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Déclarations des entraineurs

Groupe A : les déclarations
Carlos Alberto Parreira, sélectionneur de l’Afrique du Sud
Pour la première fois depuis bien longtemps en Coupe du Monde, c’est un tirage très équilibré dans son ensemble, sans groupe facile ou groupe de la mort. Et dans un tirage très ouvert, nous sommes sans doute dans le groupe le plus ouvert ! Avec deux pays champions du monde, la France et l’Uruguay, je sais que la tâche sera compliquée mais nous l’abordons avec fierté et sans peur. C’est un défi difficile qui nous attend et que nous ne pourrons relever que si nous travaillons dur et bien. Je connais l’importance du premier match mais je ne me focalise pas là-dessus. Je préfère voir le groupe dans son ensemble. Si nous gagnons contre le Mexique mais perdons ensuite les deux autres, ça n’aura servi à rien. Cependant, je sais que pour la confiance, remporter la première rencontre est toujours important.

Javier Aguirre, sélectionneur du Mexique
C’est avec beaucoup d’émotion et de plaisir que j’ai appris que nous allions disputer le match d’ouverture. Nous savons que le monde entier aura les yeux rivés sur nous ce jour-là. C’est forcément impressionnant, et espérons que nous serons à la hauteur de l’évènement. L’Afrique du Sud aura certes beaucoup de pression en tant que pays hôte, mais elle aura aussi un avantage avec le soutien populaire et la connaissance de l’environnement. Je ne peux qualifier ce groupe ni de difficile ni d’abordable, mais de "spécial", sans favori. Nous aurons trois adversaires aux styles très distincts. Il faudra donc bien les étudier, les comprendre et choisir les bons adversaires dans les matches de préparation pour s’y habituer. Même si nous comptons deux champions du monde dans notre poule, je ne crois pas au poids de l’histoire au moment de rentrer sur le terrain.

Oscar Tabarez, sélectionneur de l’Uruguay
C’est un groupe ouvert, avec un adversaire forcément difficile, le pays hôte, et qui en plus est une équipe très régulière, renforcée par le retour de Parreira. Il sait très bien comment aborder cette compétition. Quant à la France et au Mexique, ce sont des formations avec beaucoup d’expérience et qui sont régulièrement présentes en phase finale de Coupe du Monde. C’est donc un tirage difficile, mais nous avons aussi notre mot à dire. Nous pouvons dès à présent nous tourner vers la préparation. J’ai six mois pour faire en sorte que mon équipe parvienne à se qualifier pour le deuxième tour. Je ne sais pas si on y parviendra, mais je suis persuadé qu’on en est capable. J’ai de la chance d’avoir une formation composée à la fois de jeunes joueurs qui seront très motivés à l’idée de disputer cette compétition, et à la fois expérimentée pour ne pas se laisser dépasser par l’évènement.

Raymond Domenech, sélectionneur de la France
La première certitude en voyant la composition des huit groupes, et du nôtre en particulier, c’est que ce ne sera facile pour personne.  Nous sommes très heureux et honorés de jouer contre un pays africain pour la première Coupe du Monde en Afrique, particulièrement le pays hôte. Nous savons tous qu’ils auront un soutien inconditionnel et il faudra savoir le gérer. Nous tombons aussi sur deux équipes d’Amérique latine et tout le monde sait que ce sont des adversaires redoutables. L’avantage, c’est que c’est aussi un style de jeu qu’on connaît bien, très technique, mais capable aussi de nous endormir. Il ne faudra pas tomber dans ce piège. Ce sont deux équipes contre lesquelles on a joué il n’y a pas si longtemps, donc on sait à quoi s’attendre. On peut maintenant se tourner tranquillement vers la préparation et avec déjà un point positif : on ne jouera pas en altitude lors du premier tour, ce qui était l’une de mes craintes.


Groupe B : les déclarations
Carlos Bilardo, manager général de l’Argentine
En premier lieu, je trouve que c’est un bon groupe, parce que notre objectif principal était de ne pas trop voyager. Dans cette optique, c’est parfait. Mais ce n’est pas un groupe facile, je le trouve même très difficile. En 1990, tout le monde pensait que le Cameroun ne serait qu’une formalité alors que nous nous étions inclinés d’entrée. La République de Corée est forte, mais nous la connaissons très bien. Le Nigeria n’est pas une équipe facile non plus et la Grèce a récemment montré qu’elle pouvait rivaliser avec les meilleurs. Si ça n’avait pas été la Grèce, ça aurait pu être le Portugal ou la France, alors on ne va pas se plaindre. Mais nous sommes confiants, bien évidemment. Diego Maradona et moi-même avons disputé deux finales de Coupe du Monde, ce qui n’est pas rien ! J’espère que nous en ajouterons une troisième l'année prochaine. En 1986, nous avions Maradona pour nous emmener au bout et maintenant nous avons Lionel Messi. C’est notre atout majeur. Je n’en ai pas encore discuté avec Diego, mais je suis sûr qu’il est confiant.

Shaibu Amodu, sélectionneur du Nigeria
C’est une compétition très importante pour le Nigeria et nous avons conscience de la responsabilité qui pèse sur nos épaules. Nous sommes dans un groupe difficile avec l’Argentine, la Grèce et la Corée du Sud. C’est un groupe assez similaire à celui dans lequel nous avions évolué lors de la Coupe du Monde 1994. Je ne veux pas faire un cours d’histoire, mais je pense que les gens se souviennent de notre performance dans cette compétition. Nous n'étions pas donnés favoris mais cela ne nous avait pas empêchés de créer la surprise. Cette Coupe du Monde est l’occasion pour les équipes africaines de démontrer leur talent aux yeux du monde. Le plus important pour le Nigeria est de bien  figurer dans cette compétition. Notre objectif est de passer la phase de poules. Dans une Coupe du Monde, il faut prendre un bon départ pour ensuite le faire fructifier. Nous avons des joueurs capables de représenter ce continent avec fierté mais nous devons mettre en place un collectif cohérent et croire en ce rêve. Nous avons déjà affronté certains de nos futurs adversaires dans ce groupe et j’ai une petite idée de ce qui nous attend."

Huh Jung-Moo, sélectionneur de la République de Corée
Dans une Coupe du Monde, il n’y a pas de match facile, alors je n’ai aucune raison de me plaindre de notre groupe. Nos adversaires sont très forts. Chaque match sera difficile, mais c'était déjà le cas lors des qualifications asiatiques. Bien sûr, les Argentins seront favoris. Ils disposent de très bons joueurs, très connus, mais ce n’est pas un problème pour nous. Nous avons l’habitude de partir de loin. Nous avions perdu contre eux en 1986, mais avec l’expérience et les leçons que nous avons retenues, nous espérons pouvoir faire mieux cette fois. En 2002, personne ne donnait une chance à notre équipe et nous avons atteint les demi-finales. Certains prétendent que nous ne faisons pas partie des favoris et c’est très bien. Mon principal souci, ce sont les blessures. Récemment, nous avons été très malchanceux avec les blessures et je veux pouvoir arriver en Afrique du Sud avec un effectif au complet. En 2002, nous avons appris qu’il est extrêmement important de bien se préparer. Nous devons soigner notre préparation afin d’être prêts le moment venu.

Otto Rehhagel, sélectionneur de la Grèce
L’Argentine sera bien sûr le grand favori de notre groupe, c’est la meilleure équipe. C’est une très bonne formation, très dangereuse. Je pense qu’elle fera souffrir les autres équipes. Raisonnablement, on peut penser que les trois autres formations viseront la deuxième place. Il ne tient qu’à nous de nous battre pour cette deuxième place et je pense que nous avons une bonne chance de qualification pour les huitièmes de finale. Il nous faudra bien démarrer et travailler dur pour pouvoir participer aux matches à élimination directe. Ce sera notre objectif principal. A partir du deuxième tour, tout devient possible. Je me garderai bien de faire un pronostic, je ne suis pas doué pour cela. À partir de maintenant, nous devons étudier nos adversaires et en tirer des conclusions.


Groupe C : les déclarations
Fabio Capello, sélectionneur de l’Angleterre
Le point positif, c’est que nous n’aurons pas à nous déplacer après notre première sortie, mais nous allons affronter des adversaires coriaces, que nous devrons respecter. Les Etats-Unis sont une bonne formation, de même que l’Algérie et la Slovénie. Toutes les sélections présentes en Coupe du Monde possèdent de sérieux atouts. Nous jouerons les deux derniers matches de groupes au niveau de la mer, ce qui compliquera les choses par rapport à notre entrée en lice à Rustenburg. Mais je ne me chercherai pas d’excuses. Toutes les équipes auront affaire à forte partie, joueront dans des conditions difficiles et tenteront de gagner leurs matches pour remporter le trophée. Nous avons affronté et battu récemment les sélections américaine et slovène. Elles sont bien organisées, elles aiment faire circuler le ballon, ce seront des adversaires valeureux. L’Algérie a vaincu l’Egypte, il ne faudra pas la prendre à la légère non plus, mais je dois en apprendre plus à son sujet. Mon expérience de joueur m’a appris qu’on aborde cette compétition avec une pression et un mental différents. Est-ce que nous allons gagner la Coupe du Monde ? Il le faut !

Bob Bradley, sélectionneur des États-Unis
C’est une entrée fabuleuse dans la Coupe du Monde. L’Angleterre fait partie des grands, aussi est-ce vraiment motivant et tout aussi enthousiasmant pour les supporters que pour les joueurs. Nous connaissons bien l’histoire des deux équipes en Coupe du Monde. Personne n'a oublié ce qui s'est passé en 1950, mais les temps ont changé depuis. Pour nous, c’est un défi de taille que nous sommes impatients de relever. Je crois que nous sommes favoris du groupe, aux côtés de l’Angleterre, même si l’Algérie et la Slovénie ont surmonté des situations compliquées pour se qualifier : la première en remportant une victoire historique au Soudan et la seconde en s’imposant sur la Russie en barrages. Mais nous pensons que ce groupe nous donne une bonne chance de passer le premier tour. Grâce à la Coupe des Confédérations, nous connaissons les stades et les conditions climatiques qui nous attendent en Afrique du Sud et je suis convaincu que nous ferons une bonne Coupe du Monde.

Rabah Saâdane, sélectionneur de l’Algérie
Je crois que dans l’ensemble, c’est un groupe équilibré, avec sans doute un avantage pour l’Angleterre et les Etats-Unis. Il est très difficile de dire qui se qualifiera. Je pense toutefois que l’Angleterre ira loin et même qu’elle a les moyens de remporter le tournoi. C’est une excellente équipe, composée de bonnes individualités, à laquelle Fabio Capello, pour qui j’ai beaucoup de respect, a apporté la rigueur italienne qui lui manquait peut-être. Elle a montré toutes ces qualités en qualifications. Nous avons fait une bonne compétition préliminaire, mais surtout nous avons réalisé un rêve. Nous qualifier pour la Coupe d’Afrique des Nations aurait été extraordinaire, mais participer à la Coupe du Monde, c’est un pur bonheur. Nos supporters sont aux anges. Cela signifie beaucoup pour nous.

Matjaz Kek, sélectionneur de la Slovénie
Nous essaierons de faire de notre mieux. Je suis un peu déçu, pas par nos adversaires, mais par la quantité de déplacements que nous devrons effectuer. Nous avons beau être un petit pays, nous ne manquons ni de motivation, ni de courage. Ce n’est pas que nous n’ayons rien à perdre, au contraire, nous pourrions perdre trois matches. Il y a toujours quelque chose en jeu. Nous espérons simplement faire bonne figure, malgré le combat difficile qui nous attend. La Slovénie est le plus petit pays de la compétition, mais nous savons ce que nous avons à faire. Notre victoire sur la Russie en barrages nous a mis en confiance, même si elle ne nous a pas vraiment surpris, parce que nous avons toujours cru en nous. Nous savons que, si nous sommes bien préparés, nous pouvons livrer de belles prestations. Pour moi, l’avantage, c’est que je connais bien deux de nos adversaires. Nous avons affronté l’Angleterre récemment et j’ai souvent vu jouer les Etats-Unis à la Coupe des Confédérations. Il ne nous reste plus qu’à apprendre à les connaître encore mieux !


Groupe D : les déclarations
Joachim Löw, sélectionneur de l'Allemagne
On ne peut pas vraiment parler de malchance. Notre groupe n'est pas facile, mais tout de même abordable. Et surtout, il est équilibré ! Nous sommes impatients de relever ce défi et nous savons qu'il sera important pour nous de gagner notre premier match contre les Australiens pour faire d'emblée le plein de confiance. Mais la tâche s'annonce assez ardue.

J'ai pu voir à l'œuvre le sélectionneur de la Serbie Radomir Antic il y a quelques années, quand il entraînait le FC Barcelone. La Serbie s'est montrée tout à fait convaincante dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde, elle dispose de joueurs extrêmement doués et pratique un jeu raffiné. Les Ghanéens seront très difficiles à battre, car comme toutes les équipes africaines, ils sont très forts physiquement. Ils comptent en outre une superstar dans leurs rangs en la personne de Michael Essien, le milieu de Chelsea. Je vais devoir téléphoner à Michael Ballack pour obtenir des informations sur Essien ! Le Ghana a bien joué durant la Coupe du Monde 2006 et a beaucoup progressé ces dernières années. L'affronter sera donc une mission difficile, mais intéressante.

Quoi qu'il en soit, nous n'avons pas à nous cacher, car nous disposons nous aussi de joueurs de qualité. J'ai hâte d'être en Afrique du Sud !

Pim Verbeek, sélectionneur de l'Australie
Les Allemands sont bien sûr les favoris dans notre groupe. Ils sont très forts et très expérimentés, l'Allemagne compte parmi les plus grandes nations du football mondial. Mais nous allons tout faire pour atteindre le second tour. Nous nous sommes bien défendus en 2006 et nous sommes bientôt en 2010, ce qui signifie que mes joueurs ont quatre ans de plus, quatre ans d'expérience supplémentaire. De plus, nous avons disputé les qualifications asiatiques et nous nous sommes imposés face à des équipes difficiles malgré des conditions extrêmes et en dépit de la fatigue due aux voyages. Tout cela nous a sans aucun doute rendus plus forts mentalement.

Je ne sais pas grand chose à propos des Serbes, mais ils se sont avérés meilleurs que la France durant la compétition préliminaire, ils doivent donc être plutôt bons. Le Ghana est l'une des meilleures équipes d'Afrique. Nous allons jouer sur le sol africain, raison de plus pour considérer le Ghana comme un adversaire de taille. Rencontrer les Ghanéens sera pour nous un vrai défi, car physiquement, ils sont aussi forts que nous.

Radomir Antic, sélectionneur de la Serbie
A mes yeux, c'est bien sûr l'Allemagne la grande favorite dans notre groupe. Je suis tout de même content du tirage. La compétition s'annonce extrêmement intéressante, car nous aurons pour adversaires trois sélections qui ont des styles de jeu différents. Mon équipe est très jeune, douée sur le plan technique et forte physiquement. En somme, c'est la meilleure équipe serbe qu'il y ait jamais eue. Nous avons un état d'esprit très positif, nous cherchons sans cesse à nous améliorer. Je crois vraiment en mes joueurs, je suis convaincu qu'ils livreront une bonne Coupe du Monde.

Je connais bien l'équipe d'Allemagne, elle compte de nombreux jeunes joueurs qui ont réussi récemment à s'établir dans leurs clubs respectifs. J'ai beaucoup de respect pour l'Australie, c'est un pays qui fait preuve d'un bel esprit sportif et d'un très bon comportement en compétition.

Milovan Rajevac, sélectionneur du Ghana
Je ne suis pas satisfait du tirage. L'Allemagne est une grande équipe. La Serbie aussi, mais je crois que nous nous situons au même niveau qu'elle. Pour moi, les Allemands sont la meilleure formation d'Europe. Je suis néanmoins confiant, nous devrions pouvoir atteindre le second tour.


Bert van Marwijk, sélectionneur des Pays-Bas
Nous sommes peut-être considérés comme favoris, mais ce groupe va être très difficile pour nous. Nous connaissons très bien le Danemark. Le seul fait qu'il se soit qualifié devant le Portugal, la Suède et la Hongrie prouve qu'il possède une très bonne équipe. C'est vrai que nous avons récemment battu le Japon en amical, mais difficile de dire si cela sera un avantage ou pas. Nous avions gagné 3:0, mais j'avais dit après coup que ce score était trompeur car nous n'avions jamais eu la partie facile. Le Japon a une très bonne équipe, très forte techniquement et tactiquement. Contre nous, ils avaient seulement péché à la finition. Enfin, le Cameroun fait partie des trois meilleures nations du football africain donc c'est un groupe dangereux pour nous. Cela dit, nous savons que si nous avons notre effectif au complet et si tout le monde est en forme, nous sommes capables de battre n'importe qui. Nous devons être en forme optimale et avoir le bon état d'esprit. Il faut avoir confiance en soi sans toutefois être arrogant.

Morten Olsen, sélectionneur du Danemark
Dans ce groupe, on trouve différents styles de football venus de différents continents. Je trouve ça très intéressant. Je connais très bien le football néerlandais. Pour moi, c'est évident que les Pays-Bas sont les grands favoris de cette poule. Pour ce qui est des trois autres, nous pourrions bien nous disputer la deuxième place. Le Japon pratique un jeu agréable, même si je ne le connais pas très bien. Le Cameroun fait partie des meilleures équipes africaine et possède des joueurs qui évoluent dans tous les grands championnats européens. Ça va donc être difficile pour nous. Entre ces équipes, la différence se fera probablement sur l'état opérationnel et la forme des joueurs au moment du tournoi. Nous avons utilisé 40 joueurs durant la campagne qualificative et nous avons connu beaucoup de problèmes de blessures. J'espère donc que nous allons vivre une période plus tranquille dans les mois à venir et que nous aurons des joueurs frais et dispos, prêts à disputer la Coupe du Monde et à bien jouer. Je ne pourrai pas me prononcer sur nos chances de qualification avant de savoir où nous en sommes de ce point de vue là. Nous espérons bien jouer et avoir un peu de chance aussi. Ça peut toujours servir !

Takeshi Okada, sélectionneur du Japon
Notre objectif est d'atteindre le dernier carré et nous n'allons jamais en changer, quel que soit le résultat du tirage. Nous avons été versés dans un groupe où l'on trouve deux équipes européennes et notre mission ne s'annonce pas facile. Mais cela fait des années que nous nous préparons contre des équipes européennes et nous sommes très motivés pour les battre. Donc ce tirage n'est pas trop mauvais pour nous car il nous donne une chance d'atteindre notre but. C'est un groupe ouvert. Maintenant, nous devons nous concentrer sur la préparation de la compétition. Nous connaissons désormais les obstacles que nous devrons franchir. La prochaine étape va consister à échafauder des plans et à les mettre en œuvre.

Paul Le Guen, sélectionneur du Cameroun
Cela aurait pu être plus facile pour nous, mais aussi plus difficile. Les Pays-Bas sont les favoris incontestés et il y a une bonne raison à cela : ils possèdent la meilleure équipe du groupe. Même si nous n'aurons pas la tâche facile, ce n'est pas impossible. Je ne sais pas grand-chose du Danemark, mais je vais l'étudier de plus près durant les six ou sept mois qui viennent. Je connais la plupart des joueurs danois et c'est clair qu'il y a beaucoup de talent dans cet effectif. Pour ce qui est du Japon, j'ai du pain sur la planche car le seul joueur que je connaisse bien, c'est [Shunsuke] Nakamura. Ça ne suffit pas donc je vais m'assurer de récolter un maximum de données avant 2010. Concernant le Cameroun, c'est vrai que nous avons de bons joueurs, nous sommes animés d'un bon état d'esprit et nous avons beaucoup progressé depuis que je suis entré en fonctions. Le simple fait qu'elle se joue en Afrique rend cette Coupe du Monde très particulière pour nous. Je sais que les joueurs en sont conscients. Cette donnée géographique pourrait bien jouer en notre faveur.


Groupe F : les déclarations
Marcello Lippi, sélectionneur de l’Italie
Aucune des équipes ne sera facile à jouer. Nous devrons les étudier toutes de très près. À mon avis, les groupes faciles ou difficiles n’existent pas : quoi qu’il arrive, l’Italie doit gagner. La Nouvelle-Zélande n’est certainement pas un bon tirage ; comme je le disais, ça n’existe pas. Dans l’ensemble, les groupes de l’Allemagne et du Brésil semblent les plus relevés. Pour nous, le premier match est toujours le plus compliqué. Il se jouera au Cap ; j’ai vu le stade, il est splendide. J’ai entendu beaucoup de monde parler de problèmes liés à l’altitude, mais ça ne sera pas un souci pour nous.

Gerardo Martino, sélectionneur du Paraguay
Nous disposons de quelques-uns des meilleurs joueurs au monde. Le plus important est que nous abordions tous nos matches au meilleur de notre forme et de notre talent. Un bon résultat contre l’Italie sera probablement l’une des clefs de notre succès. Et je ne pense pas que la Nouvelle-Zélande soit une équipe facile, il y a toujours de la concurrence à ce niveau. Ce sera une très bonne expérience pour nos jeunes joueurs. Pour eux, c’est l’occasion de se mesurer aux meilleures équipes du monde.

Brian Turner, sélectionneur adjoint de la Nouvelle-Zélande
Nous devrons jouer à notre tout meilleur niveau face aux champions du monde, et nous comptons bien repartir avec un bon résultat. C’est notre première Coupe du Monde depuis 28 ans et voilà que nous sommes dans le groupe de l’Italie. Ça sera un vrai défi. Mais le match que nous avons joué contre les Italiens, avant la Coupe des Confédérations, devrait nous mettre en confiance. Nous avons bien joué et mené une grande partie de la rencontre, mais ils ont sorti l’artillerie lourde en fin de match et ils nous ont battus 4:3. Cela dit, c’était une excellente expérience pour nos joueurs et cela devrait nous servir l’année prochaine. Notre objectif est très simple : gagner le respect du monde entier.

Vladimir Weiss, sélectionneur de la Slovaquie
Avant le tirage, tout le monde voulait tomber sur la Slovaquie ou la Nouvelle-Zélande, c’est amusant que nous soyons finalement dans le même groupe ! Ce sera dur de jouer les champions du monde, ils ont une grande expérience qui nous fait défaut. Mais je pense que ce sera dur pour tout le monde. C’est une Coupe du Monde après tout. Je pense même que c’est un bon groupe. Pour nous, c’est fantastique de participer à cette compétition.


Dunga, sélectionneur du Brésil
Je n’aime pas ces histoires de 'groupe de la mort'. En regardant le tirage, on se rend compte que tous les groupes, à l’exception peut-être de celui de l’Espagn, sont très équilibrés. Sur le papier, la Corée du Nord est une équipe plus modeste, mais il est toujours difficile d’affronter une sélection qu'on ne connaît pas. Pour nous, le match le plus difficile sera le premier. Ensuite, ce sera le deuxième et ainsi de suite... La Côte d’Ivoire va nous donner du fil à retordre. La majorité de ses joueurs évoluent dans de grands clubs européens et avec Drogba, elle peut compter sur l’un des meilleurs attaquants du monde. Les équipes africaines ne se limitent plus à l’étiquette que certains leur collent : outre leurs qualités techniques, elles font également preuve de compétitivité. Et avec le Portugal, évidemment, la rivalité est énorme. Nous nous sommes rencontrés deux fois récemment : nous avons gagné un match et perdu l’autre, mais là c’est différent. C’est la Coupe du Monde. Les Portugais ont trois joueurs d'origine brésilienne (Pepe, Deco et Liédson) dans leurs rangs. Ce sera un peu le Brésil contre le Brésil B (rires). Surtout, ce sera un régal d’assister au duel que se livreront Cristiano Ronaldo et Kaká, deux des meilleurs joueurs de la planète qui évoluent dans le même club. C’est un groupe équilibré, comme on s’y attendait, d’ailleurs. D’un point de vue logistique, il sera intéressant de disputer nos deux premières rencontres à Johannesburg.

Vahid Halihodzic, sélectionneur de la Côte d’Ivoire
C'est vraiment un groupe terrible, très très difficile. Le Brésil est 2ème au Classement FIFA, le Portugal 5ème, on pouvait difficilement cauchemarder pire. D'ailleurs avant le tirage je disais "tout sauf Brésil et Espagne". J'ai du être poursuivi au Cap par un chat noir. Maintenant ça ne sert à rien de se lamenter sur notre sort. Nous y sommes alors nous jouerons notre carte à fond. Je sais que mon équipe est capable de créer une surprise, même contre le Brésil ou le Portugal. Je pense même que le fait d'affronter de telles équipes peut donner une motivation supplémentaire à mes joueurs. J'espère vraiment que nous pourrons créer la surprise.

Carlos Queiroz, sélectionneur du Portugal
Je suis content. C’est un groupe merveilleux pour le football mondial. Sans parler de la présence de la Corée du Nord, une équipe qui reste un bon souvenir pour nous depuis la Coupe du Monde 1966. Il ne manque plus que la Hongrie, Pelé et Eusébio (rires). En fait, nous pourrions espérer être déjà qualifiés au moment d’affronter le Brésil lors de la troisième rencontre, mais en raisonnant de la sorte, nous manquerions de respect pour nos deux autres adversaires. Quand on se retrouve dans le groupe du Brésil, qui a déjà remporté cinq titres mondiaux, je crois qu'on ne se trompe pas en disant qu’il s’agit du favori. L’affrontement entre Cristiano Ronaldo et Kaká, qui sont coéquipiers au Real Madrid, vaudra le déplacement. Mais il n’y a pas qu’eux : regardez Chelsea, par exemple, où évoluent tant de Portugais et d’Ivoiriens. Je crois que l’ambiance va être un peu bizarre dans certains clubs. S’agissant de la rencontre entre le Brésil A et le Brésil B, je pense que c’est une manière amusante de voir les choses. Mais quoi qu’il en soit, il y a parmi les Brésiliens tellement de petit-fils ou d’arrières-petits-fils de Portugais que je pense que nous sommes quittes. La seule chose dont je suis sûr, c’est que ce sera un grand match.


Vicente del Bosque, sélectionneur de l'Espagne
Nous savions par avance que nous serions donnés favoris du groupe, mais il va falloir le prouver sur le terrain. L'histoire n'a jamais fait gagner des matches ! Nous devons nous méfier de tous nos adversaires. Avant le tirage au sort, nous avions annoncé vouloir éviter le Chili. Maintenant, voilà que nous devons l'affronter. C'est une équipe difficile à manœuvrer, avec de très bons joueurs. Elle peut faire très mal. Ce n'est pas par hasard si elle n'a terminé qu'à un point du Brésil. Le Honduras a lui aussi effectué une très belle campagne de qualification ; c'est une équipe très technique. La Suisse est une sélection que nous connaissons davantage donc il n'y a pas de quoi se réjouir ou s'inquiéter outre mesure de ce tirage. Nous devons simplement travailler et être fin prêts pour le premier match.

Ottmar Hitzfeld, sélectionneur de la Suisse
Il ne fait aucun doute que l'Espagne est la favorite de ce groupe. C'est ce qui se fait de mieux non seulement en Europe, mais aussi dans le monde. Quant aux trois autres équipes, nous allons nous battre pour la deuxième place ; il n'y a pas de honte à le reconnaître. Les Honduriens sont très forts sur le plan technique, ils ont réalisé d'excellentes qualifications et ont parfaitement mérité leur billet. Le Chili a acquis une grosse solidité défensive. Ajoutez à cela son grand potentiel technique et vous obtenez une équipe très dangereuse. Je suis sûr qu'il faudra faire attention à lui. Nous avons tous de bonnes chances de passer. Il faudra être bien préparé et étudier tous les détails afin de réduire la marge d'erreur au maximum au moment du coup d'envoi.

Reinaldo Rueda, sélectionneur du Honduras
Nous tombons encore contre l'Espagne, comme en 1982. À croire qu'elle nous suit ! Je pense que toutes les équipes de ce groupe ont des styles et des philosophies différentes. L'équipe à battre, c'est nous : si nous sommes bien préparés et motivés, nous pouvons rêver du deuxième tour. Le Chili est une très bonne sélection en Amérique du Sud et la Suisse a également accompli beaucoup de chemin ces derniers temps. Cela dit, c'est contre les plus grosses équipes que le Honduras a montré son meilleur visage. J'espère que nous allons rester fidèles à cette habitude. Tout dépendra de ce qui va se passer sur les cinq prochains mois.

Harold Mayne-Nicholls, président de l'Association nationale du football professionnel chilien (ANFP)
Ce groupe n'est ni facile, ni difficile. Nous tombons contre trois équipes qui nous ont battus récemment. Il faudra donc voir si nous avons tiré des enseignements de ces rencontres pour inverser ces résultats. L'Espagne fait partie des meilleures équipes du monde, cela ne fait aucun doute. Concernant les Honduriens et les Suisses, ils ont des chances de se qualifier. Toutes les équipes partent à égalité de chances. Est-ce qu'un meilleur tirage aurait été possible ? Oui, mais nous aurions aussi pu être plus mal lotis. Il ne faut pas se plaindre. Il faut accepter le résultat du tirage et travailler pour passer au deuxième tour. Nous avons les joueurs, l'envie et l'encadrement technique nécessaires pour y arriver. À partir de maintenant, c'est le ballon qui décidera de notre parcours.


Le but du concours est simple chaque inscrit pronostiquera le résultats de chaque match et recevra un certain nombre de point suivant son résultat.

Les points seront réparti comme tel.

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Pronostique quasi exact (bonne équipe qui gagne, nul pronostiqué ex. 1-1 et score 2-2) 3 points
Pronostique faux 1 point


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Le nombre de point de chaque participant lui sera attribué et les 3 meilleurs participants seront designé et recevront 1 prix a la fin de la competition.

Les Prix

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Et pour tout les autres la joie de participé a ce concours.

Un classement sera fait aussi chaque jours durant la competition afin que vous sachiez tous a quoi vous en êtes.


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8. Alexis 11 ans (Portugal) (Allez moi)
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Dernière modification par frisca (09-12-2009 18:00:24)