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Depuis plusieurs semaines, Sidney Govou  fait certes la une de la presse grecque, mais guère des pages sportives. Les écarts de conduite présumés de l'attaquant du Panathinaïkos lui ont valu d'être absent du groupe pour les deux derniers matches de Championnat. Ecarts présumés, car l'ex-Lyonnais, finalement conservé vendredi par sa direction, nie en bloc ce samedi dans L'Equipe : «J'ai pris une amende une fois, parce que je suis sorti après un match. (...) Après le reste, que j'ai raté des entraînements, que j'étais ivre à l'entraînement, ce sont des conneries ! Malheureusement, cela a été repris en France. (...) On a même dit que j'avais fauché un motocycliste alors que je m'étais arrêté en voiture pour aider quelqu'un. Et quand on en vient à me traiter d'alcoolique, c'est grave ! (...) Il y a tellement de choses qui ont été dites que tout le monde s'y perdait, moi le premier. On a été jusqu'à parler de licenciement pour faute grave, mais il n'a jamais été question de cela. On a discuté de mon avenir, de mon envie. Les dirigeants n'étais pas satisfaits de mon rendement, mais moi non plus.»

1050 euros par mois

Pour montrer son envie de réussir, Sidney Govou a donc frappé fort : «J'ai dit à mes dirigeants que j'étais capable de prendre le salaire minimum d'un footballeur en Grèce, plus les éventuelles primes. 1050 euros par mois. Sur les trois ans de contrat qu'il me reste. Je voulais montrer que je n'étais pas venu ici pour faire un braquage.» L'ex-international français n'a désormais plus qu'une idée en tête : «M'imposer, jouer, montrer qui je suis. je n'ai pas été au niveau auquel on m'attendait, mais on n'est pas encore en décembre, et j'ai été absent un mois et demi.»