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J'ai fait 4-4 pour le match de l'ADC
J'ai été menai 4-1 tous de même à la 50ème
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Ruan a écrit:
7/0 !!!!!
Contre Zilina, tu voulais sans doute qu'il y est plus ?
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Ruan a écrit:
Sta-7. a écrit:
Personne n'aurait des joueurs de 15ans ? Je lui rachète prix double.
14 ans 196 points ?
Ça me va. Tu l'as ou tu le mythone ?
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Michel Rocard en piste dans quelques minutes les enfants. Vous êtes jaloux ? C'est normal.
(Même si je me doute qu'une majorité d'entre vous ne savent pas qui c'est ^^)
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romarofoot a écrit:
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(Même si je me doute qu'une majorité d'entre vous ne savent pas qui c'est ^^)
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romarofoot a écrit:
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Michel Rocard
Biographie
Nom de naissance Michel Louis Léon Rocard
Naissance 23 août 1930 (1930-08-23) (80 ans)
Drapeau de la France Courbevoie, Seine
Décès
Nature du décès
Nationalité française
Parti politique SFIO
PSA
PSU
PS
Conjoint Geneviève Pujol (divorcé)
Michèle Legendre (divorcé)
Enfants Premier mariage :
Sylvie Rocard
Francis Rocard
Second mariage :
Olivier Rocard
Loïc Rocard
Diplômé de Faculté des lettres de l'université de Paris
IEP Paris
ENA
Profession Haut fonctionnaire
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Résidence
Signature
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Michel Rocard, né le 23 août 1930 à Courbevoie (Seine), est un homme politique français, membre du Parti socialiste.
Militant socialiste depuis 1949, il est le candidat du Parti socialiste unifié (PSU) à l'élection présidentielle de 1969, après quoi il rejoint le Parti socialiste (PS) en 1974. Premier ministre de 1988 à 1991 sous la présidence de François Mitterrand, il est député (PSE) au Parlement européen de 1994 à 2009.
Sommaire
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* 1 Biographie
o 1.1 Formation
o 1.2 Famille
o 1.3 Entrée au PSU et guerre d'Algérie
o 1.4 Premières responsabilités
o 1.5 Le « rocardisme »
o 1.6 Entrée au gouvernement
o 1.7 Premier ministre
o 1.8 Premier secrétaire du Parti socialiste
o 1.9 Implication dans l'Union européenne
o 1.10 Affiliations
o 1.11 Élection présidentielle de 2007
o 1.12 Fin de carrière
* 2 Détail des mandats et fonctions politiques
* 3 Distinctions honorifiques
* 4 Bibliographie
o 4.1 Publications de Michel Rocard
o 4.2 Publications sur Michel Rocard
* 5 Notes et références
* 6 Voir aussi
o 6.1 Articles connexes
o 6.2 Liens externes
Biographie [modifier]
Formation [modifier]
Il est licencié ès lettres, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et ancien élève de l’École nationale d'administration (promotion 1958, surnommée 18 juin).
Famille [modifier]
Michel Rocard est issu d'une famille de la bourgeoisie, protestant du côté de sa mère, catholique du côté de son père. Il est le fils d'Yves Rocard, membre de la Résistance, professeur et chercheur, et le père de Francis Rocard, astrophysicien au CNES, de Sylvie Rocard, Olivier Rocard et Loïc Rocard. Il est également apparenté à l'actrice Pascale Rocard.
Entrée au PSU et guerre d'Algérie [modifier]
Entré en 1947 à l'Institut d'études politiques de Paris, Michel Rocard adhère en 1949 aux Jeunesses socialistes. Entre 1953 et 1955, il est responsable des étudiants socialistes. Il entre à l’ENA en 1955. Alors que se déclare la guerre d'Algérie, il rejoint les socialistes en rupture avec Guy Mollet à propos de la politique algérienne. Il adhère au Parti socialiste autonome (PSA) dès sa création par Édouard Depreux et Alain Savary. « Pendant plus d'un siècle, la France a prétendu mener en Algérie la politique dite de l'assimilation, qui seule justifiait l'intégration de l'Algérie dans le territoire de la République. En fait, cette politique fut proclamée et jamais appliquée », écrivait Michel Rocard dans un rapport rédigé en 1957.
« L'égalité de tous les citoyens devant la loi, qui est le principe de base de notre Constitution, n'a jamais été pratiquée. L'égalité des devoirs existait, et notamment l'impôt du sang, mais point d'égalité des droits », ajoutait-il, avant de constater que « sévissait durement une mentalité proche de la ségrégation raciale qui interdisait aux musulmans, sauf exception, l'accès aux fonctions de responsabilités, même mineures, dans leur propre pays[1] ».
En 1960, il participe à la fondation du Parti socialiste unifié (PSU) - fusion du PSA et de l'Union de la gauche socialiste (UGS, chrétiens de gauche) auxquels s'ajoutent d'anciens communistes dissidents -, rejoint en 1961 par Pierre Mendès France.
Premières responsabilités [modifier]
Michel Rocard est nommé inspecteur des Finances en 1958, puis secrétaire général de la Commission des comptes et des budgets économiques de la nation en 1965. Remarqué lors du congrès de Grenoble en 1966, il devient secrétaire général du PSU en 1967. Michel Rocard prend, à partir de 1953 le pseudonyme de « Georges Servet » (du nom d'un hérétique protestant, Michel Servet) et c’est sous ce nom qu'il est connu au PSU avant 1967. Il partage également le nom de plume « Jacques Malterre » avec Hubert Prévot[2]. En Mai 68, il joue un certain rôle car l’UNEF, le principal syndicat étudiant, est contrôlée par les étudiants du PSU dont faisait notamment partie Jacques Sauvageot, alors vice-président de l’UNEF.
Après la défaite du général de Gaulle lors du référendum du 27 avril 1969, Michel Rocard en appelle à « un pouvoir de transition vers le socialisme »[3]. Il se présente à l’élection présidentielle de 1969, où il recueille un score de 3,61 % des suffrages exprimés - le meilleur score obtenu par le PSU depuis sa création -, le candidat socialiste Gaston Defferre, allié à Pierre Mendès France, n’obtenant que 5 %. Il se présente aux élections législatives de juin 1969 dans la 4e circonscription des Yvelines, et bat le Premier ministre sortant Maurice Couve de Murville. Il perdra ce siège en 1973. Il critique le Programme commun adopté par le PS et le PCF, estimant que ces partis « ont choisi de ne pas (...) proposer un programme socialiste »[4].
Lors de la campagne présidentielle d'avril-mai 1974 il soutient François Mitterrand, mais en octobre, lorsqu’il propose au PSU de rejoindre le PS, il est mis en minorité (40 %). Il quitte alors le PSU et participe aux Assises pour le Socialisme (12-13 octobre 1974) qui préparent l’entrée au PS des minoritaires du PSU et de certains militants proches de la CFDT comme Jacques Chérèque. Son entrée au Parti socialiste date de décembre 1974. Il devient membre du bureau exécutif en février 1975 et secrétaire national chargé du secteur public. Il est élu maire de Conflans-Sainte-Honorine en 1977, à la tête d’une liste d’union de la Gauche. Il reconquiert le siège de député de la circonscription de Conflans aux législatives de 1978. Le 19 octobre 1980, il annonce sa candidature à la candidature du PS pour la présidentielle de 1981, mais la retire le 8 novembre suivant, lorsque François Mitterrand annonce la sienne. L'antagonisme qui couvait entre les deux hommes depuis au moins 1977 durera jusqu'à la mort de Mitterrand en 1996.
Le « rocardisme » [modifier]
La fin des années 1970 marque l’avènement du rocardisme, un courant au sein du Parti socialiste qui affiche une tendance décentralisatrice (congrès de Nantes, 1977), puis ouvertement hostile aux nationalisations intégrales (à 100 %) préparées par les mitterrandistes (congrès de Metz, 1979). Il profite du procès contre des membres du FLB, durant lequel il témoigne en faveur des accusés, en novembre 1979, pour justifier ses appels à la décentralisation : « je sens profondément que ce mouvement centralisateur, commencé par Philippe le Bel, doit s'arrêter »[5]. Michel Rocard, dont la cote a toujours été élevée dans les sondages, devient ainsi une figure incontournable du paysage politique français. En s’opposant aux « nationalisations à outrance » et en acceptant l’économie de marché, le rocardisme se retrouve à l’opposé des positions défendues par le parti communiste dans les négociations du Programme commun. Les rocardiens se réclament souvent de la pensée de Pierre Mendès France lorsqu’ils prônent une politique économique « réaliste » et une culture de gouvernement.
Entrée au gouvernement [modifier]
Maire de Conflans-Sainte-Honorine de 1977 à 1994, il devient ministre d'État, ministre du Plan et de l'Aménagement du territoire dans les deux premiers gouvernements Pierre Mauroy, du 22 mai 1981 au 23 mars 1983.
Son action pendant ces années-là est notamment marquée par la loi du 29 juillet 1982 dont il est à l'origine, qui établit les contrats de plan État-Région.
Il est ensuite nommé ministre de l'Agriculture dans le gouvernement Pierre Mauroy III, fonction que Michel Rocard conserve dans le gouvernement Laurent Fabius. Opposé à l’instauration du mode de scrutin proportionnel pour les élections législatives de 1986, il démissionne de son poste le 4 avril 1985.
Premier ministre [modifier]
Articles connexes : Gouvernement Michel Rocard I et Gouvernement Michel Rocard II.
Il est nommé Premier ministre, le 10 mai 1988, au début du second septennat de François Mitterrand. Peu avant sa nomination à Matignon, ce dernier avait déclaré à Ambroise Roux : « Je vais le nommer puisque les Français semblent en vouloir […] Mais vous verrez, au bout de 18 mois, on verra au travers »[6]. Les résultats des élections législatives de juin 1988 entraînent la formation d'un second gouvernement Michel Rocard.
Le 26 juin 1988, Michel Rocard fait signer les accords de Matignon entérinant les droits de la Nouvelle-Calédonie à l’autodétermination et mettant fin aux violences sur l’île. Cette action pour la pacification de la Nouvelle-Calédonie est, selon lui, ce qu'il a fait de mieux au gouvernement[réf. nécessaire], mais c'est aussi l'action pour laquelle il dit avoir subi les pires attaques[réf. nécessaire].
Il instaure également le revenu minimum d'insertion le 12 octobre 1988, qui constitue l’un des rares projets de loi votés à l'Assemblée sans une seule voix d’opposition. Il fait également adopter par l’assemblée (19 novembre 1990) la loi sur la CSG, nouveau prélèvement sur tous les revenus, annoncé comme provisoire, pour faire baisser le déficit de la sécurité sociale. La CSG, toujours en vigueur, augmente régulièrement depuis sa création.
Avec son conseiller à la sécurité Rémy Pautrat, auparavant directeur de la DST, il lance le Comité interministériel du renseignement (CIR [7]) et un Plan national de renseignement visant à ce que Matignon prenne une part active dans l'orientation générale de la recherche des services en France plutôt que la laisser à la seule initiative de ces derniers.
Premier secrétaire du Parti socialiste [modifier]
Le 15 mai 1991, François Mitterrand, avec qui sa mésentente est alors de notoriété publique, lui demande de démissionner de sa fonction de Premier ministre[8].
Il devient premier secrétaire du Parti socialiste deux ans plus tard — le premier à être élu par les délégués au congrès national —, à la suite de la déroute socialiste aux élections législatives de mars 1993, lui-même ayant été battu dans sa circonscription des Yvelines par Pierre Cardo, maire UDF de Chanteloup-les-Vignes. Il remanie profondément les institutions dirigeantes du parti, donnant notamment son autonomie au MJS. Il choisit d'être tête de liste aux élections européennes de juin 1994 durant lesquelles il doit subir la concurrence de la liste radicale de Bernard Tapie. À la suite du mauvais score de sa liste (14,5 %), une coalition Emmanuelli-Fabius le met en minorité au conseil national du PS et il doit démissionner de son poste de premier secrétaire le 19 juin 1994, remplacé par Henri Emmanuelli qui convoque dans l'urgence un congrès à Liévin.
Revenant sur cet épisode, il déclare que le fait d'avoir accepté le poste de premier secrétaire est « la faute de [sa] carrière[9] ». Michel Rocard doit alors abandonner l'idée d'une deuxième candidature présidentielle que les médias lui prêtent depuis 1981. Il est élu sénateur des Yvelines le 24 septembre 1995.
Implication dans l'Union européenne [modifier]
Il démissionne de son mandat de sénateur en 1997, car le Premier ministre Lionel Jospin lui a demandé de choisir entre le Sénat et le Parlement européen, où il siège depuis 1994, et où il s'illustre par son opposition aux brevets logiciels dans l'Union européenne. Il occupe plusieurs fonctions au Parlement européen en présidant les commissions de la coopération et du développement (1997-1999), puis de l'emploi et des affaires sociales (1999-2002) et enfin de la culture (2002-2004)[10].
En 2005, il conduit la délégation d’observateurs européens pour assurer le bon déroulement de l'élection présidentielle en Palestine.
Au lendemain de la victoire du « non » au référendum européen du 29 mai 2005, alors que le Parti socialiste est en crise, Michel Rocard marque, à travers plusieurs entretiens, son opposition à Laurent Fabius et aux courants les plus à gauche du PS, en fustigeant notamment le « Nouveau Parti socialiste » d'Arnaud Montebourg. Il s'en prend également à l'association altermondialiste ATTAC (« monument de bêtise économique et politique » selon l’ancien Premier ministre). Il marque cependant sa curiosité pour le courant « Utopia »[réf. nécessaire].
Michel Rocard est un fervent défenseur de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Il a d'ailleurs écrit un plaidoyer concernant ce sujet[11] : selon lui, « la Turquie est un enjeu stratégique » et « une vraie chance pour l'Europe ». Il met en avant les arguments liés à l'accès aux routes énergétiques, une plateforme de paix dans le Caucase, les Balkans et le Proche-Orient, une économie de marché en plein essor et une nation démocratique et laïque : « La Turquie représente une démocratie chrétienne à la mode musulmane à la fois économiquement libérale et conservatrice sur le plan des mœurs[12] ».
Toujours engagé dans la construction européenne, il publie, en septembre 2008, Notre Europe, avec Nicole Gnesotto.
Affiliations [modifier]
Michel Rocard fut membre de l'International Advisory Board du conseil des relations étrangères de 1999 à 2004, et administrateur du think tank « Les Amis de l'Europe ». Il est, avec Dominique Strauss-Kahn et Pierre Moscovici, co-fondateur de l'association À gauche, en Europe. Il préside le conseil d'orientation scientifique de la fondation Terra Nova depuis sa création, en 2008.
Michel Rocard compte également parmi les membres fondateurs du Collegium international éthique, politique et scientifique, association qui réfléchit aux transformations urgentes qu'imposent les désordres actuels dans le monde.
Michel Rocard est membre du Comité de soutien de l’Association Primo Levi[13].
Élection présidentielle de 2007 [modifier]
Wikinews-logo.svg
Wikinews propose des actualités concernant « Michel Rocard : « Je ne peux pas dire que la défaite ait été une surprise » ».
Ségolène Royal confie à Michel Rocard, dans le cadre de sa candidature à l'élection présidentielle, une mission numérique en charge d'établir un rapport-programme[14]. Ce dernier avait joué un rôle déterminant dans la bataille au Parlement européen contre la brevetabilité du logiciel. Le rapport est publié sous le titre République 2.0 - Vers une société de la connaissance ouverte.
Le 13 avril 2007, neuf jours seulement avant le premier tour, il se prononce dans Le Monde pour un accord Royal-Bayrou[15] afin de battre la « coalition de Nicolas Sarkozy et Jean-Marie Le Pen », sans toutefois préciser les modalités de cet éventuel accord. Il est suivi dans sa démarche par Bernard Kouchner, le lendemain[16].
Michel Rocard révèle, en juillet 2007, avoir tenté en vain de convaincre Ségolène Royal de se désister en sa faveur un mois avant le premier tour de l'élection présidentielle, estimant que ce changement de candidat aurait pu éviter à la gauche la défaite à venir[17].
Fin de carrière [modifier]
Michel Rocard, en 2008.
Le 30 juin 2007, en voyage en Inde, il est victime d'une hémorragie cérébrale et transféré, dans un état grave, au sein du service de neurochirurgie de l'hôpital de Calcutta. Sorti de cet hôpital le 10 juillet pour être rapatrié en France, il déclare que les chirurgiens ont « fait des miracles » pour lui permettre de se rétablir[18].
Il participe, en août 2007, à la « commission Pochard », sur la condition enseignante et le statut des enseignants, voulue par Nicolas Sarkozy et lancée par le ministre de l'Éducation nationale, Xavier Darcos. Suite au titre d'une interview au Figaro qu'il juge « mensonger », il démissionne de cette commission le 31 janvier 2008[19]
Dans la perspective du congrès de Reims, il apporte, en septembre 2008, son soutien au maire de Paris, Bertrand Delanoë[20]. Il va jusqu'à menacer de quitter le Parti socialiste en cas de victoire de Ségolène Royal[21]. Finalement, c'est Martine Aubry qui est élue face à cette dernière.
Le 29 octobre 2008, il annonce qu'il ne se représentera pas aux élections européennes du 7 juin 2009[21], mettant ainsi un point final à sa carrière d'élu politique après 15 années au Parlement européen et 40 ans après son premier mandat d'élu. Le 14 janvier 2009, le porte-parole du groupe socialiste au Parlement européen annonce la démission de Michel Rocard de son mandat de député pour la fin du mois de janvier et son retrait de la vie politique active[22]. Le lendemain, il est salué par une ovation des députés du Parlement européen[23].
À Saint-Brieuc, le 13 mars 2009, lors de l'inauguration de l'école Yves Dollo, il est nommé par Nicolas Sarkozy ambassadeur de France chargé des négociations internationales relatives aux pôles Arctique et Antarctique[24].
Le 10 juin 2009, il est chargé par le gouvernement français de présider les 2 et 3 juillet 2009 une conférence d'experts sur l'institution d'une Taxe carbone sous le nom de Contribution climat énergie, suivie d'une table ronde[25] et remet son rapport le 28 juillet 2009[26].
Avec Alain Juppé, il co-préside la commission chargée de réfléchir à la mise en œuvre d'un grand emprunt national, qui devrait être lancé début 2010.
Sa seconde épouse, Michèle Legendre-Rocard, décède le 16 janvier 2010 à l'âge de 69 ans.
Dernière modification par Valounet (04-11-2010 19:55:54)
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Michel Rocard
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Michel Rocard
11e Premier ministre français
(159e chef du gouvernement)
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Michel Rocard, en 1981
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Mandat
10 mai 1988 - 15 mai 1991
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Président(s) de la République François Mitterrand
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Gouvernement(s) Michel Rocard I
Michel Rocard II
Législature(s) IXe
Majorité(s) Majorité présidentielle
PS - MRG - partie de l'UDF - GE
Gauche - Centre (ouverture)
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Prédécesseur Jacques Chirac
Successeur Édith Cresson
Autres fonctions
Ministre de l'Agriculture
Période
23 mars 1983 - 4 avril 1985
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Président(s) de la République François Mitterrand
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Chef(s) de cabinet {{{chef cabinet 1}}}
Gouvernement(s) Pierre Mauroy III
Laurent Fabius
Législature(s) {{{législature 1}}}
Prédécesseur Édith Cresson
Successeur Henri Nallet
Ministre d'État, ministre du Plan et de l'Aménagement du territoire
Période
22 mai 1981 - 23 mars 1983
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Réélection(s) {{{réélection2}}}
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Président(s) de la République François Mitterrand
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Premier ministre {{{premier ministre 2}}}
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Chef(s) de cabinet {{{chef cabinet 2}}}
Gouvernement(s) Pierre Mauroy I
Pierre Mauroy II
Législature(s) {{{législature 2}}}
Prédécesseur Jean Lecanuet (Plan)
Fernand Icart (Aménagement du territoire)
Successeur Gaston Defferre
Premier secrétaire du Parti socialiste
Président de la direction nationale provisoire du PS
du 3 avril au 24 octobre 1993
Période
24 octobre 1993 - 19 juin 1994
Élection {{{élection3}}}
Réélection(s) {{{réélection3}}}
Président(s) {{{président 3}}}
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Premier ministre {{{premier ministre 3}}}
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Président(s) du Gouvernement {{{président du gouvernement 3}}}
Chancelier(s) {{{chancelier 3}}}
Ministre(s) d'État {{{ministre d'état 3}}}
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Législature(s) {{{législature 3}}}
Prédécesseur Laurent Fabius
Successeur Henri Emmanuelli
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Période
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Élection {{{élection4}}}
Réélection(s) {{{réélection4}}}
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Biographie
Nom de naissance Michel Louis Léon Rocard
Naissance 23 août 1930 (1930-08-23) (80 ans)
Drapeau de la France Courbevoie, Seine
Décès
Nature du décès
Nationalité française
Parti politique SFIO
PSA
PSU
PS
Conjoint Geneviève Pujol (divorcé)
Michèle Legendre (divorcé)
Enfants Premier mariage :
Sylvie Rocard
Francis Rocard
Second mariage :
Olivier Rocard
Loïc Rocard
Diplômé de Faculté des lettres de l'université de Paris
IEP Paris
ENA
Profession Haut fonctionnaire
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Résidence
Signature
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Michel Rocard, né le 23 août 1930 à Courbevoie (Seine), est un homme politique français, membre du Parti socialiste.
Militant socialiste depuis 1949, il est le candidat du Parti socialiste unifié (PSU) à l'élection présidentielle de 1969, après quoi il rejoint le Parti socialiste (PS) en 1974. Premier ministre de 1988 à 1991 sous la présidence de François Mitterrand, il est député (PSE) au Parlement européen de 1994 à 2009.
Sommaire
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* 1 Biographie
o 1.1 Formation
o 1.2 Famille
o 1.3 Entrée au PSU et guerre d'Algérie
o 1.4 Premières responsabilités
o 1.5 Le « rocardisme »
o 1.6 Entrée au gouvernement
o 1.7 Premier ministre
o 1.8 Premier secrétaire du Parti socialiste
o 1.9 Implication dans l'Union européenne
o 1.10 Affiliations
o 1.11 Élection présidentielle de 2007
o 1.12 Fin de carrière
* 2 Détail des mandats et fonctions politiques
* 3 Distinctions honorifiques
* 4 Bibliographie
o 4.1 Publications de Michel Rocard
o 4.2 Publications sur Michel Rocard
* 5 Notes et références
* 6 Voir aussi
o 6.1 Articles connexes
o 6.2 Liens externes
Biographie [modifier]
Formation [modifier]
Il est licencié ès lettres, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et ancien élève de l’École nationale d'administration (promotion 1958, surnommée 18 juin).
Famille [modifier]
Michel Rocard est issu d'une famille de la bourgeoisie, protestant du côté de sa mère, catholique du côté de son père. Il est le fils d'Yves Rocard, membre de la Résistance, professeur et chercheur, et le père de Francis Rocard, astrophysicien au CNES, de Sylvie Rocard, Olivier Rocard et Loïc Rocard. Il est également apparenté à l'actrice Pascale Rocard.
Entrée au PSU et guerre d'Algérie [modifier]
Entré en 1947 à l'Institut d'études politiques de Paris, Michel Rocard adhère en 1949 aux Jeunesses socialistes. Entre 1953 et 1955, il est responsable des étudiants socialistes. Il entre à l’ENA en 1955. Alors que se déclare la guerre d'Algérie, il rejoint les socialistes en rupture avec Guy Mollet à propos de la politique algérienne. Il adhère au Parti socialiste autonome (PSA) dès sa création par Édouard Depreux et Alain Savary. « Pendant plus d'un siècle, la France a prétendu mener en Algérie la politique dite de l'assimilation, qui seule justifiait l'intégration de l'Algérie dans le territoire de la République. En fait, cette politique fut proclamée et jamais appliquée », écrivait Michel Rocard dans un rapport rédigé en 1957.
« L'égalité de tous les citoyens devant la loi, qui est le principe de base de notre Constitution, n'a jamais été pratiquée. L'égalité des devoirs existait, et notamment l'impôt du sang, mais point d'égalité des droits », ajoutait-il, avant de constater que « sévissait durement une mentalité proche de la ségrégation raciale qui interdisait aux musulmans, sauf exception, l'accès aux fonctions de responsabilités, même mineures, dans leur propre pays[1] ».
En 1960, il participe à la fondation du Parti socialiste unifié (PSU) - fusion du PSA et de l'Union de la gauche socialiste (UGS, chrétiens de gauche) auxquels s'ajoutent d'anciens communistes dissidents -, rejoint en 1961 par Pierre Mendès France.
Premières responsabilités [modifier]
Michel Rocard est nommé inspecteur des Finances en 1958, puis secrétaire général de la Commission des comptes et des budgets économiques de la nation en 1965. Remarqué lors du congrès de Grenoble en 1966, il devient secrétaire général du PSU en 1967. Michel Rocard prend, à partir de 1953 le pseudonyme de « Georges Servet » (du nom d'un hérétique protestant, Michel Servet) et c’est sous ce nom qu'il est connu au PSU avant 1967. Il partage également le nom de plume « Jacques Malterre » avec Hubert Prévot[2]. En Mai 68, il joue un certain rôle car l’UNEF, le principal syndicat étudiant, est contrôlée par les étudiants du PSU dont faisait notamment partie Jacques Sauvageot, alors vice-président de l’UNEF.
Après la défaite du général de Gaulle lors du référendum du 27 avril 1969, Michel Rocard en appelle à « un pouvoir de transition vers le socialisme »[3]. Il se présente à l’élection présidentielle de 1969, où il recueille un score de 3,61 % des suffrages exprimés - le meilleur score obtenu par le PSU depuis sa création -, le candidat socialiste Gaston Defferre, allié à Pierre Mendès France, n’obtenant que 5 %. Il se présente aux élections législatives de juin 1969 dans la 4e circonscription des Yvelines, et bat le Premier ministre sortant Maurice Couve de Murville. Il perdra ce siège en 1973. Il critique le Programme commun adopté par le PS et le PCF, estimant que ces partis « ont choisi de ne pas (...) proposer un programme socialiste »[4].
Lors de la campagne présidentielle d'avril-mai 1974 il soutient François Mitterrand, mais en octobre, lorsqu’il propose au PSU de rejoindre le PS, il est mis en minorité (40 %). Il quitte alors le PSU et participe aux Assises pour le Socialisme (12-13 octobre 1974) qui préparent l’entrée au PS des minoritaires du PSU et de certains militants proches de la CFDT comme Jacques Chérèque. Son entrée au Parti socialiste date de décembre 1974. Il devient membre du bureau exécutif en février 1975 et secrétaire national chargé du secteur public. Il est élu maire de Conflans-Sainte-Honorine en 1977, à la tête d’une liste d’union de la Gauche. Il reconquiert le siège de député de la circonscription de Conflans aux législatives de 1978. Le 19 octobre 1980, il annonce sa candidature à la candidature du PS pour la présidentielle de 1981, mais la retire le 8 novembre suivant, lorsque François Mitterrand annonce la sienne. L'antagonisme qui couvait entre les deux hommes depuis au moins 1977 durera jusqu'à la mort de Mitterrand en 1996.
Le « rocardisme » [modifier]
La fin des années 1970 marque l’avènement du rocardisme, un courant au sein du Parti socialiste qui affiche une tendance décentralisatrice (congrès de Nantes, 1977), puis ouvertement hostile aux nationalisations intégrales (à 100 %) préparées par les mitterrandistes (congrès de Metz, 1979). Il profite du procès contre des membres du FLB, durant lequel il témoigne en faveur des accusés, en novembre 1979, pour justifier ses appels à la décentralisation : « je sens profondément que ce mouvement centralisateur, commencé par Philippe le Bel, doit s'arrêter »[5]. Michel Rocard, dont la cote a toujours été élevée dans les sondages, devient ainsi une figure incontournable du paysage politique français. En s’opposant aux « nationalisations à outrance » et en acceptant l’économie de marché, le rocardisme se retrouve à l’opposé des positions défendues par le parti communiste dans les négociations du Programme commun. Les rocardiens se réclament souvent de la pensée de Pierre Mendès France lorsqu’ils prônent une politique économique « réaliste » et une culture de gouvernement.
Entrée au gouvernement [modifier]
Maire de Conflans-Sainte-Honorine de 1977 à 1994, il devient ministre d'État, ministre du Plan et de l'Aménagement du territoire dans les deux premiers gouvernements Pierre Mauroy, du 22 mai 1981 au 23 mars 1983.
Son action pendant ces années-là est notamment marquée par la loi du 29 juillet 1982 dont il est à l'origine, qui établit les contrats de plan État-Région.
Il est ensuite nommé ministre de l'Agriculture dans le gouvernement Pierre Mauroy III, fonction que Michel Rocard conserve dans le gouvernement Laurent Fabius. Opposé à l’instauration du mode de scrutin proportionnel pour les élections législatives de 1986, il démissionne de son poste le 4 avril 1985.
Premier ministre [modifier]
Articles connexes : Gouvernement Michel Rocard I et Gouvernement Michel Rocard II.
Il est nommé Premier ministre, le 10 mai 1988, au début du second septennat de François Mitterrand. Peu avant sa nomination à Matignon, ce dernier avait déclaré à Ambroise Roux : « Je vais le nommer puisque les Français semblent en vouloir […] Mais vous verrez, au bout de 18 mois, on verra au travers »[6]. Les résultats des élections législatives de juin 1988 entraînent la formation d'un second gouvernement Michel Rocard.
Le 26 juin 1988, Michel Rocard fait signer les accords de Matignon entérinant les droits de la Nouvelle-Calédonie à l’autodétermination et mettant fin aux violences sur l’île. Cette action pour la pacification de la Nouvelle-Calédonie est, selon lui, ce qu'il a fait de mieux au gouvernement[réf. nécessaire], mais c'est aussi l'action pour laquelle il dit avoir subi les pires attaques[réf. nécessaire].
Il instaure également le revenu minimum d'insertion le 12 octobre 1988, qui constitue l’un des rares projets de loi votés à l'Assemblée sans une seule voix d’opposition. Il fait également adopter par l’assemblée (19 novembre 1990) la loi sur la CSG, nouveau prélèvement sur tous les revenus, annoncé comme provisoire, pour faire baisser le déficit de la sécurité sociale. La CSG, toujours en vigueur, augmente régulièrement depuis sa création.
Avec son conseiller à la sécurité Rémy Pautrat, auparavant directeur de la DST, il lance le Comité interministériel du renseignement (CIR [7]) et un Plan national de renseignement visant à ce que Matignon prenne une part active dans l'orientation générale de la recherche des services en France plutôt que la laisser à la seule initiative de ces derniers.
Premier secrétaire du Parti socialiste [modifier]
Le 15 mai 1991, François Mitterrand, avec qui sa mésentente est alors de notoriété publique, lui demande de démissionner de sa fonction de Premier ministre[8].
Il devient premier secrétaire du Parti socialiste deux ans plus tard — le premier à être élu par les délégués au congrès national —, à la suite de la déroute socialiste aux élections législatives de mars 1993, lui-même ayant été battu dans sa circonscription des Yvelines par Pierre Cardo, maire UDF de Chanteloup-les-Vignes. Il remanie profondément les institutions dirigeantes du parti, donnant notamment son autonomie au MJS. Il choisit d'être tête de liste aux élections européennes de juin 1994 durant lesquelles il doit subir la concurrence de la liste radicale de Bernard Tapie. À la suite du mauvais score de sa liste (14,5 %), une coalition Emmanuelli-Fabius le met en minorité au conseil national du PS et il doit démissionner de son poste de premier secrétaire le 19 juin 1994, remplacé par Henri Emmanuelli qui convoque dans l'urgence un congrès à Liévin.
Revenant sur cet épisode, il déclare que le fait d'avoir accepté le poste de premier secrétaire est « la faute de [sa] carrière[9] ». Michel Rocard doit alors abandonner l'idée d'une deuxième candidature présidentielle que les médias lui prêtent depuis 1981. Il est élu sénateur des Yvelines le 24 septembre 1995.
Implication dans l'Union européenne [modifier]
Il démissionne de son mandat de sénateur en 1997, car le Premier ministre Lionel Jospin lui a demandé de choisir entre le Sénat et le Parlement européen, où il siège depuis 1994, et où il s'illustre par son opposition aux brevets logiciels dans l'Union européenne. Il occupe plusieurs fonctions au Parlement européen en présidant les commissions de la coopération et du développement (1997-1999), puis de l'emploi et des affaires sociales (1999-2002) et enfin de la culture (2002-2004)[10].
En 2005, il conduit la délégation d’observateurs européens pour assurer le bon déroulement de l'élection présidentielle en Palestine.
Au lendemain de la victoire du « non » au référendum européen du 29 mai 2005, alors que le Parti socialiste est en crise, Michel Rocard marque, à travers plusieurs entretiens, son opposition à Laurent Fabius et aux courants les plus à gauche du PS, en fustigeant notamment le « Nouveau Parti socialiste » d'Arnaud Montebourg. Il s'en prend également à l'association altermondialiste ATTAC (« monument de bêtise économique et politique » selon l’ancien Premier ministre). Il marque cependant sa curiosité pour le courant « Utopia »[réf. nécessaire].
Michel Rocard est un fervent défenseur de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Il a d'ailleurs écrit un plaidoyer concernant ce sujet[11] : selon lui, « la Turquie est un enjeu stratégique » et « une vraie chance pour l'Europe ». Il met en avant les arguments liés à l'accès aux routes énergétiques, une plateforme de paix dans le Caucase, les Balkans et le Proche-Orient, une économie de marché en plein essor et une nation démocratique et laïque : « La Turquie représente une démocratie chrétienne à la mode musulmane à la fois économiquement libérale et conservatrice sur le plan des mœurs[12] ».
Toujours engagé dans la construction européenne, il publie, en septembre 2008, Notre Europe, avec Nicole Gnesotto.
Affiliations [modifier]
Michel Rocard fut membre de l'International Advisory Board du conseil des relations étrangères de 1999 à 2004, et administrateur du think tank « Les Amis de l'Europe ». Il est, avec Dominique Strauss-Kahn et Pierre Moscovici, co-fondateur de l'association À gauche, en Europe. Il préside le conseil d'orientation scientifique de la fondation Terra Nova depuis sa création, en 2008.
Michel Rocard compte également parmi les membres fondateurs du Collegium international éthique, politique et scientifique, association qui réfléchit aux transformations urgentes qu'imposent les désordres actuels dans le monde.
Michel Rocard est membre du Comité de soutien de l’Association Primo Levi[13].
Élection présidentielle de 2007 [modifier]
Wikinews-logo.svg
Wikinews propose des actualités concernant « Michel Rocard : « Je ne peux pas dire que la défaite ait été une surprise » ».
Ségolène Royal confie à Michel Rocard, dans le cadre de sa candidature à l'élection présidentielle, une mission numérique en charge d'établir un rapport-programme[14]. Ce dernier avait joué un rôle déterminant dans la bataille au Parlement européen contre la brevetabilité du logiciel. Le rapport est publié sous le titre République 2.0 - Vers une société de la connaissance ouverte.
Le 13 avril 2007, neuf jours seulement avant le premier tour, il se prononce dans Le Monde pour un accord Royal-Bayrou[15] afin de battre la « coalition de Nicolas Sarkozy et Jean-Marie Le Pen », sans toutefois préciser les modalités de cet éventuel accord. Il est suivi dans sa démarche par Bernard Kouchner, le lendemain[16].
Michel Rocard révèle, en juillet 2007, avoir tenté en vain de convaincre Ségolène Royal de se désister en sa faveur un mois avant le premier tour de l'élection présidentielle, estimant que ce changement de candidat aurait pu éviter à la gauche la défaite à venir[17].
Fin de carrière [modifier]
Michel Rocard, en 2008.
Le 30 juin 2007, en voyage en Inde, il est victime d'une hémorragie cérébrale et transféré, dans un état grave, au sein du service de neurochirurgie de l'hôpital de Calcutta. Sorti de cet hôpital le 10 juillet pour être rapatrié en France, il déclare que les chirurgiens ont « fait des miracles » pour lui permettre de se rétablir[18].
Il participe, en août 2007, à la « commission Pochard », sur la condition enseignante et le statut des enseignants, voulue par Nicolas Sarkozy et lancée par le ministre de l'Éducation nationale, Xavier Darcos. Suite au titre d'une interview au Figaro qu'il juge « mensonger », il démissionne de cette commission le 31 janvier 2008[19]
Dans la perspective du congrès de Reims, il apporte, en septembre 2008, son soutien au maire de Paris, Bertrand Delanoë[20]. Il va jusqu'à menacer de quitter le Parti socialiste en cas de victoire de Ségolène Royal[21]. Finalement, c'est Martine Aubry qui est élue face à cette dernière.
Le 29 octobre 2008, il annonce qu'il ne se représentera pas aux élections européennes du 7 juin 2009[21], mettant ainsi un point final à sa carrière d'élu politique après 15 années au Parlement européen et 40 ans après son premier mandat d'élu. Le 14 janvier 2009, le porte-parole du groupe socialiste au Parlement européen annonce la démission de Michel Rocard de son mandat de député pour la fin du mois de janvier et son retrait de la vie politique active[22]. Le lendemain, il est salué par une ovation des députés du Parlement européen[23].
À Saint-Brieuc, le 13 mars 2009, lors de l'inauguration de l'école Yves Dollo, il est nommé par Nicolas Sarkozy ambassadeur de France chargé des négociations internationales relatives aux pôles Arctique et Antarctique[24].
Le 10 juin 2009, il est chargé par le gouvernement français de présider les 2 et 3 juillet 2009 une conférence d'experts sur l'institution d'une Taxe carbone sous le nom de Contribution climat énergie, suivie d'une table ronde[25] et remet son rapport le 28 juillet 2009[26].
Avec Alain Juppé, il co-préside la commission chargée de réfléchir à la mise en œuvre d'un grand emprunt national, qui devrait être lancé début 2010.
Sa seconde épouse, Michèle Legendre-Rocard, décède le 16 janvier 2010 à l'âge de 69 ans.
J'ai cru que c'etait un post de Maiden vu sa longueur
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wwedamien a écrit:
Valounet a écrit:
romarofoot a écrit:
Merci google Mais ça ne dit pas qui c'est une photo
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Michel Rocard
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Michel Rocard
11e Premier ministre français
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Michel Rocard, en 1981
Actuellement en fonction
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Mandat
10 mai 1988 - 15 mai 1991
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Gouvernement(s) Michel Rocard I
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PS - MRG - partie de l'UDF - GE
Gauche - Centre (ouverture)
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Prédécesseur Jacques Chirac
Successeur Édith Cresson
Autres fonctions
Ministre de l'Agriculture
Période
23 mars 1983 - 4 avril 1985
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Gouvernement(s) Pierre Mauroy III
Laurent Fabius
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Prédécesseur Édith Cresson
Successeur Henri Nallet
Ministre d'État, ministre du Plan et de l'Aménagement du territoire
Période
22 mai 1981 - 23 mars 1983
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Prédécesseur Jean Lecanuet (Plan)
Fernand Icart (Aménagement du territoire)
Successeur Gaston Defferre
Premier secrétaire du Parti socialiste
Président de la direction nationale provisoire du PS
du 3 avril au 24 octobre 1993
Période
24 octobre 1993 - 19 juin 1994
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Successeur Henri Emmanuelli
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Biographie
Nom de naissance Michel Louis Léon Rocard
Naissance 23 août 1930 (1930-08-23) (80 ans)
Drapeau de la France Courbevoie, Seine
Décès
Nature du décès
Nationalité française
Parti politique SFIO
PSA
PSU
PS
Conjoint Geneviève Pujol (divorcé)
Michèle Legendre (divorcé)
Enfants Premier mariage :
Sylvie Rocard
Francis Rocard
Second mariage :
Olivier Rocard
Loïc Rocard
Diplômé de Faculté des lettres de l'université de Paris
IEP Paris
ENA
Profession Haut fonctionnaire
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Résidence
Signature
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Michel Rocard, né le 23 août 1930 à Courbevoie (Seine), est un homme politique français, membre du Parti socialiste.
Militant socialiste depuis 1949, il est le candidat du Parti socialiste unifié (PSU) à l'élection présidentielle de 1969, après quoi il rejoint le Parti socialiste (PS) en 1974. Premier ministre de 1988 à 1991 sous la présidence de François Mitterrand, il est député (PSE) au Parlement européen de 1994 à 2009.
Sommaire
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* 1 Biographie
o 1.1 Formation
o 1.2 Famille
o 1.3 Entrée au PSU et guerre d'Algérie
o 1.4 Premières responsabilités
o 1.5 Le « rocardisme »
o 1.6 Entrée au gouvernement
o 1.7 Premier ministre
o 1.8 Premier secrétaire du Parti socialiste
o 1.9 Implication dans l'Union européenne
o 1.10 Affiliations
o 1.11 Élection présidentielle de 2007
o 1.12 Fin de carrière
* 2 Détail des mandats et fonctions politiques
* 3 Distinctions honorifiques
* 4 Bibliographie
o 4.1 Publications de Michel Rocard
o 4.2 Publications sur Michel Rocard
* 5 Notes et références
* 6 Voir aussi
o 6.1 Articles connexes
o 6.2 Liens externes
Biographie [modifier]
Formation [modifier]
Il est licencié ès lettres, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et ancien élève de l’École nationale d'administration (promotion 1958, surnommée 18 juin).
Famille [modifier]
Michel Rocard est issu d'une famille de la bourgeoisie, protestant du côté de sa mère, catholique du côté de son père. Il est le fils d'Yves Rocard, membre de la Résistance, professeur et chercheur, et le père de Francis Rocard, astrophysicien au CNES, de Sylvie Rocard, Olivier Rocard et Loïc Rocard. Il est également apparenté à l'actrice Pascale Rocard.
Entrée au PSU et guerre d'Algérie [modifier]
Entré en 1947 à l'Institut d'études politiques de Paris, Michel Rocard adhère en 1949 aux Jeunesses socialistes. Entre 1953 et 1955, il est responsable des étudiants socialistes. Il entre à l’ENA en 1955. Alors que se déclare la guerre d'Algérie, il rejoint les socialistes en rupture avec Guy Mollet à propos de la politique algérienne. Il adhère au Parti socialiste autonome (PSA) dès sa création par Édouard Depreux et Alain Savary. « Pendant plus d'un siècle, la France a prétendu mener en Algérie la politique dite de l'assimilation, qui seule justifiait l'intégration de l'Algérie dans le territoire de la République. En fait, cette politique fut proclamée et jamais appliquée », écrivait Michel Rocard dans un rapport rédigé en 1957.
« L'égalité de tous les citoyens devant la loi, qui est le principe de base de notre Constitution, n'a jamais été pratiquée. L'égalité des devoirs existait, et notamment l'impôt du sang, mais point d'égalité des droits », ajoutait-il, avant de constater que « sévissait durement une mentalité proche de la ségrégation raciale qui interdisait aux musulmans, sauf exception, l'accès aux fonctions de responsabilités, même mineures, dans leur propre pays[1] ».
En 1960, il participe à la fondation du Parti socialiste unifié (PSU) - fusion du PSA et de l'Union de la gauche socialiste (UGS, chrétiens de gauche) auxquels s'ajoutent d'anciens communistes dissidents -, rejoint en 1961 par Pierre Mendès France.
Premières responsabilités [modifier]
Michel Rocard est nommé inspecteur des Finances en 1958, puis secrétaire général de la Commission des comptes et des budgets économiques de la nation en 1965. Remarqué lors du congrès de Grenoble en 1966, il devient secrétaire général du PSU en 1967. Michel Rocard prend, à partir de 1953 le pseudonyme de « Georges Servet » (du nom d'un hérétique protestant, Michel Servet) et c’est sous ce nom qu'il est connu au PSU avant 1967. Il partage également le nom de plume « Jacques Malterre » avec Hubert Prévot[2]. En Mai 68, il joue un certain rôle car l’UNEF, le principal syndicat étudiant, est contrôlée par les étudiants du PSU dont faisait notamment partie Jacques Sauvageot, alors vice-président de l’UNEF.
Après la défaite du général de Gaulle lors du référendum du 27 avril 1969, Michel Rocard en appelle à « un pouvoir de transition vers le socialisme »[3]. Il se présente à l’élection présidentielle de 1969, où il recueille un score de 3,61 % des suffrages exprimés - le meilleur score obtenu par le PSU depuis sa création -, le candidat socialiste Gaston Defferre, allié à Pierre Mendès France, n’obtenant que 5 %. Il se présente aux élections législatives de juin 1969 dans la 4e circonscription des Yvelines, et bat le Premier ministre sortant Maurice Couve de Murville. Il perdra ce siège en 1973. Il critique le Programme commun adopté par le PS et le PCF, estimant que ces partis « ont choisi de ne pas (...) proposer un programme socialiste »[4].
Lors de la campagne présidentielle d'avril-mai 1974 il soutient François Mitterrand, mais en octobre, lorsqu’il propose au PSU de rejoindre le PS, il est mis en minorité (40 %). Il quitte alors le PSU et participe aux Assises pour le Socialisme (12-13 octobre 1974) qui préparent l’entrée au PS des minoritaires du PSU et de certains militants proches de la CFDT comme Jacques Chérèque. Son entrée au Parti socialiste date de décembre 1974. Il devient membre du bureau exécutif en février 1975 et secrétaire national chargé du secteur public. Il est élu maire de Conflans-Sainte-Honorine en 1977, à la tête d’une liste d’union de la Gauche. Il reconquiert le siège de député de la circonscription de Conflans aux législatives de 1978. Le 19 octobre 1980, il annonce sa candidature à la candidature du PS pour la présidentielle de 1981, mais la retire le 8 novembre suivant, lorsque François Mitterrand annonce la sienne. L'antagonisme qui couvait entre les deux hommes depuis au moins 1977 durera jusqu'à la mort de Mitterrand en 1996.
Le « rocardisme » [modifier]
La fin des années 1970 marque l’avènement du rocardisme, un courant au sein du Parti socialiste qui affiche une tendance décentralisatrice (congrès de Nantes, 1977), puis ouvertement hostile aux nationalisations intégrales (à 100 %) préparées par les mitterrandistes (congrès de Metz, 1979). Il profite du procès contre des membres du FLB, durant lequel il témoigne en faveur des accusés, en novembre 1979, pour justifier ses appels à la décentralisation : « je sens profondément que ce mouvement centralisateur, commencé par Philippe le Bel, doit s'arrêter »[5]. Michel Rocard, dont la cote a toujours été élevée dans les sondages, devient ainsi une figure incontournable du paysage politique français. En s’opposant aux « nationalisations à outrance » et en acceptant l’économie de marché, le rocardisme se retrouve à l’opposé des positions défendues par le parti communiste dans les négociations du Programme commun. Les rocardiens se réclament souvent de la pensée de Pierre Mendès France lorsqu’ils prônent une politique économique « réaliste » et une culture de gouvernement.
Entrée au gouvernement [modifier]
Maire de Conflans-Sainte-Honorine de 1977 à 1994, il devient ministre d'État, ministre du Plan et de l'Aménagement du territoire dans les deux premiers gouvernements Pierre Mauroy, du 22 mai 1981 au 23 mars 1983.
Son action pendant ces années-là est notamment marquée par la loi du 29 juillet 1982 dont il est à l'origine, qui établit les contrats de plan État-Région.
Il est ensuite nommé ministre de l'Agriculture dans le gouvernement Pierre Mauroy III, fonction que Michel Rocard conserve dans le gouvernement Laurent Fabius. Opposé à l’instauration du mode de scrutin proportionnel pour les élections législatives de 1986, il démissionne de son poste le 4 avril 1985.
Premier ministre [modifier]
Articles connexes : Gouvernement Michel Rocard I et Gouvernement Michel Rocard II.
Il est nommé Premier ministre, le 10 mai 1988, au début du second septennat de François Mitterrand. Peu avant sa nomination à Matignon, ce dernier avait déclaré à Ambroise Roux : « Je vais le nommer puisque les Français semblent en vouloir […] Mais vous verrez, au bout de 18 mois, on verra au travers »[6]. Les résultats des élections législatives de juin 1988 entraînent la formation d'un second gouvernement Michel Rocard.
Le 26 juin 1988, Michel Rocard fait signer les accords de Matignon entérinant les droits de la Nouvelle-Calédonie à l’autodétermination et mettant fin aux violences sur l’île. Cette action pour la pacification de la Nouvelle-Calédonie est, selon lui, ce qu'il a fait de mieux au gouvernement[réf. nécessaire], mais c'est aussi l'action pour laquelle il dit avoir subi les pires attaques[réf. nécessaire].
Il instaure également le revenu minimum d'insertion le 12 octobre 1988, qui constitue l’un des rares projets de loi votés à l'Assemblée sans une seule voix d’opposition. Il fait également adopter par l’assemblée (19 novembre 1990) la loi sur la CSG, nouveau prélèvement sur tous les revenus, annoncé comme provisoire, pour faire baisser le déficit de la sécurité sociale. La CSG, toujours en vigueur, augmente régulièrement depuis sa création.
Avec son conseiller à la sécurité Rémy Pautrat, auparavant directeur de la DST, il lance le Comité interministériel du renseignement (CIR [7]) et un Plan national de renseignement visant à ce que Matignon prenne une part active dans l'orientation générale de la recherche des services en France plutôt que la laisser à la seule initiative de ces derniers.
Premier secrétaire du Parti socialiste [modifier]
Le 15 mai 1991, François Mitterrand, avec qui sa mésentente est alors de notoriété publique, lui demande de démissionner de sa fonction de Premier ministre[8].
Il devient premier secrétaire du Parti socialiste deux ans plus tard — le premier à être élu par les délégués au congrès national —, à la suite de la déroute socialiste aux élections législatives de mars 1993, lui-même ayant été battu dans sa circonscription des Yvelines par Pierre Cardo, maire UDF de Chanteloup-les-Vignes. Il remanie profondément les institutions dirigeantes du parti, donnant notamment son autonomie au MJS. Il choisit d'être tête de liste aux élections européennes de juin 1994 durant lesquelles il doit subir la concurrence de la liste radicale de Bernard Tapie. À la suite du mauvais score de sa liste (14,5 %), une coalition Emmanuelli-Fabius le met en minorité au conseil national du PS et il doit démissionner de son poste de premier secrétaire le 19 juin 1994, remplacé par Henri Emmanuelli qui convoque dans l'urgence un congrès à Liévin.
Revenant sur cet épisode, il déclare que le fait d'avoir accepté le poste de premier secrétaire est « la faute de [sa] carrière[9] ». Michel Rocard doit alors abandonner l'idée d'une deuxième candidature présidentielle que les médias lui prêtent depuis 1981. Il est élu sénateur des Yvelines le 24 septembre 1995.
Implication dans l'Union européenne [modifier]
Il démissionne de son mandat de sénateur en 1997, car le Premier ministre Lionel Jospin lui a demandé de choisir entre le Sénat et le Parlement européen, où il siège depuis 1994, et où il s'illustre par son opposition aux brevets logiciels dans l'Union européenne. Il occupe plusieurs fonctions au Parlement européen en présidant les commissions de la coopération et du développement (1997-1999), puis de l'emploi et des affaires sociales (1999-2002) et enfin de la culture (2002-2004)[10].
En 2005, il conduit la délégation d’observateurs européens pour assurer le bon déroulement de l'élection présidentielle en Palestine.
Au lendemain de la victoire du « non » au référendum européen du 29 mai 2005, alors que le Parti socialiste est en crise, Michel Rocard marque, à travers plusieurs entretiens, son opposition à Laurent Fabius et aux courants les plus à gauche du PS, en fustigeant notamment le « Nouveau Parti socialiste » d'Arnaud Montebourg. Il s'en prend également à l'association altermondialiste ATTAC (« monument de bêtise économique et politique » selon l’ancien Premier ministre). Il marque cependant sa curiosité pour le courant « Utopia »[réf. nécessaire].
Michel Rocard est un fervent défenseur de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Il a d'ailleurs écrit un plaidoyer concernant ce sujet[11] : selon lui, « la Turquie est un enjeu stratégique » et « une vraie chance pour l'Europe ». Il met en avant les arguments liés à l'accès aux routes énergétiques, une plateforme de paix dans le Caucase, les Balkans et le Proche-Orient, une économie de marché en plein essor et une nation démocratique et laïque : « La Turquie représente une démocratie chrétienne à la mode musulmane à la fois économiquement libérale et conservatrice sur le plan des mœurs[12] ».
Toujours engagé dans la construction européenne, il publie, en septembre 2008, Notre Europe, avec Nicole Gnesotto.
Affiliations [modifier]
Michel Rocard fut membre de l'International Advisory Board du conseil des relations étrangères de 1999 à 2004, et administrateur du think tank « Les Amis de l'Europe ». Il est, avec Dominique Strauss-Kahn et Pierre Moscovici, co-fondateur de l'association À gauche, en Europe. Il préside le conseil d'orientation scientifique de la fondation Terra Nova depuis sa création, en 2008.
Michel Rocard compte également parmi les membres fondateurs du Collegium international éthique, politique et scientifique, association qui réfléchit aux transformations urgentes qu'imposent les désordres actuels dans le monde.
Michel Rocard est membre du Comité de soutien de l’Association Primo Levi[13].
Élection présidentielle de 2007 [modifier]
Wikinews-logo.svg
Wikinews propose des actualités concernant « Michel Rocard : « Je ne peux pas dire que la défaite ait été une surprise » ».
Ségolène Royal confie à Michel Rocard, dans le cadre de sa candidature à l'élection présidentielle, une mission numérique en charge d'établir un rapport-programme[14]. Ce dernier avait joué un rôle déterminant dans la bataille au Parlement européen contre la brevetabilité du logiciel. Le rapport est publié sous le titre République 2.0 - Vers une société de la connaissance ouverte.
Le 13 avril 2007, neuf jours seulement avant le premier tour, il se prononce dans Le Monde pour un accord Royal-Bayrou[15] afin de battre la « coalition de Nicolas Sarkozy et Jean-Marie Le Pen », sans toutefois préciser les modalités de cet éventuel accord. Il est suivi dans sa démarche par Bernard Kouchner, le lendemain[16].
Michel Rocard révèle, en juillet 2007, avoir tenté en vain de convaincre Ségolène Royal de se désister en sa faveur un mois avant le premier tour de l'élection présidentielle, estimant que ce changement de candidat aurait pu éviter à la gauche la défaite à venir[17].
Fin de carrière [modifier]
Michel Rocard, en 2008.
Le 30 juin 2007, en voyage en Inde, il est victime d'une hémorragie cérébrale et transféré, dans un état grave, au sein du service de neurochirurgie de l'hôpital de Calcutta. Sorti de cet hôpital le 10 juillet pour être rapatrié en France, il déclare que les chirurgiens ont « fait des miracles » pour lui permettre de se rétablir[18].
Il participe, en août 2007, à la « commission Pochard », sur la condition enseignante et le statut des enseignants, voulue par Nicolas Sarkozy et lancée par le ministre de l'Éducation nationale, Xavier Darcos. Suite au titre d'une interview au Figaro qu'il juge « mensonger », il démissionne de cette commission le 31 janvier 2008[19]
Dans la perspective du congrès de Reims, il apporte, en septembre 2008, son soutien au maire de Paris, Bertrand Delanoë[20]. Il va jusqu'à menacer de quitter le Parti socialiste en cas de victoire de Ségolène Royal[21]. Finalement, c'est Martine Aubry qui est élue face à cette dernière.
Le 29 octobre 2008, il annonce qu'il ne se représentera pas aux élections européennes du 7 juin 2009[21], mettant ainsi un point final à sa carrière d'élu politique après 15 années au Parlement européen et 40 ans après son premier mandat d'élu. Le 14 janvier 2009, le porte-parole du groupe socialiste au Parlement européen annonce la démission de Michel Rocard de son mandat de député pour la fin du mois de janvier et son retrait de la vie politique active[22]. Le lendemain, il est salué par une ovation des députés du Parlement européen[23].
À Saint-Brieuc, le 13 mars 2009, lors de l'inauguration de l'école Yves Dollo, il est nommé par Nicolas Sarkozy ambassadeur de France chargé des négociations internationales relatives aux pôles Arctique et Antarctique[24].
Le 10 juin 2009, il est chargé par le gouvernement français de présider les 2 et 3 juillet 2009 une conférence d'experts sur l'institution d'une Taxe carbone sous le nom de Contribution climat énergie, suivie d'une table ronde[25] et remet son rapport le 28 juillet 2009[26].
Avec Alain Juppé, il co-préside la commission chargée de réfléchir à la mise en œuvre d'un grand emprunt national, qui devrait être lancé début 2010.
Sa seconde épouse, Michèle Legendre-Rocard, décède le 16 janvier 2010 à l'âge de 69 ans.
J'ai cru que c'etait un post de Maiden vu sa longueur
J'ai mis une demi-heure à le rédiger, j'ai dis tout ce que je savais
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Michel Rocard
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Michel Rocard
11e Premier ministre français
(159e chef du gouvernement)
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Michel Rocard, en 1981
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Mandat
10 mai 1988 - 15 mai 1991
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Gouvernement(s) Michel Rocard I
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Gauche - Centre (ouverture)
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Prédécesseur Jacques Chirac
Successeur Édith Cresson
Autres fonctions
Ministre de l'Agriculture
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23 mars 1983 - 4 avril 1985
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Prédécesseur Édith Cresson
Successeur Henri Nallet
Ministre d'État, ministre du Plan et de l'Aménagement du territoire
Période
22 mai 1981 - 23 mars 1983
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Prédécesseur Jean Lecanuet (Plan)
Fernand Icart (Aménagement du territoire)
Successeur Gaston Defferre
Premier secrétaire du Parti socialiste
Président de la direction nationale provisoire du PS
du 3 avril au 24 octobre 1993
Période
24 octobre 1993 - 19 juin 1994
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Biographie
Nom de naissance Michel Louis Léon Rocard
Naissance 23 août 1930 (1930-08-23) (80 ans)
Drapeau de la France Courbevoie, Seine
Décès
Nature du décès
Nationalité française
Parti politique SFIO
PSA
PSU
PS
Conjoint Geneviève Pujol (divorcé)
Michèle Legendre (divorcé)
Enfants Premier mariage :
Sylvie Rocard
Francis Rocard
Second mariage :
Olivier Rocard
Loïc Rocard
Diplômé de Faculté des lettres de l'université de Paris
IEP Paris
ENA
Profession Haut fonctionnaire
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Résidence
Signature
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Michel Rocard, né le 23 août 1930 à Courbevoie (Seine), est un homme politique français, membre du Parti socialiste.
Militant socialiste depuis 1949, il est le candidat du Parti socialiste unifié (PSU) à l'élection présidentielle de 1969, après quoi il rejoint le Parti socialiste (PS) en 1974. Premier ministre de 1988 à 1991 sous la présidence de François Mitterrand, il est député (PSE) au Parlement européen de 1994 à 2009.
Sommaire
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* 1 Biographie
o 1.1 Formation
o 1.2 Famille
o 1.3 Entrée au PSU et guerre d'Algérie
o 1.4 Premières responsabilités
o 1.5 Le « rocardisme »
o 1.6 Entrée au gouvernement
o 1.7 Premier ministre
o 1.8 Premier secrétaire du Parti socialiste
o 1.9 Implication dans l'Union européenne
o 1.10 Affiliations
o 1.11 Élection présidentielle de 2007
o 1.12 Fin de carrière
* 2 Détail des mandats et fonctions politiques
* 3 Distinctions honorifiques
* 4 Bibliographie
o 4.1 Publications de Michel Rocard
o 4.2 Publications sur Michel Rocard
* 5 Notes et références
* 6 Voir aussi
o 6.1 Articles connexes
o 6.2 Liens externes
Biographie [modifier]
Formation [modifier]
Il est licencié ès lettres, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et ancien élève de l’École nationale d'administration (promotion 1958, surnommée 18 juin).
Famille [modifier]
Michel Rocard est issu d'une famille de la bourgeoisie, protestant du côté de sa mère, catholique du côté de son père. Il est le fils d'Yves Rocard, membre de la Résistance, professeur et chercheur, et le père de Francis Rocard, astrophysicien au CNES, de Sylvie Rocard, Olivier Rocard et Loïc Rocard. Il est également apparenté à l'actrice Pascale Rocard.
Entrée au PSU et guerre d'Algérie [modifier]
Entré en 1947 à l'Institut d'études politiques de Paris, Michel Rocard adhère en 1949 aux Jeunesses socialistes. Entre 1953 et 1955, il est responsable des étudiants socialistes. Il entre à l’ENA en 1955. Alors que se déclare la guerre d'Algérie, il rejoint les socialistes en rupture avec Guy Mollet à propos de la politique algérienne. Il adhère au Parti socialiste autonome (PSA) dès sa création par Édouard Depreux et Alain Savary. « Pendant plus d'un siècle, la France a prétendu mener en Algérie la politique dite de l'assimilation, qui seule justifiait l'intégration de l'Algérie dans le territoire de la République. En fait, cette politique fut proclamée et jamais appliquée », écrivait Michel Rocard dans un rapport rédigé en 1957.
« L'égalité de tous les citoyens devant la loi, qui est le principe de base de notre Constitution, n'a jamais été pratiquée. L'égalité des devoirs existait, et notamment l'impôt du sang, mais point d'égalité des droits », ajoutait-il, avant de constater que « sévissait durement une mentalité proche de la ségrégation raciale qui interdisait aux musulmans, sauf exception, l'accès aux fonctions de responsabilités, même mineures, dans leur propre pays[1] ».
En 1960, il participe à la fondation du Parti socialiste unifié (PSU) - fusion du PSA et de l'Union de la gauche socialiste (UGS, chrétiens de gauche) auxquels s'ajoutent d'anciens communistes dissidents -, rejoint en 1961 par Pierre Mendès France.
Premières responsabilités [modifier]
Michel Rocard est nommé inspecteur des Finances en 1958, puis secrétaire général de la Commission des comptes et des budgets économiques de la nation en 1965. Remarqué lors du congrès de Grenoble en 1966, il devient secrétaire général du PSU en 1967. Michel Rocard prend, à partir de 1953 le pseudonyme de « Georges Servet » (du nom d'un hérétique protestant, Michel Servet) et c’est sous ce nom qu'il est connu au PSU avant 1967. Il partage également le nom de plume « Jacques Malterre » avec Hubert Prévot[2]. En Mai 68, il joue un certain rôle car l’UNEF, le principal syndicat étudiant, est contrôlée par les étudiants du PSU dont faisait notamment partie Jacques Sauvageot, alors vice-président de l’UNEF.
Après la défaite du général de Gaulle lors du référendum du 27 avril 1969, Michel Rocard en appelle à « un pouvoir de transition vers le socialisme »[3]. Il se présente à l’élection présidentielle de 1969, où il recueille un score de 3,61 % des suffrages exprimés - le meilleur score obtenu par le PSU depuis sa création -, le candidat socialiste Gaston Defferre, allié à Pierre Mendès France, n’obtenant que 5 %. Il se présente aux élections législatives de juin 1969 dans la 4e circonscription des Yvelines, et bat le Premier ministre sortant Maurice Couve de Murville. Il perdra ce siège en 1973. Il critique le Programme commun adopté par le PS et le PCF, estimant que ces partis « ont choisi de ne pas (...) proposer un programme socialiste »[4].
Lors de la campagne présidentielle d'avril-mai 1974 il soutient François Mitterrand, mais en octobre, lorsqu’il propose au PSU de rejoindre le PS, il est mis en minorité (40 %). Il quitte alors le PSU et participe aux Assises pour le Socialisme (12-13 octobre 1974) qui préparent l’entrée au PS des minoritaires du PSU et de certains militants proches de la CFDT comme Jacques Chérèque. Son entrée au Parti socialiste date de décembre 1974. Il devient membre du bureau exécutif en février 1975 et secrétaire national chargé du secteur public. Il est élu maire de Conflans-Sainte-Honorine en 1977, à la tête d’une liste d’union de la Gauche. Il reconquiert le siège de député de la circonscription de Conflans aux législatives de 1978. Le 19 octobre 1980, il annonce sa candidature à la candidature du PS pour la présidentielle de 1981, mais la retire le 8 novembre suivant, lorsque François Mitterrand annonce la sienne. L'antagonisme qui couvait entre les deux hommes depuis au moins 1977 durera jusqu'à la mort de Mitterrand en 1996.
Le « rocardisme » [modifier]
La fin des années 1970 marque l’avènement du rocardisme, un courant au sein du Parti socialiste qui affiche une tendance décentralisatrice (congrès de Nantes, 1977), puis ouvertement hostile aux nationalisations intégrales (à 100 %) préparées par les mitterrandistes (congrès de Metz, 1979). Il profite du procès contre des membres du FLB, durant lequel il témoigne en faveur des accusés, en novembre 1979, pour justifier ses appels à la décentralisation : « je sens profondément que ce mouvement centralisateur, commencé par Philippe le Bel, doit s'arrêter »[5]. Michel Rocard, dont la cote a toujours été élevée dans les sondages, devient ainsi une figure incontournable du paysage politique français. En s’opposant aux « nationalisations à outrance » et en acceptant l’économie de marché, le rocardisme se retrouve à l’opposé des positions défendues par le parti communiste dans les négociations du Programme commun. Les rocardiens se réclament souvent de la pensée de Pierre Mendès France lorsqu’ils prônent une politique économique « réaliste » et une culture de gouvernement.
Entrée au gouvernement [modifier]
Maire de Conflans-Sainte-Honorine de 1977 à 1994, il devient ministre d'État, ministre du Plan et de l'Aménagement du territoire dans les deux premiers gouvernements Pierre Mauroy, du 22 mai 1981 au 23 mars 1983.
Son action pendant ces années-là est notamment marquée par la loi du 29 juillet 1982 dont il est à l'origine, qui établit les contrats de plan État-Région.
Il est ensuite nommé ministre de l'Agriculture dans le gouvernement Pierre Mauroy III, fonction que Michel Rocard conserve dans le gouvernement Laurent Fabius. Opposé à l’instauration du mode de scrutin proportionnel pour les élections législatives de 1986, il démissionne de son poste le 4 avril 1985.
Premier ministre [modifier]
Articles connexes : Gouvernement Michel Rocard I et Gouvernement Michel Rocard II.
Il est nommé Premier ministre, le 10 mai 1988, au début du second septennat de François Mitterrand. Peu avant sa nomination à Matignon, ce dernier avait déclaré à Ambroise Roux : « Je vais le nommer puisque les Français semblent en vouloir […] Mais vous verrez, au bout de 18 mois, on verra au travers »[6]. Les résultats des élections législatives de juin 1988 entraînent la formation d'un second gouvernement Michel Rocard.
Le 26 juin 1988, Michel Rocard fait signer les accords de Matignon entérinant les droits de la Nouvelle-Calédonie à l’autodétermination et mettant fin aux violences sur l’île. Cette action pour la pacification de la Nouvelle-Calédonie est, selon lui, ce qu'il a fait de mieux au gouvernement[réf. nécessaire], mais c'est aussi l'action pour laquelle il dit avoir subi les pires attaques[réf. nécessaire].
Il instaure également le revenu minimum d'insertion le 12 octobre 1988, qui constitue l’un des rares projets de loi votés à l'Assemblée sans une seule voix d’opposition. Il fait également adopter par l’assemblée (19 novembre 1990) la loi sur la CSG, nouveau prélèvement sur tous les revenus, annoncé comme provisoire, pour faire baisser le déficit de la sécurité sociale. La CSG, toujours en vigueur, augmente régulièrement depuis sa création.
Avec son conseiller à la sécurité Rémy Pautrat, auparavant directeur de la DST, il lance le Comité interministériel du renseignement (CIR [7]) et un Plan national de renseignement visant à ce que Matignon prenne une part active dans l'orientation générale de la recherche des services en France plutôt que la laisser à la seule initiative de ces derniers.
Premier secrétaire du Parti socialiste [modifier]
Le 15 mai 1991, François Mitterrand, avec qui sa mésentente est alors de notoriété publique, lui demande de démissionner de sa fonction de Premier ministre[8].
Il devient premier secrétaire du Parti socialiste deux ans plus tard — le premier à être élu par les délégués au congrès national —, à la suite de la déroute socialiste aux élections législatives de mars 1993, lui-même ayant été battu dans sa circonscription des Yvelines par Pierre Cardo, maire UDF de Chanteloup-les-Vignes. Il remanie profondément les institutions dirigeantes du parti, donnant notamment son autonomie au MJS. Il choisit d'être tête de liste aux élections européennes de juin 1994 durant lesquelles il doit subir la concurrence de la liste radicale de Bernard Tapie. À la suite du mauvais score de sa liste (14,5 %), une coalition Emmanuelli-Fabius le met en minorité au conseil national du PS et il doit démissionner de son poste de premier secrétaire le 19 juin 1994, remplacé par Henri Emmanuelli qui convoque dans l'urgence un congrès à Liévin.
Revenant sur cet épisode, il déclare que le fait d'avoir accepté le poste de premier secrétaire est « la faute de [sa] carrière[9] ». Michel Rocard doit alors abandonner l'idée d'une deuxième candidature présidentielle que les médias lui prêtent depuis 1981. Il est élu sénateur des Yvelines le 24 septembre 1995.
Implication dans l'Union européenne [modifier]
Il démissionne de son mandat de sénateur en 1997, car le Premier ministre Lionel Jospin lui a demandé de choisir entre le Sénat et le Parlement européen, où il siège depuis 1994, et où il s'illustre par son opposition aux brevets logiciels dans l'Union européenne. Il occupe plusieurs fonctions au Parlement européen en présidant les commissions de la coopération et du développement (1997-1999), puis de l'emploi et des affaires sociales (1999-2002) et enfin de la culture (2002-2004)[10].
En 2005, il conduit la délégation d’observateurs européens pour assurer le bon déroulement de l'élection présidentielle en Palestine.
Au lendemain de la victoire du « non » au référendum européen du 29 mai 2005, alors que le Parti socialiste est en crise, Michel Rocard marque, à travers plusieurs entretiens, son opposition à Laurent Fabius et aux courants les plus à gauche du PS, en fustigeant notamment le « Nouveau Parti socialiste » d'Arnaud Montebourg. Il s'en prend également à l'association altermondialiste ATTAC (« monument de bêtise économique et politique » selon l’ancien Premier ministre). Il marque cependant sa curiosité pour le courant « Utopia »[réf. nécessaire].
Michel Rocard est un fervent défenseur de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Il a d'ailleurs écrit un plaidoyer concernant ce sujet[11] : selon lui, « la Turquie est un enjeu stratégique » et « une vraie chance pour l'Europe ». Il met en avant les arguments liés à l'accès aux routes énergétiques, une plateforme de paix dans le Caucase, les Balkans et le Proche-Orient, une économie de marché en plein essor et une nation démocratique et laïque : « La Turquie représente une démocratie chrétienne à la mode musulmane à la fois économiquement libérale et conservatrice sur le plan des mœurs[12] ».
Toujours engagé dans la construction européenne, il publie, en septembre 2008, Notre Europe, avec Nicole Gnesotto.
Affiliations [modifier]
Michel Rocard fut membre de l'International Advisory Board du conseil des relations étrangères de 1999 à 2004, et administrateur du think tank « Les Amis de l'Europe ». Il est, avec Dominique Strauss-Kahn et Pierre Moscovici, co-fondateur de l'association À gauche, en Europe. Il préside le conseil d'orientation scientifique de la fondation Terra Nova depuis sa création, en 2008.
Michel Rocard compte également parmi les membres fondateurs du Collegium international éthique, politique et scientifique, association qui réfléchit aux transformations urgentes qu'imposent les désordres actuels dans le monde.
Michel Rocard est membre du Comité de soutien de l’Association Primo Levi[13].
Élection présidentielle de 2007 [modifier]
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Wikinews propose des actualités concernant « Michel Rocard : « Je ne peux pas dire que la défaite ait été une surprise » ».
Ségolène Royal confie à Michel Rocard, dans le cadre de sa candidature à l'élection présidentielle, une mission numérique en charge d'établir un rapport-programme[14]. Ce dernier avait joué un rôle déterminant dans la bataille au Parlement européen contre la brevetabilité du logiciel. Le rapport est publié sous le titre République 2.0 - Vers une société de la connaissance ouverte.
Le 13 avril 2007, neuf jours seulement avant le premier tour, il se prononce dans Le Monde pour un accord Royal-Bayrou[15] afin de battre la « coalition de Nicolas Sarkozy et Jean-Marie Le Pen », sans toutefois préciser les modalités de cet éventuel accord. Il est suivi dans sa démarche par Bernard Kouchner, le lendemain[16].
Michel Rocard révèle, en juillet 2007, avoir tenté en vain de convaincre Ségolène Royal de se désister en sa faveur un mois avant le premier tour de l'élection présidentielle, estimant que ce changement de candidat aurait pu éviter à la gauche la défaite à venir[17].
Fin de carrière [modifier]
Michel Rocard, en 2008.
Le 30 juin 2007, en voyage en Inde, il est victime d'une hémorragie cérébrale et transféré, dans un état grave, au sein du service de neurochirurgie de l'hôpital de Calcutta. Sorti de cet hôpital le 10 juillet pour être rapatrié en France, il déclare que les chirurgiens ont « fait des miracles » pour lui permettre de se rétablir[18].
Il participe, en août 2007, à la « commission Pochard », sur la condition enseignante et le statut des enseignants, voulue par Nicolas Sarkozy et lancée par le ministre de l'Éducation nationale, Xavier Darcos. Suite au titre d'une interview au Figaro qu'il juge « mensonger », il démissionne de cette commission le 31 janvier 2008[19]
Dans la perspective du congrès de Reims, il apporte, en septembre 2008, son soutien au maire de Paris, Bertrand Delanoë[20]. Il va jusqu'à menacer de quitter le Parti socialiste en cas de victoire de Ségolène Royal[21]. Finalement, c'est Martine Aubry qui est élue face à cette dernière.
Le 29 octobre 2008, il annonce qu'il ne se représentera pas aux élections européennes du 7 juin 2009[21], mettant ainsi un point final à sa carrière d'élu politique après 15 années au Parlement européen et 40 ans après son premier mandat d'élu. Le 14 janvier 2009, le porte-parole du groupe socialiste au Parlement européen annonce la démission de Michel Rocard de son mandat de député pour la fin du mois de janvier et son retrait de la vie politique active[22]. Le lendemain, il est salué par une ovation des députés du Parlement européen[23].
À Saint-Brieuc, le 13 mars 2009, lors de l'inauguration de l'école Yves Dollo, il est nommé par Nicolas Sarkozy ambassadeur de France chargé des négociations internationales relatives aux pôles Arctique et Antarctique[24].
Le 10 juin 2009, il est chargé par le gouvernement français de présider les 2 et 3 juillet 2009 une conférence d'experts sur l'institution d'une Taxe carbone sous le nom de Contribution climat énergie, suivie d'une table ronde[25] et remet son rapport le 28 juillet 2009[26].
Avec Alain Juppé, il co-préside la commission chargée de réfléchir à la mise en œuvre d'un grand emprunt national, qui devrait être lancé début 2010.
Sa seconde épouse, Michèle Legendre-Rocard, décède le 16 janvier 2010 à l'âge de 69 ans.
J'ai cru que c'etait un post de Maiden vu sa longueur
J'ai mis une demi-heure à le rédiger, j'ai dis tout ce que je savais
En tout cas, super bien rédigé, bien joué Valou (et Wikipedia aussi ^^)
Hors ligne
wwedamien a écrit:
Valounet a écrit:
wwedamien a écrit:
J'ai cru que c'etait un post de Maiden vu sa longueur
J'ai mis une demi-heure à le rédiger, j'ai dis tout ce que je savais
En tout cas, super bien rédigé, bien joué Valou (et Wikipedia aussi ^^)
GG à toi au grand Valounet.
C'délire ils ont pas voulu tout me citer.
Dernière modification par Benji_03 (04-11-2010 20:11:15)
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wwedamien a écrit:
Valounet a écrit:
wwedamien a écrit:
J'ai cru que c'etait un post de Maiden vu sa longueurJ'ai mis une demi-heure à le rédiger, j'ai dis tout ce que je savais
En tout cas, super bien rédigé, bien joué Valou (et Wikipedia aussi ^^)
Dit aussi que je t'ai aidé pour la rédaction hein.
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Comme par hasard ça tombe sur un mec de Vichy, comme par hasard
Les mecs, je vend mes joueurs ! J'ai de beaux petites joueurs nottament en def !
En plus double poste
Dernière modification par Valounet (04-11-2010 20:13:42)
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No les jeunes je les vend pas de suite, j'attends un peu :$
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Ruva (R) 14 28-08-2010 Gar 196 10 Gar Très Intense
Feqe (R) 16 28-08-2010 Déf 192 10 Déf Très Intense
Tura (R) 15 28-08-2010 Déf 190 10 Déf Très Intense
Sume (R) 15 28-08-2010 Mil 192 10 Mil Très Intense
Bulo (R) 14 28-08-2010 Att 192 10 Att Très Intense
Sido (R) 14 28-08-2010 Att 195 10 Att Très Intense
Don't be so jalouz.
Sinon, Valou, va te faire encul* t'as fait bugger ma page.
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Passons à vite à l'autre page, pour penser aux pauvres doigts de Darky, qui essayent d'atteindre le bas de la page avec son iPhone
Dernière modification par Barry- (04-11-2010 20:29:44)
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Barry- a écrit:
Passons à vite à l'autre page, pour penser aux pauvres doigts de Darky, qui essayent d'atteindre le bas de la page avec son iPhone
Non je suis sur l'ordi ce soir.
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