Forum officiel du meilleur jeu de foot français
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Je reviens après 3 semaines et c'est toujours aussi vide ici. Faut qu'on relance ce jeu et ce forum!
Sinon, j'espère que vous vous portez bien.
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Ça va très bien.
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Sicario a écrit:
Je reviens après 3 semaines et c'est toujours aussi vide ici. Faut qu'on relance ce jeu et ce forum!
Sinon, j'espère que vous vous portez bien.
→ CARRIÈRE DES 120
C'est là que tout se passe.
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On se porte, et toi donc mecton ?
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Tous ensemble, tous ensemble!
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Genre tu es partie trois semaines
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3 semaines ?
http://forum.foot-land.com/odern-amily- … l#p8212388
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merci détective
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Pour ma part, je suis toujours autant antisémite.
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Bauvi- a écrit:
Pour ma part, je suis toujours autant antisémite.
On a tous nos petites habitudes.
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Nzooow. a écrit:
Ça va très bien.
Continue sur ta lancée.
Mr.Red a écrit:
Sicario a écrit:
Je reviens après 3 semaines et c'est toujours aussi vide ici. Faut qu'on relance ce jeu et ce forum!
Sinon, j'espère que vous vous portez bien.→ CARRIÈRE DES 120
C'est là que tout se passe.
J'vais y passer
Dav- a écrit:
On se porte, et toi donc mecton ?
Ca va bien merci Mes papiers traînent un peu mais bon, ca s'arrangera tôt ou tard. Sinon, à part ca, la vie est belle, j'pourrais pas rêver mieux pour une nouvelle vie.
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Membres en ligne : 17
Invités en ligne : 27
Oufti
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oui frater
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Le renouveau de Foot-Land est là.
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merci merci
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Sicario a écrit:
Membres en ligne : 17
Invités en ligne : 27
Oufti
10 mecs du FBI nous surveille
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... au creux de tes reins ...
texte
comme la pluie comme les pierres s'attardant traînant son absence d'inspiration au cours de deux longues semaines un texte se meut ou se meurt sans le mouvement des lignes ou des doigts sur la page ou des doigts sur le clavier ou du mercure dans la caboche pas moyen d'avancer un texte se meut ou se meurt retenez bien cela rentiers de l'écriture retenez bien cela dieux de platine dieux de marbre dieux d'ivoire dieux d'airain retenez cela un texte se meut ou se meurt une profanation et c'est la vie le silence glissant de l'onde immobile et plus un clapotis vous voyez lentement agoniser le texte dieux d'airain j'en appelle à vos rictus j'en appelle même à vos socles j'en appelle à Eschyle à Euripide j'en appelle aux astronomes avec leurs lunettes j'en appelle aux bourgeois de vaudeville avec leurs monocles oui j'en appelle à Sophocle surtout dieux d'airain j'en appelle aux hémicycles des amphithéâtres tout autant qu'aux hémistiches absolus du vieux père Corneille un texte se meut ou se meurt et sur la scène aucun acteur ne meurt vraiment tant qu'un texte latent ou dit le porte ou que le diable l'emporte un acteur porte son texte plus qu'il ne le dit il le porte en-dedans au-dedans de soi et cela n'a rien à voir avec un chien mort ni un trajet en autobus jusqu'aux confins d'une ville poussiéreuse d'Afrique afin d'enterrer un enfant mort non cela ne porte pas de nom c'est seulement la vie propre la dynamique introuvable de tout texte et si l'on vous dit de tisser fileuses tissez si l'on vous dit de tisser dieux d'airain ne dormez pas dans l'herbe car le chemin est long et il y aura encore des carrefours des douanes des passages étroits des fourches caudines des dictateurs en puissance de vrais dictateurs aussi oui ceux qui veulent dicter le sens la direction à prendre le sens d'un texte se meut ou se meurt et la garde qu'en faites-vous oh je ne m'en préoccupe si l'on vous dit de tisser c'est votre boulot pas le mien n'est-ce pas dieux d'airain dieux de marbre dieux d'albâtre dieux d'ivoire je savais bien que je réussirais à placer le mot albâtre dans un texte un jour en allant de l'avant à force d'aller de l'avant et peut-être mon seul et unique but en écrivant même en tenant ces carnets était de parvenir au texte qui me permettrait d'écrire le mot albâtre de le graver comme qui dirait métaphoriquement dans le marbre et cela évidemment se produit aujourd'hui où il pleut à pierre fendre ou pas vraiment un goutte-à-goutte à peine accéléré mais qui mouille détrempe tout et même la grande poubelle grise ouverte depuis hier afin d'en laver le fond noirâtre mot qui rime avec albâtre dans tous les cas cette pluie est une aubaine et justement ce jour de pluie infinie ténue mais tenace j'écris enfin le mot albâtre et ne sais qu'en faire ne sais que faire après d'autres doués d'un sens de l'honneur plus aiguisé que le mien ici se feraient hara-kiri c'est à n'en pas douter et tandis que la pluie humecte puis humidifie puis mouille puis inonde la grande poubelle grise ouverte dans la cour je ne sais ce qui me pousse à écrire encore et toujours albâtre comme si ce mot soudainement prenait la forme d'une incantation le dernier ressort le dernier battement des veines le dernier sursaut artériel qui permette d'aller de l'avant un texte se meut ou se meurt l'ai-je dit je crois l'avoir écrit mais l'ai-je dit toujours est-il qu'un texte oui tu l'as dit merci l'acteur se porte un texte se meut ou se meurt et sans un mot même désuet ou inutile auquel se raccrocher parfois les textes les plus parfaits s'enlisent se figent dans une immobilité d'onde gélifiée un désert de racines et de vieux bois de flottaison échoué desséché au point de ne plus pouvoir écrire même une phrase qui tienne debout et qui suis-je pour parler de phrase qui tienne debout moi qui assis pianotant tapotant clapotant comme l'eau vive d'une pluie fine mais farouche ténue mais tenace ne sais rien dire d'autre ne sais rien écrire d'autre non ne sait dire non ne sait pas écrire d'autre mot qu'
albâtre
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... et de l'herbe tendre ...
dolmens
couverts d'herbe de mousse sacrément douce dolmens prêts à s'enfoncer dans le sol épuisés de tenir debout d'avoir tenu debout tous ces siècles tous ces millénaires d'avoir simplement seulement tenu le coup toutes ces myriades d'heures tout cela sous les étoiles à la pleine lune dans le noir sous les orages attrapant la foudre plus souvent qu'à leur tour dolmens de dure pierraille aux longues chambres abritant les ébats des couples illicites les embrassades furtives des hommes soucieux de se cacher de se dérober aux regards de fuir le regard pesant plus pesant que la pierre des dolmens les regards des autres autres peut-être tout aussi frustes ou rugueux dans leurs sentiments qu'eux ou plus âpres encore que la pierre des dolmens plus âcres au goût les sourcils en circonflexe affichant des mines dubitatives des moues circonspectes se méfiant se défiant toujours de tout pour finir par s'affaler contre la mousse tendre des dolmens et sur la pierre la plus lourde sur le roc le plus puissant le plus impressionnant carapace de tortue dont jamais on ne voit jamais au grand jamais on ne verra la tête striée ridée folle sur ce roc parfois souvent se hisse-t-on à perdre haleine pour mieux voir mieux scruter les baies des grands ifs mornes et placides glaciaux et ténébreux vertigineusement gracieux sous la pluie des siècles des millénaires et à peine s'était-on hissé que toujours naissait le désir furieux le désir terrible de crier de clamer des injures à la face du ciel des imprécations de se lancer dans un long discours tout en vésanies de parler par bordées un torrent de mots ou de chanter de scander de psalmodier que sais-je encore à peine s'était-on hissé à peine se hisse-t-on que naît toujours la tête contre les branches les plus folles les fesses assises contre l'herbe humide contre la mousse tendre à peine se hisse-t-on que les jambes lourdes les pieds désormais menaçant de glisser sur la mousse l'herbe tendre on se surprend à chantonner puis à vociférer et n'est-ce pas là le même torrent que le très long texte le trop long texte qui n'en finit pas de naître et qui peut-être est bel et bien né ainsi né d'une voix devenue folle ne s'obéissant plus parlant aux oiseaux aux astres aux baies aux ifs à la rougeur splendide et coruscante de ces baies mystérieuses ainsi est né ce chant d'une voix pierreuse ainsi née de la rocaille cette frénésie lourde de vésanies qui toujours rendra plus fou plus long plus torrentiel ce trop ce très long
texte
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Tes tjrs dans le rap game à ce que je vois
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Propre signature
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Où que tu ailles...
C'est un long texte un très long texte que je pourrais écrire un long texte pour clore la journée saluer le coucher du soleil un long texte en lieu & place des milliers des millions d'autres très beaux textes et par là j'entends d'autres textes qui seraient très beaux alors que celui-ci n'est qu'un long texte lamentable oui un long texte trop long texte en lieu & place des centaines de textes qu'il me reste à retrouver à recopier à inventer à écrire un long long texte comme une longue fuite en avant la lâcheté de mes commissures un très long texte puisqu'il ne raconte ne dit rien tourne en rond un long texte qui ennuie désarçonne agace surtout agace puisque ce texte est long dès le premier mot il était très long puisque l'auteur en avait décidé ainsi et même s'il s'en était tenu aux quatre premiers d'une certaine façon ce texte eût été long très long trop long long long chemin comme une fuite en avant de lâche bavant des commissures à force de renâcler devant la tâche à force d'ahaner ses longs textes et donc ce très long texte dont je ne sais pourquoi je l'ai commencé si ce n'est pour m'occuper peut-être et dont je sais encore moins comment il finira ni quand il finira lâchement je me défilerai jusqu'à ne pas l'écrire si long que cela puisque j'ai déjà expliqué que ce texte qui ne raconte rien paraîtra toujours long même s'il est très court ce qu'il n'est déjà plus et même s'il est court ce qu'il est encore mais enfin même s'il est de longueur moyenne il sera toujours moins que médiocre et plein de longueurs il est plutôt la longueur et je me languis d'un beau texte d'un très long ou très court texte qui au moins ne serait pas d'une totale vacuité si je dois l'avouer et donc il paraîtra trop long bien trop long et ainsi s'accomplira la prophétie des quatre premiers mots de ce texte décidément très long dont je ne sais comment ni quand il finira si tant est même puisque je n'en sais rien si tant est que puisqu'il est long très long trop long si tant est disais-je avant cette avalanche d'incises que ne marque même pas la moindre parenthèse comme l'on s'est aperçu depuis longtemps que la ponctuation empêchait de se concentrer sur l'écriture preste qui va son cours et donc ce très long texte est très long lui dont je ne sais comment ni quand il finira si tant est même qu'il finisse à moins de considérer que ce premier fragment qui peut-être bientôt s'achèvera est le très long texte et que donc en ce sens tout a une fin même ce très long texte dont je viens d'avouer que ce paragraphe n'est qu'un premier fragment si tant est même que ce très long texte et non le paragraphe
finisse
ca c'est le son n°4
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Tigre, maintenant t'es bon à m'offrir un dolmen pour que je l'ajoute à ma collection de pierres.
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J.Pastoree a écrit:
Propre signature
la tienne aussi
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