendu les mots fraude et manque de transparence, a une grande responsabilité".

Le premier ministre n'a pas exclu une action en justice contre des établissements américains, rappelant qu'"une commission parlementaire grecque était en train d'enquêter sur le passé, pour voir comment les choses avaient pris une mauvaise direction et comment des méthodes négatives ont été appliquées".

Il a également rappelé que des enquêtes similaires étaient en cours "dans d'autres pays", dont les Etats-Unis.

Quelques nouvelles de Grèce, ou la lutte sociale continue de battre son plein, malgré que les médias décident ( volontairement ? ) de ne pas en parler :

Quelques unes des mobilisations de ces prochaines semaines:

- le 15 novembre: manifestation anti-FMI.
- le 17 novembre: anniversaire des évènements du 17 novembre 1953, où les Colonels ont envoyés les chars contre les insurgés de l'Université Polytechnique et ont réprimé les manifestations dans le sang.
- les 19 et 25 novembre: procès de l'anarchiste Simos Seisidis.
- le 6 décembre: anniversaire de la mort d'Alexis et des évènements de décembre 2008, procès en appel de l'anarchiste Giannis Dimitrakis.
- le 15 décembre: grève générale.

C'est dire si ça s'annonce chaud...

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Les élections régionales de la semaine dernière ont donné lieu à de nombreuses actions appelant la population a rejeter le système électoral.

- à Serres, le 4 novembre, des tracts ont été distribués sur le campus de l'université et la grand-place de la ville, avec banderoles et interventions au sound-system.
- à Kozani, toujours le 4 novembre, des milliers de flyers ont été jetés dans les rues et une intervention au sound-system a eu lieu dans le principal square de la ville.
- à Veroia, le 6 novembre, des flyers et des tracts ont été distribués dans le principal square de la ville.
- à Thessalonique, au square Eptalofos des compagnons ont distribué des tracts, déployé des banderoles et sont intervenus au sound-system. Des membres du KKE (parti communiste stalinien) sont arrivés sur place pour leur campagne pré-électorale et ont exigé que les compagnons quittent les lieux. Ceux-ci ont refusé et une bagarre a éclaté.
- dans l'île de Gavdos, l'assemblée générale des habitants permanents de l'île a décidé de s'abstenir lors des élections régionales, dans le cadre d'un conflit autour d'une route maritime qui relie Gavdos et la Crête.
- dans la ville de Patras, des compagnons ont attaqués des membres du parti fasciste quand ils les ont vus dans le centre-ville répandre leur propagande nauséabonde. Les néo-nazis ont du trouver refuge dans un commissariat puis se sont enfuis à bord d'un véhicule de police. Encore une preuve des relations étroites entre les fascistes et les flics.

Il est à noter que l'abstention aux élections s'est élevée a plus de 40% en Grèce, elle a atteint 57% à Athènes et 60 voir 70% dans de nombreuses municipalités et régions.


"Abstention pour les élections, auto-organisation dans chaque quartier"

[size=15]Actions against the municipal and regional elections & electoral abstention in Greece[/size]

Yesterday, Sunday the 7th of November the municipal and regional elections took place in Greece. Various actions against them occurred in different cities of Greece.

In the city of Serres, on the 4th of November there was a double event in the university campus and the central spot of the city organized by the “self managed haunt of TEI (Technical Professional Institution)”. A sound system intervention, flyers and banners were used.

In the city of Kozani, on the 4th of November, thousand of flyers were thrown at the streets of the city and the day after a sound system intervention was set up by comrades in the central square, calling the people to reject the electoral system. More info and photos http://athens.indymedia.org/front.php3? … id=1221743


In the city of Veroia, on Saturday 6th of November an anti-electoral action took place in the central square. Pamphlets and flyers were distributed. The reactions of the people informed about the vision of a self managed society far away from the representative democracy and the institutions of the state were positive. More info baruti.squat.gr

In the city of Thessaloniki, at Eptalofos square comrades that were distributing pamphlets against the elections during their sound system intervention clashed with members of the Stalinist KKE party. The Stalinists arrived at the square demanding from the anarchists to leave in order to perform their pre-electoral propaganda. The comrades off course denied and a fight started. More info dytikessynoikies.wordpress.com


"Abstention from the Elections, Self-organisation in every neighbourhood"

In the island of Gavdos (south of Crete) the general assembly of the permanent residents of the island decided to abstain from the regional elections in order to protest against the terms of the contest for the boat line that connects Gavdos and Crete.

In the city of Patra, comrades attacked members of the neo-Nazi party when they saw them moving around the central streets trying to perform their propaganda of hatred. The neo-Nazi scums found a shelter in the police department and escaped towards unknown destination by a police car. No surprise of course for the collaboration between cops and fascists.

We should notice that the electoral abstention throughout Greece was more than 40%, while in Athens was 57% and more than 60% and 70% in many municipalities and regions.

Voici une première analyse du conflit entre les racistes et les anti-racistes à Larnaka (Chypre) et sur ses extensions politiques écrit par Fallies ( http://falies.com/ ), un réseau libertaire de la ville (en anglais).
Il revient sur l'attaque fasciste du festival anti-raciste il y a peu, ainsi que sur les liens étroits entre les nationalistes, la police et la sphère politique locale.
http://en.contrainfo.espiv.net/2010/11/ … xtensions/


Ce jeudi 11 novembre à Thessalonique, le bâtiment de l'Union des Journalistes de Macédoine-Thrace a été occupé, en solidarité avec les compagnons Gerasimos Tsakalos et Panagiotis Argyrou (accusés d'avoir envoyés les colis piégés d'il y a quelques semaines) et les 5 autres personnes recherchées pour participation au groupe Conspiration des Cellules de Feu.
Des bannières ont été déployés sur la façade et l'entrée et le texte suivant a été envoyé par faxe à différentes agences de presse, journaux et chaînes de télévision. Ce texte dénonce le rôle des médias dans la propagande étatique lancée contre ces compagnons et la façon dont ils traitent ce genre d'affaire en général. Après 45 minutes d'occupation, les 40 personnes qui participaient à l'action sont parties en groupe et avec les banderoles vers le square Navarino en chantant des slogans.

[size=150]Thessaloniki (north Greece): Οccupation of the “Union of Daily Newspapers Journalists of Macedonia – Thrace” building.[/size]

On Wednesday 11.10.1910 at 11.30 am, an occupation of the ESIEMTH building (Union of Daily Newspapers Journalists of Macedonia – Thrace) took place in Salonica, in solidarity with the comrades Gerasimos Tsakalos and Panagiotis Argyrou and the 5 “wanted” persons for the “Conspiracy of Cells of Fire” case.

Banners were hanged in front of the building and the entrance and after sending several faxes, 40 people left on structured marching after 45 minutes, chanting slogans and holding banners, to the Navarino square (a central square).

The text we sent by fax to several news agencies, newspapers and channels is the following:

……………..

[size=15]Worthy of your role you pimps …
[/size]
1/11/2010 two more comrades arrested by the pigs of DI.AS. after the ignition of a trapped parcel in a courier office in Pangrati (central Athens) and the announcement of the existence of other parcels later on. On the same day, photos of 5 more comrades persecuted for the “Conspiracy of Cells of Fire” case, were published in all media.

And the well-known journalistic vomit starts.

We know very well what you are for years now. This does not mean that we will let any bastard to earn surplus value talking about our comrades, it does not mean that we remain silent towards the patchwork of conservatism and filthy scandalmongering that we watch taking place every night at 8 o’clock, where the TV cannibalism wears its kind and the recurring Hollywood type movie comes back on screen …

Reporters of every type, from financial analysts to physiognomists, go on an unconditional TV orgy. They deposit their deepest concerns about “where does this situation lead to” sometimes with the cordial suspense for the astray children and other times with anger against the “uncontrollable terrorists”.

Everybody has a place in this journalists’ and anti-terrorism police’ feast. From the extreme right-wing to the left and progressive tabloids and from the well-known fascist assholes -direct reporters with a glorious history from the 12th floor (anti-terrorism police floor) of police headquarters- to the versatile reporters, worthy minions of their bosses. The “TV trials” come back with all the details about the lives of the comrades, statements of relatives, neighbors, employees, witnesses and of course cops, in an attempt to create the profile of the “hard core”.

Within all this, the parastate father Makis Triantafyllopoulos (famous journalist), who has surpassed himself this time, decides to criticise the other journalistic assholes from the position of an impeccable journalist. A failed attempt to stand out of the journalistic cesspool. Comedy has its limits.

And a special mention for the local “Macedonia” (newspaper and press organization of north Greece), that has a brilliant history in sneakiness and flirting with the fascist ideas, could not stay out of this sewer. The failed attempt in sarcasm of the revolutionaries do not ridicule our comrades, but those who invented it.

And one more thing.

We know that “you’re not all the same.” For every 9 bastards journalists, minions of their boss, there may be one who wants to do real research and to highlight some interesting issues. But as this one chooses to work and be part of the corporate media, the only thing he achieves is to reproduce the dominant propaganda “on democratic pluralism” and “respect of the other opinion.” Every hip documentary in SKY (Greek TV channel) or any “subversive” article in Eleftherotypia (popular newspaper) simply legitimize the other 49 pages and 23 hours of brainwashing, filthiness and spectacle.

WE WILL NO LET ANY COMRADE TO BECOME FOOD IN YOUR DIRECTED CIRCUS!

the greek text: http://athens.indymedia.org/front.php3? … id=1223105

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- Il y a eu des affrontements entre manifestants et policiers à Athènes, lors d'une manifestation de 5-7000 personnes contre le FMI.
Pour la première fois depuis des mois (en fait depuis le drame du 5 mai), il y a eu des accrochages avec la police et de la destruction tout le long du défilé.
Les voltigeurs (flics à moto) ont attaqué la fin de la manifestation et ont grièvement blessé une manifestante, près de l'école Polytechnique où des affrontements ont eu lieu. Un flic a été jusqu'à lancer une chaise en direction des manifestants en brandissant un drapeau grec.
Pour rappel demain c'est l'anniversaire du soulèvement de 1973, centré justement autour de l'école Polytechnique.
Les manifestations de demain risquent d'être tendues.
L'affiche ci dessous dit :
"Manifestation contre la Junte. Mercredi 17 novembre, 15:00, Square Klauthmonos.
Les camarades de l'Assemblée Ouverte d'Anarchistes pour un Mouvement Unifié et Polymorphe."

[size=15]#417 | Clashes at the anti-IMF demonstration as Athens gears up for the Polytechnic uprising demo; photos of police throwing chairs to demonstrators[/size]
Tuesday, November 16, 2010

First of all, our injured comrade is recovering in a central Athens hospital where she spent the night. Her injuries were serious and so it is possible that she will spend another night there.

Yesterday’s anti-IMF demonstration in central Athens was very sizable, considering it was only called by grassroots trade unions and leftist groups. Around 5-7,000 people marched through the city. For the first time in months, there were clashes with the police and property destruction along the route. This, combined with the ruthless attack by the Dias motorcycle police at the end of the demonstration (where the comrade was injured) hint at a very heated demonstration tomorrow – the annual commemorative demonstration for the 1973 student uprising at the Athens Polytechnic.

The symbolism is extremely vivid: we find ourselves at the very same gates where the students were being crushed by the forces of the Junta’s army in 1973. Right there, the “democratic” police beat up demonstrators senseless, run over crowds and – as the photographs below document, they even throw chairs (!) at demonstrators. There are no veils left, this is a new totalitarian regime we are faced with.

The photographs from last night, at the gates of the Athens Polytechnic:







…and so, the poster below is more telling than most: this is a junta, and it should be treated as such.

The poster reads “Demonstration against the Junta. Wednesday November 17th, 3pm, Klauthmonos Square. Comrades from the Open Assembly of Anarchists for a Unified, Polymorphic Movement”.

- Le 14 novembre, un rassemblement de solidarité a eu lieu devant la prison d'Avlona.
Une centaine de personnes étaient présentes et la tension était palpable. Des chants et des feux d'artifices ont été tirés et un contact visuel a pu être établi avec les prisonniers. Après ça, des compagnons de prison de Giannis Dimitrakis ont causé des dommages à l'espace de travail, suite à quoi les prisonniers présents dans la cour ont été repoussés en cellule.

- Un nouveau mort dans un commissariat d'Athènes, le 13 novembre. Les flics ont déclaré que l'homme (un migrant polonais de 20 ans) aurait sauté du 3e étage pour s'enfuir. Mais on sait tous ce que vaut la parole des flics...

- Le bâtiment de la Confédération Générale Hellénique des Travailleurs (syndicat collabo) a été attaqué par un groupe d'anarchistes:


- Dans la nuit du 14 novembre, une attaque incendiaire a eu lieu contre une école de journalisme à Athènes dans le quartier de Kolonaki.
Les incendiaires ont laissés des petites bonbonnes de gaze devant le bâtiment, avant d'y mettre le feu.


- L'incendie de la dizaine de véhicules de la compagnie de téléphone a été revendiqué.
Voici le communiqué:

[size=15]Responsibility claim for the arson of 10 cars of the Hellenic Telecommunications Organization[/size]

“... If someone escapes in any way from the invincible monstrosity of a society that is now wild and monstrous because of cannibalistic prejudice and terrible ignorance or from the sadistic devaluation of this rotten society which believes that it has the right to judge and sentence a person because he came to an action that the above society is never in a position to understand, it ts a highly revolutionary action...”
RENZO NOVATORE

In period where the leaders achieve their democratic duties, we realise our conscious ideals. In the sewer of fony claim of rights, we keep our individualities entire and active. Denying victimization, we place ourselves in the position of the attacker, the hunter. We do not accept any reconcilliation with anyone for the improvement of conditions. Initiavely we intervene creating our inssurrectional, chaotic hearths.
In this ridiculous democratic process of voting, the substance of the existing social condition is de-crystalliazed. The masks of society are revealed. On one side slavery and subjugation and on the other authoritarian perversion and arrogance.
The voters behind the window front of claim and intervention in the public matters that are provided for them by the democracy, hide their phobias, the passivity, moderation and their mood for a comfortable life where they will never have responsibilities for what happens to them.
This way the suburban culture of subjugation is maintained and perpetuated and together with that the rottening of this world.
On the other are the representatives of dominance. These ghosts that their role is to dominate, to maintain and to shield the unsound building of capitalism.
The blabbering pricks with the folky physiognomy, that aim to move the always ductile herd with expired oratories and promises of the exchange for favours character.
From the menu of democracy ofcourse is not absent also the mouldy pseudorevolutionary ideologies about disobedience and defying the regime, the practical application of which never escapes from the frames of legality. The most detestable role of the left however is that of the democratizer. In periods of revolts it tries to “break” the destructive negativism of the revolters towards all social structures, aiming to put them in a apologetic dialogue with the state, playing the institutional role of the mediator as a valve of unsuction that was established by the system itself. For this systemic role it should constitute a target of revolutionary forces, breaking the informal immunity of the past.
Outside all this are the revolutionaries that organize in new urban guerrilla warfare. Many comrades like us selected to precede first on the attack. Early hours of Saturday 6th of November we delivered to flames 10 vehicles of the Hellenic Telecommunications Organization in a outdoor parking space on Sholiou street in the cop dominated area of Agia Paraskeui precisely behind the den of the snitches of Hellenic Radio and Tv. This action is in solidarity to the hostage urban guerillas Panagiotis Argiro and Gerasimos Tsakalos. There is not a more beautiful way of demonstrating solidarity and widening the revolutionary conscience from the continuation and the excerbation of guerrilla action.
The creation of hearths of antiathority, the continuation of the devastating fury to each aspect of the state and capitalism is for us the most ideal way of supporting the hostage comrades.

FREEDOM TO THE URBAN GUERILLAS PANAGIOTIS ARGIROU AND GERASIMOS TSAKALOS

P.S.
We send arsoning signals to the wanted comrades...

COALITION OF TERRORISTS – FIGHTERS OF THE ABYSS

boubourAs translation actforfreedomnow!

- Voici le bulletin de contre-information d'octobre du site Contra-Info (en anglais): http://en.contrainfo.espiv.net/2010/11/ … ober-2010/
Il fait le point sur la situation en Grèce dans divers domaines: antimilitarisme, éducation, répression, antifascisme, travail, environnement et santé.

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Reuters, 20minutes - 17 nov 2010
http://www.20minutes.fr/ledirect/624385 … ts-athenes

[size=15]Grèce: Heurts entre policiers et manifestants à Athènes[/size]

La police a tiré mercredi des grenades lacrymogènes sur un petit groupe de personnes armées de pierres alors que des milliers d’autres défilaient à Athènes. Les manifestants commémoraient la révolte estudiantine de novembre 1973, réprimée par la junte militaire alors au pouvoir en Grèce.
Selon un journaliste de Reuters, un petit groupe de jeunes habillés en noir a commencé à briser des vitrines de magasin et a tiré une fusée éclairante en direction des policiers en tenue anti-émeute, qui ont riposté à coups de gaz lacrymogènes.
La marche a réuni sous une pluie battante environ 15.000 étudiants et enseignants, salariés et retraités qui ont convergé sur l'ambassade des Etats-Unis.Les manifestants scandaient des slogans liés principalement à la crise économique grave que traverse le pays, comme «Non au FMI, non à l'UE. Prenons notre destin en main !».

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Entre 50000 et 60000 personnes sont descendues dans la rue aujourd'hui pour commémorer le soulèvement du 17 novembre 1973.
C'est la plus grosse mobilisation un 17 novembre depuis une décennie.
Au moins 30 personnes ont déjà été arrêtées et plusieurs autres blessées par les gazes lacrymogènes lancés par la police.
Plus d'infos dans la soirée...

[size=15]#419 | Largest Athens Polytechnic uprising in a decade sees 50,000 on the streets, 30+ detentions; first photos, report to follow later[/size]
Wednesday, November 17, 2010

Tonight saw the largest Polytechnic uprising demonstration in Athens in at least a decade, with reports of 50-60,000 taking to the streets. We have unconfirmed reports of a demonstration being injured by tear gas in the face. At least 25-30 people have been detained so far.

Full report to follow later tonight.

Jeudi 18 novembre 2010 4 18 /11 /2010 06:52
[size=20]Manif anniversaire du soulèvement de l'École Polytechnique à Athènes[/size]

[size=15]Brèves de la manif de ce soir à Athènes[/size]

(Compte-rendu dédié à notre camarade qui n’était pas en mesure de se joindre à nous aujourd’hui, étant toujours convalescente à l’hôpital. À bientôt dans la rue !)

    Il va nous falloir un petit peu de temps avant d'appréhender les évènements de la journée à Athènes — et ce n'est sûrement pas le meilleur moment pour le faire — écrivant ces lignes après avoir passé 12 heures dans les rues. Mais malgré ça, un premier brouillon est en ordre.


La police antiémeute devant le slogan mural
«La Troïka [id est le FMI, l’Union européenne et la Banque européenne]
n’est pas une image sur vos écrans de télévision ;
Notre réponse est dans la rue».
Athènes, le 17 novembre 2010.

Ce qui s'est passé aujourd'hui a été important. En premier lieu, il avait à la manif d'aujourd'hui un sentiment particulier. C'était la plus grande manif de célebration des émeutes de Polytechnique de 1973 depuis plus d'une décennie (30'000 selon la police, à peu près le double en chiffres réels). Un sentiment très tendu dans l'air. Avant même le départ de la manifestation, il a eu des confrontations avec les jeunes du PASOK — le parti social-démocrate qui est au pouvoir — qui ont eu l'effronterie d'essayer de joindre la manif. La police des deux côtés du cortège, avec leurs mains tout le temps sur les gâchettes de leurs armes lacrymogènes. Les gens attendaient que quelque chose arrive des deux côtés, le nôtre et celui de la police.

Et quelque chose s'est passé. La plus intense et nombreuse manifestation qui a eu lieu à Athènes depuis le 5 mai. Les flics chargeant à chaque opportunité, à chaque fois qu'ils parvenaient à isoler des manifestants du cortège. Les gens eux aussi ont chargé la police, pendant la manif et aussi plus tard dans la soirée, à Exarcheia. Mais ce sentiment particulier n'est pas parti, on attend toujours que quelque chose arrive… Ce soir c'était le dernier jour d'un long été. Demain c'est le premier jour d'un étrange hiver, un bel hiver — on espère.

Plus de 50'000 manifestants ; au moins 30 arrestations.


    Traduit de l’anglais (From The Greek Streets), 18 novembre 2010.


[size=15]Grèce : des milliers de Grecs commémorent la révolte contre les militaires[/size]

    Des milliers de personnes ont défilé mercredi à Athènes et protesté contre les mesures d'austérité du gouvernement, à l'occasion de la commémoration de la révolte étudiante de 1973, réprimée dans le sang par le régime militaire de l'époque.

Selon la police, quelque 20.000 personnes, principalement des étudiants, des ouvriers et des membres de partis de gauche, ont participé à cette marche, rejoints par des retraités et même des enfants accompagnés de leurs parents.

Comme tous les ans, les manifestants ont défilé sur quelque 3 km pour commémorer la révolte étudiante. Mais cette année, ils ont également protesté contre les mesures d'austérité adoptées par le gouvernement pour faire face à la crise qui secoue le pays.

Devant l'ambassade américaine, point sensible du défilé, ils ont lancé des slogans contre les Etats-Unis mais la plupart des banderoles et des mots d'ordre concernaient en priorité l'actuelle crise financière.

À la fin de la manifestation, la police a interpellé plus de quarante personnes après avoir tiré des grenades lacrymogènes contre un groupe de manifestants qui lançaient des pierres et des bouteilles contre les policiers.

Cinq manifestants ont été également interpellés à Patras et rapidement relâchés lors d'une manifestation nettement moins importante.

Le gouvernement grec a adopté une série de mesures d'austérité destinées à redresser la situation économique et a été contraint de recourir à l'aide du Fonds monétaire internationale (FMI) et de l'Union européenne, des décisions vivement critiquées par une large partie de la population.

«Nous payons pour leurs profits, nous ne paierons pas pour leur crise», «Contre l'austérité et la soumission», pouvait-on lire sur de nombreuses banderoles de tonalité fortement anti-capitaliste. «Ils vous ont déclaré la guerre, il faut contre-attaquer», scandaient de nombreux manifestants.

Quelque 12.000 personnes ont défilé à Thessalonique, la deuxième ville du pays et comme à Athènes, des manifestants ont scandé des slogans contre les États-Unis devant la représentation américaine.

Les forces de l'ordre étaient d'autant plus en alerte que les mesures d'austérité du gouvernement socialiste ont provoqué de vives tensions sociales.

Un dispositif de quelque 7.000 policiers avait été déployé dans la capitale et les mesures de sécurité avaient été renforcées près des bâtiments publics et des ambassades.

Depuis que le gouvernement a adopté ses mesures de rigueur, six grèves générales et de nombreuses manifestations, parfois violentes, ont été organisées. Les syndicats ont prévu de nouvelles actions d'ici la fin du mois et le mois prochain.

La Grèce a obtenu au printemps un prêt total sur trois ans de 110 milliards d'euros de la part de ses partenaires de la zone euro et du Fonds monétaire international, pour faire face à de graves problèmes financiers. En échange, Athènes s'est engagée à restructurer son économie et à réduire de manière drastique les salaires, les retraites et les dépenses publiques.

La révolte étudiante de 1973 est une date très importante pour de nombreux Grecs car ce soulèvement est souvent considéré comme le prélude au rétablissement de la démocratie en Grèce.

La répression de la révolte par la junte militaire avait fait au moins 44 morts.

    Leur presse (Agence Faut Payer), 17 novembre.

http://juralibertaire.over-blog.com/art … 07950.html
Un petit résumé des évènements liés au soulèvement du 17 octobre 1973:
http://en.contrainfo.espiv.net/2010/11/ … lytechnic/
(plus de photos sur le site source)
[size=15]Athens: 17th of November in 1973, The uprising of the Polytechnic[/size]



The uprising of the Polytechnic in 1973, was the outburst of rage of all the fighters and rebels, who once more overthrew all the stereotypes and the characteristics attributed to them by the Dominant ideology. It was neither an isolated nor a random incident. It was prepared and pre-announced by organized student demonstrations, labor protests and social strugglers during the time of the military junta.

A record of some major events until the 17th of November, 1973:

1972. The student elections are rigged by the military government, causing even more tension, with the government trying to suppress it by revoking the army deferment for students.

14/2/1973. During a student meeting against the new measures, cops invade the Polytechnic and suppress, arrest and torture many students, meanwhile arresting and putting on trial 11 of them.


FREEDOM

21/2/1973. Assembly at the Law School of more than 5,000 students from various universities of Athens, protesting in the city center and occupying the Law School. The junta sends fascists to break the assembly. They are repelled by the students, among who there are many anarchists. The “occupation committee” concedes with the Rector to end the occupation and decides on a 10-day suspension of the rallies without the Assembly Council having decided this or having any knowledge. Then more than 30,000 people demonstrate in the centre of Athens and clash with the police. Some days later, there will be more efforts to assemble and occupy buildings, but they face harsh repression by the Junta.

20/3/1973. Attempted occupation of the Law School by 2,000 people. Invasion of police and fascists, savage beatings with dozens injured people and more than 100 arrests. This happened after another attempt to seize the building of the Law School four days earlier.



1/11/1973. The junta announces its decisions on student requests, digging an even deeper grave for itself

14/11/1973. A large number of people occupy the Polytechnic University, despite the massive policing and the opposition party organizations. Among them there is a large part of the rally of about 1,500 people who had started from the Law School and was beaten by police in Solonos’ street. The newspaper of the Communist Youth writes about the occupation, “We condemn the premeditated invasion at the University of Athens, on Wednesday, November 14, of 350 organized provocateurs of Greek Central Intelligence … with commands originating from the head of the junta, Papadopoulos, and the American CIA, with the intention to dominate through bullying and provocation, ridiculous anarchist slogans, and slogans that do not represent the moment and the specific forces”, giving us in the clearest and most outrageous way in the postwar history of Greece the position of the Communist Party until today. The junta, in the same vein is talking about “mob and anarchist activities of a minority.”

Outside the University citizens are fighting with the cops. Members of the students who belong to the Communist Youth and part of the other Communist Party ask the assembled students to leave the site of the University.
In the crowded auditorium of the Ginis Hall, assembled workers convene under a clear anti-capitalist context. Two statements are offered to workers, a leftist and an anti-authoritarian, which refers to the creation of factory strike committees and workers councils in the long term. The assembly is not completed because of the controversy and partisan intervention of a small group of students. There is an effort by student party headquarters to give the occupation the facade of a student protest. The guards attempted, for reasons of “security” to prohibit the entry of non-students at the Technical University without any particular effect. With the same pretext, they destroyed the tape recording the meeting.

15/11/1973. The previous day’s meeting is repeated, but this time as farce. The building is nearly empty of workers. The traffic in Patission st. has stopped, the drivers of the trolley buses have left them outside the Polytechnic, with slogans written on homemade paper and notices stuck on them. Many school students come and after breaking the police cordon, enter the Polytechnic. The party people meet and decide to cause the evacuation of the Polytechnic, just as they had done at the Law School : by spreading alarm, claiming that the army will intervene, by sowing fear and then opening the gates at the right moment. They are the same that up to now boast about their involvement in the rebellion…

16/11/1973. An ”industrial action committee” is elected in order to prompt workers to strike. This committee will never come out of the University. Accompanied by the Steering Committee they issued notices with slogans against high prices … During the night the first tear gas canisters fall in the Polytechnic and the General Assembly of the occupation is dissolved. Just before that, a large protest march had forced the police to retreat. Barricades made of vehicles are placed on Alexandras’ Avenue, which will be in front of the tanks of the army that a short time later are heading to the University.



17/11/1973, at dawn. The tanks of the army invade the Polytechnic, dropping on the ground the main gate and those that are on it at the moment. After that, the invasion of the army Special Forces and policemen takes place and the actual slaughter with hundreds dead and many injured inside and outside the Polytechnic. For two days the city center knows the most brutal and bloody repression after the Civil War. After a few months, the junta will hand over power to her twin sister, the parliamentary democracy.

sources:
http://www.anarchypress.gr/
http://athens.indymedia.org

more photos:
http://athens.indymedia.org/front.php3? … _id=602164
http://athens.indymedia.org/gallery.php … type=image
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[size=15]Verdict du procés d’Alfredo Bonanno et Christos Stratigopoulos[/size]
mardi 23 novembre 2010

Après le procès, Alfredo Bonanno a été condamné à quatre ans de prisons, ce qui veut dire qu’en tenant compte du temps déjà passé dedans et de son age avancé, il a été remis en liberté.

Christos Stratigopoulos, qui a lui revendiqué la responsabilité pour le braquage de la banque a été condamné à huit ans et neuf mois de prisons. Il pourrait sortir à la fin 2011/début 2012.

Plus d’infos bientôt.

http://www.non-fides.fr/?+Verdict-du-proces-d-Alfredo+

Manifestation contre le terrorisme d'Etat
25 novembre, 19h, Athènes
Solidarité avec tout les prisonniers politiques

- Un résumé, ville par ville, des manifestations du 17 novembre.
On y apprend notamment qu'à Thessalonique, la branche jeune du PASOK (parti socialiste au pouvoir) a essayé d'attaquer les gens sur le campus de l'université avant la manifestation (vidéo dans le lien).
Il semble que partout les anarchistes formaient une part importante des manifestations, durant lesquelles des accrochages plus ou moins sérieux ont eu lieu avec la police et des vitrines de banques brisées.
http://en.contrainfo.espiv.net/2010/11/ … er-greece/

- Une cérémonie pour le 100e anniversaire de la révolution mexicaine a été perturbée à l'ambassade mexicaine d'Athènes par des compagnons de "l'Assemblée pour la Solidarité", qui regroupe des anarchistes, des anti-autoritaires, mais aussi des assemblées de quartiers, des squatteurs et des sympathisants à la cause zapatiste.
Ils ont déployé des banderoles, chanté des slogans et lancé des tracts au moment où l'ambassadeur mexicain allait prendre la parole.

http://en.contrainfo.espiv.net/2010/11/ … rom-spain/

Neo-rijsel a écrit:

La Graisse est in-gras-tte.

Peut-il être sérieux deux secondes-opulos? ^^"

Vous avez osé réanimer ce topic

Grèce, out !
Irlande, Portugal, Espagne, bientôt out !

On est bien là.
Tous les pays vivent au dessus de leur moyen.