Foot-Land - jeu de foot fun et convivial

FM :

- + de réalisme.
- + de difficulté.
- Pas besoin de jouer les matchs.
- Moins crevant pour la tête.
- + rapide à avancer.
- + de tactique.
- + facile de regrouper les infos d'un match.
- Si on choisis un club qui joue une compétition européene et qu'on démarre à 0 saison, on aura pas cette compétition pendant l'année. (+0,5)
- Meilleur live en match.

= 8,5 points.

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Fifa :

- + convivial (vu qu'on l'a fait à deux).
- + de maniabilité au niveau des transferts.
- + rapide.
- Mieux pour ceux qui connaissent pas trop le foot. (+0,1)
- + claire.
- + facile de chopper les cracks. (cf : mon site magique)
- Moins besoin de PC d'Alice.

= 6,1 points.

Dernière modification par nath74 (01-11-2011 17:16:52)

Mardi 1 octobre - Le neuf nous réussissait.

« Toujours avec le ballon » pensais-je, je regardais la fin de l'entrainement avec Dupraz et mon adjoint, et je dois avouer que je n'étais pas mécontent de la forme de mon équipe. William Tillson (puissance) et Jean-Yves Chay (défense) coordonnaient alors une séance de pressing en trois vs six avec un ballon comme toujours omniprésent dans mes séances. L'agressivité, l'intelligence et la volonté de Wass, Koné, Tié Bi, Mensah, Mongongu, Cambon, et la grande majorité de ma belle équipe illustrait parfaitement l'exceptionnel mois de septembre que nous venions de vivre. Six points sur six à domicile, une prestation aboutit face à Lille, une tactique de plus en plus maîtrisée et les médias pouvaient déjà commencer à s'enflammer. De mon côté, je tentais évidemment de garder le calme autour du club, nous n'avions pas l'effectif nécessaire pour viser autre chose que le maintien. Lorsque la marge est faible, le moins excès de confiance peut être lourd de conséquence, aussi si nous, staff, devions certes maintenir ce bel engouement, nous devions aussi rappeler aux joueurs le sérieux que la L1 nécessite. Cette belle matinée d'automne avait permis de préparer de belle manière notre déplacement à Nantes. Accompagné par l'agréable odeur de l'humide pelouse, par la chaude sensation de ma tasse de café et par le sublime son des frappes de Barbosa et Wass, je discutais avec Pascal Dupraz :

« Le moins que l'on puisse dire depuis que tu es arrivé Jack, c'est que l'on ressent une ferveur nouvelle autour du club et plus généralement du foot ici.
- Je suis heureux que la confiance que vous m'ayez accordé soit bénéfique au club et à ce magnifique département.
- La tactique que tu as mis en place, les recrues qu'on a pu amener et de nouvelles méthodes apportent indéniablement, tu le sais.
- Le neuf nous réussit, si on peut dire, répondis-je en souriant.
- Exact, en parlant de neuf d'ailleurs, le choix de Ruben fut bon et j'en suis fier. En tant qu'ancien attaquant, je suis pour le moment impressionné par ce garçon
- Que ce soit lui ou des joueurs comme Daniel (Wass) ou Facundo (Bertoglio), ce schéma primant une rapide transition vers l'avant leur permet de s'illustrer.
- Oui et il permet surtout une assise défensive stable. Maintenant attention tout de même à l'excès de confiance, restons sérieux et travailleurs.
- Je ne te le fais pas dire. Tu m'avais dis que tu avais travaillé des pistes pour la saison prochaine et même pour le mois de janvier, où cela en est-il ?
- J'ai appelé Christian (Poulsen), et comme je te l'avais dis, sa prolongation à l'Ajax n'est pas forcément d'actualité. Mais de plus en plus, les clubs en difficulté financière ont du mal à se mettre d'accord financièrement avec leurs joueurs en fin de contrat, et si ce n'est pas ce cas précis, on a des situations où le club ne veut même plus du joueur. Enfin, ce n'est pas à toi que je vais expliquer ça, tu a été superviseur. (rires)
- On en pas forcément encore beaucoup parlé, mais j'avais justement demandé à cellule de se renseigner sur ce type de cas, qu'est-ce qu'il en ressort pour l'instant ?
- Je ne m'y suis pas encore beaucoup intéressé, mais les quelques noms qui ont pu me revenir sont ceux de Dedryck Boyata, du lyonnais Jimmy Briand, de Doucouré le rennais, ou toujours en france, d'Andrea Raggi qui n'entre pas vraiment dans les plans de l'ASM.
- Des noms plutôt intéressants alors, on verra comment aura évolué l'équipe en décembre et on devra se pencher sur ces dossiers. »

Stéphane Bernard revenait après avoir repris un peu d'eau chaude pour ce thé, la discussion ne se poursuivit que peu de temps ensuite car beaucoup de travail attendaient mon staff et moi. Bien que forcément déjà entamé, le travail que ce soit tactiquement ou vidéo était encore loin d'être terminé. La rigueur que nous imposions aux joueurs devait aussi être présente de notre côté. Si les médias avaient trouvés un bon sujet de vente en s'attardant sur nos performances, pourquoi s'enflammer ? Pourquoi croire qu'un bon début de saison serait suffisant ? Il fallait être stupide pour croire que dès début octobre, le moindre relâchement pouvait être envisageable. Être entraîneur, c'est un travail du quotidien, c'est faire croire aux joueurs que chaque match est un objectif, que « chaque match est une finale ». Je sentais la ferveur de tout un département monté et il n'était pas question que cette ferveur retombe. Je m'étais promis de faire un jour de l'ETG FC un grand club et cela représentait un travail du présent et de l'avenir. La cellule de recrutement, elle aussi devait se montrer performante grâce notamment à Paul Montgomery, un ami que j'avais choisi d'amener au club. Cette saison et celles à venir seraient à coup sûr de difficiles combats, et si nous venions de remporter quelques batailles, nous étions encore loin de remporter la guerre.

Dernière modification par nath74 (07-08-2014 16:26:48)

Samedi 18 mai 2013 - Plus de café mais peut-être enfin une chance.  Episode 1

Eh merde, plus de café, plus une goutte, il n'en restait rien et mon rapport était encore loin d'arriver à son terme. Khelifa, Khlifa, son nom ne devait pas être écrit de manière identique deux fois de suite dans mon rapport et pourtant sa présence y était clé. Auteur en effet d'un doublé, l'attaquant tunisien venait d'assurer à 99,5% la présence de l'ETG FC en Ligue 1 la saison suivante. Tellement hanté alors par ce nom, je cauchemardais même qu'il révèle un jour dans la presse qu'il se nommait en réalité Khalifa, Khulifa, ou même Kholifa. Cela aurait à coup sûr mis un terme à ma carrière de superviseur. Mais cela importait peu au fond, je ne pouvais plus m'attacher à ce genre de détail, mon rapport devait être envoyé dans la nuit et... je n'avais plus de café. Depuis deux ans, je travaillais comme superviseur du club d'Evian Thonon Gaillard pour le Dynamo Kiev, et je dois avouer que ce travail était loin de me déplaire. J'étais bien payé pour mes différents rapports et la Haute-Savoie était un département tranquille qui m'avait permis d'améliorer rapidement mon faible français. Néanmoins, en quête de connaissance pour pouvoir entraîner un jour, mon travail ne s'arrêtait pas là. Je travaillais pour plusieurs clubs de Barclays : le Liverpool que mon père m'a tant fait aimé, Newcastle ou encore Swansea. Mon ordinateur était rempli de programmes d’entraînements, de rapports sur des dizaines et des dizaines de joueurs, et je savais que tout ceci me servirait plus tard. Puisque mes espoirs de footballeur pro avaient été interrompus lors de mon adolescence par différents problèmes à la cheville, je me devais de travailler plus, beaucoup plus que les autres. Mais comme disait Manuel Sergio, le mentor d'un certain José Mourinho : « Celui qui ne connait que le football, ne comprend rien au football. » Aussi j'avais malgré tout mon intérêt pour le ballon rond, accru mes connaissances dans d'autres domaines tels que la littérature, la physiologie ou la physique, mais malgré tout mes efforts, quelque chose me manquait : le terrain. Même si j'avais entraîné des équipes de jeunes, entraîné la réserve de Newcastle, rentré dans un ou deux staffs, assisté à des centaines de matchs, analysé des dizaines d’entraînements, un poste d’entraîneur de haut niveau manquait à mon actif.

Et c'est à tout ceci que je pensais là, à côté de ma machine à café plus bruyante qu'une tondeuse. Je me demandais quand cette proposition arriverai, qui me la ferai, et surtout si j'avais les épaules et suffisamment de connaissances acquises pour l'accepter. Je me promettais de ne plus penser à cela, je prenais ma tasse et partais terminer ce compte-rendu. La dernière partie de mon rapport, traitant de la transition défense/attaque des Roses avec forcément un focus sur Ninkovic (joueur prêté par le Dynamo) était pratiquement terminé. Je reprenais une gorgée, l'esprit satisfait car d'ici de peu de temps, j'allais pouvoir aller dormir, mais un bruit vint troubler cette harmonie. Saleté de sonnerie d'iPhone, je me dépêchais de répondre afin d'arrêter cette insupportable mélodie, mais qui pouvait bien me déranger à une heure pareille ? « Allô monsieur Woods, j'espère que vous n'étiez pas encore entrain de dormir.
- Non, non, rassurez-vous. Votre voix m'est familière, ne seriez-vous pas Pascal Dupraz ?, dis-je d'un ton rieur.
- Effectivement, je vois que vous ne suivez pas mon équipe à moitié.
- J'étais justement entrain de travailler sur votre match de ce soir, mais vous pouvez me tutoyer. Quel est le motif de votre appel ?
- Eh bien Jack, comme tu le sais, on viens d'acquérir le maintien, et je ne pouvais te passer cet appel avant que cela soit fait. Pour te dire la vérité, je devrai retrouver mes fonctions de directeurs sportif la saison prochaine et nous devons donc chercher un entraîneur pour la saison suivante.
- Vous souhaitiez ainsi obtenir mon avis sur la question, ne voudriez pas rappeler demain car je dois avouer être assez fatigué ?
- Non, Jack, j'ai discuté avec des personnes du Dynamo, de Liverpool et même de Newcastle, tous sont d'accords. Ton travail est d'une qualité rare , tu es allé un peu partout, tu as des idées, des connaissances, il ne te manque plus qu'une expérience pro' et je pense que tu es prêt. Si je t'appelle, c'est parce tu es dans notre short-liste.
- J'ai un peu du mal à vous croire, mais pourquoi m'appelez vous si tard pour m'annoncer cela ?
- On veut choisir le futur coach rapidement, je veux avoir un entretien avec toi demain et on sait que tu as un vol pour l'Angleterre. Tu peux l'annuler, on a fais le nécessaire avec Newcastle.
- C'est génial mais je ne sais pas quoi dire..
- Je te recontacte pour le lieu, passes une bonne nuit, on se voit demain.
- Ouais, ouais.. »

Il avait raccroché mais moi je restais sous le choc. Une bonne nuit était nécessaire compte tenu de la journée qui m'attendait, aussi je me devais de rapidement terminer ce foutu rapport. La nuit serait certainement longue, comment ne pas penser à cela, comment ne pas déjà imaginer ces multiples séances, comment ne pas déjà réfléchir à l'utilisation de cet effectif, comment ne pas penser à un éventuel recrutement.. Je tentai néanmoins de me convaincre, ce n'était après tout que la short-list et surtout : il fallait dormir.

Dernière modification par nath74 (07-08-2014 14:14:38)

Jeudi 27 juin - Nous allions enfin pouvoir passer aux choses sérieuses.  Episode 2

Je pénétrais dans la salle et habillé du polo du club, c'est comme si mon arrivée prenait enfin acte. Je savais d'avance que les conférences de presse seraient clés dans mon mandat, je pouvais les utiliser pour faire passer multiples messages, pour retirer de la pression à mon groupe ou même pour attirer l'attention médiatique sur ce petit club. Ce que j'ai pu retenir des différents coachs que j'apprécie comme Mourinho, Van Gaal ou même (soyons fou) Dupraz, c'est que l’entraîneur ne doit subir les médias, il doit les utiliser. Je savais que l'eTG FC était un petit club, je voulais le faire devenir grand et cet exercice pouvait m'y aider. J'avais préparé mes mots, j'en avais déjà choisis, et je savais quelles étaient les messages que je devais communiquer. J'avais désormais passé la short-liste, la direction me faisait confiance, Dupraz aussi. Si je n'avais pas la maîtrise totale du mercato, j'aurais l'entière emprise sur mes hommes, sur le travail, sur leur motivation, sur notre schéma de jeu. La conférence de presse faisait ainsi partie de la communication joueurs/coach, c'est un prolongement du terrain et du vestiaire, aussi mon travail sur le groupe commençait dès maintenant. Assis et installé, j'apercevais alors les différents médias. Il y avait ces journalistes de l'Equipe qui se disaient avoir vu il y a deux jours une info transfert et qu'il serait ainsi temps de la mettre sur leur site, il y avait ces journalistes de So Foot qui se tapaient le ventre en se disant qu'ils étaient vraiment le nouveau quotidien des intellectuels français, il y avait ces journalistes de Téléfoot qui se disaient qu'un petit reportage sur Didier Drogba après mon interview serait du plus bel effet, il y avait ces journalistes de Foot Mercato qui pensaient déjà à me demander si les rumeurs qui envoyaient le cuisinier à Chelsea étaient vraies, et il y avait moi, sans gants de boxe mais déjà bien sur le ring. Tout était prêt pour débuter.

Un journaliste de TF1 prenait la parole me posant ma toute première question au poste de coach : « Comment vous sentez-vous après votre arrivée au poste d’entraîneur de l'ETG FC ? » Je dois avouer qu'en entendant cette question, je me serai davantage cru dans Football Manager ou pire, dans le récit d'un gamin sur un forum qu'assis sur mon siège de coach. Comment de telles médias peuvent-ils ensuite s'étonner de la langue de bois des coachs ? Je m'efforçai tout de même de répondre : « Pour me poser une telle question, tu as certainement dû travailler pendant plusieurs heures ton interview (rires). Mais plus sérieusement, je suis forcément heureux de rejoindre ce club. Pour un passionné de foot, de tactique et de jeu comme moi, être entraîneur d'un club professionnel, c'est génial. Je ne veux pas faire dans le cliché mais c'est un rêve de gamin. De plus, la Haute-Savoie est un beau département avec des gens qui investissent et de très bonnes personnes. Je suis en bonne santé, je suis dans un bel endroit et je rejoins un club certes modeste mais ambitieux, comment voulez-vous que je me sente ? » Il était évident que le stress était énorme, mais le révéler aurait révélé une faiblesse et un entraîneur de haut niveau ne peut se permettre ceci. Les footballeurs sont semblables à des fauves en cages, la faiblesse et la fragilité ne sont pas autorisés. Mon français était encore perfectible mais quelques mots anglais et la préparation de la conférence de presse me permettaient de m'en sortir. La seconde question m'était posté par un journaliste de l'Equipe qui enchaîna suite à la question de son collègue : « Certes, vous êtes heureux de rejoindre ce club mais ne pensez-vous pas que vos dirigeants prennent un risque en embauchant un entraîneur sans expérience ? »

Je m'attendais à cette question aussi ma réponse était prête à l'emploi : « En France, je crois que vous avez déjà vu multiples clubs choisir des coachs dit « expérimentés » pour finalement aboutir à des flops. Au contraire, l'ETG a choisi de se tourner vers de nouvelles méthodes et une nouvelle façon d'entraîner, il faudrait saluer leur choix et espérer que ce pari réussisse. Si le club est mal classé et que les joueurs jouent mal, ce seront mes méthodes qui seront à remettre en cause et je quitterai le club tout naturellement car l’entraîneur n'est qu'un fusible. Bravo à l'ETG de prendre ce risque qui est tout relatif compte tenu de l'échec de multiples coachs expérimentés. Si dans deux, trois mois, cela ne marche pas, ce sera de ma faute et uniquement de ma faute, on félicitera tout de même l'ETG d'avoir pris prendre ce risque et le club se maintiendra, avec, ou sans moi. Félicitation à ce beau club qui se maintiendra de toute manière car il a sa place en Ligue 1. » Un journaliste du Daily Mirror que je n'avais pas aperçu d'abord m'interrogea à son tour, j'étais heureux, j'allais pouvoir revenir un peu à l'anglais : « Quelle sera votre philosophie de jeu au club ? Cette question est posée dans le cadre d'un portrait sur vous. » Un portrait sur moi, ça devait être passionnant.. « Vous savez, je ne suis pas un dogmatique. Jeu de possession, jeu de transition, je m'adapte à mon effectif. Tout ce que je souhaite, c'est que mon effectif pratique un jeu spectaculaire et ambitieux. Je suis un fan de la Liga avec des équipes qui jouent, jouent, jouent. Peut-être que nous prendrons une ou deux taules mais je veux que mes joueurs et nos spectacteurs prennent du plaisir, l'ETG va jouer au foot. Après qu'on se base sur telle ou telle philosophie, vous le verrez, mais la base de tout, c'est qu'on joue au foot. Même si jouez le contre, vous ne devenez pas nécessairement Nancy, je veux que les spectateurs aiment venir au stade. La Haute-Savoie a besoin d'une équipe qui lui donne envie d'aimer le foot. »

Ah j'aime l'Anglais, le Français est une belle langue mais que de conjugaisons, que d'accords compliqués, que d'orthographes impossibles,.. Un journaliste de Foot Mercato et une nouvelle question m'obligeait néanmoins à de nouveau utiliser la langue de Molière : « Quels seront vos objectifs en matière de recrutement ? Quels postes souhaiterez-vous renforcer ? » Je réfléchis quelques instants, repensant à ce que m'avaient dit mes dirigeants sur différents dossiers (Rabiu, Sagbo, Khlifa,..) et répondis finalement : « Nous sommes un modeste club, notre recrutement dépendra de nos ventes, aussi il m'est difficile de vous dire véritablement à quels postes nous recruterons. Nous pourrions débuter la saison avec l'effectif que nous possédons actuellement mais il est certainement qu'il ne restera pas ainsi. » Le mercato était décidément au coeur de l'attention des journalistes puisqu'une nouvelle question sur le sujet m'était posé par un journaliste de So Foot : « Plus globalement alors, quelle sera votre stratégie de recrutement ? » Celle-ci me paraissait évidente : « J'ai déjà évoqué notre stratégie et elle me parait claire. Aller chercher dans des championnats méconnus, des joueurs de qualités, bien vendre les joueurs pour lesquelles des offres se présentent, essayer d'obtenir des prêts pour des joueurs que nous pourrions payer et surtout tenter de profiter d'un marché où de plus en plus des clubs sont obligés de laisser les contrats de leurs joueurs arriver à leur terme. Je ne crois pas qu'un club comme ETG puisse faire autrement sur le marché des transferts. »

Les questions continuaient de pleuvoir et j'en pouvais plus, on m'interrogea également sur Khlifa, pas revenu de vacances, quelqu'un d'ETG Blog me posa aussi une question sur les cas Betao/Ninkovic, enfin, cela devint vite fatiguant. Heureusement la conférence de presse s'arrêta assez rapidement, je me disais l'avoir plutôt réussit. Les différentes notes que j'avais prise avait été respectés, tout semblait parfait. Nous allions enfin pouvoir passer aux choses sérieuses.

Dernière modification par nath74 (07-08-2014 14:35:51)

Van.Buyten a écrit:

Il t'interresse mon : Il.Juventino / 264 pts / 23 ans / Attaquant ? 

Il a eu 23 ans le 4

Là je vend, et j'essaye d'avoir des joueurs pas trop cher.

Mais gardes le au chaud, si tu n'as pas d'offre je te le prendrais.

Vendredi 9 août 2013 - Le grand jour.  Episode 3

Mettre une image des compositions !!

On rentrait de l'échauffement, il ne restait plus d'un quart-heure avant ce match face à Sochaux. Je tentais de laisser mon stress de côté, de rassurer certains de mes joueurs et bien sûr de motiver les autres. Les compos étaient inscrites sur le paperboard, j'avais fais mes choix dans la semaine et mes joueurs connaissaient déjà la composition. Wass et Bérigaud étaient préférés à Sougou et Barbosa, des choix légitimés par l'excellente préparation des deux éléments offensifs. Toutefois si la préparation avait été rassurante, elle n'était pas pour autant suffisante. Nous avions multiplié les séances vidéos dans la semaine et chaque joueur connaissait les forces de notre adversaire, néanmoins je ne pouvais m'empêcher de les leur rappeler : « On a fait plusieurs séances les gars, vous connaissez les forces en présence. Méfiez-vous de leurs latéraux, de leur duo Ayew-Mayuka, et surtout de leur maîtrise des coups de pieds arrêtés. On sait leurs points faibles, vous connaissez parfaitement le schéma, on a toutes les cartes en main pour remporter ce match. Vous savez à quel point un maintien peut être compliqué, on doit prendre les points dès maintenant, il ne faudra pas se réveiller en novembre. » Pendant qu'ils terminaient de se préparer, mes joueurs recevaient les derniers conseils de mon staff, le match allait débuter.

Même si je n'avais pas eu le contrôle total du mercato, il avait été plutôt bon. Hansen nous avait rejoint en tant que gardien titulaire, Abdallah avait (à mon grand regret) été échangé contre Dja Djédjé et une somme intéressante, Benezet venait préparer l'avenir et Nistor avait été recruté pour l'année prochaine. Néanmois si Khlifa, Sagbo, Rabiu ou Ninkovic nous avaient quitté, seuls des prêts me furent autorisés par mes dirigeants pour les remplacer : Bertoglio, Ruben, Boccara, Sabaly ou même Sougou nous rejoignaient également. En réfléchissant à notre mercato et au match qui se profilait, je m'asseyais sur mon banc. Il n'y avait même pas 7 000 spectateurs en tribune, la Haute-Savoie n'était déjà pas une région de foot alors en période de vacance.. Les joueurs pénétraient sur la pelouse et moi j'avais du mal à rester en place.. Le coup d'envoi fut donné par les joueurs du Dynamo, Bertoglio et Ruben, j'envoyais un dernier message d'encouragement à mes joueurs. Hélas, les visiteurs commençaient mieux la partie et dès la sixième, suite à corner, Sinkala manquait le cadre de peu. Je poussais un soupir de soulagement, prendre un but sur coup de pied arrêté après les dizaines de vidéos que nous avions vu, il n'y aurait rien eu de plus rageant.

Deux minutes plus tard, suite à un bon mouvement côté droit, Faussurier parvenait à lui aussi placer une frappe pied gauche, mes joueurs n'étaient pas rentré dans la partie. Ruben, Ehret ou Mongongu, qui faisaient partie des plus expérimentés sur le terrain tentaient de remobiliser les troupes. Bertoglio s'approchait de moi : « Pressez leur milieu de terrain à la relance, c'est leur point faible, c'est ce qu'on vu cette semaine, vous n'appuyez pas assez dessus. » Mes propos allaient se vérifier dans les minutes qui suivirent. A la 16ème, suite à une mauvaise relance de Sinkala, Bérigaud récupérait la balle devant Faussurier et pouvait transmettre à Wass. Pénétrant dans l'axe, le danois pouvait transmettre à Ruben qui n'écoutant que son talent, plaçait une magnifique frappe à ras de terre. « Goaaaaaal » répétait le speaker, contre le cours du jeu, on ouvrait le score, aussi je tentais de calmer les joueurs : « Bon les gars, c'est bien, mais on ne fait pas pour autant une bonne entame. Profitez de ce but pour reprendre la maîtrise. » Et cette fois-ci, mes paroles se transformaient en acte. Suite à une nouvelle récupération au milieu de terrain et à un bon mouvement collectif, Abdallah tentait une frappe pied gauche. Nous étions bien mieux. Wass était même tout proche de doubler la mise suite à un décalage d'Abdallah, j'encourageais le public à nous soutenir.

Nos occasions furent enfin récompensés. Bertoglio, notre maître à jouer venait trouver Ruben en profondeur, et si Sinkala pensait stopper notre offensive grâce à son tacle, le ballon revenait dans les pieds de Wass qui doublait la mise : 2-0. Le match se déroulait parfaitement et Sinkala qui aurait pu ouvrir la marque, avait été fautif sur nos deux buts. Nous terminions cette première période sur notre bonne dynamique, Bertoglio puis Wass à deux reprises venaient se créer de nouvelles bonnes situations. Je rejoignais le vestiaire satisfait de mes troupes. Les joueurs revenaient tour à tour s'asseoir, je les laissais se remettre tranquillement. Je pris ensuite la parole : « Ecoutez les gars, on fais une bonne première période. Comme vous avez pu le constater, quand on su pressé leurs milieux de terrain et profité des espaces derrière les latéraux, on a pu se créer des situations. Malgré ce 2-0, vous ne devez pas reculer, cela ne passera pas si vous vous contentez de défendre. Prenez également garde aux coups de pieds arrêtés, ils ont su vous mettre en danger sur ceux-ci. Comme vous avez pu le constater, à la 19ème, Contout a remplacé Roudet qui s'est blessé. Faussurier est passé dans l'axe et c'est aussi une possibilité tactique que nous avions étudié, attention aux permutations. Bonne seconde période. » Dernier point physique, quelques gorgées d'eau pour chacun et nous revenions sur le pelouse, une première victoire était peut-être au bout de ce match.

Dès la 51ème minute, Hervé Renard prenait un risque en faisant ses deux derniers changements : Ferri et Poujol remplaçaient Sinkala et Faussurier, il tentait un coup, j'envoyais Sorlin, Barbosa et Sougou s'échauffer. Hélas ce que je craignais arriva, à la 56ème, un corner de Corchia mal dégagé revenait sur un Mayuka qui du pied gauche, trouvait le petit filet : 2-1. Sochaux était de nouveau dans le match, aussi j'essayais de rassurer mes joueurs. A l'heure de jeu et suite à un coup reçu par Bérigaud, j'apportais l'expérience de Barbosa à mes hommes. Ce dernier manquait d'ailleurs le cadre de peu sur coup-franc, j'enrageais. Ayew et Contout se montraient à leur tour dangereux suite à un bon une-deux, heureusement l'ailier écrasait trop sa frappe, mon stress augmentait. Le match avait perdu en intensité et les débats s'équilibraient, il n'y avait désormais plus aucune occasion franche. Pour les dix dernières minutes, je choisissais d'envoyer Sorlin et Sougou aux places respectives de Bertoglio et d'Abdallah afin d'apporter du sang vrai, Wass passait latéral droit. Ce sang frais nous permis de nous créer une nouvelle occasion vers la 85ème, Sorlin trouvait Sougou dans l'axe dont la frappe fut hélas contré.. Alors qu'il ne me restait plus aucun oncles, Contout débordait côté droit mais ne pouvait heureusement trouver dans de bonnes conditions Ayew. L'arbitre sifflait à trois reprises, nous venions de remporter notre premier match. En pénétrant sur la pelouse, je croisa Wass, autour d'une superbe partie : « Beau match Daniel, j'attends de toi que tu répètes ce genre de performances, tu es l'avenir du club tu sais. »

Il a apprécia mes propos et me remercia, j'aimais beaucoup le jeune joueur danois, nous devions le garder longtemps avec nous. Je croisa ensuite Bertoglio, lui aussi auteur d'un super match puis plusieurs joueurs de mon effectif. Je tentais de passer toujours le même message, à la fois ma satisfaction par rapport à la performance mais aussi la nécessité de remise en question pour le déplacement du Vélodrome. La saison serait à coup sûr longue et difficile, aussi ces trois points faisaient un grand bien. J'allais saluer le virage sud qui avait su parfaitement nous encourager et je me dirigeais vers le vestiaire. Je pensais aux mots que j'allais utiliser, l'angle que j'allais trouver, mais je savais que demain, beaucoup de travail m'attendait. Je devais préparer les séances vidéos sur l'OM, préparer les vidéos personnalisés, prévoir déjà des angles de travail pour la semaine à venir, préparer les multiples aspects tactiques du match au Vélodrome.. Je réfléchissais à cette phrase de Mourinho : « Il y a encore des gens qui pensent qu'un entraîneur arrive au stade à 9h30, entraîne de 10h à midi et qu'à 13h sa journée est finie ? » En tout cas, certainement pas moi.

Dernière modification par nath74 (07-08-2014 14:17:01)

Bonne chance

Dansletas
Saramotin
Menaldo
Noro
Chette

60e : Noro remplace Alvarez et Chette remplace Rich, Noro passe MOC et Samaire à droite.

Dernière modification par nath74 (26-01-2012 18:53:05)

Dimanche 18 mars 2012 - Il y avait encore bien mieux à faire.

Je me suis tranquillement installé devant ma télévision. Il était 13:27, et j'allais assez tranquillement dégusté mes spaghetti bolognaise devant Barnsley - Manchester United. Ma petite amie était elle, malade et cloué au lit. Le match n'allait pas tarder à débuter. Ce match était déterminant, le vainqueur se qualifierait pour les demi-finales de la FA Cup, nous nous étions, pour notre part, qualifié la veille. Etaient déjà qualifiés : Stoke, Norwitch et nous. Une défaite de Manchester United nous laisserait alors le champ libre pour tenter de remporter la FA Cup. Nous passerions favori pour le trophée. Mais je savais que cela serait des plus difficiles, la presse avait annoncé que Ferguson mettrait son équipe type pour ce match. Ce qui ne serait pas étonnant car Ferguson ne néglige jamais l'obtention d'un trophée. Quel surprise se fut pour moi lors de l'annonce des compositions d'équipes :

Compositions d'équipes

Ferguson avait aligné une équipe extrêmement faible pour ce match. Vu l'effectif de Manchester United, cela était très étonnant. Même s'il avait mis son équipe B, elle aurait encore été bien supérieur à cette composition. Mon étonnement était à son paroxysme. Coup d'envoi donné par les locaux, qui dès leur première action viennent ouvrir le score : 1-0 ! J'exultais. Gray venait couper un centre et ouvrir le score, incroyable. Puis juste après la reprise, Gray doublait la mise : 2-0 ! C'était énorme ! United était malmené et au bord du gouffre. Après seulement trois minutes, ce scénario était parfait pour mon équipe. Je délectais mon repas devant ce régal. Mais ce n'était pas terminé puisque à la 6ème minute, une faute d'un défenseur Mancunien offrait aux locaux une balle de 3-0 sur pénalty ! Gray ne trembla pas, et effectua le coup du chapeau : 3-0 ! Extraordinaire, Manchester prenait une leçon incroyable et cela en sept minutes ! Je termina mes spaghetti puis débarrassa mon plat. Je m'installa avec mon ordinateur et ma glace afin de pouvoir consulter quelques informations et quelques opinions sur les dernières nouvelles concernant le football.

Je ne porte pas un énorme intérêt à l'avis de la presse, et aux avis des personnes extérieurs au club. Mais il est tout de même toujours intéressant d'avoir des avis différents, même s'il faut savoir ne pas y porter trop d'importance. Les informations que je vis furent les possibles récompenses de Verratti et Nene pour les titres d'espoir et de joueur de la saison. Il était normal qu'on en parle comme de possibles vainqueurs pour ces récompenses, ils avaient vraiment fait pour l'instant une saison exceptionnel comme le reste de l'équipe. Pour ce qui du match, le score n'avait pas bougé, toujours 3-0. J'avais également reçus des SMS de John Carver, Steven Taylor, Coloccini, Ryad Taylor et Dan Gosling, tous un peu près les mêmes. Il parlait tous de l'énorme exploit qui était entrain de se produire, il ne pouvait y avoir aucun autre sujet de conversation dans un moment pareil. Je feuilleta mails, raisons sociaux et le blog que tenait mon frère. J'ai ensuite coupé mon ordinateur.

Il restait un peu près vingt minutes dans le match. L'élimination de Manchester United était désormais presque certaine. Une tête sur un corner vint définitivement clore la marque, 4-0 ! Le score était sans appel. C'était la surprise de l'année. J'hallucinais devant ma télé. Ce quatrième but me valut un grand nombre de SMS, et de messages sur les réseaux sociaux. Quel évènement, je n'en revenais tout simplement pas. Le match se termina sur le score de 4-0, pour moi, grand fan des Reds, le plaisir d'avoir assister à cette destruction mancunienne était totale. Ce match était aussi un peu un moyen de rappeler qu'en football ce n'est pas toujours le plus gros qui gagne. Et qu'à trop négliger ses adversaires, la sanction est lourde. Ferguson avait fait une faute et nous allions peut être pouvoir en profiter. Il y avait encore bien mieux à faire.

Score final du match.

Dernière modification par nath74 (01-08-2012 21:44:56)

Voici donc le tout premier club de Jack Woods : Newcastle.

Voilà ensuite, le palmarès du club. Espérons qu'il se remplisse au mieux sous le passage de Jack Woods. Souhaitons également qu'il soit nécessaire de le mettre à jour régulièrement. On notera qu'il n'y a aucune Champion's League, peut être que cette nouvelle ligne se rajoutera au palmarès du club.

Ci-dessous l'effectif du club. Un effectif assez riche, et de qualité.

Pour finir, le staff qui accompagnera Jack Woods. Son équipe qui tentera à ses côtés, de remporter le plus de titre possibles et de proposer un jeu de qualité.

Dernière modification par nath74 (09-07-2012 19:12:09)

Jeudi 21 mars 2013 - Les doutes apparaissaient, la presse et son ironie aussi.

Il est difficile de décrire quel fut mon réveil. Un réveil très paradoxal. Se mêlait alors la joie de la victoire la veille face à Wolfsburg, 2-0 qui nous a amené en quart de la finale de la prestigieuse Ligue des Champions, un match où s'était notamment illustré l'extraordinaire Lucas Moura, et le sentiment qui me dominait en lisant la presse du matin. Pas une première page sur notre qualification de la veille ! Une seule chose intéressait les médias : mon avenir. Le fait que mi-mars passé, ma belle équipe confirmait sur de nombreux plans la belle surprise passé, et la situation précaire de nombreux entraîneurs ne semblaient pas laisser les médias insensibles.

Toutes les rumeurs y passaient. Les plus grandes (Juventus, Milan AC), les plus surprenantes (Bayern, OM), les plus stupides (United, Everton), et les plus comiques (Canada, Congo). United et Everton, comme si j'avais une tête à dire : « Bravo Shrek, les supporters vont être contents, t'es en train de bien niker mon club de coeur » ou encore « Allez les gars, pour les fans, on va bouffer du Reds ce soir ! » Mais ce n'était pas le pire, le Congo et le Canada, youhou ! C'est vrai que je me voyais bien laisser tomber mon équipe qui jouait les premiers rôles en championnat anglais et en Ligue des Champions pour aller entraîner d'inintéressantes sélections..

Au fond, partir était quelque chose que je souhaitais. Mais que l'on relègue les résultats de mon équipe pour s'intéresser à mon possible départ alors que je n'avais aucunement parlé d'envie de départ, je trouvais cela fort malheureux. D'ailleurs quelques jours auparavant, le fait que mes dirigeants aient refusé de lâcher quelques millions afin que je signe le grand espoir Wilshere m'avait insupporté. Si personne n'avait fait d'offres, Arsenal l'avait proposé à de nombreux clubs pour un montant plus qu'abordable. Je considérais Wilshere comme le plus grand espoir du foot anglais, passer à côté d'un tel talent était certainement une erreur impardonnable. Pour quelques millions quoi..

Mais élever Lucas Moura au rang d'unique suprise aurait alors été une erreur, beaucoup de choses avaient bougés et changés. L'attaque principalement. Ben Arfa avait fait du côté droit sa demeure. Hatem était le meilleur passeur de la Ligue des Champions, avec pas moins de sept passes décisives ! Mais ce changement n'était pas tant surprenant, car avec Lucas avant-centre, il devenait le candidat numéro un au poste d'ailier droit. Mais l'immersion d'un jeune joueur avait redistribués les cartes : Coutinho ! Le jeune brésilien qui ne faisait pas parti de mes plans, avait sut tirer son épingle du jeu en dépannant au milieu de terrain. Ses prestations furent de telles qualités qu'elles m'obligèrent à remettre en cause le titulaire du poste d'ailier gauche, Nene. Nene se faisait vieux, et perdait de son explosivité. Un domaine où Coutinho ne manquait de rien.

Coutinho avait d'ailleurs réussit à venir à bout de la défense d'un certain.. Réal Madrid. Sa percussion, sa vitesse et sa techniquement auront été des acteurs essentiels d'une victoire mémorable sur un score de trois à zéro. Notre équipe parfois accroché, mais peu mise à terre, n'avait tombé que contre Swansea, dans un match où les locaux auront su parfaitement géré le match et le score. Le seul accro parmi de glorieux résultats, et un jeu s'améliorant de match en match. Mais plus qu'une attaque déjà très performante la saison passé, un autre secteur s'était peaufiné, et amélioré : la défense. Ou plutôt le secteur défensif, car parler d'une défense qui ne se jouerait que sur quelques acteurs serait la pire erreur d'un entraîneur de haut niveau.

Le secteur défensif avait d'abord vu l'arrivée d'un acteur majeur de son renouveau en début d'année, René Adler. Véritable mur, il fut essentiel. Mais le changement majeur eut lieu lors d'une légère blessure de Steven Taylor. Une légère blessure permettant l’éclosion d'un autre jeune talent, encore une fois brésilien, Juan. Rapide, excellent dans son placement, performant de la tête, et commettant peu d'erreurs, il fut, lui aussi, primordial dans les bonnes performances de l'équipe. Un changement qui me chagrina plus car Steven Taylor étant un ami, l'installer sur le banc me fut regrettable. Néanmoins, l'enchaînement des matchs me permettais de lui assurer un minimum de temps de jeu, ce qui fut fantastique.

Les questions tactiques, tous ces joueurs, ces révélations, ces déceptions, ces coups de coeur, ces regrets, et même le regret de ne pas avoir suffisamment de moyen pour tenter d'arracher Wilshere, De Jong, ou Hoilett, tous d'exceptionnels joueurs en vente, s'enchaînaient dans mon esprit. Parfois, je me disais qu'être entraîneur de City devait avoir des bons côtés, créer un schéma de jeu, et avoir presque un nombre illimités de joueurs pour le remplir, comme dans un jeu vidéo. Alors que j'étais dans la lune, un homme vétue de noir m'interloqua me disant qu'il était désormais à moi de parler.

Je me rendis alors compte qu'être entraîneur présentait un même avantage et inconvénient, celui de penser en permanence au football. J'avais vaguement écouté parler Vidal qui avait beaucoup fait de langue de bois. Il y était bien obligé puisqu'il appartenait presque un mois encore mois à la Juventus puisque le transfert ne serai définitivement conclu qu'au début du mercato hivernal. Ce n'était au fond qu'une petite conférence de presse histoire de faire du marketing pour le club et le joueur. Un journaliste venu pour So Foot me posa une première question : « Le recrutement de Vidal aura quel apport au sein de votre équipe ? » « Je dirais que c'est un joueur énorme par son volume de jeu, répondis-je, il est impressionnant car il est bon partout et dans tous les domaines. Techniquement, physiquement et tactiquement, il est excellent, et il est polyvalent. Tout est dit je pense. Son apport sera évident. »

La deuxième question me fut posé par un journaliste venu pour le Sun : « L'arrivée de Vidal va-t-elle entraîner le départ de joueurs au milieu ? » Bien sûr que non, il suffisait de connaître un minimum le football et le club pour le savoir, mais les journalistes posaient des questions pour en poser. « Je veux installer un principe de concurrence dans l'équipe. Mon président vous le confirmera, nos finances sont loin de poser problème, il n'y a pas un besoin de vente. Nous jouons sur tous les tableaux et ainsi, j'ai besoin d'un bon effectif tant sur la qualité que sur la quantité. N'oubliez jamais qu'une équipe n'est pas un onze mais un groupe. » Un homme venu pour Goal.com me demanda ensuite : « Pensez-vous que le recrutement de Vidal est un message fort pour vos concurrents ? »

Je lui répondis alors : « Les messages, nous, nous les envoyons par le jeu et le terrain, pas par les noms. » Un gars au fond de la salle applaudit, mais il fut bien le seul. Les autres restèrent ébahis, ils ne s'attendaient pas à ce genre de réponse. D'ailleurs on ne me posa qu'une seule et dernière question : « L'arrivée de Vidal amènera-t-elle une remise en cause tactique ? » De pire en pire, changer de système de jeu, de tactique, et de stratégie pour un joueur, je ne venais pas de recruter Messi, CR7 ou Rooney voyons. « Il est trop tôt pour le dire, Vidal ne s'entraîne même pas encore avec nous. » On me laissa ensuite tranquille. Je devais bien avouer que plus mon expérience d'entraîneur avançait plus que je détestais les journalistes. De l'extérieur, certaines questions passaient, mais lorsque vous devez y répondre, elles vous paraissent si minable et stupides, que votre estime des journalistes en prend forcément un coup.

Mais la presse et ses questions, et tout ce qu'elle avait à dire sur moi, je n'en avais alors rien à battre.
Mon nouveau onze : Adler - Simpson, Juan, Coloccini, Santon - Verratti, Tioté (Vidal), Cabaye - Coutinho, Ben Arfa, Lucas Moura, était irrésistible.
Et plus que cela, il laissait présager les meilleurs résultats. Bien que nous étions alors loin du sprint finale, très déterminant, comme nous l'avions d'ailleurs appris à nos dépends la saison dernière. Tout semblait réuni pour accomplir les objectifs les plus hauts. Des coupes qui voyaient nos remplaçants s'illustrer de la plus belle des manières. Une Ligue des Champions où notre entrée était des plus réussis. Et un championnat où même si la lutte serait longue et difficile, qui se déroulait pour l'instant magnifiquement bien. Un excellent gardien, une défense solide, un incroyable milieu et une explosive attaque, nous avions des atouts à jouer et des cartes dans notre jeu. Des cartes qu'il allait falloir soigneusement jouer, car plus hautes seraient les attentes, plus grande pourrait être la déception.

♦ Calendrier du club, première partie.
♦ Calendrier du club, deuxième partie.
♦ Classement en championnat.
♦ Huitièmes de finale de la Ligue des Champions.
♦ Coupe de la Ligue Anglaise.
♦ FA Cup.
♦ Statistiques des joueurs, première partie.
♦ Statistiques des joueurs, deuxième partie.

Dernière modification par nath74 (30-09-2012 01:06:24)

Dimanche 20 mai 2012 - Il était l'heure des bilans.

Je suis rentré dans le bureau, une forte odeur de café me remplit les narines. Mike Ashley, président du club et John Carver, mon adjoint se levèrent pour me saluer. Le président fut le premier à me serrer la main, il avait la main légère, bourgeoise pourrait-on dire. Bien au contraire de mon adjoint dont la main fut très ferme, à l'image de son caractère. Nous nous assîmes, John me proposa du café que bien sûr, je ne refusa pas. Le bureau disposait d'une grand baie vitrée qui était des plus agréables. Même si ce jour-là nous ne pouvions en profiter, le ciel étant gris et des plus capricieux. Le président croisa les bras et s'adressa à mon adjoint et moi : « Je vous ai donc réunis ici dans le but de faire un bilan sur cette année 2011-2012 qui vient de se terminer. Je voulais d'abord vous faire part de la fierté que j'ai eut cette année à voir jouer et évoluer notre équipe. Ces magnifiques performances ont permis d'attirer beaucoup de nos supporters au stade, de nous qualifier pour la prestigieuse ligue des champions, remporter la coupe de la ligue que nous n'avions jamais remporté, atteindre la finale de la FA Cup et passer près du titre. J'aimerais tout d'abord, connaître vos ressentis à tous deux sur cette saison qui vient de s'écouler. »

John me laissa prendre la parole en premier : « Tactiquement la saison a été excellente, les joueurs se sont parfaitement adapté au plan de jeu que nous avions mis en place. En revanche, mentalement, on n'a vraiment pas été au top. La jeunesse de l'effectif est certainement la cause (23 ans de moyenne d'âge) de cette faille mental, la défaite en finale de la FA Cup s'est très certainement joué là-dessus. L'autre faille a été physique, nous avions encore un effectif un petit peu trop juste pour jouer le championnat et les deux coupes comme nous l'avons fait. Cela s'est notamment fait ressentir en début d'année 2012, je pense qu'avec un effectif un peu plus garni, nous aurions eut certainement le titre. Nous avons d'ailleurs vu qu'Arsenal qui avait renforcé son effectif de quelques éléments sans vendre, a pu faire la différence grâce sa nouvelle profondeur de banc, se permettant l'entrée en jeu de joueurs tels que Gervinho, Wilshere, ou Perotti. Enfin techniquement, nous avons assuré, je dois bien avouer que notre effectif est certainement l'un des mieux lotis du championnat dans ce domaine. Pour finir, sur les résultats. C'est bien sûr, une excellente année au dessus de toutes nos attentes. Même si nous pouvons avoir quelques regrets quant aux résultats en championnat et en FA Cup. » John déclara partager mon ressentit, ajoutant néanmoins que nous n'avions pas tant de regrets à avoir.

Le visage de mon président devint ensuite plus amer, il faisait désormais grise mine. Il prit la parole d'une voix prudente, d'un ton presque réticent : « Je vous ai entendu parler d'un effectif un petit peu trop maigre et nous avons d'ailleurs plusieurs joueurs gratuits qui vont nous rejoindre. Mais j'ai une très mauvaise nouvelle à vous annoncer, Dembe Ba m'a signalé qu'il ne souhaitait pas rester au club car il regrettait que nous ayons repoussé une offre de Malaga récemment. Même si nous savons tous que pour dix millions d'euros, nous n'aurions jamais pu le laisser partir mais il n'a rien souhaité entendre de ma part. » J'en fus le premier surpris. John murmura quelques paroles : « Ces gamins putain.. Avec tout ce qu'on a fait pour lui.. » Je ne pouvais qu’acquiescer. Je prononça, mais cette fois-ci plus fort : « J'ai presque envie de dire : bon débarras. Je ne veux pas de mecs comme ça dans mon effectif. Il est revenu au premier plan grâce à nous. On lui a fait confiance, on l'a mis titulaire indiscutable et dans les meilleurs conditions et il nous remercie comme ça. Quel merde ! Pardonnez mes propos, président. Mais quand je pense que j'hésitais à le mettre dans mes principaux cadres en début d'année, quel déception. J'espère vraiment qu'il partira dans un club inférieur au notre et de préférence en Premier League. Comme ça quand on jouera contre lui, on les bouffera et on lui fera comprendre pourquoi il devait rester. » Le président semblait heureux de notre réaction et ajouta : « C'est exactement la réaction que je vous pensais avoir, je suis très heureux de travailler avec un duo de coachs comme vous. Il nous faudrait une grosse recrue pour essayer de faire oublier Ba aux supporters, car il faisait néanmoins partie des joueurs stars de l'équipe. »

Le président parlait certainement du renfort d'un point de vue économique : ventes de maillots, remplissage du stade, etc.. Mais pour ma part, et j'imagine qu'il en était de même pour John, il y avait surtout la nécessité de recruter un très bon joueur pour compenser le départ de Ba. Il me fallait un joueur vif, technique, rapide, capable de faire la différence sur un dribble. J'avais déjà quelques noms en tête, bien sûr : Eden Hazard, Kagawa, Muniain, Rémy, Nani, Elia, Bale, etc.. Des noms tous, plus ou moins accessibles, plus ou moins adaptés au poste, au système et au projet. Mais le côté financier vint rapidement à mon esprit, et je fus obliger de poser la question : « Président, j'aimerais tout de même savoir quels sont les moyens dont nous disposerions pour recruter cet excellent joueur et pour effectuer le mercato ? » John me proposa encore du café, j'en repris. Le président répondit assez rapidement : « Cela dépend des objectifs que vous dîtes être capable d'atteindre. Mais je ne peux vous donner plus de 4M d'€, seul votre budget salarial augmentera quelque peu si vous vous fixez de hauts objectifs. » Je n'hésita pas. L'Europa League devait rester l'objectif, sous peine de risquer ma peau toute la saison en cas de mauvais résultats. Je ne voulais pas prendre ce risque. « Je maintiens mes objectifs de la saison dernière, la qualification pour l'Europa League, je ne veux pas mettre trop de pressions sur les épaules de mes joueurs avec des objectifs démesurés. Il est inutile de me faire un discours sur les finances du club. Je suis tout à fait satisfait de la façon dont est géré le club. Vous avez préférés mettre de l'argent pour agrandir le stade pour les supporters, et pour améliorer le centre d'entraînement de l'effectif professionnel et celui des jeunes. Je suis fier de travailler avec vous. Ce peu de moyen est aussi un challenge. Vous verrez que j'aurais toujours le même budget voir plus à la fin du mercato. Le club recevra plus d'argent qu'elle ne dépensera, faîtes-moi confiance. Je suis un homme de challenge. »

Le club avait décidé d'améliorer les centres d'entraînements du club, tant celui pour les professionnels que les structures pour les jeunes. Ils avaient également décidé d'augmenter la capacité du stade de 7000 places. Pour ce qui est du manque de moyens ou de la vente de Ba, je voyais cela comme un challenge supplémentaire. J'allais réussir à augmenter la qualité de l'effectif, à remplacer Ba, et nous ferrions une grande saison. Je suis certes un pessimiste dans l'âme, mais le pessimisme n'est pas un renoncement. C'est une manière de voir les choses qui permet parfois d'éviter de trop grandes désillusions. Mais cela ne m'enlève jamais le souhait d'aller de l'avant, de progresser et de se fixer des challenges. Voir le verre à moitié vide, ce n'est ni le voir vide, ni ne jamais souhaiter qu'il se remplisse. Je ne savais pas si cette saison serait la dernière à Newcastle ou non, cette réflexion tournait dans ma tête. Mais une chose était certaine, si je partais à la fin de l'année, je devais laisser le meilleur souvenir possible. J'étais en Angleterre depuis ma plus tendre enfance et même si je savais que le championnat anglais ne me lasserait jamais, il me paraissait plaisant d'aller voir d'autres cultures et d'autres pays. Ma conjointe était du même avis, ce qui ne pouvait qu'appuyer ma décision de ne pas rester plus de trois ans à Newcastle. Cette unique année de contrat restante m'inquiétait justement, même si mon souhait serait de rester en fin d'année, cela me serait impossible. Néanmoins, malgré cette petite année de contrat restante, je me devais de me défoncer pour le club.

La réunion se termina par des bilans un peu plus personnels au niveau des joueurs. Afin de mieux attaquer la saison à venir, effectuer un bilan précis et complet était primordial et essentiel. Saison que j'attaquerais justement après des vacances bien mérités. Même si me connaissant, je ne passerais certainement pas mes vacances sans regarder les différentes infos football ou même passer quelques après-midi à revoir des match de la saison qui venait de s'écouler. Confirmer notre excellente année allait être difficile, mais pas impossible. Il fallait s'en donner les moyens. Ma première année à Newcastle venait de se terminer et à n'en pas douter, étant donné la dévotion des supporters pour le club, je voulais plus que tout que l'on réussisse pour eux. La Champion's League allait démarrer pour nous, elle serait à double tranchant. Soit une compétition qui nous fatiguerait, en enchaînant les défaites, soit la réalisation de nos plus grands rêves et projets. Tant d'énigmes, de questions, de doutes, d'interrogations, qui pesaient et occupaient mon esprit. Le meilleur moyen d'y répondre était d'attaquer la nouvelle année et montrer que l'année qui venait de s'écouler était loin d'être une surprise. Vivement l'année prochaine !

Bilan de fin d'année :
Joueur anglais de l'année.
Espoir anglais de l'année.
Gardien de l'année.
Equipe type de l'année.
Entraîneur de l'année.
Classement final.
Performances individuels de mes joueurs 1
Performances individuels de mes joueurs 2

Dernière modification par nath74 (06-08-2012 12:45:23)