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A part lui balancer quelques kilos de dynamite dans la tronche. Ces mecs là ne pourront pas se cacher indéfiniment, un chéquier n'arrête pas les balles.
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Et bah faut continuer le travail alors.
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jom02 a écrit:
Non, car juifteam voudra pas de cette nouveauté, il a tellement donné pour ce temps actuel, qu'il ne voudrait pas revenir sur le passé. Les nouveaux, ils peuvent toujours vivre normalement, si on revient dans le passé, c'est la mort du présent !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
jom02 a écrit:
On veut pas d'un nouvel esclavagisme, non au changement. Un nouveau c'est la mort de l'ancien !
Manu organise la mort de l'ancien esclavagisme
+1.
par contre il nous faudrait patienter un peu plus pour avoir droit a un :
dommage que Manu abolit l ancien esclavagisme
en faite juifteam, on dirais un grand humoriste en lisant ses posts, mais ce qui est encore plus drole, c est qu il est sérieux
Dernière modification par Jean17-FL (13-09-2012 23:31:55)
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Arango_ a écrit:
A part lui balancer quelques kilos de dynamite dans la tronche. Ces mecs là ne pourront pas se cacher indéfiniment, un chéquier n'arrête pas les balles.
Tu rêves éveiller, mec.
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Sinon, à quand la réponse politique ?
Parce que à part des "réveilles toi" et ce genre de conneries ad hominem...
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Non, mais je serais d'accord avec Maiden pour la majorité des choses.
Le problème étant que pour que son système marche, il ne suffirait pas qu'une majorité soit d'accord, il faudrait que la totalité des gens soient d'accord et agissent en conséquence. Or, quand je vois la faignantise des gens dans la société actuelle qui est loin d'être basée sur une solidarité optimale, j'ose même pas imaginer ce que ça donnerait dans une société telle que maid la décrit. Et c'est pour ça que je la trouve idiote. C'est une société parfaite si les hommes étaient parfaits. Mais ce n'est pas le cas.
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Assez parler politique, si t'a envie tu passes à l'acte, tu l'a dis toi même nan? Je suis pas sûr que tu agisses autant que tu écris, après je me trompe peut être.
Shoushou on est d'accord, mais voilà, trop de gens on des points de vues différents pour que ca marche. C'est un fait. On seraient en guerre perpétuel.
Dernière modification par jannot85 (13-09-2012 23:58:14)
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Ce n'est pas une société "parfaite". Je ne cherche pas à rendre les gens "parfaits". Puis c'est quoi la perfection d'abord ?
il ne suffirait pas qu'une majorité soit d'accord, il faudrait que la totalité des gens soient d'accord et agissent en conséquence.
Sauf qu'une révolution, c'est une minorité d'avant-garde, avec une majorité qui est juste derrière. La conquête de la totalité de la société est un fantasme, on ne créera pas des millions et milliards de communistes à travers le monde, ce n'est pas le but en soi. Créer une société libre, d'épanouissement et de solidarité, ça passe par l'apprentissage, le respect et d'autres valeurs que celles inculqués actuellement. La lutte de classe s'intensifiera d'elle même, les luttes des lignes, de positions, de classes également. A ce moment là, on pourra envisager une révolution culturelle pour clairement établir cette société. (Qu'on la nomme communiste, socialiste, autogestionnaire, révolutionnaire...) Tout ça prendra du temps, la révolution est un processus de dizaines et dizaines d'années.
Or, quand je vois la faignantise des gens dans la société actuelle
Qui est du à une réalité sociale dans laquelle on fait vivre des millions de personnes... Si on veut changer ça, il faut clairement commencer par changer la réalité sociale et concrète de millions de personnes, que ce soit dans le domaine privée, familial, du travail ou simplement de la gestion politique/économique. Pour sortir du conditionnement, il ne faut pas re-conditionner, il faut réussir à détruire les bases matérielles de l'exploitation et de l'abrutissement. Nomme le capitalisme, libéralisme, étatisme, société de consommation, je te laisse ce qu'il te convient.
Et c'est pour ça que je la trouve idiote
Oui, dans le fond tu n'as rien à dire.
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Assez parler politique, si t'a envie tu passes à l'acte, tu l'a dis toi même nan?
Oui, je vais sortir dans la rue et distribuer des armes aux passants en leur demandant de rejoindre al guerre populaire prolongé...
On est pas dans une guerre de mouvement là, on est dans une guerre de position idéologique. Et cela passe par la prise de conscience et la discussion, puis par l'action politique, en nombre et en masse.
Je te rassure, je participe à des journaux, j'en édite et en diff' plusieurs, je participe à des groupes de réflexions, je vais aider des potes dans les usines etc etc. C'est plus compliqué que tu sembles l'écrire.
Dernière modification par Arango_ (14-09-2012 00:01:33)
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Arango_ a écrit:
Sinon, à quand la réponse politique ?
Parce que à part des "réveilles toi" et ce genre de conneries ad hominem...
Mais les politiciens, ce ne sont que des pantins face aux financiers. Qu'est ce tu veux parler politique? La politique n'y peut rien du tout, ce n'est juste qu'un spectacle de marionnettes, dirigé par des milliers de lobbies.
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Tu confonds le monde "politicien", avec l'action politique. Evidemment que les politiciens ne sont que des paravents mis en place par l'Economie, qui dirige réellement la société, s'appuyant sur l'Etat/armée/syndicats collabos/patrons/politiciens pour servir d'écran de fumée, ça ce n'est plus à démontrer.
Je fais clairement la différence entre le monde de la politique politicienne, et parler politique quand on se demande qu'est ce qu'on va bouffer, pourquoi est-ce qu'on a pas à bouffer et comment est-ce qu'on va enfin se procurer ce qui nous reviens de droit ?
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On ne s'est pas vraiment compris Maiden (ou alors, tu réponds volontairement à côté de mes interrogations, ce qui n'est pas ton genre, alors on mettra ça sur le compte de ma fatigue).
Tout ça prendra du temps, la révolution est un processus de dizaines et dizaines d'années.
Pour autant, tu as bien un idéal non ? Une société idéale vers laquelle tu espères tendre ou atteindre ? Une société dans laquelle chacun des individus puisse trouver son compte et vivre une vie à la fois intéressante et pleine tout en étant utile à la société (et donc aux autres, présents comme futurs). C'est bien une société comme celle-ci que tu défend non ? Ou alors, tu veux juste zigouiller les patrons par plaisir ?
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Je fais la différence entre le fantasme de la barricade, l'insurrection, le "Grand Soir" et le combat graduel pour atteindre la société révolutionnaire.
Je ne suis ni gauchiste, ni toto, et encore moins entrain de bander sur le pathos révolutionnaire ou l'esthétique du combat armé.
C'est bien une société comme celle-ci que tu défend non ? Ou alors, tu veux juste zigouiller les patrons par plaisir ?
Là apparemment, c'est toi qui n'a pas compris mon raisonnement.
Beaucoup de révolutionnaires ont pensé de façon naïve, que si on changeait les rapports de productions (c'est à dire abolir la propriété privée, collectiviser les campagnes, donner les moyens de productions aux travailleurs), on pourrait tout de suite changer l'Homme dans sa "nature", hop. Sauf que ça ne marche pas du tout comme ça, et une large large majorité de révolutionnaires l'ont compris.
- Lénine à la fin de sa vie, qui comprenait très bien que faire la révolution, chasser les bourgeois et les patrons, ne voulait pas dire qu'on établissait défacto, une nouvelle société avec des gens nouveaux et forger dans l'idéal communiste.
- Che Guevara l'a compris trop tard, c'est à dire avant d'aller se battre au Congo et en Bolivie, quand il parlait de forger "l'Homme Nouveau", qui n'était pas au rendez-vous juste après la Révolution, o tu avais des gens avec des vices, avec des défauts, avec de la paresse ou autre.
- L'apport le plus important est celui de Mao en Chine, qui a compris lui, que pour faire un saut qualitatif dans la Révolution, il faut que la lutte de classe continue de manière perpétuelle, que les vieilles idées soient remises en cause par un rouleau compresseur, qui est celui des masses qui portent en elles l'action révolutionnaire. Ce fut ce qu'on appelle "La Glorieuse Révolution Culturelle Prolétarienne", avec ses apports et ses nombreux -très nombreux- défauts et horreurs. La société, même révolutionnaire, est traversé par des contradictions : De classe, de lignes, de postures politiques. Il y a une droite, une gauche et un centre, que ce soit dans la société ou dans l'organisation (Parti ou autre) révolutionnaire. Il y a continuellement une lutte entre les lignes, entre les conceptions, je dirais même davantage durant la période d'édification révolutionnaire.
- Là où à mon avis, Staline s'est lourdement trompé (Pourtant c'est lui qui est à l'origine du concept d'Aggravation de la lutte de classe sous le socialisme) c'est quand il a éliminé des rivaux politiques, et pas des lignes politiques qui étaient contraire à celles du Parti, ce qui fait qu'il a fait flinguer des milliers d'anciens bolcheviks fidèle et pas nécessairement sur la mauvaise ligne, juste parce qu'il croyait que c'était des restaurateurs du capitalisme, ou des espions de l'étrangers. En fait c'était plus sa volonté de se débarrasser de toute l'ancienne vieille garde bolcho' qui avaient fait la révolution, et qui contestaient sa version du socialisme et de l'édification de la société communiste. On arrive donc à comprendre les Grandes Purges des années 30, pas comme l'acte d'un mec sanguinaire qui voulait du sang, mais d'un gars qui avait compris que la lutte de classe ne s'arrête pas une fois qu'on a chassé les bourgeois, car ceux qui peuvent revenir sous un autre jour et vouloir restaurer le capitalisme de manière pacifique.
- Me semble que Thomas Sankara au Burkina Faso est aussi voulu mettre en place une sorte de révolution culturelle, une fois qu'il eu pris le pouvoir après son coup d'Etat. C'est en ce sens qu'il a voulu profondément changer la nature et les vices inhérents de la "culture africaine", en donnant aux femme un rôle politique, un salaire égal aux hommes, l'interdiction de la polygamie (ou sa restriction) et de l'excision.
Bref, ceci montre pour moi que "Faire la Révolution", ce n'est pas seulement foutre à terre le capitalisme et voilà, on a gagné. C'est construire une autre société, pierre par pierre, maison par maison, lieux par lieux... La révolution est un processus qui se fait sur le long terme, et qui prends des années et années, sans doute même des siècles pour se solidifié et avoir une base solide, qui lui permette de ne pas flancher contre tel ou te problème.
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Faudra que tu m'expliques ton besoin de collectiviser les terres de nos jours, qui souhaite redevenir paysan, personne.
Mais bon je suis d'accord sur le fait que manger et boire ne devrait pas être payant puisque élémentaire à la vie. Heureusement qu'il n'ont pas encore trouver un moyen de nous faire payer l'air.
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Je ne suis pas Franco-centré. En Amérique Latine, les grandes Hacienda, ou les grand Latifundos existent encore. Les luttes paysannes, ça se pratique dans énormément de pays extra-européens, ne parlons même pas de l'Afrique, ou de la Chine !
Quand je parle de collectiviser les terres, c'est évidemment de collectiviser les terrains et de les répartir entre chaque paysans, travailler la terre en commun, en augmenter le rendement etc etc.
De toute manière, va falloir envisager un "retour à la terre" à un moment ou un autre, ça me paraît évident, vu l'accélération de la destruction de notre planète...
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Changer le mode de production serait déjà pas mal.
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C'est extrêmement difficile de revenir en arrière, c'est pour ca que je parlais de mentalité. La plupart des gens voient tous par le rendement, la production donc l'argent. Il n'aurait pas fallu que l'argent existe, mais là je persiste à dire que c'est trop tard. Si il y avait 10 millions de personnes sur terre pourquoi pas mais là...
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jannot85 a écrit:
C'est extrêmement difficile de revenir en arrière, c'est pour ca que je parlais de mentalité. La plupart des gens voient tous par le rendement, la production donc l'argent. Il n'aurait pas fallu que l'argent existe, mais là je persiste à dire que c'est trop tard. Si il y avait 10 millions de personnes sur terre pourquoi pas mais là...
L'argent n'est pas forcément un problème. Il faut bien un moyen de paiement. Le problème, c'est la distribution de cet argent. Pourquoi certains touchent des salaires à 10 chiffres et d'autres...
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C'est extrêmement difficile de revenir en arrière, c'est pour ca que je parlais de mentalité.
Et c'est pour ça que je parle de changer la réalité sociale pour ensuite changer les mentalités.
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Captain_Maid a écrit:
C'est extrêmement difficile de revenir en arrière, c'est pour ca que je parlais de mentalité.
Et c'est pour ça que je parle de changer la réalité sociale pour ensuite changer les mentalités.
Ca ne fonctionnera jamais dans cet ordre la. Si les mentalités ne changent pas d'abord, faire changer la société n'a aucun intérêt. Tu forcerais les gens à un changement dont ils ne veulent probablement pas.
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Je ne suis pas idéaliste, on ne change pas une société QUE par les mentalités. Si on ne se base pas sur l'auto-organisation, sur les luttes sociales, sur un réel changement du concret et de la réalité, on arrive à rien.
C'est cool de dire "Ouais, faut qu'ils changent de mentalité", mais comment tu veux changer la réalité, seulement avec des idées ?
NB : Sinon, rien à dire sur mon pavé plus haut ?
Dernière modification par Captain_Maid (14-09-2012 17:07:14)
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mais la réalité sociale elle est là elle est durement et confortablement installé, pour la changer, faut qu'un gros pourcentage soit d'accord sinon plus de la moitié de l'humanité tombe. C'est ca que tu ne semble pas saisir.
Dernière modification par jannot85 (14-09-2012 18:59:12)
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Je ne comprends absolument pas où tu veux en venir en fait.
La réalité sociale, elle se change. Les idées aussi, mais changer les idées ne suffit pas pour complètement renverser ce que vivent des milliers et milliers de personnes chaque jour.
Pour que cela change durablement, il faut une pratique sociale, qui impacte sur le quotidien et sur cette réalité sociale dont on ne cesse de parler.
Sinon, merci d'encore (!) nous taxer de vouloir flinguer la moitié de l'Humanité, c'est encore très politique comme argument.
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