Forum officiel du meilleur jeu de foot français
Vous n'êtes pas identifié.
J'aimerais que vous me donniez des exemples d'habitus en sociologie , je ne suis pas trés inspiré donc j'aurais besoin de votre aide ...
L'habitus est une idée qui se forme dans l'esprit donc difficile a transcrire et a définir
Ou plutot un "système de dispositions reglées" d'apres Bourdieu
Je poste ca ici car l'habitus nous concerne tous grands ou moins grands l'habitus permet donc une reflexion sur le "genre humain" si jpuis dire ...
quelques exemples :
ex 1 : Le choix scolaire illustre de façon similaire les processus de sélection qui s’opèrent dans les univers sociaux (les champs, voir encadré ci-dessus) et l’apparition de « vocations » ou de « stratégies » d’auto-élimination adaptées aux capacités des agents telles qu’elles sont inscrites dans leur habitus.
Ainsi la réussite flagrante des élèves des grandes écoles provient de la concordance forte entre un type d’enseignement et des élèves encouragés par leur habitus à en accepter les règles. Issus pour l’essentiel des classes dominantes, ils ont intériorisé
la nécessité de réussir, croient en leur capacité, capacités que l’école a déjà reconnues. À l’inverse, les élèves issus des classes populaires font l’expérience de l’inadéquation entre leur habitus et les attentes du système scolaire. Peu pourvus en ressources linguistiques (capital, voir encadré ci-dessus) valorisées implicitement
par l’école, ils s’orientent autant qu’ils sont orientés dans les filières les moins prestigieuses. À résultats équivalents, les élèves provenant de milieux défavorisés envisagent moins de suivre les cursus les plus valorisés que leurs camarades issus des classes dominantes. Ils « choisissent » des filières plus courtes, des études
de lettres ou des sciences plutôt que de médecine ou de droit ...
ex 2: Lors d’un spectacle l’applaudissement est a priori une façon immédiate et spontanée d’exprimer son approbation, sa satisfaction ou son admiration ; l’extériorisation irréfléchie et instantanée d’un plaisir instinctif qui nous pousse à battre des mains. Pourtant en y regardant bien l’on n’applaudit pas quand on veut. Les opéras emploient même des « chefs de claque », payés pour lancer les applaudissements au bon moment – rôle tenu par une lumière dans les studios des médias modernes (radio et télévision). L’applaudissement est un acte de la vie collective ; il se partage, selon des règles précises, et participe à notre intégration au groupe. Quelqu’un qui applaudit à contretemps, comme quelqu’un qui chante faux dans une chorale, ne fait pas preuve d’individualité : il se met à l’écart du groupe – en "hors-la-loi". Comme la plupart de nos activités sociales (si ce n’est toutes), l’applaudissement est l’expression d’un affect canalisé, autocontraint.
A vous de trouver le reste
Hors ligne
Les gens ne connaissent plus le mot " recherche "...
Hors ligne
ma recherche réside en vous
Hors ligne
Y'a une partie aide mais tout le monde vient polluer partie générale
Hors ligne