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L'Eyjafjöll expédie de nouveau des cendres volcaniques à haute altitude qui dérivent vers l'ouest de l'Europe. Le transport aérien est affecté en Espagne
Ce volcan islandais, qui crache lave et cendres au sud de l'île, dans une contrée quasi inhabitée, s'était fait un peu oublier depuis la pagaille monstrueuse qui a affecté le transport aérien européen pendant une bonne semaine, à compter du 15 avril. Il était un peu tôt pour considérer l'affaire classée. Les géologues le savent, on a vu souvent rejaillir le feu d'un ancien volcan qu'on croyait trop vieux. Avant-hier, Eyjafjöll a confirmé la règle. L'éruption, qui se traduisait essentiellement par des coulées de lave, a repris un caractère explosif.
Dès jeudi soir, les météorologues et les géophysiciens islandais ont prononcé un avertissement en ce sens. « Le panache s'élève haut au-dessus du cratère, de 4 000 à 7 000 mètres, et des retombées de cendres considérables sont à attendre sous la direction du vent », ont-ils indiqué dans leur rapport.
Trafic perturbé
Si elles n'impactent pas l'espace aérien français, les cendres volcaniques islandaises n'ont pas manqué de créer des problèmes depuis le début de la semaine. L'ouest des îles Britanniques, à savoir l'Irlande et l'Écosse, a été soumis à des alternances d'ouverture/fermeture des aéroports aussi brutales que l'arrivée de la pluie dans les Highlands. Hier, l'interdiction de circuler concernait six petits aéroports de l'ouest de l'Irlande. Elle a été levée à la mi-journée. Hier soir, l'Espagne a annoncé la fermeture progressive de trois aéroports au nord-ouest du pays à partir de minuit la nuit dernière. Au Portugal, le trafic à l'aéroport de Porto pourrait être perturbé, en raison de la progression du nuage vers le nord de la péninsule Ibérique.
Le nuage est passé hier au large des côtes françaises pour gagner l'ouest de l'Espagne et le Portugal. Il s'étendait sur 1 600 km de long et 1 000 km de large à l'ouest de l'Europe.
Une zone de forte concentration des cendres, potentiellement dangereuse pour les avions, a été détectée sur l'Atlantique Nord, le corridor habituel des vols transatlantiques. Certains avions ont dû être déviés vers le sud pour l'éviter, ce qui était susceptible de provoquer des retards.
Il y a le nuage en l'état, il y a surtout ses petits frères qui pourraient à leur tour surgir de la gueule du volcan. « Il n'y a aucun signe de fin d'éruption », selon le rapport islandais. L'Institut de physique du globe de Paris, qui a dépêché sur place le volcanologue Patrick Allard, parvient à la même conclusion. Eyjafjöll a encore craché des cendres dans la nuit de jeudi à vendredi. Il pourrait rééditer cette performance en haute altitude dans les jours qui viennent.
Vents défavorables
« Les dernières analyses de la composition chimique des laves indiquent une éruption de magma plus riche en silice. Ceci est cohérent avec une fragmentation du magma plus importante et donc une production de cendres accrue », notait hier l'Institut de physique du globe sur son site Internet.
Les acteurs du transport aérien frémissent à l'idée de vents défavorables, qui pourraient de nouveau recouvrir le nord de l'Europe. En l'espace d'une semaine, à la mi-avril, plus de 100 000 vols ont été annulés, plus de 8 millions de passagers ont été bloqués. Certains d'entre eux dans de piètres conditions. Le secteur aérien a évalué à 2,5 milliards d'euros les pertes subies.
Cet événement est sans précédent. Du moins depuis qu'existe l'aviation commerciale. L'Eyjafjöll, lui, vit sa vie de brave stratovolcan depuis 700 000 ans. Il a pour massif voisin le Katla, dont le réveil aurait des conséquences bien pires. Pour revoir Manhattan, il n'y aurait plus qu'à monter à bord d'un paquebot au Verdon. Romantique, non ?
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L'activité du volcan Eyjafjöll s'est stabilisée mais le nuage de cendres qui s'en échappe est évacué vers le sud-est en direction de l'Europe, ce qui pourrait perturber l'espace aérien.
Il "n'y a aucun signe de fin d'éruption", ont prévenu les autorités islandaises. (AFP)
Après un regain d'activité jeudi soir, le volcan islandais Eyjafjöll s'est stabilisée ces douze dernières heures, a expliqué vendredi 7 mai un géologue islandais. En revanche, le nuage de cendres qui s'en échappe est évacué vers le sud-est en direction de l'Europe.
"Là maintenant, nous sommes très loin des quantités de cendres émises dans les premiers jours de l'éruption (...) Cependant, lorsqu'il y a plus d'activité explosive, la cendre devient plus fine et si l'activité augmente, cela pourrait poser des problèmes à l'espace aérien européen", a souligné Björn Oddsson car "la cendre se propage vers le sud-est" de l'île. "Mais pour le moment, l'activité a été stable ces dernières 12 heures", a-t-il ajouté.
Nouvelle phase explosive
Jeudi, des météorologues et des géophysiciens islandais avaient annoncé que le volcan était de nouveau dans une phase explosive. Ils prévoyaient des retombées de cendres "considérables" pourraient survenir.
"L'éruption est redevenue explosive, la lave a cessé de s'écouler et la plupart du magma est projeté dans tous les sens en raison des explosions dans le cratère", selon un rapport de l'Office météorologique islandais et de l'Institut islandais des sciences de la Terre.
Il "n'y a aucun signe de fin d'éruption"
"Le panache de cendres s'élève haut au-dessus du cratère (4.000 à 7.000 mètres) et des retombées de cendres considérables sont à attendre sous la direction du vent", affirme également les autorités, qui soulignent qu'il "n'y a aucun signe de fin d'éruption".
L'Eyjafjöll est entré en éruption le 14 avril, crachant un nuage de cendres qui a paralysé le trafic aérien pendant près d'une semaine. L'émission de cendres avait ensuite diminué et les vents avaient permis la réouverture des aéroports et la reprise des vols en Europe. Plus de 100.000 vols avaient été annulés et plus de huit millions de passagers bloqués. Le secteur aérien a évalué à 2,5 milliards d'euros les pertes subies.
Seule l'Irlande a de nouveau imposé une fermeture de son espace aérien jusqu'à vendredi 12h GMT (14 h en France), pour la troisième fois en trois jours.
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Et tu le prononces comment?
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rebellebob a écrit:
Et tu le prononces comment?
On le prononce pas, il faut le contourner.
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Ok.
Mais ca fait un sacré détour
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perso je le prononce "èjafjol"
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