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Le football polonais : des aigles de Gorski aux taupes de Beenhakker
Publié par Johann le Vendredi 09 octobre 2009 à 08h10 , marqué Euro 2012, Pologne
1e septembre 2001. La Pologne s’impose 3-0 face à la Norvège et obtient sa première qualification pour une compétition internationale depuis 1986. Ce voyage en Asie pour le Mondial 2002 va mettre fin à 16 ans de disette, et c’est tout un peuple qui espère revoir sa sélection au plus haut niveau. Malheureusement, l’euphorie sera de courte durée car la campagne se terminera dès le premier tour de poules. Par la suite, malgré d’autres qualifications (Mondial 2006, Euro 2008), la désillusion sera la même. La Pologne réalise de bonnes prestations lors des tours préliminaires, mais sombre lorsqu’il s’agit de confirmer au plus haut niveau. Le mal est encore plus profond actuellement, car l’équipe est plus qu’incertaine pour une participation à la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud. En conséquence, nous allons nous livrer à une petite analyse des maux qui criblent la Pologne du football. Mais débutons d’abord par la folle épopée des années ’70 et ’80 : comment un pays a pu avoir une sélection aussi forte, et ensuite décliner tout aussi fortement ?
La première de ces raisons est avant tout politique. Plaçons-nous dans le contexte de l’époque. La Pologne, depuis la fin de la guerre 39-45, vit sous le joug des Soviétiques, via un gouvernement ultra-communiste en fonction. La répression et les couvre-feux minent le quotidien de dizaines de millions de Polonais. D’autre part, une loi mise en place par l’URSS interdit formellement aux Polonais de quitter leur pays avant d’avoir atteint l’âge de 30 ans. Les exemples sont nombreux : Lato et Szarmach, tous deux nés en 1950, ont signés à Lokeren et Auxerre qu’après avoir eu respectivement 30 et 35 ans. La sélection Polonaise revêt donc deux importances pour ces joueurs. La première, c’est la fierté de porter au plus haut niveau leur pays, écrasé par les Soviétiques. La seconde, c’est qu’il s’agit là du seul moyen pour eux d’être connus et reconnus internationalement. Ce constat fait, il est facile d’en déduire que la majorité des Polonais sélectionnés montraient une envie démesurée d’obtenir les meilleurs résultats possibles. En témoignent, à plusieurs reprises, la 3e place obtenue (1974 et 1982) et le passage réussi du premier tour de poules (1978, 1986). Mais dès la chute du communisme et du mur de Berlin, les choses changent.
La sélection polonaise au Mondial 1974, l’une des plus belles de l’histoire du football.
Une vraie république se met en place, les Polonais sont libérés et la reconstruction du pays peut s’opérer. Evidemment, après tant d’années de pauvreté, chacun espère s’enrichir non seulement pour lui, mais aussi pour sa famille. L’équipe nationale possède un intérêt moindre et la notion de mercenaire y fait vite son apparition. Parmi ces joueurs ayant d’abord un attrait certain pour l’argent, des Polonais pure souche, bien loin des mœurs d’un Lato ou d’un Boniek. Mais également des joueurs n’ayant absolument rien de Polonais, comme Emmanuel Olisadebe (Nigéria) ou Roger Guerreiro (Brésil), qui sont vite naturalisés. Et depuis peu, la fédération se met à expédier aux quatre coins du monde des observateurs pour retrouver des descendants d’immigrés. D’autres, comme Ludovic Obraniak, prennent un passeport et proposent leurs services à la sélection
Quant aux installations de football, elle commencent à dater et ne sont pas remplacées : elles ne font pas partie des priorités. Aujourd’hui encore, il n’est pas rare de voir des juniors ou des équipes réserves de clubs professionnels s’entraîner sur du sable. De l’avis de plusieurs experts du football Polonais, la stagnation n’a rien de bon, car le football avance à grands pas. Et faire du sur-place quand tout le monde avance, cela revient à reculer. L’organisation du quotidien des jeunes joueurs est aussi très en retard.
Przemyslaw Mądry, défenseur du FC Wil (Suisse), a récemment expliqué que la deuxième division Helvétique opérait de façon beaucoup plus professionnelle que n’importe quel club Polonais avec sa formation. Ainsi, selon sa propre expérience, le principal problème vient du fait que les juniors Polonais n’arrivent pas à franchir le cap qui les sépare du haut niveau, le vrai. A-t-il vu juste ? Très certainement, car les sélections de jeunes ont toujours été productives : médaille d’or aux J.O. de 1972, d’argent en 1976 et 1992. Champions d’Europe -18 en 2001. Champions d’Europe -17 en 1993, finalistes en 1999. Ce passage du monde junior au monde pro semble donc être le chaînon manquant. Chose à laquelle les retombées économiques du prochain Euro – co-organisé par la Pologne et l’Ukraine – devraient remédier, du moins en partie.
D’ailleurs, où en est-on de la préparation de cet Euro ? En ce qui concerne la Pologne, les choses suivent leur cours sans heurt, du moins en façade. Le ménage continue au sein de la PZPN (Association Polonaise de Football), condition sine qua none pour obtenir l’organisation de la compétition, après la découverte d’un réseau immense de corruption. Michel Platini et les délégués de l’UEFA ont renouvelé à plusieurs reprises leur totale confiance au projet Polonais, et adidas a déjà signé un contrat de sponsoring pour fournir une partie de l’équipement sur place. Le problème du hooliganisme est traité lentement et en profondeur, la police multipliant les arrestations et les condamnations. Varsovie pourrait même hériter de l’organisation de la finale, car l’Ukraine serait, elle, en retard. Subissant la crise de plein fouet, le voisin Ukrainien pourrait également céder 2 de ses villes organisatrices à la Pologne. On passerait alors d’un 4+4 équilibré à un 6+2.
Le stade Narodowy de Varsovie pourrait accueillir la finale de l’Euro 2012 en cas de retards en Ukraine.
En tous les cas, des efforts considérables sont menés conjointement par la PZPN et le gouvernement de Donald Tusk pour mener à bien l’organisation de l’Euro 2012. Economiquement et sportivement, il est certain que la Pologne en sortira grandie et pourra tenter de rattraper une partie de son retard. Une seule question reste en suspens : à quel niveau évolueront les Biało-czerwoni à domicile ? Ils ont presque 3 saisons pour se préparer. Assez de temps pour proposer un projet sportif ambitieux.
Dernière modification par ESWitry (06-06-2011 16:31:36)
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C'était un excellent joueur malheureusement sa fait 2-3 ans qu'il joue plus.
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J'étais fan de la Pologne lors de la CDM 2006, avec Zurawski, Smolarek, Lewandowski et Zewlakow. Mais je ne suis pas un grand connaisseur de foot polonais...
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France Pologne bientôt.
Oui on avait une bonne équipe et encore.
Bosacki aussi.
Dernière modification par ESWitry (06-06-2011 16:54:45)
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C'est vendredi Pologne-France ?
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Wisla Krakow ! Mes grands-parents sont nés à deux pas du stade.
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Le Bronx de Cracovie non ?
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Tiens, la Pologne existe à chaque fois qu'on la joue
Dernière modification par Neo-rijsel (06-06-2011 20:49:29)
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Alpha_Dog a écrit:
Hier y'a eu un reportage sur les hooligans en Pologne, c'est d'ces oufs ! Pire qu'en Angleterre du temps ect !
Je l'ai vue aussi, là bas ça respire pas le foot, ça respire la haine.
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Alpha_Dog a écrit:
Hier y'a eu un reportage sur les hooligans en Pologne, c'est d'ces oufs ! Pire qu'en Angleterre du temps ect !
Yes j'ai mater aussi !
C'était sur direct 8 vers 23h !
C'est des oufs la bas !
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Exact, c'était la folie. C'était chaud.
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Bienvenue en Europe de l'Est.
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On comprend pourquoi l'EST est bien vers la droite ^^
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La selection avait un match face a L'Argentine hier ?
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Oui contre Argentine B (ou C).
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Oui en effet ça fait longtemps que la Pologne n'a pas eu une bonne équipe national et la frustration des supporters se ressent dans les stades par la violence.
J'ai pas regardais mais je connais l'ambiance des stades la haut c'est tout le temps chaud.
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ESWitry a écrit:
Oui en effet ça fait longtemps que la Pologne n'a pas eu une bonne équipe national et la frustration des supporters se ressent dans les stades par la violence.
J'ai pas regardais mais je connais l'ambiance des stades la haut c'est tout le temps chaud.
Ouais c'est pas une raison sa hein ....
Les îles féroé non plus ont pas une équipe national potable et sa va pas aussi loin !
C'est juste honteux dans n'arriver a ce point !
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Je les défends pas loin de la.
Je trouve aussi que c'est une honte d'en arriver la surtout à 1 an de l'euro.
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Lech Poznan
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Yenan a écrit:
Lech Poznan
Mon club préféré de pologne à moi aussi.
Idz Lech Poznan !
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Non.
Enfin née en France mais j'ai la plupart de ma famille en Pologne.
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