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Captain_Maid a écrit:
On va les réserver là, dans pas longtemps.
60€ c'est vraiment pas cher
ene même temps je pense bien que vu les événement récents que cette destination ne soit pas très demandé ....
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Walli a écrit:
J'aimerais bien te suivre...
Tu peux pas ? ^^
On essaye de bouger un max de monde de toute la France là ..
Brigades Internationales
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Captain_Maid a écrit:
Walli a écrit:
J'aimerais bien te suivre...
Tu peux pas ? ^^
On essaye de bouger un max de monde de toute la France là ..
Brigades Internationales
Va expliquer à ma mère que son gosse de 16 ans bouge en Grèce tout seul pour manifester... ^^
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Roooh mais y a nous, y a des mecs majeur t'sais .. pour la plupart, on a tous 18/19 ans ^^
Tu seras sous notre responsabilité :p
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Ben faudrait que je voie... Même si ça me semble mal barré.
De toute façon, étant donné que la France va bientôt être touchée par le problème (dixit ma prof d'éco), j'aurai l'occasion de me rattraper ici. ^^
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D'ici 2045. T'as le temps de poncer ton pavé
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Ouais de toute manière.
Y a un appel qui a été lancé sur Fesse book, par des anrchistes demandant une formation immédiate de " brigades internationales "
Dernière modification par Captain_Maid (06-05-2010 21:13:02)
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Bah au pire, on parlera anglais hein ..
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Solidarité avec le peuple grec
«Ce n’est que le début d’une grande guerre.»
(Une manifestante, Athènes, 5 mai 2010)
Aujourd’hui, mercredi 5 mai, à l’occasion d’une grève générale, plusieurs centaines de milliers de travailleurs grecs sont descendus dans la rue, et ont massivement fait grève (80% de grévistes dans le secteur public, 60% dans le secteur privé), afin de protester contre les mesures dites d’austérité du gouvernement grec.
La mort tragique de trois employés d’une banque, qui n’ont pas été autorisés à quitter leur lieu de travail par leur employeur durant la manifestation, sert actuellement de prétexte à une répression extrêmement dure. La police grecque procède en ce moment-même à des rafles massives, à des destructions de locaux, se livrant à des représailles aveugles.
Nous, militants de la CNT, déclarons notre pleine et entière solidarité avec les manifestants, grévistes et émeutiers grecs. Leur refus net de payer la crise à la place des dirigeants politiques et financiers doit faire exemple dans le monde entier. Nous appellerons, en fonction des événements en Grèce, à des actions de solidarité, qui doivent montrer notre détermination à faire respecter la volonté des travailleurs.
VIVE LA RÉVOLTE DU PEUPLE GREC ! À BAS LA RÉPRESSION ! VIVE LA LUTTE DES PEUPLES LIBRES CONTRE LES ÉTATS, LES POLICES ET LES CAPITALISTES, PARTOUT DANS LE MONDE !
Concernant la mort tragique de ces trois employé-e-s, les versions sont encore peu claires. Mais apparemment, d'après le témoignage d'une employée rescapée, le directeur de l'agence malgré le danger imminent aurait interdit (sous peine d'être viré) aux employé-e-s de quitter leur poste : Mes collègues ont perdu leurs vies aujourd'hui par méchanceté : la méchanceté de la banque Marfin et de M. Vgenopoulos en personne qui a explicitement déclaré que ceux qui ne viendraient pas travailler aujourd'hui [le 5 mai, jour de grève générale !] ne devraient même pas prendre la peine d'apparaître au travail le lendemain [car ils seraient virés]
D'autre part, comme dans tous les mouvements de masse, une provocation fasciste et/ou policière (infiltrés dans la manif, les manifestants étant pour la plupart masqués contre les gaz) - ou ultra-gauchiste, toujours au service du Capital ! - n'est pas à exclure... En tout cas, la répression a déjà commencé à se déchaîner sur ce "prétexte".
Voici le communiqué de presse de l'Organisation Communiste de Grèce (KOE - maoïste) :
Sur les immenses manifestations d'aujourd'hui et la mort de trois employé-e-s de banque
L'Organisation Communiste de Grèce condamne le gouvernement au service du FMI et de l'UE pour sa politique d'anéantissement de la société et l'orgie de répression déclenchée contre le Peuple. La mort de trois employé-e-s de banque en raison d'actes pleinement condamnables provoque tristesse et colère, qui s'ajoutent à la colère ressentie par toute la société contre le gouvernement de Papandreou-Quisling (NDLR : comparaison du PM grec au chef kollabo des nazis en Norvège pendant la guerre).
Ce gouvernement cynique, aidé par les grands médias qui nous rappellent la télévision de la dictature, a le toupet de mettre la responsabilité de la mort des trois employé-e-s sur les centaines de milliers de manifestants, sur le mouvement de masse et plus concrètement sur la gauche. C'est Papandreou lui-même qui a enflammé les tensions et la violence en raison des mesures adoptées par son gouvernement. Peu importe combien il pourra inventer d'excuses au Parlement, peu importe combien d'appels à la conciliation sociale il fera, Papandreou restera dans l'histoire comme le croque-mort du peuple grec.
Athènes et l'ensemble du pays a vécu la plus grande manifestation des 30 dernières années, avec un demi-million de personnes à marcher pendant six heures rien qu'à Athènes. Le Peuple demande que Papandreou et ses députés qui ont l'intention de voter pour transformer la société en une banque de déchets humains, rendent compte de leurs crimes. Ceux qui ont remis le pays et le Peuple aux hyènes du Capital et des marchés, ceux qui tentent de condamner les travailleurs et les jeunes à l'extermination, rendront compte au peuple.
La police a attaqué brutalement la plus grande des manifestations des 30 dernières années, elle a transformé Athènes en une énorme chambre à gaz (en raison du gaz lacrymogène semi-asphyxiant déversé NDLR), et aussi attaqué brutalement les marches à Thessalonique et Patras. Le ministre de la répression devra rendre compte de cela !
Nous tenons également pour responsable le propriétaire de Marfin Bank, ce non sollicité "sauveur de la Nation", qui obligeait ses employés à rester à l'intérieur du bâtiment, malgré le fait qu'il savait que le danger était imminent. De toute évidence, la vie humaine a moins de prix pour le Capital que les bénéfices quotidiens d'une succursale de banque.
Les efforts coordonnés du gouvernement, de l'opposition de droite et d'extrême-droite d'exploiter la mort de trois employé-e-s pour arrêter le torrent de la colère populaire, ne restera pas sans réponse. La colère et le désespoir de la société ensemble enverront en enfer Papandreou et tout député qui votera en faveur de l'anéantissement du peuple grec.
Athènes, le 5 mai 2010
Organisation communiste de Grèce
Bien sûr, une bande de CONNARDS d'un certain forum (bien connu) préfèrent taxer ce communiqué de "NR" (fasciste), "anti-impérialiste" (des communistes pro-impérialistes, vous en connaissez ?) et antisémite (là on vous laisse chercher... bonne chance !), plutôt que de s'interroger sur une éventuelle provocation ou connerie tragique ultra-gauchiste (du genre de leurs amis ici...) et de ses conséquences réactionnaires sur le mouvement révolutionnaire de masse du Peuple grec !
La Grèce n'est pas un pays impérialiste, même "faible", c'est un pays capitaliste dépendant, du type de la Corée du Sud ou de l'Argentine... Dirigé par une petite oligarchie et 3 dynasties politiques (Papandréou, Caramanlis et Mitsotakis), son économie dominée par le Capital de la "Banane bleue" européenne (France, Allemagne, Italie, Bénélux, Angleterre) ainsi que des USA.
La révolution socialiste en Grèce comprend inévitablement une part de libération nationale !!!
La répression est un tigre de papier !
VICTOIRE AU PEUPLE GREC !
EL PUEBLO UNIDO JAMAS SERA VENCIDO !
Récit de la manifestation du 5 mai 2010 à Athènes
5 mai 2010 : grève nationale et manifestations dans tout le pays en Grèce
La manifestation athénienne contre les mesures gouvernementales et le FMI est massive. Les chiffres de 25'000 donnés par la police semble ridicules par rapport à la masse rassemblée sur Patission Avenue, dans le centre ville de la capitale. Les cortèges se suivent les uns après les autres. Leurs banderoles, outre le cyrillique, ne sont pas toujours lisibles pour l’observateur étranger. On trouve un M-L KKE mais aussi un KKE M-L, les uns seraient une branche maoïste fractionnaire du KKE (parti communiste grec), les autres une branche trotskiste, également fractionnaire. De nombreux autres partis d’extrême gauche ont constitué des cortèges très dynamiques. La jeunesse des manifestants y est frappante. Quelques cortèges, rares, rassemblent des migrants. Ce sont aussi les plus musicalement animés. L’envie d’en découdre avec les forces de l’ordre et avec le gouvernement est palpable. Nombreux sont les manifestants apparemment prêts à aller au conflit : ils arborent des masques en tous genres dont des masques à gaz, lunettes de piscine et les indispensables écharpes noires qui permettent aux anarchistes de garder leur anonymat sur les enregistrements visuels.
Alors que les manifestants piétinent vers 13 heures, à cause de l’engorgement rapide de l’avenue Patission, les premiers cortèges sont rapidement pris sous le feu des CRS grecs. En effet, des dizaines de militants anarchistes, répartis tout le long des cortèges, cassent des morceaux d’escaliers ou de façades, pour en faire des projectiles contre la police et surtout contre les banques et autres commerces choisis comme cibles politiques. Les débris s’amoncellent rapidement sur les côtés de la manifestation. La police ne charge pas, elle fait exploser des bombes sonores (on peut lire sur la bombe, après son explosion «non lethal technologies») et lance quantité de grenades lacrymogènes. Leur fumée est particulièrement âcre, pas grand chose à voir avec celles qu’on peut connaître en France. Des militants disent que l’État grec s’approvisionne en Israël et que ces grenades ne sont pas aux normes de sécurité. La preuve ? nombreux sont les manifestants malades. Certains s’évanouissent. D’autres chancellent et doivent être soutenus. Tous toussent, crachent et pleurent.
La cible politique du jour est le Parlement où doivent être ratifiées et signées les mesures annoncées par le gouvernement. La manifestation se scinde en deux pour contourner le jardin en contre-bas du bâtiment mais les CRS ne laissent passer personne. Les premières escarmouches sérieuses commencent : des cocktails molotov sont envoyés sur les policiers, dont certains prennent feu. La riposte est sévère. La fumée et les déflagrations des bombes sonores dispersent les manifestants. On ne voit plus autour de soi. Les mouvements de foule dispersent les cortèges. Les banderoles sont repliées. Une vraie guerre de position commence entre les CRS et les anarchistes, soutenus par des manifestants en colère. C’est la première fois que l’ensemble des personnes présentes soutiennent, applaudissent et acclament massivement l’action des anarchistes. Certains cortèges se déploient même stratégiquement pour protéger leur action. Les CRS ne plient pas, l’atmosphère devient irrespirable. La manifestation décide de contourner le blocage. La dispersion est à son comble. Et surtout la cible (le Parlement) manquée. On entend des cris de manifestants tout à fait ordinaires «brûlons le Parlement», «gouvernement assassin», «police, cochons, assassins» !
Alors que le contournement du blocage s’avère inefficace car la seconde route d’accès au Parlement est également bloquée par les CRS, une partie de la manifestation décide de continuer sur une grande avenue. Celle-ci réserve une surprise de taille : le ministère de l’Économie. Ce fait n’échappe pas aux manifestants anarchistes qui se déchaînent sur la porte d’entrée à grands renforts de cocktail molotov. Le hall d’entrée prend feu et les flammes lèchent bientôt le premier étage. L’ensemble du bâtiment est rapidement touché. Était-ce où étaient entreposées les archives de l’économie du pays ? Les plans du FMI ? Les manifestants qui entourent les anarchistes crient victoire et les acclament. Encouragés, ceux-ci cassent sans plus de retenue. Alors qu’un camion de pompiers arrive pour éteindre le feu, ils se jettent dessus, cassent les phares, arrachent le pare choc. Certains manifestants tentent de s’opposer «pas les pompiers !» mais c’est trop tard. Les pompiers à l’intérieur du véhicule décident de le quitter. Les anarchistes y mettent le feu. Deux autres voitures brûlent, mais il ne semble pas qu’il s’agisse là de cibles favorites. Les vitrines de tous types de commerces volent désormais en éclat. Les CRS poursuivent les quelques 150 à 200 personnes restées avec les anarchistes. Avec l’arrivée de leur nouvel engin (les CRS, par deux, à moto), ce qu’il restait de manifestants se dispersent. C’est la fin de la casse.
En amont, des cortèges continent à manifester plus pacifiquement. Chants et slogans rythment leur marche. Mais la police les charge et les bombes sonores continuent à pleuvoir au milieu de la fumée des gaz lacrymo. On apprend que deux gardiens d’une banque sont morts et un pompier par asphyxie. Rumeur ! disent de nombreux manifestants. C’est pour mieux nous faire plier. Mais la rumeur est tenace, elle se répand très vite. La BBC dit, CNN dit, Reuters, AFP… on appelle les amis restés à la maison, qui pour une jambe dans le plâtre, qui pour garder son enfant (petite remarque de genre : ce sont les femmes évidemment qui gardent les enfants)… la rumeur semble confirmée, il s’agirait de 3 employés d’une banque à laquelle les anarchistes ont mis le feu (pas de pompier décédé). Mais beaucoup restent incrédules. Sur le chemin du retour, nous croisons des amis anarchistes, défaits… si c’est vrai disent-ils, il va falloir nous cacher.
Dernières nouvelles… répressives
Après la confirmation de la mort de trois employés de banque, les CRS ont envahi Exarchia, dans le centre ville d’Athènes, quartier où se trouvent la plupart des squats et des centres sociaux de la capitale. Les descentes de police sont massives et effectuées avec un objectif clair de représailles. Les ateliers et espaces de travail sont méthodiquement cassés et des dizaines de personnes sont arrêtées. Les militants sont sous le choc mais il n’y a aucun espace à l’abri où se réunir et faire le point.
À la télévision grecque, des morceaux choisis (casse, flammes) de la manifestation passent en boucle. Le gouvernement dit que toutes les méthodes seront mises en œuvre pour trouver les coupables. L’ensemble des manifestants est assimilé aux casseurs. La répression s’abat sur le mouvement social grec, qui démarrait pourtant à peine, après un 1er Mai combatif, prolongé par un 5 mai massif. Il paraît à cette heure logique que le gouvernement instrumentalisera le drame pour empêcher toute protestation sociale future.
Quelques images :
La meilleur :
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Sta-7. a écrit:
Vous seriez dans la situation dans laquelle le peuple grec est, je voudrais bien vous voir hein.
En même temps, à part manifester tu veux faire quoi ?! :S
Ensuite, je cautionne pas le principe de casser pour s'faire entendre ..
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Sta-7. a écrit:
Vous seriez dans la situation dans laquelle le peuple grec est, je voudrais bien vous voir hein.
Ca ne peut pas arriver aux Français
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AnthoLand a écrit:
Sa m'étonerai que sa arrive...
Les Grecs devaient se dire la même chose que toi et regardes où ils en sont...
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mickeagle a écrit:
AnthoLand a écrit:
Sa m'étonerai que sa arrive...
Les Grecs devaient se dire la même chose que toi et regardes où ils en sont...
Les Grecs, c'est des tapettes aussi.
Mais pas nous
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Sta-7. a écrit:
Vous êtes la France.
Moi je suis Belge !
T'es fichu !
Change de nationalité avant qu'il ne soit trop tard
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Neo-rijsel a écrit:
mickeagle a écrit:
AnthoLand a écrit:
Sa m'étonerai que sa arrive...
Les Grecs devaient se dire la même chose que toi et regardes où ils en sont...
Les Grecs, c'est des tapettes aussi.
Mais pas nous
Tu es le Roi des tapettes...
A moins que ce soit MaCouille...
Non sérieux, ça part en couille dans tout les pays de cette Europe de merde voulu par nos chers politiques...
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Bon alors on part quand en Grece?, on fait quoi comme banderole ? "Les francais sont la !" ?
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