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Le centrisme, c'est " on vote à gauche au premier tour et au second, tous à droite ! ".
La dernière fois que j'ai discuté avec des centristes, j'ai cru parler avec des militants UMP t'sais " Economie Sociale de Marché "
Et être contre le socialisme, c'est bien une position qui mérite d'être clarifié je trouve, c'est pas seulement une question " idéologique ".
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Captain_Maid a écrit:
Sachant que je suis à AL et que tu balances des trucs non fondés je veux que tu me trouves où :
1/ AL ne reconnait pas la nécessité d'un service publique autogéré par les usagers/gens/bénéficiaires.
2/ Où est-ce que AL ne reconnait pas le combat pour les retraites important et nécessaire ? Suffit de lire les CR du congrès de AL.
Tu baves voilà ce que tu fais, j'attends maintenant les preuves de ce que tu avances, y en a marre de tes putain de calomnies.
Signé " Tous en noir, tous des salauds "
Le service publique de l' Etat pour lequel" s'inquiète" AL dans ce texte ( sur lequel je suis d' accord sur le fond) n' a strictement rien à voir avec la notion de service publique d' AL.
J' ai des questions vachement basiques mais je profite de ta présence, si ma bave te permet encore de me répondre: comment des communauté organisé autogérée très localement peuvent garantir la viabilité de services publiques à une échelle régionale, nationale, transnationale?
Sur les retraites t' a rien compris, je m' amuse du fait justement qu' AL et d' autres groupes anarchistes s' inquiètent autant du modèle des retraites. C' est quoi le modèle idéal de retraite anar' ( question sérieuse, pas provoc'). Parce que mettre dans ses idées: "taxons les patrons" ( là-dessus pas de soucis évidemment, notamment tous les revenus qui échappent à toute imposition) puis enchaîner avec le " supprimons les patrons" n' aide pas à visionner concrètement la suite.
Il y a de plus concrètement une proposition qui m' a toujours fait bondir, reprise notamment par la CNT ( et bien d' autres comme l' UNEF même), c' est une proposition phare des différentes orga:
-compter les années d' études dans les annuités de cotisation
Je ne sais pas si AL reprend cette idée tu me le diras.
Je voudrais ton avis sur cette propo', j' ai déjà mis le mien sur le topic "retraite", mais je le remetterai .
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Questions intéressantes, j'y reviendrais cet aprem, j'passe juste vite fait pour dire que c'est sympa que Franzy me prenne pour un demeuré en me copiant/collant un texte de LVMises, comme si j'avais jamais pris la peine de lire les mecs opposés à moi et que je ne sais que redire les même choses ( ça c'est pour faire chier Néo ), alors que je connais les arguments libéraux " type " par coeur. Faut arrêter, c'est sympa un moment de me prendre pour un idéaliste avecune écharpe rouge qui balance des poèmes à la phase du monde, qui pense qu'à casser du flic et à tout détruire sans réfléchir, mais ça dure deux minutes, après faut revenir à la réalité les gars : Les seuls qui sont ridicules ici, c'est vous, rien de plus. Y a pas de débat d'idée, y a des phrases blancées comme des vérité et après on me sort " Tu fais des pavés trop gros ". Si c'est ça, venez pas parler politique, regardez Pascal le grand frère et faites pas chier.
Voilà, comme ça c'est dit.
Donc Slash, je te répondrais dans l'aprem, maintenant faut que j'aille attaquer un poste de police avec mes copains anars, dénoncer la société marchande et dire que l'école de la république c'est nulle, alors que je suis à l'Université comme un bobo..
Vive DSK !
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Captain_Maid a écrit:
Les partisans de ce programme socialiste ou communiste rejettent le système économique capitaliste pour de nombreuses raisons. Leur critique souligne le prétendu fait selon lequel ce système n'est pas seulement injuste mais également intrinsèquement inefficace, et est donc la cause ultime de toute la misère et la pauvreté dont souffre le genre humain. Une fois que la mauvaise institution de la propriété privée des facteurs de production aura été remplacée par la propriété publique, les conditions humaines deviendront merveilleuses. Chacun recevra ce dont il a besoin. Tout ce qui sépare l'humanité de cet état parfait sur terre réside dans l'injustice de la distribution des richesses.
Capitalisme contre socialisme, de Ludwig von Mises
Sympa le C/c
oui est j'allais pas chercher sa par moi même mais c'est avec mes idées
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J'vois pas l'intérêt alors, tu pourrais au moins répondre par toi même et pas faire de bêtes copier/coller quoi, c'est la moindre des choses.
C'est comme si j'te répondais à chaque fois en citant Bakounine ou Vaneigem, t'en aurais marre crois moi, bah là c'est pareil, c'est une marque de respect.
Bon maintenant je vais répondre à Slash, après avoir brûler quelques voitures du contribuables, arracher le drapeau Français à l'aide de mon black bloc composé d'anti-blanc raciste et d'anti-républicain tout de noir vêtu :
comment des communauté organisé autogérée très localement peuvent garantir la viabilité de services publiques à une échelle régionale, nationale, transnationale?
Fédéralisme libertaire. Il n'y a pas le choix, malgré que les individualistes beuglent parce que ça dépasse la libre-association, faut quand même avoir des visions d'ensembles, le fédéralisme est la solution, je vais m'expliquer.
Pourquoi ne pas faire alors des sphères plus petites ( des communes ) qui s'autogère à leur façon et dès qu'il s'agit de plusieurs trentaine de communes, passer au stade du regroupement de tous et toutes ( la fédération ? ).
Ce que je veux dire, c'est que on peut très bien imaginer que les communes puissent régler leur problème par elles-même, mais quand il y a un problème qui nécessite plusieurs commune, le pacte fédératif permet d'envoyer un mandater pour discuter avec l'ensemble de la fédération des communes de chosevallée. On peut étendre ça même, on peut partir du local, puis le régional, puis le national, puis enfin on peut imaginer sur un ensemble assez grand, de plus en plus grand ..
Pour approfondir ce que je viens de dire, imaginons que au niveau local, la commune X décide de faire le tracer de sa propre ligne de bus, qui ferait toute la commune et que, dans un éclair de génie, Benjamin X parle lors de l'assemblée générale de voir si les communes alentours sont pour étendre le tracé à leurs communes ! Hop, Benjamin X est mandaté pour voir avec les communes A, B et C qui ont également mandaté quelqu'un et discutent donc du tracé qui va avoir lieu. On est déjà au niveau de plusieurs communes, d'une fédération régionale presque. On peut imaginer ensuite qu'on doit construire un barrage qui ferait plusieurs centaines de kilomètres, c'est pareil, on réuni un conseil fédératif qui englobe encore plus de communes etc etc ..
Le but en fait, c'est de partir du bas vers le haut et non du haut vers le bas, tu me comprends je pense ? Le bas discute déjà, les conseils ouvriers, de travailleurs, d'habitants et de lieux de vie et ensuite on remonte petit à petit, pour mettre le projet en route. Je pense qu'il faut faire attention aux mots qu'on utilise : L'anarchie, ce n'est pas l'anomie, c'est l'ordre moins le pouvoir, c'est à dire que l'on peut s'organiser sans qu'il y est d'autorité ou de hiérarchie supérieur .. Beaucoup n'arrivent pas à dissocier organisation et autorité, pensant que l'un sans l'autre ne puisse pas marcher. Il y a tout un problème de lexique, de propagande et de bourrage de crâne qui est fait et donc, on en arrive au fameux " On a des maitres, vous en aurez encore et ce sera toujours comme ça ".
Alors qu'on sait très bien que c'est faux.
Les conseils ouvriers, l'autogestion, sont les seules façons pour les travailleurs de ne pas se faire emmerder et de pouvoir pleinement s'occuper de la production, de la distribution et des problèmes qui se pose. Il est également possible de mandater une personne par atelier, personne qui ira ensuite discuter avec d'autres ateliers des problèmes rencontrer ou des perspectives qui sont à suivre dans la production, les besoins de la population etc etc ..
Le collectivisme, permet non seulement aux travailleurs de se ré-approprier leur travail, mais permet surtout une répartition totale et complète de la richesses pour tous/tes. Pas besoin d'aristocrassie ouvrière, pas la peine de corporation, de syndicats jaune ou de ce genre de connerie pour réussir à se gérer collectivement. Dans les cadres d'une société libertaire, l'éducation des masses sera la chose primordial, montrer que l'ouvrier peut très bien faire ce que faisait son patron, est primordial a réaliser avant tout. Trotsky disait par exemple que, le contrôle ouvrier pourrait se manifester par quelque chose de simple : Les ouvriers demandent l'accès aux livres de comptes, pour voir si il y a vraiment besoin de licencier ou pourquoi ils ne peuvent pas avoir d'augmentation. C'est une idée à creuser je pense, mais c'est déjà un bon début.
je m' amuse du fait justement qu' AL et d' autres groupes anarchistes s' inquiètent autant du modèle des retraites
Je ne vois pas ce qui te fait rire, depuis quand défendre les travailleurs c'est marrant ? Comme tout courant socialiste, le socialisme libertaire a depuis longtemps réfléchi sur les retraites, les premières bourses du travail de la CGT ( A majorité anarco-syndicalistes ) s'étaient opposé à l'époque à la capitalisation, préférant mettre en place des caisses de solidarité pour leurs camarades. Beaucoup d'anarchistes sont contre le système par répartition, mais considère que celui-ci doit être renforcé, dont être plus égalitaire, partager plus les richesses, permettre une retraite convenable, avant de pouvoir basculer complètement vers .. la disparition des retraites, qui ne sont en fait qu'un problème de plus posé par le salariat ! Et pour poursuivre sur ce que tu disais :
C' est quoi le modèle idéal de retraite anar'
Dans une société fédéraliste et autogestionnaire, communiste et libertaire, les besoins des individus qui cesseront leurs activités professionnelles pour le bon fonctionnement de la collectivité, seront pris en charge par les services publics ( On y revient ! ) des communes fédérales et en particulier, par le service local d'entraide sociale, selon le principe de la répartition des biens et qui devra donc assurer avec les travailleurs sociaux, le suivi des personnes âgées pour qu'elles soient maintenues, le plus longtemps possible, dans la société et le tissu social.
En gros, ce sera la collectivité qui financera intégralement les retraites des travailleurs, où le travail ( sans les tâches ingrates, c'est un autre débat ) sera libre et où l'exploitation et donc le salariat (!) et l'oppression auront été abolis et où tous les êtres humains auront le droit ( et les moyens ! ) de vivre libres. Bref, plus de retraite parce qu'il n'y aura plus de salariat et parce que tous nos petits vieux recevront de la collectivité les même moyens financiers pour satisfaire au mieux leur besoins.
Parce que mettre dans ses idées: "taxons les patrons" ( là-dessus pas de soucis évidemment, notamment tous les revenus qui échappent à toute imposition) puis enchaîner avec le " supprimons les patrons"
Est tout à fait normal, il faut aller au bout de l'idée. On taxe les patrons, on montre qu'ils sont inutile donc on pourra les supprimer.
C'est clair, simple et précis non ? Je ne vois strictement rien qui puisse choquer la dedans. Et qu'on me sorte pas " sans patrons pas de travail " c'est pas le patron qui fait tourner l'usine, mais le mec qui se lève a 3heures du matin pour l'engraisser.
-compter les années d' études dans les annuités de cotisation
Contre.
Bakounine avait dit de manière très juste que " Il arrive souvent qu'un ouvrier fort intelligent est forcé de se taire devant un sot savant qui le bat, non pas par l'esprit qu'il n'a pas mais pas l'instruction, dont l'ouvrier est privé et qu'il a pu recevoir lui parce que, pendant que sa sottise se dvpait scientifiquement dans ses écoles, le travail de l'ouvrier l'habillait, le logeait, le nourrissait et lui fournissait maîtres et livres nécessaire à ton instruction "
Certains vont être outrée, pourtant c'est vrai ! Imaginons un jeune homme qui a fini l'école a 16 ans et qui commence à travailler a 17 ans, il va cotiser donc 43 ans, or il lui faut 40 ans, donc il cotise 3 ans dans l'vide ou plus qu'il serait obligatoire. Sans compter sa faible espérance de vie par rapport aux autres professions, pension de retraite plus courte !
A l'inverse, un gars comme moi va faire ses études jusqu'à 26 ans et va trouver un emploi stable a 27 ans. A 60 ans, j'aurais cotiser 33 ans, et sachant que j'ai plus de chance de vivre plus vieux, je toucherais une meilleure retraite et plus longtemps !
Donc tandis que moi je fais des études, l'ouvrier cotise 3 années en excédent de ce qu'il aurait pu légalement cotiser pour lui-même : L'ouvrier ne bosse pas pour lui, il bosse pour moi ..
Donc je suis contre.
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Calme Maidy c'est bon tu la déja aussi souvent fait !
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Allez, discours de maternelle " Tu l'as fait, nananananèreuh "
La différence, c'est que je cite le texte, l'auteur et je dis que ce n'est pas de moi.
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Captain_Maid a écrit:
Allez, discours de maternelle " Tu l'as fait, nananananèreuh "
La différence, c'est que je cite le texte, l'auteur et je dis que ce n'est pas de moi.
J'ai jamais crier haut & fort que c'était moi
bref si ta un sujet de discussion je suis preneurs
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Slash a lancé des questions déjà, t'as qu'a proposer quelque chose d'autre ou suivre ce qu'on se dit avec Slash.
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Le socialiste Manuel Valls veut "déverrouiller les 35 heures"
Le socialiste Manuel Valls, candidat aux primaires socialistes pour la candidature à la présidentielle de 2012, s'est dit favorable à une réforme de la loi sur la semaine de travail des 35 heures. Invité sur Europe 1, Manuels Valls a critiqué cette mesure.
"Est-ce que, dans le monde tel qu'il est aujourd'hui, avec la concurrence que nous connaissons, pouvons-nous nous permettre d'être sur des idées des années 1970, 1980, 1990 ? Non. Il faut dépasser la question des 35 heures. Oui, nous devrons déverrouiller les 35 heures", a ajouté le maire d'Evry. Le déverrouillage consisterait, a-t-il précisé, à un quasi-retour à la semaine des 39 heures, l'horaire légal qui précédait la réforme de 1998-2000. "Ceux qui ont la chance d'avoir un emploi doivent pouvoir travailler deux ou trois heures de plus sans avoir recours forcément aux heures supplémentaires, qui ont beaucoup coûté à l'Etat", a-t-il expliqué.
En 2012, "nous ne pouvons pas aller devant les Français avec les mêmes propositions, les mêmes idées qu'en 1997, je prône un dépassement des 35 heures, au nom même d'une augmentation des salaires, d'une augmentation du pouvoir d'achat", a dit Manuel Valls, soutenant même qu'à ses yeux il fallait "travailler plus". Le député se positionne ainsi, en vue des primaires, dans ce débat toujours vif au PS, et notamment face à la patronne actuelle du parti, Martine Aubry, auteur quand elle était ministre du Travail des lois sur les 35 heures.
Le point
alleluia, y'a pas que du mauvais au PS
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Ya bon social-traitrise.
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Ca c'est du social de rêve C'ptain
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Faire bosser plus pour exploiter plus, c'est sûr que c'est sozial.
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http://www.facebook.com/video/video.php … p;comments
Regardes ça Maiden, je la trouve pas mal du tout, je ne sais pas si tu l'as déjà vu.
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J'suis pas sur FB, donc c'est mort.
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Captain_Maid a écrit:
J'suis pas sur FB, donc c'est mort.
Idem
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Manifeste de la jeunesse de Gaza
Merde au Hamas. Merde à Israël. Merde au Fatah. Merde à l’ONU et à l’Unrwa [agence de l’ONU crée en 1948 pour prendre en charge les réfugiés palestiniens]. Merde à l’Amérique ! Nous, les jeunes de Gaza, on en a marre d’Israël, du Hamas, de l’occupation, des violations permanentes des droits de l’homme et de l’indifférence de la communauté internationale.
Nous voulons crier, percer le mur du silence, de l’injustice et de l’apathie de même que les F16 israéliens pètent le mur du son au-dessus de nos têtes, hurler de toute la force de nos âmes pour exprimer toute la rage que cette situation pourrie nous inspire. Nous sommes comme des poux coincés entre deux ongles, nous vivons un cauchemar au sein d’un autre cauchemar. Il n’y a pas d’espace laissé à l’espoir, ni de place pour la liberté. Nous n’en pouvons plus d’être piégés dans cette confrontation politique permanente, et des nuits plus noires que la suie sous la menace des avions de chasse qui tournent au-dessus de nos maisons, et des paysans innocents qui se font tirer dessus simplement parce qu’ils vont s’occuper de leurs champs dans la zone «de sécurité», et des barbus qui se pavanent avec leurs flingues et passent à tabac ou emprisonnent les jeunes qui ont leurs idées à eux, et du mur de la honte qui nous coupe du reste de notre pays et nous enferme dans une bande de terre étriquée.
On en marre d’être présentés comme des terroristes en puissance, des fanatiques aux poches bourrées d’explosifs et aux yeux chargés de haine ; marre de l’indifférence du reste du monde, des soi-disant experts qui sont toujours là pour faire des déclarations et pondre des projets de résolution mais se débinent dès qu’il s’agit d’appliquer ce qu’ils ont décidé ; marre de cette vie de merde où nous sommes emprisonnés par Israël, brutalisés par le Hamas et complètement ignorés par la communauté internationale.
Il y a une révolution qui bouillonne en nous, une énorme indignation qui finira par nous démolir si nous ne trouvons pas le moyen de canaliser cette immense énergie pour remettre en cause le statu quo et nous donner un peu d’espoir. Le dernier coup qui a encore aggravé notre frustration et notre désespoir s’est produit le 30 novembre, quand des miliciens du Hamas ont débarqué au siège du Sharek Youth Forum [une organisation de jeunesse très active à Gaza] avec leurs fusils, leurs mensonges et leur agressivité. Ils ont jeté tout le monde dehors, arrêté et emprisonné plusieurs personnes, empêché Sharek de poursuivre ses activités ; quelques jours plus tard, des manifestants regroupés devant le siège de Sharek ont été agressés, battus et pour certains emprisonnés.
C’est vraiment un cauchemar au sein d’un autre cauchemar que nous vivons. Il n’est pas facile de trouver les mots pour décrire la pression qui s’exerce sur nous. Nous avons difficilement survécu à l’opération «Plomb durci» de 2008-2009, quand Israël nous a systématiquement bombardé la gueule, a détruit des milliers de logements et encore plus de vies et de rêves. Ils ne se sont pas débarrassés du Hamas comme ils en avaient l’intention mais ils nous ont fichu la trouille pour toujours, et le syndrome du «stress post-traumatique» s’est installé à jamais en chacun de nous, parce qu’il n’y avait nulle part où fuir les bombes.
Nous sommes une jeunesse au cœur lourd. Nous portons en nous un poids tellement accablant qu’il nous empêche d’admirer le coucher de soleil : comment pourrait-on, alors que des nuages menaçants bouchent l’horizon et que des souvenirs effrayants passent dans nos yeux à chaque fois que nous les fermons ? Nous sourions pour cacher la douleur, nous rions pour oublier la guerre, nous gardons l’espoir pour ne pas nous suicider tout de suite.
Au cours des dernières années, Hamas a tout fait pour prendre le contrôle de nos pensées, de notre comportement et de nos attentes. Nous sommes une génération de jeunes qui se sont déjà habitués à évoluer sous la menace des missiles, à poursuivre la mission apparemment impossible qui consiste à mener une existence normale et saine, et nous sommes à peine tolérés par une organisation tentaculaire qui s’est étendue à travers notre société, tel un cancer malveillant déterminé à détruire dans sa propagation jusqu’à la dernière cellule vivante, la dernière opinion divergente, le dernier rêve possible, à paralyser chacun de nous en faisant régner la terreur. Et tout ça arrive dans la prison qu’est devenu Gaza, une prison imposée par un pays qui se prétend démocratique.
À nouveau l’histoire se répète dans toute sa cruauté et tout le monde a l’air de s’en moquer. Nous vivons dans la peur. Ici, à Gaza, nous avons peur d’être incarcérés, interrogés, battus, torturés, bombardés, tués. Nous avons peur de vivre parce que chaque pas que nous faisons doit être sérieusement considéré et préparé, parce qu’il y a des obstacles et des interdits partout, parce qu’on nous empêche d’aller où nous voulons, de parler et d’agir comme nous le voulons et même parfois de penser ce que nous voulons, parce que l’occupation colonise nos cerveaux et nos cœurs, et c’est tellement affreux que c’est une souffrance physique, que nous voulons verser des larmes de révolte et de colère intarissables.
Nous ne voulons pas avoir de haine, ressentir toute cette rage, et nous ne voulons pas être encore une fois des victimes. Assez ! Nous en avons assez de la douleur, des larmes, de la souffrance, des contrôles, des limites, des justifications injustifiées, de la terreur, de la torture, des fausses excuses, des bombes, des nuits sans sommeil, des civils tués aveuglément, des souvenirs amers, d’un avenir bouché, d’un présent désespérant, des politiques insensées, des politiciens fanatiques, du baratin religieux, de l’emprisonnement. Nous disons : ASSEZ ! Ce n’est pas le futur que nous voulons !
Nous avons trois exigences : nous voulons être libres, nous voulons être en mesure de vivre normalement et nous voulons la paix. Est-ce que c’est trop demander ? Nous sommes un mouvement pacifiste formé par des jeunes de Gaza et des sympathisants de partout ailleurs, un mouvement qui continuera tant que la vérité sur ce qui se passe chez nous ne sera pas connue du monde entier, et à tel point que la complicité tacite et la tonitruante indifférence ne seront plus acceptables.
Ceci est le manifeste pour le changement de la jeunesse de Gaza !
Nous allons commencer par rompre l’occupation qui nous étouffe, par nous libérer de l’enfermement mental, par retrouver la dignité et le respect de soi. Nous garderons la tête haute même si nous rencontrons le refus. Nous allons travailler nuit et jour pour changer la situation lamentable dans laquelle nous nous débattons. Là où nous nous heurtons à des murs, nous construirons des rêves.
Nous espérons que vous qui lisez maintenant ces lignes, oui, vous, vous nous apporterez votre soutien. Pour savoir sous quelle forme c’est possible, écrivez sur notre mur ou contactez-nous directement.
Nous voulons être libres, nous voulons vivre, nous voulons la paix.
Gaza Youth Breaks Out
Collectif de jeunes artistes et militants associatifs de la bande de Gaza
Traduit de l’anglais par Bernard Cohen
Libération, 28 décembre 2010.
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tiens captain c'est de la où est tiré la vid de Loicm
et la vidéo c'est "Pourquoi vous travaillez"
Dernière modification par Guizemot (03-01-2011 19:07:46)
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merde oublié de le mettre
quel con
http://www.dailymotion.com/SosoNommepetitpenseur
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PUTAIN !
Mais c'est tellement vrai.
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C'est sur mais il est trop tard, il le dit aussi.
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Rien n'est trop tard.
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Alors comment vas tu faire pour empêcher les milliards d'enfants de regarder Donald à la TV ?
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