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#1 08-06-2010 18:23:19

romarofoot
Invité
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Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

Beaucoup ne liront pas. Tant pis. Sachez au moins que la problématique est en vert, et que le débat est ouvert. Etant pris dans les révision de concours, de BAC, je ne pourrais pas vraiment réagir, seulement partiellement. A vous de réagir entre vous, ou de laisser tomber. J'ai juste écris cela, parce que j'en avais envie.




.                                                                       Football, l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud

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Préface

« C'est l'événement sportif de la semaine : Raymond Domenech annoncera ce soir aux alentours de 20h30, en direct dans le journal télévisé de Laurence Ferrari, sur TF1, la liste des 23 joueurs sélectionnés pour la Coupe du monde de football en Afrique du Sud » [Top-News, 11 mai 2010]
Sur internet, les vidéos du « grand soir » sont partout.

Au journal de TF1, l'annonce de Domenech aura duré ce soir là environ 8 minutes, sur un total d'une demi heure environ de journal, soit ¼ des informations ce soir là.

Au journal de France 2, l'annonce aura fait le premier titre des informations, suivie des marchés financiers, puis du « pactole » le plus gros amassé à un casino par un couple français... pour arriver (enfin !) a une information ne concernant pas l'argent.

A rolland Garros, la dernière table sur la terrasse était composée de ceux qui allaient partir pour l'Afrique du Sud (commentateurs ...).

Je me souviens d'une élève de Première au lycée, qui pour son TPE, m'avait demandé si je pouvais répondre à quelques questions, en vue de constituer un sondage. Son sujet tournait autour du football. La première question fût : « Penses-tu que le football est trop médiatisé ? » ... suivit de la 2eme question : « Le football est-il, selon toi, encore un sport ? ». La première question semble évidente, tout comme la réponse que tout à chacun donnerait. Etrange question que la 2eme en revanche ! J'aimerais démontrer que celle-ci est pourtant pertinente, et que si le réflexe de poser ces deux questions est survenue « naturellement » chez cette élève, c'est que ce n'est pas pour rien.

Dans le bus, dans les écoles, au travail, le foot est omniprésent. Cette liste de Domenech fait débat. Les pro- et les anti-Domenech s'affrontent, même ceux qui ne s'y intéressent pas sont au courant. Largement relayé par les médias, le football passionne, attire, ou suscite un rejet, mais tout le monde est au courant ... du moins dans le domaine du sport.


Je ne tiens pas, au travers de cette réflexion mêlant constats objectifs aux sources sûres (Alternatives économiques ...), et réflexion subjectives qui en découlent, à tenir un discours anti-football. Nul doute que certains (les footeux niant la vérité) verront dans ces propos des ambiguïtés, des « décalages » (ou je ne sais quel autre concept ils inventeront) dans ceux-ci, pour justifier la tournure du football actuelle. Néanmoins, leurs avis sont ceux qui fondent le mien. A ce titre, ils participent au débat, très classique, que je souhaiterais relancer, en ayant cette fois-ci quelques chiffres et références qui suivront à l'esprit.
Ainsi j'encourage tout le monde à lire ces lignes, quand bien même « lire c'est difficile » pour certains. Mais quand bien même vous ne les lisez pas, je place la problématique suivante en couleur, afin que, même sans avoir lu les informations (et quelques opinions personnelles qui en dérivent), vous puissiez participer à cet échange.

► Le football est-il encore un sport (et qu'entend-on par sport !!) ?
► La coupe du monde en Afrique du Sud est-elle une bonne idée ou plutôt une fausse bonne idée ?



Introduction

Le 11 juin 2010 marquera le début d'un événement international, dont la renommée n'est plus à démontrer : la coupe du monde de football. Les chaînes de télévisions se sont déchiré le partage de la retransmission des matchs, l'Afrique du Sud investit massivement afin de se tenir à la hauteur de l'évènement, car en juillet prochain, plus d'un milliard de spectateurs regarderont la finale de la coupe du monde.
Codifié par les britanniques à la fin du XIXeme siècle, se dotant en 1904 d'une fédération internationale (la FIFA), et regroupant à la fin de la première décennie des années 2000 entre 260 et 300 millions de joueurs (selon les sources) à travers les continents, le petit jeu du ballon rond a traversé l'histoire.
Numéro 1 des sports sur la scène internationale, le football est également le numéro 1 dans le domaine du business flamboyant ... un business qui va droit dans le mur.
En trente ans, le football professionnel a suivi les transformations du capitalisme et changé de modèle économique. Un mauvais arbitrage, qui aujourd'hui, appelle à mettre quelques cartons, tout en sachant les nuancer.


I. Pourquoi le football va droit dans le mur ...

Simples constats, quelques chiffres

En 1980-1981, les recettes globales des clubs profesionnels français s'élevaient « péniblement » à 77 millions d'euro. Trente ans plus tard, le football français totalise un chiffre d'affaire de 1,27 milliards d'euros. Rien de comparable avec les 5 milliards allemand, sans parler de la première ligue ou de la Liga espagnole.

En 1971, le célèbre défenseur Marius Trésor recevait un salaire de 2 500 euros par mois. C'est à dire, moins que le salaire d'un cadre de la fonction publique non débutant aujourd'hui (comme les professeurs par exemple). Aujourd'hui, Thierry Henry est rémunéré à hauteur de 1,4 millions d'euros mensuels. Depuis la fin des années 1990, les salaires des joueurs ont été multipliés par deux pour la Ligue 1 française, par cinq pour le Première League anglaise.
Aujourd'hui, au niveau européen, la masse salariale (ensemble des salaires des joueurs) s'élève à 7 milliards d'euros environ ... qui n'a d'égal que leur endettement équivalent à un peu plus de 6 milliards. Ce qui signifie que les clubs professionnels européens sont endettés de 6 milliards d'euros, tout en assurant 7 milliards de salaires aux joueurs.

Alors qu'en 1983-1984, il fallait payer 1,5 million d'euro pour pouvoir retransmettre les matchs de la Ligue 1 et la Ligue 2 à la télévision, il faut aujourd'hui compter, en 2008-2009, 580 millions d'euros. Que dire alors des droits de retransmission en Angleterre, en Allemagne, en Italie, en Espagne ... ? Est-il nécéssaire d'évoquer des chiffres, pour comprendre qu'en l'espace de 30 ans, le règne de l'argent s'est instauré ?

Il apparaît aujourd'hui normal de raisonner en millions, voire milliards d'euros lorsque l'on parle du football. Un milliard, c'est beaucoup dans un certain contexte, et c'est rien du tout à la fois dans le contexte du foot de nos jours ...




Un petit exemple (de merde, mais très évocateur)

Lorsque Monsieur René, du village Saint père les Oies, annonce en rentrant du travail à sa femme qu'il a été augmenté de 200 euros, ces derniers décident pour l'occasion de s'offrir un restaurant pour fêter l'évènement. Personne ne leur dira « c'est tout ? ».
Lorsque Monsieur Domenech rentre chez lui le soir, il évite d'annoncer les nombreuses primes qu'il reçoit, se chiffrant en millions d'euro (il évitera aussi de sortir, de peur de se faire tapper, mais cela relève du détail), bien qu'il sait qu'aux yeux d'une majorité de l'opinion, ces millions (non pas se justifient, mais: ) semblent naturels, du simple fait que l'on parle d'un autre monde, qui échappe aux problèmes de la vie courante, tout à fait à part : le monde du football. Et pourtant, paradoxalement, ce dernier trouve ses adeptes dans le monde de la réalité économique, dans le monde qui subit de plein fouet les conséquences de diverses manipulations avec un seul et unique but : le profit, donc, dans notre monde.

La valeur et la notion même de l'argent s'est perdu au fur et à mesure du développement, de ce que personnellement je nommerais le « capitalisme footballistique ».

Comment en est-on arrivé là ?


De la compétition sportive, à la compétitivité économique

Il y a longtemps que ces entreprises de spectacle sportif ont abandonné leurs valeurs de compétition sporitves, leur valeurs associatives. Il y a longtemps que la création de lien social n'est plus un objectif. Pourtant le désir de gagner est toujours là. Mais il a changé. Il ne s'agit plus de gagner sportivement, mais de gagner économiquement. Surement subsite-t-il toujours une flamme sportive dans le coeur des joueurs, des entraineurs, quoique celle-ci subit aussi l'effet de la carotte : le salaire extravagant à la clef d'une compétition pour chaque joueur, entraineur ... Mais ce ne sont pas eux qui aujourd'hui sont les dirigeants de tout ce magma économique et financier. Non, aujourd'hui, ce sont des actionnaires basés aux Etats-Unis pour la plupart qui sont propriétaires des plus gros clubs (comme Manchester United par exemple) ou encore dans les paradis fiscaux, échappant ainsi à tout prélèvement.

Où est passé cette culture  de la billeterie bon marché, des buvettes d'autrefois, qui font aujourd'hui figure d'artisanat local, simple comodité pour arrondir les chiffres de fin de mois, dont on pourrait bien se passer. Car nous sommes entrées dans l'ère de l'industrie des produits dérivés, du sponsoring des grandes marques et des stratégies commerciales qui font de chaque clubs (des gros) des centres de profits, avant même d'être des centres sportifs. En attestera la simple photo du groupe de Manchester, visible sur le topic de MU à la fin du premier post : même les sièges, le stade et les gradins n'échappent pas à la moindre opportunité de sponsoring, guidée par l'argent.

Parallèlement au processus de mondialisation définissant le capitalisme actuel d'aujourd'hui, le monde du football a connu le même sort : la libéralisation du marché des transferts. Le foot étant plus que jamais une activité économique, la Cour européenne a considéré, dans son arrêt « Bosman » en 1995, qu'il relevait du droit communautaire. Ainsi de la même manière que les marchandises, les capitaux, les hommes, le principe de libre-circulation devait donc s'y appliquer. En d'autres termes, les joueurs pouvaient circuler de la même manière que les marchandises de pays en pays, librement, de clubs en clubs, ce qui mis un terme aux quotas de joueurs étrangers dans les équipes, et les meilleurs ont alors pu rejoindre les clubs les plus offrants.

De l'incertitude des résultats (compétition sportive), on est aujourd'hui passé à la recherche de résultats prévisibles (compétitivité et profits). Lorsque l'on évoque une grande compétition, le suspence a presque disparu : on prévoit d'avance qui va gagner à peu près, et ce sont évidemment toujours les mêmes noms d'équipes qui ressortent (Barcelone, Réal, Manchester ...). Lors de la Ligue des champions, le fidèle supporter marseillais criera : « Marseille gagnera la ligue des champions, vous verrez » ... alors arrive forcément la traditionnelle réponse : « t'as de l'espoir » de la part de ceux qui ne sont pas marseillais de coeur. Mais lorsqu'un supporter Barcelonais annonce : « Barcelone va tout péter », personne viendra rétorquer « t'as de l'espoir » (à moins d'être provocateur, pour amuser la galerie). On répondra plutôt : « J'espère pas ... » ou bien « Je miserais plutôt sur ... ». En d'autres termes, que l'on supporte ou pas ce club, on lui reconnaît déjà un statut supérieur face à d'autres. D'où vient ce statut, qui fait que l'on peut prévoir que tel club à 80% de chances de gagner tel tournois ... et que celui-ci n'en a que 5 ? Statuts qui font l'affaire des sites de paris sportifs. Des joueurs qui composent les équipes, ... équipes qui ont su s'ouvrir à l'économie, à la compétitivité, abandonnant la compétition en elle-même.
Or l'incertitude de la compétition est aussi le principal ressort de la popularité de ce sport : on ne se passionne guère pour un match dont on connaît ou prévoit d'avance le résultat.

Ainsi une nuance peut être apportée : le plaisir de voir une compétition de football ne se résumerait plus à son incertitude sur la victoire d'une équipe (on sait d'avance que les gros clubs ont des pourcentages de chances largement supérieurs), mais plutôt dans l'espoir ou du moins l'attente d'une potentielle surprise d'une « petite équipe » venant défier toutes les prévisions possibles.
Un constat qui reste préoccupant. On attendrait plus de savoir qui va gagner, mais plutôt de savoir si une équipe pourra créer la surprise ... Grosse nuance !!!




Et les joueurs dans tout ça ?

Couvert d'or et de gloire, ces héros sportifs ne s'appartiennent pourtant qu'à moitié. Les joueurs ne décident qu'en partie de leur adhésion à un club, ou de leur départ ... Pensons alors à Eto, « contraint » de quitter le club de Barcelonde.
Si leurs contrats de travail peuvent faire l'objet de juteux transferts, ce sont le plus souvent les clubs qui en fixent entre eux les conditions. L'avis du joueur n'est requis que dans un second temps, des clauses contractuelles lui interdisant tout contact avec un autre employeur pendant la durée de son engagement.
Autrement dit, le joueur ne se possède pas lui-même, est dépendant des décisions des clubs, régies par des obligations financières (profit), n'a pas le droit de contacter tel ou tel autre club pendant la période de négociation sur son avenir entre deux clubs. Seule une décision finale lui est alors autorisée. Ouf !

En France, les clubs doivent une grande partie de leurs résultats financiers aux recettes de ces transferts.
Or la rentabilité dépend de paramètres indécis : santé du joueur, performances qu'il sera capable d'amener ... Et aujourd'hui, les difficultés des clubs britanniques (principaux acheteurs) plombent le marché des transferts. Du coup, la richesse de papier des clubs français fond comme de la neige au soleil.

Nous ne reviendrons pas sur la question des salaires, largement évoquée ci-dessus.


De nouvelles recettes ? Comment nous payons pour eux ...

Pour faire face à ces difficultés qui engendrent de nombreux endettements, beaucoup pensent que les clubs devraient investir dans leur stade afin de toucher eux-même tous les revenus de la billeterie et d'optimiser l'exploitation des à-côtés (produits dérivés, boissons, restauration ...). De fait, seuls 17 % des clubs européens de première division sont propriétaires de leur stade. Et c'est souvent le public populaire, c'est à dire vous et moi, qui fait les frais de ces investissements : l'exploitation de novuelles enceintes comme l'Emirates Stadium d'Arsenal s'accompagne d'une nette montée en gamme (prestations VIP, lots réservés aux entreprises ...).
Plus largement, les clubs qui affichent les plus grosses recettes propres sont aussi ceux qui font le plus payer le supporter, comme au Royaume Uni : quand un spectateur français dépense 16 euros par match, un Anglais en débourse près de 60.

Une nouvelle recette possible (toujours dans le but de parer à leur endettement) serait les paris en ligne (rendu possible du fait que l'on peut prévoir d'avance les résultats : le pari en ligne ne repose qu'en minorité sur le hasard).
Cette solution a ouvert la voie à une multiplication des tentative de fraude et de corruption des matchs, à tel point que la FIFA et l'UEFA ont aujourd'hui leur propre système de détection des fraudes.



II. La coupe du monde en Afrique du Sud

Est-ce une bonne affaire ?


Le poids pour l'Afrique du Sud

Avant d'être un enjeux sportif, pour l'Afrique du Sud, il s'agit avant tout d'un enjeux économique. Depuis quelques années, la FIFA accueille plus favorablement les candidatures de pays émergents. Souvenons-nous de l'argentine en 1978, du Mexique en 1986 ... Avec l'Afrique du Sud, la FIFA cherche à développer de nouveaux marchés, et étendre l'engouement pour le football. A priori, noble cause.
Seulement voilà, l'Afrique du Sud n'a pas le même budget qu'un pays développé comme l'Allemagne l'an dernier, pour qui l'organisation d'un tel événement ne coupe « pratiquement rien ». L'afrique du Sud peine à fournir un habitat décent à une majorité de ses habitants, des milliers de personnes vivent dans des bidonvilles. Se devait-elle alors vraiment de dépenser des milliards (3 milliards) dans des stades de football, écrans géants, transports, sous la demande et le cahier des charge de la FIFA (car il fallait en construire, contrairement au pays développé où il s'agit principalement de rénovations), au dépends de nombreux habitants ?

A eux seuls, les stades ont coûté 1,1 milliard d'euro (contre 88 millions prévus lors de la candidature de l'Afrique du Sud en 2003), alors que la France pour 1998 s'était limitée à 390 millions d'euros pour rénover ses stades, se contentant d'un seul stade neuf.


Le problème des nouveaux stades (après la coupe du monde)

Outre le problème financier, il y a aussi le fait que les Sud-Africains suivent certes le foot avec intérêt, mais vont très peu au stade (contrairement à chez nous). En moyenne, 5 000 spectateurs assistent aux matchs de la Ligue 1 locale, contre 20 500 en France et 40 000 en Allemagne. Le problème se pose donc : les stades d'aujourd'hui seront-ils rentables, ou bien conduiront l'Afrique du Sud à avoir dépenser des milliards ... à perte ?
On peut toutefois espérer un regain de désir d'aller au stade, par l'effet de nouveauté que ces constructions produisent ... Un pari risqué, dans lequel il faut tenir compte du prix des places que l'Afrique du Sud fixera (tout le monde n'aura pas les moyens, la pauvreté étant massive là-bas !)


250 000 à 370 000 touristes attendus

La chance de l'Afrique du Sud, c'est d'être actuellement en hiver, c'est à dire en basse saison touristique. L'apport de touristes étrangers s'avère donc un plus, certains secteurs se frottant les mains, comptant sensiblement augmenter leurs ventes. Illusion ou vérité, l'évènement nous le dira. Mais pour des raisons tant économique, culturelles ou autre, l'impact prévu sur la consommation sera semble-t-il mineur.

La couverture médiatique est par ailleurs une magnifique vitrine pour le pays d'accueil. En atteste l'amélioration de l'image de l'Allemagne après 2006.


Un avantage : le lien social

Non, il n'est pas négligeable. De la même manière que personne ne peut nier que le football a indéniablement pris une dimension financière considérable, personne ne peut nier que cet évèment, aussi coûteux soit-il, réunira de nombreuses personnes, animées d'un sentiment de partage commun, du partage d'une même passion, d'un même plaisir. On peut en outre espérer que cela réconciliera ou contribuera à réconcilier en partie la minorité blanche et la majorité noire en Afrique du Sud, marquées par les vestiges de l'Apartheid. Un certain sentiment de bien-être peut ainsi se cultiver et se développer, associé au plaisir de vivre un moment unique, qui fait la fierté nationale.
Ainsi l'évènement ne serait-il pas tout noir : une touche d'humanité viendra s'inviter à la fête ... quand bien même celle-ci s'organise autour d'un immense magma économique sur le fond.


Un autre avantage : les transports ?

Les investissements sont lourds, et sont diriger pour un événement sportif, alors qu'une majorité de la population souffre de la faim, n'a pas de toit, ou est confronté à des problèmes sanitaires terrible.
Cependant, les transports mis en place pour la coupe du monde pourraient être en mesure d'aider le développement de la région, même après la coupe du monde. La réparation de nombreuses routes, la mise en place de nouveau bus, l'ouverture ou l'extension d'aéroports ... tout cela se fera obligatoirement, en raison de la pression de la FIFA, qui dans cette mesure peut s'avèrer bénéfique pour l'avenir Sud-Africain en matière de développement, permettant à l'Afrique du Sud de réaliser un réel bon en avant.


Conclusion

Le football est plus que jamais devenu économique, médiatique et financier. De la logique de la compétition, reposant sur l'incertitude, le football est passé à la logique de compétitivité, reposant sur une certaine certitude. Parallèlement au capitalisme, le football s'est développé autour de l'argent. Souvenons-nous alors de l'exemple de Marius Trésor et de Thierry Henry aujourd'hui. Souvenons-nous que les clubs ne possèdent pour une grande partie pas leur stade. Souvenons-nous que par cette logique de l'argent, les joueurs ne disposent pas entièrement d'eux-même.

Dans cette optique, nous nous sommes posé la question de la pertinence d'une coupe du monde en Afrique du Sud. Bilan mitigé : s'il est vrai que la coupe du monde sera facteur de lien social, permettra un certain développement avenir (transports ...), ce développement se fait au profit et dans le cadre de l'économique, dont les exigences pèsent sur un pays qui n'est actuellement pas en mesure d'offrir un logement à tout le monde.

Vendredi 11 juin 2010, le monde s'apprête à vivre un événement international. Alors malgré ces touches noires, et quelques tâches blanches, on espère voir tout de même du jeu et des surprises, dans le cadre des règles de ce sport qui a parcouru l'histoire ... Règles que l'économie footballistique semble avoir largement oublié.

Est-il alors temps de siffler la fin de partie, alors même qu'elle ne fait que commencer ?

Dernière modification par romarofoot (11-06-2010 10:15:12)


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#2 08-06-2010 18:25:58

romarofoot
Invité
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

De retour partiellement ce soir. Bonne lecture ou pas. smile ^^


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#3 08-06-2010 18:27:48

yohe550
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

Bon topic bien presenté qui a du te prendre beaucoup de temps wink ! ... +1

Le football est-il encore un sport (et qu'entend-on par sport !!) ? La coupe du monde en Afrique du Sud est-elle une bonne idée ou plutôt une fausse bonne idée ?  Oui et non ... C'est encore un sport car une finale de coupe du monde ou des GROS Matchs nous font toujours rever mais nan car Trop d'argent au foot hmm ! Et surtout trop d'histoires d'hooligan

Bonne idée En afrique du sud ... Je pense qu'il y aura une bonne ambiance wink !


ASM

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#4 08-06-2010 18:32:39

Manu
Administrateur
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

Tu compares les sommes d'autrefois à celles d'aujourd'hui... en oubliant que le coût de la vie et les salaires ont été multiplié par 20, c'est un peu facile... et ça fout en l'air toute ton argumentation hmm

Salaire moyen en 1970 : 0,50 euros / heure

2 500 par mois, c'était inimaginable et énorme à l'époque...

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#5 08-06-2010 18:33:55

yohe550
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

Manu a écrit:

Tu compares les sommes d'autrefois à celles d'aujourd'hui... en oubliant que le coût de la vie, les salaires ont été multiplié par 20, c'est un peu facile... et ça fout en l'air toute ton argumentation hmm

Salaire moyen en 1970 : 0,50 euros / heure

2 500 par mois, c'était inimaginable et énorme à l'époque...

Ouaii ... Mais je prefere encore comme sa wink ! ... Parce que 94millions pour un joueur hmm ...


ASM

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#6 08-06-2010 18:34:51

mickeagle
Fan de Foot-Land
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

Peut-être que si on les payais moins et au point comme dans les plus petits clubs, ils se bougeraient un peu plus le cul les joueurs...  mad


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#7 08-06-2010 18:36:25

DAMIEN31200T
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

J'ai lu la moitie, je finirais ce soir. C'est long ^^


         
               Λʀsᴇɴᴀʟ FC

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#8 08-06-2010 18:36:31

Manu
Administrateur
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

yohe550 a écrit:

Manu a écrit:

Tu compares les sommes d'autrefois à celles d'aujourd'hui... en oubliant que le coût de la vie, les salaires ont été multiplié par 20, c'est un peu facile... et ça fout en l'air toute ton argumentation hmm

Salaire moyen en 1970 : 0,50 euros / heure

2 500 par mois, c'était inimaginable et énorme à l'époque...

Ouaii ... Mais je prefere encore comme sa wink ! ... Parce que 94millions pour un joueur hmm ...

T'as pas tout compris au foot, quand un joueur est vendu X millions, ces X millions ne vont pas à lui. C'est pas son salaire.

Alors certes, les salaires des joueurs ont été multiplié de 3 à 10 fois proportionnellement au coût de la vie, mais le nombre d'entrées d'argent également, le nombre de fans également.

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#9 08-06-2010 18:39:51

yohe550
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

Oui je sais ... lol Et bien heuresement sinon tous les mercatos les joueurs changeraient wink !

Oui de + en + de fans ... Mais encore une fois je prefere l'ambiance d'avant dans certains stades ( Holligans , Acrymo ... )


ASM

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#10 08-06-2010 18:40:18

loicm
Modérateur
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

Motivé Romaro ! Idem je terminerai de lire ça plus tard. smile

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#11 08-06-2010 18:42:55

romarofoot
Invité
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

Manu a écrit:

yohe550 a écrit:

Manu a écrit:

Tu compares les sommes d'autrefois à celles d'aujourd'hui... en oubliant que le coût de la vie, les salaires ont été multiplié par 20, c'est un peu facile... et ça fout en l'air toute ton argumentation hmm

Salaire moyen en 1970 : 0,50 euros / heure

2 500 par mois, c'était inimaginable et énorme à l'époque...

Ouaii ... Mais je prefere encore comme sa wink ! ... Parce que 94millions pour un joueur hmm ...

T'as pas tout compris au foot, quand un joueur est vendu X millions, ces X millions ne vont pas à lui. C'est pas son salaire.

Alors certes, les salaires des joueurs ont été multiplié de 3 à 10 fois proportionnellement au coût de la vie, mais le nombre d'entrées d'argent également, le nombre de fans également.

Oui mais c'est embêtant de toute manière. Un point pour toi au niveau du coût de la vie si ce que tu dis est confirmé. Quoique pendant les années glorieuses, je doute que ce soit 50 centimes de l'heure. Mais cela justifie-t-il tout de même les sommes astronomique d'aujourd'hui ?

Fait le calcul proportionnellement si tu veux. Tu n'aboutis pas à 1,4 millions pour T.Henry, ou encore plus pour d'autres joueurs ... quand bien même ils devraient être plus élevés, pas d'autant !


Loic > Tu lis ou pas tkt pas ^^ ... Tu peux même réagir sans lire. Juste que pour répondre, je puiserais surement dans mes arguments ^^

Dernière modification par romarofoot (08-06-2010 18:43:33)


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#12 08-06-2010 18:44:03

Captain_Maid
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

Et ouais, la société marchande a même fini par faire du foot une marchandise comme une autre.
Du fric, du fric et encore du fric. Très long texte certes, mais qui montre bien qu'il y a quelque chose de pourri smile


We stand tight in the darkest night,
We will fight for freedom rise,
We endure till slavery's gone,
We stand proud to fight all wrong !

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#13 08-06-2010 18:45:11

yohe550
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

Il parait qu'henry est payé par seconde wink !

J'ai aussi oublier les medias qui sont insuportables wink !


ASM

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#14 08-06-2010 18:48:25

Captain_Maid
Invité
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

Puis pour moi faire c'te coupe en Afsud, voilà quoi.
On oublie que ce pays qui a aboli officiellement l'apartheid, continue d'avoir une couverture terrienne qui appartient a 78 % de blancs .. ( contre 83 lors de l'apartheid )
Sans parler de la guerre que fait à l'ANC à tous les éléments blancs .. et je ne dirais pas non plus que Johannesburg est l'une des villes les plus coupes gorges au monde. Comme si l'Afsud avait besoin de ça tiens.


We stand tight in the darkest night,
We will fight for freedom rise,
We endure till slavery's gone,
We stand proud to fight all wrong !

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#15 08-06-2010 18:57:14

rom-du-59770
LA CARRiÈRE DES 120 Modérateur
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

Très bon TPE. Le débat possède une introduction, l'exposé est divisé en plusieurs parties, et la conclusion les résume bien. L'ouverture pourrait être dégagée d'avantage. 16/20. wink

Sérieusement, les exemples sont assez faussés. La vie d'aujourd'hui et d'il y a trente ans sont incomparables par exemple. Les salaires sont multipliés par dizaines, et que dire de l'argent investi dans les droits télévisés.
Personnellement, je pense toujours que dans les têtes de toutes les populations, le foot reste un sport et souhaite être vécu pour le plaisir, et non pour l'argent. L'évènement est plutôt vécu comme une fête, et peu de monde se préoccupe des recettes au niveau financier des organisations. ^^

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#16 08-06-2010 19:08:06

Manu
Administrateur
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Date d'inscription: 08-07-2008

Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

Seules les personnes n'aimant pas le foot regardent le côté financier du foot, cela leur donne un point à critiquer autre que des danseuses courant après un ballon big_smile

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#17 08-06-2010 19:09:56

Walli
Invité
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

"Le football est-il encore un sport ?"
Contrairement à ce que tu avances, cette question ne me semble pas du touuut pertinente. Réduire le terme "football" à son monde professionnel, c'est faire abstraction des millions d'amateurs qui jouent aussi bien en club que dans la rue, comme ils peuvent. Bien sûr que le football reste un sport.

Après, ses dérives sont dans l'ordre actuel des choses... On vit dans un monde capitaliste qui saute sur la moindre occasion pour transformer ce qui étaient de simples relations sociales en produit marchand rapportant de l'argent. Le football, de par sa simplicité, est le sport le plus populaire de la Terre, il est donc le premier touché. Il n'y a rien d'étonnant à ce les sommes dont tu parles circulent aujourd'hui dans le milieu du foot. Le jour où des sports comme le handball, le tennis ou d'autres auront autant de public, ils seront dans la même situation...

D'un autre côté, on est les premiers à regarder les matchs de foot, à suivre chaque minute de la Coupe du Monde ou de la Ligue des Champions et à acheter des maillots avec marqué dans notre dos le nom d'une de nos idoles... Dans ce sens-là, je trouve ça plutôt positif : sachant que la plupart des joueurs de foot sont issus de milieux défavorisés, cela peut redonner à certains jeunes de l'espoir dans la vie... Mais bon, ça peut aussi représenter de grosses chimères pour ces pauvres gosses.

Au final on tourne en rond, mais faut surtout faire une vraie distinction entre les deux mondes du foot : le monde amateur et le monde pro. Les premiers sont des passionnés qui jouent pour l'amour du ballon rond, les seconds sont aussi des passionnés mais qui subissent les lois imposés par la société de marché.

Et puis l'organisation de la coupe du monde en Afsud, c'est vraiment démago... Histoire de se dire qu'on fait participer les pays défavorisés au circuit mondial du foot. Mais bon, dans une dizaine d'années, quand les quelques effets positifs auront disparu, les sud-africains ressentiront les effets sur leur économie.


.                                                       •  AFO  • 

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#18 08-06-2010 19:11:13

ESWitry
Invité
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

Magnifique topic rien a ajouté je suis d'accord pour tout même si ma vie a une part de foot on ne peut que confirmé tes dire .


(̅_̅_̅_̅(̅_̅_̅_̅_̅_̅_̅_̅_̅_̅_̅() ڪے : Non.
La meilleur des entreprises de créations à petit prix !
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#19 08-06-2010 19:12:12

yohe550
Invité
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Date d'inscription: 14-08-2008
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

Manu a écrit:

Seules les personnes n'aimant pas le foot regardent le côté financier du foot, cela leur donne un point à critiquer autre que des danseuses courant après un ballon big_smile

Désolé Manu de toujours te contredire mais ... J'adore le foot C'est ma passion wink ! ... Je trouve que le coté financier est un peux exagéré wink !
Sauf quand ca va dans la banque monegasque  roll lol


ASM

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#20 08-06-2010 19:19:02

lukino
Bavard(e)
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

Manu a écrit:

Seules les personnes n'aimant pas le foot regardent le côté financier du foot, cela leur donne un point à critiquer autre que des danseuses courant après un ballon big_smile

Et ceux qui aiment le foot sont souvent aveuglés par l'amour du maillot et la magie du foot. Deux notions qui pour moi n'existe pas ... Mais tant mieux pour vous !


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#21 08-06-2010 19:20:42

Kirbaara
J'admire loicm
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

Je n'ai pas encore lu. Mais rien que le début me donne une idée du contenu.

Et si on retourne le problème ? En disant que les fédérations et les clubs font partie des RARES entreprises à rémunérer CORRECTEMENT leurs "employés" ? En effet, c'est surement un des seuls organismes à fixer des salaires qui sont étroitement en relation avec les bénéfices financiers colossaux qu'elles tirent du football et l'argent qu'elles génèrent.

Si Renault rétribuait leurs salariés en fonction des revenus de l'entreprise, le problème ne se poserait peut-être pas, ou sous une autre forme.
Là, peut-être, et je dis bien peut-être, qu'on ne regarde pas le problème sous le bon angle, et qu'on n'incrimine pas forcément les bonnes personnes.

Plouf.


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#22 08-06-2010 19:34:50

Manu
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

lukino a écrit:

Manu a écrit:

Seules les personnes n'aimant pas le foot regardent le côté financier du foot, cela leur donne un point à critiquer autre que des danseuses courant après un ballon big_smile

Et ceux qui aiment le foot sont souvent aveuglés par l'amour du maillot et la magie du foot. Deux notions qui pour moi n'existe pas ... Mais tant mieux pour vous !

Ne pas confondre être aveuglé et n'en avoir rien à battre que les personnes qu'on admire gagnent de l'argent roll

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#23 08-06-2010 19:38:01

fbands
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

Kirbaara a écrit:

Je n'ai pas encore lu. Mais rien que le début me donne une idée du contenu.

Et si on retourne le problème ? En disant que les fédérations et les clubs font partie des RARES entreprises à rémunérer CORRECTEMENT leurs "employés" ? En effet, c'est surement un des seuls organismes à fixer des salaires qui sont étroitement en relation avec les bénéfices financiers colossaux qu'elles tirent du football et l'argent qu'elles génèrent.

Si Renault rétribuait leurs salariés en fonction des revenus de l'entreprise, le problème ne se poserait peut-être pas, ou sous une autre forme.
Là, peut-être, et je dis bien peut-être, qu'on ne regarde pas le problème sous le bon angle, et qu'on n'incrimine pas forcément les bonnes personnes.

Plouf.

I <3 Kirbaara ^^


enfin seul bémol , faut savoir que le football fait partie du business médiatique .... et publicitaire , tout est étroitement liée


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#24 08-06-2010 19:38:46

Srna-RJ
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

On s'en balance des salaires de X ou Y.
Des injustices (si il en est !) bien pires existent au travers le monde.


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Taylor Gang or die !

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#25 08-06-2010 19:39:01

Manu
Administrateur
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Re: Football : l'histoire d'une dérive jusqu'en Afrique du Sud ...

Kirbaara a écrit:

Je n'ai pas encore lu. Mais rien que le début me donne une idée du contenu.

Et si on retourne le problème ? En disant que les fédérations et les clubs font partie des RARES entreprises à rémunérer CORRECTEMENT leurs "employés" ? En effet, c'est surement un des seuls organismes à fixer des salaires qui sont étroitement en relation avec les bénéfices financiers colossaux qu'elles tirent du football et l'argent qu'elles génèrent.

Si Renault rétribuait leurs salariés en fonction des revenus de l'entreprise, le problème ne se poserait peut-être pas, ou sous une autre forme.
Là, peut-être, et je dis bien peut-être, qu'on ne regarde pas le problème sous le bon angle, et qu'on n'incrimine pas forcément les bonnes personnes.

Plouf.

Non c'est partout pareil... sauf que dans ton exemple, un ouvrier a des milliers, centaines de milliers de personnes de même "potentiel". Alors qu'un bon joueur de foot, comme un très bon cadre, a peu de "concurrents" de son niveau.
Les enchères, l'offre et la demande... c'est le capitalisme.

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