Foot-Land - jeu de foot fun et convivial

Bonsoir chère(s) amis foot-landais,
Je souhaite rendre hommage à Nolhan Verdure un ami décédé le 29 mai 2010 après avoir été écrasé par un train.
C'est tout simplement horrible ce qu'il s'est passé ! J'ai une profonde pensée pour sa famille, et sa soeur Milla.
Plusieurs minutes de silence on été organisés dans les collèges de la ville où j'habite.

Quelques sources:

Nolhan avait tout juste 15 ans… Il a perdu la vie, sous les yeux d'un de ses camarades, happé par le TER Toulouse-Carcassonne. Ce dernier extrêmement choqué a été pris en charge par le SMUR et hospitalisé. « Il n'arrivait pas à dire un mot », rapporte Alain Carles, le maire aussitôt prévenu par le centre de secours : « On a fini par savoir. Au départ, le nom ne me disait rien. C'est quand il a dit que son beau-père travaillait à la poterie La Massogienne que j'ai compris ».

Il est encore difficile de savoir ce qui s'est passé, samedi en fin de soirée au passage à niveau de la route qui mène à Ricaud. A 17 heures, l'adolescent a pris son vélo avant de lancer à ses grands-parents qu'il allait faire un tour avec un copain. Il aurait dû rentrer à 19 heures. Le garçon était sérieux, gentil et surtout ponctuel.
Les barrières baissées

C'est d'ailleurs son retard qui a rapidement inquiété sa maman, Peggy, étonnée qu'il ne soit toujours pas rentré à 19 h 15. Sur les faits, il semblerait que les barrières du passage à niveau étaient bien baissées pour signaler l'arrivée du train. Le garçon est tout de même passé, tandis que son copain, à pied, arrivait à quelques mètres derrière. Le conducteur du train racontera qu'il a vu l'enfant de dos, sur son vélo. Il a klaxonné, klaxonné… En vain. Le garçon n'a pas bougé. Aurait-il été pétrifié, paralysé ? Avait-il un baladeur sur les oreilles, l'empêchant d'entendre quoique ce soit ? L'enquête le déterminera. Le TER Toulouse-Carcassonne circulait à 100-110 km/h, en deçà de la vitesse autorisée de 130, pour un train de ce type. Bien que le conducteur ait immédiatement freiné, le train ne s'est immobilisé que plusieurs centaines de mètres plus loin. Le conducteur, un jeune homme d'une trentaine d'années, a dû être pris en charge pour un soutien psychologique. Comme le seront aujourd'hui les camarades de classe de Nolan aux Fontanilles.

Un garçon tranquille


Nolan avait une sœur : Illona, 14 ans et une demi-sœur Milla, âgé de 6 ans. Avec Peggy, leur maman et Thierry, leur beau-père, ils demeurent depuis une dizaine d'années au Mas. « Une famille discrète et un garçon sérieux qui ne faisait pas parler de lui », s'accordent à dire tous les témoignages. Scolarisé au collège des Fontanilles, Nolan fréquentait assidument la bibliothèque du village à laquelle il avait même donné toute sa collection de bandes dessinées.LA DEPECHE

C'est un drame horrible qui s'est produit hier en fin d'après midi et qui vient endeuiller la petite commune de Mas-Saintes-Puelles. Un jeune garçon de 14 ans a été happé par un train, sous les yeux de son camarade. Les deux jeunes garçons circulaient sur la départementale qui relie Ricaud au Mas. L'un était à pied, l'autre à vélo, quelques mètres devant. Arrivés à hauteur du passage à niveau, le jeune cycliste fait fi des barrières baissées. Il s'engage, chemine sur la voie ferrée, dos au train qui arrive et c'est l'horreur. Tout se passe sous les yeux du second l'adolescent qui assiste impuissant au drame. Il se précipite chez des riverains qui habitent une maison juste à côté. Les sapeurs-pompiers sont prévenus. Ils arrivent mais il est bien sûr trop tard. L'autre garçon, en état de choc, est emmené par ses parents à la cellule psychologique du centre hospitalier de Carcassonne. Une dizaine de secouristes sont sur les lieux, les gendarmes, commandés par le capitaine Romieu sont également en grand nombre. Les spécialistes en investigation criminelles effectuent les premiers relevés et constatations. Francis Battut, procureur de la République est sur place. Les premières questions se posent. La jeune victime avait-elle un baladeur sur les oreilles ? L'adolescent n'a pas entendu le train arriver. Le jeune conducteur, très, très choqué, expliquera avoir klaxonné à plusieurs reprises, en vain. Il freinera mais il faudra plusieurs centaines de mètres à l'engin pour s'arrêter, 6-700 mètres. Il a été aussi pris en charge par une assistance psychologique. M. Tainturier, le sous-préfet de Limoux était également, sur les lieux ainsi que P. Maugard et M.Carles, le maire. La liaison ferroviaire est également suspendue. Elle n'a repris que tard, hier soir. LA DEPECHE