Foot-Land - jeu de foot fun et convivial

Il faut bien un loup pour punir les brebis égarées  .

"-Capitaine ! Capitaine Mézet !"
Me voilà tiré de ma torpeur par les cris de Roger Dumoin, mon aide de camp. Je m'assis alors sur mon lit, et l'autorisai à entrer.
"- Capitaine, navré de vous réveiller, mais le Maréchal vous prie de le rejoindre au plus vite sous sa tente.
- Bien, j'arrive".
J'enfilai alors mes bottes, mon uniforme et sortis de ma tente. La lumière du soleil fut tellement intense qu'elle m'éblouit quelques instants. Je me resaisis, et observa le campement, alors en pleine activité. Les hommes couraient dans tous les sens, les sergents gueulant et les cavaliers se regroupant. Je compris tout de suite que la bataille était imminente.
Cela faisait 1 an que la guerre était déclarée entre la France et plusieurs pays européens, comprenant principalement l'Autriche, le Saint Empire, les Provinces-Unies, l'Angleterre et la Prusse. À la suite de notre Révolution, les monarchiens européens voulurent profiter du chaos qui régnait alors pour rétablir les pouvoirs absolus du Roi, alors contraints et limités par l'Assemblée nationale. Après une percée coalisée en Alsace, les armées françaises parvinrent à repousser les coalisés et leur faire franchir le Rhin. La guerre se déroula ensuite en notre faveur. La France contenait les coalisés sur le Rhin en Alsace. L'objectif principal était de refouler les coalisés hors de la rive gauche du Rhin et de leur faire franchir le fleuve, afin de défendre plus efficacement le pays et la nation contre les armées ennemies, très supérieur en nombre. C'est pourquoi nos armées lancèrent rapidement des offensives à Sarre, forçant les austro-Hollandais et le corps expéditionnaire britannique de se replier plus au Nord, et de former une ligne défensive Bruges-Namur-Liège-Rhin. Le Roi, avec le soutien de l'Assemblée, ordonna au maréchal Grouzier de faire campagne en cassant cette ligne de défense afin d'envahir le reste des Pays-Bas autrichiens, et poursuivre ensuite notre progression afin d'entrer dans les Provinces-Unies. L'armée du Nord, dans laquelle je servais, était forte de 80 000 hommes, et faisaient face à 147 000 coalisés. Bien que nous étions en forte infériorité numérique, nous étions mieux équipés, mieux préparer, mieux commander et nous possédions la meilleure artillerie. Le Maréchal avait bien compris que des attaques sur plusieurs points de leur ligne seraient suicidaires. Après renseignements et observation minutieuses, il trouva le point faible de la ligne ennemie : à 9 km de Namur, un grand plateau offrait un poste d'attaque sur Liège, ce qui lui conférait une importance stratégique et tactique importante. Les voies d'accès étaient difficiles, et un petit village s'étendait sur la gauche du plateau. Nous nous dirigeâmes là-bas, laissant 25 000 hommes pour protéger nos arrières. C'est ici que le succès de la campagne se déciderait.

Je marchai en direction de la tente du Maréchal. De là, nous pouvions voir de loin la ville, et les forces ennemies se regrouper afin de nous attaquer. J'entrai dans la tente, spacieuse et bien décorée. Le Maréchal m'accueil là sur un ton sérieux :
"-Capitaine Mézet. Remis de votre blessure ?
- Je m'en suis remis. Ce ne sera jamais que la huitième fois.
- Heureux de l'apprendre. Si je vous ai convoqué, c'est pour vous faire part de la situation. L'armée ennemie marche sur nos positions, et nous ne sommes que 55 000 contres 71 000 hommes d'après mes renseignements. Néanmoins, nous disposons du choix du terrain, et celui-ci nous est largement favorable. Vous occuperez le village sur la gauche avec votre régiment, protégeant notre flan, avec la gauche de l'armée en retrait, pouvant vous soutenir. Pendant ce temps, nous contiendrons l'ennemi, puis le contre-attaquerons. Notre défense tient de votre résistance, et la réussite du plan tient de votre courage et de votre détermination. Je compte sur vous ! Si je vous ai confié la garde de ce village, c'est que je connais votre valeur combative, et vos talents de stratège. Si besoin ait, un escadron de cavalerie pourra vous aider, dirigé par votre ami, le Capitaine Termars."
En sortant de la tente, je me rendis compte que la mission que l'on me confiait aller être périlleuse. En tout et pour tout, la gauche de notre armée était composée de 7900 hommes et 1500 cavaliers. Mon régiment, le Royal Provence, comprenait 2300 soldats, qui combattaient ensemble depuis le début de la guerre. Nous étions aguerris, endurcis, soudés. C'est ce qui allait faire la différence dans ce qui allait de passer.
Une fois regroupés, mes hommes attendaient. Je pense qu'ils avaient un très grand respect pour moi, qui se mêlait à de la crainte. "-Soldats ! En colonne ! En avant, marche !".
Le bruit de leur pas m'était devenu familier, c'était un pas cadencé, rythmé par le bruit des tambours. Après dix minutes de marche lente, nous arrivâmes au village. J'eut tôt fait de remarquer l'importance stratégique de ce dernier, et l'impact que notre défense aurait sur l'issue de la bataille. Plus nous résisterions, plus l'ennemi enverrait des troupes pour prendre notre armée à revers, et tourner ainsi les fortifications établies sur le plateau. Notre victoire dépendrait donc principalement du combat de rues qui allait se dérouler.
Le village était composé d'une trentaine de maisons, disposées autour d'une rue large de six mètres de large, et d'une centaine de long, ainsi que de quelques ruelles, qui débouchaient sur la plaine à côté du village. J'ordonnais à mes hommes de construire des barricades à l'extrémité des ruelles, afin de prévenir toutes charges de cavalerie ennemie, d'y embusquer quelques hommes et de bloquer les accès latéraux.

Dernière modification par Ruan (22-07-2012 13:58:09)

Ruan a écrit:

Oui, c'est court, je vous l'accorde, mais c'est que le début. ^^' Et y'a 2-3 termes techniques qu'il faudra que je corrige.

C'est court 'ffectivement ^^ ... Pour un récit historique en + ... J'aime toujours la profondeur (longueur dans le texte) dans ce genre littéraire ... Donc si t'as la suite, ca me botterait bien

Sans mentir je compte écrire cette bataille, la suite de la campagne et la fin de la guerre.
Je suis en train d'écrire la bataille, là, je la posterais sans doute demain. (car non j'ai pas écrit toute la nouvelle, je l'écris morceau par morceau ^^).

Dernière modification par Ruan (21-07-2012 22:48:35)

Oui je sais y'a la tonne de fautes...

Mais merci.

J'ai corrigé quelques fautes + continué un peu.
C'est sur le post d'en haut, je l'ai mis à jour.

Dernière modification par Ruan (22-07-2012 14:01:21)

Mon pauvre, la vie est dure à ce que je vois !

Bonjour a tous.

J'ai vu Quentin Mosimann hier soir.
Je pensais que c’était un teubé mais en faite c’était sympa. Surement grâce aux 3 magnums de vodka qu'un chinois nous a payé.

Je suis dégouté. Il y'a 2 championnat, on finissait 7ème du classement, finaliste de la coupe (avec 6M d'€ de budget). On avait la plus belle équipe depuis 11ans qu'on était en division 1. Une série de 15 matchs d'afillées sans défaites. (en fait, une défaite en 20 rencontres, toutes compétitions confondues)

Puis, la saison dernière a démarré. On a joué 2 tours de coupe d'Europe, éliminé avec les honneurs contre Berne. On a enchaîné la malchance, les blessures (plus d'une vingtaine sur la saison. Y'avait chaque semaine entre 6 et 14 (!!) joueurs blessés.). Les très bons résultats d'un soir suivi d'une série de 4 défaites. Et, pour finir, malgré le plus beau noyau qu'on ait jamais eu, une descente en D2.

Et là, sur la trentaine de joueurs sous contrats l'an dernier (évidemment, avec parfois 13-14 blessés), il ne nous reste plus de quoi faire une équipe. Y'a des petits jeunes mais bon... Si on espère remonter directement, c'est pas gagné.

Enfoiré. C'est méchant de vanner sur l'âge, aussi.

J'VAIS T'FAIRE COURIR MOI TU VAS VOIR ROUQUIN VA ! TABAROUETTE D'ESTI D'CALICE DE NIAISEUX !

Old_Jr a écrit:

Enfoiré. C'est méchant de vanner sur l'âge, aussi.

Bande d'enfoirés.