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1-Tout d'abord une petite présentation.
L’agriculture (du latin agricultura) désigne l’ensemble des savoir-faire et activités ayant pour objet la culture des terres, et, d’une manière générale, l’ensemble des travaux de conservation et de transformation du milieu naturel permettant de cultiver et prélever des végétaux et des animaux utiles à l’être humain.
2- Les différents types de prodution agricole.
L’activité agricole vise à assurer la sécurité alimentaire des humains milieu naturel. Toutefois, l’agriculture produit également un nombre important de produits tels que des peaux d’animaux, des engrais, des produits destinés à l’industrie (éthanol, fécule), cultivé|chanvre]]), des plantes vertes et fleurs, du bois. Elle représente un maillon indispensable dans la chaîne agroalimentaire, en lui assurant l’approvisionnement en matières premières (fécule, oignon, céréale, fruit, etc.).
L'agriculture est scindée en culture pour l'activité concernant le végétal et élevage pour l'activité concernant l'animal.
La culture, ou production végétale, est divisée en grandes cultures (blé, maïs, [[des légumes), l’arboriculture fruitière, la viticulture (production du raisin), la sylviculture et l’horticulture.
L'élevage, ou production animale, vise à élever des animaux pour la consommation directe (viande) ou pour leurs (lait, œuf, laine, miel, etc). Les exploitations agricoles peuvent par exemple orienter leur production vers les bovins, les porcins, les ovins/caprins ou les granivores.
Exemple de produit primaire pour l’alimentation humaine ou animale : bœuf, veau, cochon, poulet, lapin, cheval, agneau, canard, dinde, oie, escargot, ...
Exemple de produit secondaire : miel, lait et autres produits laitiers, foie gras, soie, laine, ...
Dans les pays développés, la délimitation précise de ce qui entre ou non dans le champ de l’agriculture conduit à de nombreuses conventions qui ne font pas toutes l’objet d’un consensus :
Ne sont pas toujours inclus dans l’agriculture : la mise en valeur de la forêt (sylviculture), ni l’élevage d’animal aquatique (aquaculture)
En revanche, l’élevage hors-sol de certains animaux (volaille et porc principalement), à partir d’éléments entièrement achetés, ou la production de plantes sur substrat inerte dans les cultures hydroponiques entrent parfois dans le domaine de l’agriculture.
3- Plusieur système agricole.
On distingue plusieurs systèmes agricoles selon leur mode de fonctionnement et leur impact socio-économico-environnemental :
* l’agriculture intensive
* l’agriculture biologique
* l’agriculture raisonnée
* l'agriculture biodynamique
* l'agriculture extensive
* l'agriculture hors-sol
* L'agriculture de subsistance.
* L'agriculture conventionnelle.
* L'agriculture écologique.
4- Technologie agricole.
Les procédés qui ont permis à l'agriculture de faire de grands progrès :
* Aéroponie
* Amélioration des plantes (sélection)
* Biotechnologie
* Défense des cultures, produits phytosanitaires
* Élevage sélectif des animaux
* Élevage
* Fertilisation
* Hydroponie
* Irrigation
* Machinisme agricole
* Rotation culturale
* Techniques culturales simplifiées (T.C.S.)
* Transfert de fertilité
* Ultraponie
5- Agriculture et environnement.
L'agriculture moderne a indéniablement permis d’augmenter la production agricole, tout en améliorant globalement la sûreté alimentaire, mais l’agriculture industrielle intensive est de plus en plus critiquée en raison des dégradations de l’environnement dont elle est parfois responsable, de sa dépendance croissante au pétrole, ainsi que de la survenue récente de crises alimentaires assez sérieuses pour inquiéter l’opinion publique
. En France, René Dumont, un ingénieur en agronomie et sociologue célèbre, fut l’une des premières personnes à dénoncer les dégâts considérables de la « révolution verte », et à lutter contre le productivisme agricole.
Parmi les impacts environnementaux, les plus cités sont
* la pollution des eaux de l'air et des sols par les pesticides (produits phytosanitaires)
* l'eutrophisation des eaux souterraines et de surface, ainsi que des eaux côtières (Robert J. Diaz et Rutger Rosenberg, in Science 15 August 2008: 926-929), par les engrais et par les pertes ou épandages de lisiers et de fientes
* pollution, régression et dégradation des sols, notamment par les métaux (cadmium issu des engrais phosphatés, plomb, cuivre et autres métaux issus d'anciens pesticides, ou de lisiers ou boues d'épuration riche en métaux lourds
* érosion de la biodiversité ayant conduit localement à l'extinction de nombreuses espèces animales (dont des papillons, abeilles, guêpes, coléoptères, reptiles, amphibiens, épinoches, alouettes, etc. très communs dans les champs ou à leurs abords jusque dans les années 1970).
* érosion des sols, source de turbidité des cours d'eau, des estuaires et zones marines (via les sédiments en suspension et/ou les blooms alguaux. L’érosion est localement en augmentation. Par exemple en France, elle a été cause de dégâts (hors-exploitations) dans plus de 5 500 catastrophes répertoriées de 1985 à 1995, avec 34 300 bâtiments endommagés. Elle a des impacts négatifs sur les routes (coulées de boues, effondrements) et les écosystèmes aquatiques. L'imperméabilisation urbaine et les routes aggravent localement le phénomène.[1]
* impacts en aval induisant un appauvrissement en espèces marines sont également surveillés (dystrophisation des estuaires, création de zones marines mortes dont la surface a doublé tous les 10 ans depuis 1960 (Robert J. Diaz et Rutger Rosenberg, in Science 15 August 2008: 926-929)
* problème de santé environnementale liés aux pesticides notamment
Enfin, l’agriculture produit également des déchets, et ce d’autant plus que le mode de production est intensif et peu diversifié (matières plastiques,…). Elle est une source importante d'ammoniac et de méthane (gaz à effet de serre 21 fois plus puissant que le CO2).
Pour enrayer l’érosion du sol, certains agriculteurs abandonnent le labour pour le semis direct, qui limite aussi l’utilisation du tracteur et donc diminue les émissions de CO2. Aux États-Unis en 2005, 15 % des terres arables étaient traitées de cette façon.
L’utilisation des organismes génétiquement modifiés (O.G.M.) dans certains pays, tels que les États-Unis, le Canada, le Mexique ou la Chine, et les risques potentiels qui leur sont associés sont également sujets à de nombreuses discussions.
Ces dernières années ont également été en Europe l’objet de plusieurs crises touchant à la sécurité alimentaire : bœuf aux hormones, poulet aux dioxines, vache folle et maladie de Kreutzfelt-Jakob, contaminations bactériennes d'aliments (fromage par listeria).
La plupart de ces maladies étaient déjà présentes dans les siècles précédents. La « tremblante du mouton » (la variante ovine de la maladie de la vache folle), la listeria ou la salmonelle ne sont pas des problèmes récents. Ils apparaissaient autrefois de manière bien plus fréquente et souvent plus tragique que maintenant. En effet, de gros progrès ont été faits en matière d’hygiène et de contrôle bactérien des produits alimentaires. Mais la massification de la fabrication et de la vente des aliments font qu’un seul incident peut toucher un très grand nombre de personnes. Le caractère exceptionnel des problèmes, le nombre de personnes potentiellement touchées, la médiatisation alarmiste tendent à marquer les esprits. Néanmoins, le nombre de morts par intoxication ou empoisonnement lors de ces affaires « médiatiques » est extrêmement faible.
Ces derniers événements ont pour conséquence la mise en place croissante de systèmes de traçabilité qui offriraient à terme des garanties sur la qualité sanitaire du produit.
L’étiquetage devrait permettre au consommateur de décider s’il prend le supplément de risques inhérent à une agriculture intensive ou accepte le prix plus élevé qui accompagne l’émergence ou le développement de techniques agricoles alternatives, telles que l’agriculture biologique, la permaculture, l’agriculture raisonnée et l’agriculture de précision.
L’agriculture constitue un champ multidisciplinaire, qui se recoupe avec des domaines tels la botanique, la zootechnie, la phytotechnie, les sciences alimentaires, la géologie, la pédologie, l’hydrologie, la microbiologie, les biotechnologies, l’économie, les statistiques, la sociologie. Depuis les années 1990, des expériences de monitoring de la biodiversité[2] se mettent en place, qui ont permis notamment de quantifier les impacts de l'agriculture intensive et de mettre en évidence certains intérêts de l'agriculture biologique.
Les mesures agrienvironnementales et l'agriculture biologique sont plus ou moins encouragées et développées selon les pays (2% des cultures dans la zone OCDE sont "bio", jusqu'à 6 % dans certains pays)
6- Echanges agrcicole.
Les échanges agricoles représentent 8,8 % des échanges mondiaux. Ils restent très marquées par l’impact des subventions agricoles des pays développés. Cela dit, il faut nuancer ce chiffre : les échanges liés à l’industrie agro-alimentaire, intimement liée à l’agriculture, sont loin d’être négligeables.
7-Photos.
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t'avait pas déja fait un topic comme sa et il avait été suprimmé ?
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moi auussi
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theboss2503 a écrit:
Vive l'agriculture !
+1.
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cyrol10 a écrit:
t'avait pas déja fait un topic comme sa et il avait été suprimmé ?
eh si, et celui là va pas tarder
Dernière modification par rom-du-59770 (06-10-2008 18:54:06)
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