Foot-Land - jeu de foot fun et convivial

Kevinho. a écrit:

Romy > Sexion d'assaut est un groupe de gay, tu connais ?

Ben de nom. Mais j'ai jamais vu leur gueule, et j'aime pas trop leur musique, pas mon style.

Si je peux me permettre, j'aimerais répondre à Romy' désolé pour la gêne occasionné donc.

romarofoot a écrit:

Les conflits ne sont pas ou plus uniquement ceux de classes.

Dans une sociétés de classes, qui ont des intérêts économique, sociaux et politique différents, il y a opposition de classe, c'est quelque chose de fondamental. Je veux bien croire d'une que la conscience de classe est de plus en plus faible, non seulement à cause de la disparition de la classe ouvrière, mais aussi par l'instauration de la fameuse " classe moyenne ". Selon les deniers sondages, 21% des gens qui furent interrogés se disaient " prolétaire " tandis qu'une large majorité se disait dans la " classe moyenne ". C'est devenu dégradant d'être un travailleur manuel ! Je parle même pas de l'autre débile de l'UMP là, avec son nom de merde, qui veut faire bosser les gens qui sont au RSA dans des travaux " d'intérêts généraux de 5h ". Et on recommence la trompette sur l'assistanat, tout le monde il coûte trop cher, flinguons les pauvres et brûlons les chômeurs et j'en passe, de pire en pire. Voilà un exemple d'offensive de classe, une belle en plus ! Dire qu'il n'y a pas de rapport de classe et de conflits, c'est un peu grave quand même. Je dois mentionner les mecs de France Télécom qui se sont immolé par le feu ? Hum ?

Quand à la fameuse " école " et aux institutions de la république, c'est exactement pareil. Admettre que l'on est formaté du début à la fin, pour avoir le stricte de connaissance et nous envoyer sur le marché du travail parce qu'il faut " savoir se vendre " c'est bel et bien une réalité. Admettre que l'Université a été pendant longtemps, une usine bureaucratique et fabricante de l'élite et donc purement classiste, ce n'est pas fabulant ! Je dois te ressortir les citations de Ferry sur l'éducation, ou pas ? La III ème république faisait tout pour détruire le particularisme régional, en empêchant nos ancêtres de parler leur patois en leur inculquant un patriotisme débile qui conduira à la 1ère GM ou encore la croyance dans les races, et qu'on avait une mission civilisatrice ! Haha ! Cette éducation et cette école n'est pas la nôtre, avant l'écrasement de la Commune, il y avait des écoles populaires, la IIIème République a bien fait de vouloir rendre l'instruction " gratuite et laïque " et obligatoire. Sur le papier c'est beau, mais ce n'est pas notre culture. On cherche à trouver une élite et à classer ceux qui continueront et ceux qui iront faire la merde de ceux qui feront des grandes études. Non seulement c'est un formatage, mais en plus, ça rentre déjà dans la ligne de compte : Un fils de prolo fera les tâche exécutantes du connard de fils de bourges qui, acclimaté par cette environnement et cette culture qu'est la sienne, le dirigera. Voilà le problème : autorité, hiérarchie, domination. Et le dialogue lé dedans ? C'est zéro. Le prof est un sale curé de merde, qui vient réciter son sermon et qui se prend pour Dieu, sans possibilité de dire quoi que ce soit, surtout de la contredire. Les adultes ont absolument besoin de faire chier les gosses pour les faire devenir aussi dociles que eux et ça, c'est profondément dégueulasse. Mais c'est " comme ça " hein, on ne peut " rien changer ".

“Non, certes, l’État n’est point docteur en mathématiques, docteur en lettres ni en chimie. (…) Si il lui convient de rétribuer des professeurs ce n’est pas pour créer ni répandre des vérités scientifiques ; ce n’est pas pour cela qu’il s’occupe de l’éducation : il s’en occupe pour y maintenir une certaine morale d’État, une certaine doctrine d’État, indispensable à sa conservation.” Jules Ferry à la chambre, 26 juin 1879
[...] Oh ! Alors ne craignez pas d’exercer cet apostolat de la science, de la droiture et de la vérité, qu’il faut opposer résolument, de toutes parts, à cet autre apostolat, à cette rhétorique violente et mensongère, (…) cette utopie criminelle et rétrograde qu’ils appellent la guerre de classe !”
Jules Ferry à la Sorbonne, lors de la séance d’ouverture des cours de formation des professeurs, le 20 novembre 1892
“Nous avons promis la neutralité religieuse, nous n’avons pas promis la neutralité philosophique, pas plus que la neutralité politique”. Jules Ferry, Discours au Sénat, 31 mai 1883
“Apprendre à l’ouvrier, d’abord, les lois naturelles avec lesquelles il se joue dans l’exercice de son métier, mais lui apprendre également la loi sociale, lui découvrir les phénomènes économiques, lui donner des notions justes sur les problèmes sociaux, c’est en avancer beaucoup la solution. Ce qui n’était dans d’autre temps qu’une résignation sombre à des nécessités incomprises, peut devenir… une adhésion raisonnée et volontaire à la loi naturelle des choses” Jules Ferry, 3 mai 1883

Etc etc etc ... Il y en a des pages entières sur ce fameux personnages et tout ces grands acolytes, qui ont permis à nos têtes blondes d'aller s'instruire à l'école. On ne peut pas nier que l'école inculque une certaine morale politique, sociale et économique et qu'elle est celle de l'idéologie dominante.

Enlève le BAC, les élèves auront encore moins de motivation d'ouvrir leur cours.

Supprime les notes, supprime le curé, supprime la domination, instaure l'écoute, les discussions, la transmission de savoir horizontale et ça ira mieux ! Et abolir les examens, c'est encore une fois, abolir une force de sélection débile, qui sert à piocher encore une élite.
Beaucoup n'ont pas envie " d'ouvrir leur cours " parce que l'école les fait chier. Ah bah oui, je peux les comprendre, mais c'est simplement un ras le bol passif, on fait chier les profs puis voilà quoi. Quand j'ai essayé de discuter avec eux sur le problème de l'éducation, des examens et de tout le reste, on retrouve vite fait le " bon citoyen " qui admet un tas de trucs débiles.
« L’école est une prison », clame Catherine Baker dans son livre Insoumission à l'école obligatoire.

« Wesh Professeur ! »

Volée de crachats à la face des hypocrites contremaîtres de l’ordre établi

« Wesh Professeur », faut qu’on te parle, on a passé nos vies à écouter tes conneries et à t’obéir en fermant nos gueules, tu vas bien nous écouter cinq minutes à ton tour.

A l’heure où s’annonce un énième « mouvement de l’éducation », cette mascarade qui voudrait faire de toi le héros martyr de la pure et innocente « République- des- droits- de- l’homme- et- des- lumières » menacée par le vilain Capital, il nous a semblé nécessaire de faire entendre un son discordant au sein du chorus tonitruant des clochers syndicaux appelant les fidèles à cette messe traditionnelle.

Parce que les manif’ à la con on y croit pas plus que cette connerie de bulletin de vote, parce qu’à la réalité le « travail » auquel on nous astreint, de l’école à la retraite, sert à nous déposséder du libre emploi de notre vie quotidienne, sur laquelle on délègue le pouvoir tous les cinq ans après l’habituelle brève comédie électorale.
Parce que, à l’heure où la politique n’est plus que de la « gestion », que le « gouvernement des hommes » a abdiqué à l’ « administration des choses », que l’Etat n’est plus que le valet décentralisé du Capital, la seule vérité est qu’il n’est ni utile de manifester pour aménager le travail (dont ton « école » fait partie »), ni de voter pour se choisir de « meilleurs » représentants politique : il est urgent de détruire le Travail et de se réapproprier la Politique.

Parce que ta « république » n’a jamais eu d’autre fonction que de nous confisquer la politique en nous imposant le travail, parce qu’elle n’a jamais eu d’autre vocation que d’être la pute du Capital, le catéchisme citoyenniste avec lequel tu endors tes ouailles n’est qu’une fumée d’encensoir vous faisant oublier la triste réalité que voici : les « enfants de la république » sont tous des enfants de putain, et toi, professeur, son fayot le plus zélée, son rejeton le plus lèche- cul et le plus moralisateur.

Parce qu’on t’emmerde toujours, sale flic de prof, et qu’on ne se mobilisera pas pour sauver ton petit cul et ton sale boulot, mais pour détruire ce monde qui te produit.
Parce qu’on ne s’illusionne plus des artifices de la « contestation- spectacle » menée par ta clique de gauchistes, ni sur sa volonté de renverser réellement cette société dont cette « extrême- gauche » hypocrite est, finalement, le rempart le plus sournois.

Parce que votre discours œcuméniste d’union de la « Gauche » ou de l’ « Extrême- gauche » nous passe largement au dessus de la tête, ou en dessous de la ceinture, à nous qui voulons détruire la Gauche comme la Droite, la Gauche autant que la Droite, nous qui voulons combattre le système sur le terrain de son imaginaire et de sa fausse bonne conscience militante tout autant que sur le terrain de ses offensives concrètes.

Parce que ce Monde, c’est sa Police, c’est à dire autrement, ses dispositifs, ceux qui assurent, en tous temps, en tous lieux, l’ininterruption du règne de la « situation normale, celle où la Marchandise est produite, consommée et où règne son statut, que ce soit sur les objets comme sur les formes- de- vie et leur rapport entre elles et au monde qu’elle façonne.
Et parce que ce monde est sa propre Police, dans ton petit cortège « pacifiques » toi et tes amis manifestants qui vous faites une fierté de n’avoir « rien à vous reprocher » à l’égard du Pouvoir, imbéciles heureux qui confondez être « pacifistes » avec être « inoffensifs » et « collaborer », attendez vous toujours à être la cible de ceux qui ont tout à reprocher à cette société et ne s’illusionnent pas lâchement sur l’impossibilité d’éluder l’affrontement direct.

Craignez d’être la cibles des « casseurs », car, au même titre qu’un cordon de flic, une vitrine d’agence bancaire, un mobilier urbain, un panneau publicitaire, une caméra de surveillance, une école, un ministère, une prison, le « calme Républicain » auquel vous appelez et auquel vous voulez collaborer est la « situation normale » que nous voulons perturber et détruire par la grève véritable, générale et insurrectionnelle.

Parce que, professeur, le « savoir », que les laquais du Vieux Monde de ton espèce, se flattent de « transmettre » ne pourra jamais être réduit à l’«éducation », qui n’est que le dressage aux fins de la reproduction d’un système pourri qui n’est pas réformable … ni par sa droite ni par sa gauche.

Parce que, au-delà du débauchage, sans cesse plus ouvert et putassier, de ce prétendu « savoir » par le Capital, l’éducation républicaine est, comme son nom l’indique, l’école de cette société à détruire ; à ce titre elle existe pour nous apprendre à accepter passivement, comme « allant de soi » tout ce que nous devrions rejeter.
Elle existe pour nous apprendre l’acceptation de l’enfermement et du temps volé dans les salles de cours pour répondre au sacro- saint impératifs d’être « dynamique, participatif et productif », cette productivité étant « sanctionnée » par le « bulletin » de note et ses « appréciations » (du « satisfaisant » au « très insuffisant »), qui préparent à la future « fiche de paie » et aux lettres de licenciement comme aux avis d’expulsions de logements, aux Ordonnance de Quitter le Territoire, aux Condamnations Judiciaires, et à tous les autres « avis de décès » que la Marchandise réserve à ce qui n’est pas ELLE.
Elle nous conditionne à accepter la soumission inconditionnelle à ton autorité, et à l’autorité en général, comme à l’acceptation et au respect de toutes les hiérarchies, dont les échelons se gravissent au rythme d’une compétition perpétuelle, qu’on nous fait accepter sous la condition dérisoire d’une fumeuse « égalité des chances » (comprenez « égalités des chances de départ) qui n’est, de toute façon, pas le dernier des mensonges d’un système corrompu à tous ses étages.

L’arsenal punitif de l’ « éducation républicaine » n’est qu’une des facettes de ce laboratoire d’expérimentation des formes- de- vie futures, fonctionnant par un minutieux travail de préparation basé sur la sélection la criminalisation et l’exclusion des vie non-conformes à l’ordre régnants : malheur aux « déviants » et aux « élèves à problème » refusant le travail, la compétition, la sanction, refusant d’accepter de se considérer à travers des notes et des appréciations, malheur à toute vie qui déborde du cadre autorisé par l’institution : toi et tes connards de collègues, dont c’est le rôle foncier, tout comme les conseillères d’orientation ou d’éducation, assistante sociales psychologues scolaires, êtes là pour faire rentrer dans le droit chemin ceux qui s’en écarteraient, par la prévention psycho- sociale ou la répression judiciairo- économique ; tout comme les « chercheurs » et autres troufions d’intellectuels universitaires au service de ce système ne sont pas les derniers, ni les moins dangereux, de ses flics.

Parce qu’elle est un des premiers, et des plus important, dispositif de conditionnement de notre rapport aux autres et au monde selon la logique de l’autorité, l’éducation scolaire est toujours dégueulassement politique, elle n’est pas ce que tu veut nous faire croire avec ta fiction mièvre d’un apprentissage « neutre » et d’une préparation globale à « la vie en société » ; elle est un dispositif policier préventif, un outils de pacification sociale visant à l’intégration, consentie ou forcée, à ce monde, et à l’organisation de la non- vie dans cette société ci.

Ton « éducation », « Professeur », comme ta République, on lui chie dessus, on la sabote et on veut l’éliminer à tout jamais, comme on veut éliminer l’autorité de nos vies !
On veut libérer le savoir et l’apprentissage individuel, qui ne se confondent pas avec le gavage surgelé qu’on fait ingurgiter aux pigeons du dressage de masse dont tu es le petit contremaître.

Nous sommes du coté des cancres, des branleurs, des rêveurs du fond de classe, de ceux qui regardent par la fenêtre et n’écoutent pas, du coté des perturbateurs, du coté de ceux qui rient trop fort, courent dans les couloirs, foutent des boules puantes, de ceux qui sèchent les cours, du coté de ceux qui te répondent, te crachent dessus, emmerdent ton autorité, du coté des collés, des virés et jusqu’aux émeutiers qui crament les écoles publiques.
Du côté de ceux qui piquent les ordinateurs ou qui les cassent gratuitement, comme les distributeurs Selecta, du côté de ceux qui allument l’alerte incendie, tagguent les amphi, défoncent les portes, pètent les serrures, les murs et les barreaux des fenêtres, du coté de ceux qui arrivent en retard ou jamais et baisent dans les salles de cours.
Du coté de tous ceux qui « te niquent », sale prof, qui niquent ton école et ton université de merde, du coté de ceux qui ne veulent pas la sauver mais la détruire, du coté de ceux qui sifflent la marseillaise et qui « niquent la république ».
Nous sommes du coté de ceux qui ne seront jamais ni des élèves, ni des étudiants, ni des travailleurs ni des citoyens. »

Jerems- a écrit:

Permets-toi je t'en prie Maid' !
J'ai pas du tout le courage de vous lire et ça ne m'intéresse pas en plus 

Ce ne sont pas les bisounours là Guiness' !!

'Sont tous pareils. Ronds, colorés, souriants. Y sont pas nets j'vous dis.

Captain_Mai a écrit:

Dans une sociétés de classes, qui ont des intérêts économique, sociaux et politique différents, il y a opposition de classe, c'est quelque chose de fondamental. Je veux bien croire d'une que la conscience de classe est de plus en plus faible, non seulement à cause de la disparition de la classe ouvrière, mais aussi par l'instauration de la fameuse " classe moyenne ". Selon les deniers sondages, 21% des gens qui furent interrogés se disaient " prolétaire " tandis qu'une large majorité se disait dans la " classe moyenne ". C'est devenu dégradant d'être un travailleur manuel ! Je parle même pas de l'autre débile de l'UMP là, avec son nom de merde, qui veut faire bosser les gens qui sont au RSA dans des travaux " d'intérêts généraux de 5h ". Et on recommence la trompette sur l'assistanat, tout le monde il coûte trop cher, flinguons les pauvres et brûlons les chômeurs et j'en passe, de pire en pire. Voilà un exemple d'offensive de classe, une belle en plus ! Dire qu'il n'y a pas de rapport de classe et de conflits, c'est un peu grave quand même. Je dois mentionner les mecs de France Télécom qui se sont immolé par le feu ? Hum ?

Tu l'as bien dit : la conscience de classe est de plus en plus faible, voire quasi nulle. Or pour moi, sans conscience de classe, l'analyse de la lutte des classes n'a plus aucun intérêt. Parce que les mecs qui s'immolent à France Télécom, toi en tant qu'analyste tu peux le voir, avec ton idéologie, comme une illustration de la lutte des classes. Mais ce n'est pas ressenti comme tel. Demande à ces gens là s'ils s'inscrivent, dans leurs actions, dans une lutte des classes, ils te répondront "non" pour la majorité. Ce n'est pas un rapport travail / capital, c'est un rapport d'argent et de pouvoir d'achat. D'où le fait que Marx est périmé dans son analyse des deux grandes classes, mais qu'il reste pertinent pour expliquer d'une certaine manière (seulement) certains rapports conflictuels.
Tous les salariés ne s'opposent pas à leur patrons. D'ailleurs l'opposition salariés patrons s'est déplacée sur le terrain du financier. Si on reprenait les termes marxistes, les "prolétaires" ne s'opposent plus à la bourgeoisie, mais à l'accaparement des richesses par celles-ci. Ils n'ont pas envie de faire sauter les patrons et de ne plus en avoir, ils ont envie d'avoir de meilleures conditions de vie. Ils ne condamnent donc pas le système dans son ensemble, mais une dérive de ce système.
Dès lors, l'analyse des classes restent une analyse idéologique de ceux qui veulent croire encore que les gens ont en fait à coeur et pour mission de renverser le système.

Quand à la fameuse " école " et aux institutions de la république, c'est exactement pareil. Admettre que l'on est formaté du début à la fin, pour avoir le stricte de connaissance et nous envoyer sur le marché du travail parce qu'il faut " savoir se vendre " c'est bel et bien une réalité. Admettre que l'Université a été pendant longtemps, une usine bureaucratique et fabricante de l'élite et donc purement classiste, ce n'est pas fabulant ! Je dois te ressortir les citations de Ferry sur l'éducation, ou pas ? La III ème république faisait tout pour détruire le particularisme régional, en empêchant nos ancêtres de parler leur patois en leur inculquant un patriotisme débile qui conduira à la 1ère GM ou encore la croyance dans les races, et qu'on avait une mission civilisatrice ! Haha ! Cette éducation et cette école n'est pas la nôtre, avant l'écrasement de la Commune, il y avait des écoles populaires, la IIIème République a bien fait de vouloir rendre l'instruction " gratuite et laïque " et obligatoire. Sur le papier c'est beau, mais ce n'est pas notre culture. On cherche à trouver une élite et à classer ceux qui continueront et ceux qui iront faire la merde de ceux qui feront des grandes études. Non seulement c'est un formatage, mais en plus, ça rentre déjà dans la ligne de compte : Un fils de prolo fera les tâche exécutantes du connard de fils de bourges qui, acclimaté par cette environnement et cette culture qu'est la sienne, le dirigera. Voilà le problème : autorité, hiérarchie, domination. Et le dialogue lé dedans ? C'est zéro. Le prof est un sale curé de merde, qui vient réciter son sermon et qui se prend pour Dieu, sans possibilité de dire quoi que ce soit, surtout de la contredire. Les adultes ont absolument besoin de faire chier les gosses pour les faire devenir aussi dociles que eux et ça, c'est profondément dégueulasse. Mais c'est " comme ça " hein, on ne peut " rien changer ".

Etc etc etc ... Il y en a des pages entières sur ce fameux personnages et tout ces grands acolytes, qui ont permis à nos têtes blondes d'aller s'instruire à l'école. On ne peut pas nier que l'école inculque une certaine morale politique, sociale et économique et qu'elle est celle de l'idéologie dominante.

L'ai-je fait ? oO Non, je suis plutôt d'accord avec ce que Gramsci appellait "Guerre de position", où l'école servait à légitimer l'hégémonie de l'Etat (il entend par hégémonie : capacité à faire avancer la société toute entière). Dès lors c'est plus une réforme intérieure de l'école qu'il convient d'effectuer. Dans ses enseignements, ces manières d'évaluer.
Et c'est en cela que je dis que l'analyse des classes ne nous aide en rien. Elle ne voit l'école uniquement que sous l'angle d'un rouage d'une immense machine de domination. En gros, l'école, c'est rien d'autre qu'un pion sur un jeu d'échec, comme bien d'autre chose. Et bien non. C'est à cela que je m'oppose. Il se passe au moins tout autant de chose au sein des acteurs, et au sein de la boite noire qu'est l'école, qu'à l'extérieur et le système dans lequel elle est comprise.
Il y a des phénomènes scolaire que tu ne PEUX PAS expliquer avec l'analyse des classes. Dès lors, l'analyse des classes est trop, beaucoup trop restrictive, surtout maintenant avec ce que je viens de mentionné tout à l'heure, ci-dessus.

Supprime les notes, supprime le curé, supprime la domination, instaure l'écoute, les discussions, la transmission de savoir horizontale et ça ira mieux ! Et abolir les examens, c'est encore une fois, abolir une force de sélection débile, qui sert à piocher encore une élite.

Outre le fait que tu confonds examen et concours, je te répond à nouveau non. L'examen en lui-même est une valeur fondamentale, de reconnaissance de soi, en société, et quelque soit le type de société. Le problème est la façon dont il est mené (valorisation de la culture extra-scolaire) qui du coup fait que cela reste une sélection d'élite, là je suis d'accord. Mais l'examen, dans son idée pure, n'est pas une "sélection", elle est "reconnaissance". Ce sont les critères d'évaluation qui sont sélection.

Beaucoup n'ont pas envie " d'ouvrir leur cours " parce que l'école les fait chier. Ah bah oui, je peux les comprendre, mais c'est simplement un ras le bol passif, on fait chier les profs puis voilà quoi.

Parce que la culture scolaire devient moins intéressante qu'une culture de rue pour certains groupes de pairs ou qu'un autre type de culture (voire de contre culture pour certains) dans d'autres groupes de pairs. Si ces jeunes se font "chier", c'est parce que les normes scolaires ne leur conviennent pas. Et pour cause, elles sont élitistes, je suis entièrement d'accord ! Comme disait Bourdieu : "Je ne comprend pas pourquoi on fait plus de place et on étudie davantage Balzac que Tintin, qui sont tous deux deux aspects de la culture française". Tout ce que tu peux lire en extra-scolaire est valorisé (du moment qu'il ne s'agisse pas de manga ou autre) ... et pas le reste. C'est un problème, on peut apprendre de partout, et susciter la motivation de partout. Il est là le problème, et pas ailleurs. Voilà pourquoi ils se font "chier". Parce que l'école ne leur donne pas d'autres moyens, et les coupe d'une culture qu'ils jugent préférable.

« L’école est une prison », clame Catherine Baker

Je suis d'accord. Mais le problème est la culture d'élite imposée, encore une fois. Pas l'élite en elle-même.

« Wesh Professeur ! »

Ton « éducation », « Professeur », comme ta République, on lui chie dessus, on la sabote et on veut l’éliminer à tout jamais, comme on veut éliminer l’autorité de nos vies !

Nous sommes du coté des cancres, des branleurs, des rêveurs du fond de classe, de ceux qui regardent par la fenêtre et n’écoutent pas

J'ai ris. Merci. Témoignage d'un mec qui rage ... mais témoignage qui ne représente absolument pas tous ces "branleurs" qui se contre foutent de "chier" sur la "République". Bref, encore un truc sorti tout droit d'un bouquin, qu'il est facile de mettre en relief avec un contrepoint sorti tout droit d'un autre bouquin, et qui ne dira rien de plus.

Par contre, chier sur CETTE éducation, et CETTE république, les changer complètement de fond en comble, dans leurs organisations, leurs institutions, alors là je suis d'accord oui ! (votez Mélenchon quoi )


Quant à la question de l'autorité ... et bien ça me fait toujours autant rire. Parce que l'autorité est partout, et le sera toujours partout. Tu auras toujours quelqu'un pour prendre l'ascendant psychologique sur l'autre, tu auras toujours des adeptes du sado-masochisme. Le tout est d'éviter une autorité élitiste. Or, c'est ce qu'il se passe dans la culture scolaire, je suis d'accord. C'est ce qu'il se passe également dans le système politique actuel, je suis d'accord.

Dernière modification par romarofoot (12-05-2011 12:48:07)

+1

Valounet a écrit:

Ok

Je vois que les "nouveaux" membres ont été fassonnés esprit bisougays. J'ai donc pas pu les sauver...

Ruan a écrit:

Je vois que les "nouveaux" membres ont été fassonnés esprit bisougays. J'ai donc pas pu les sauver...

Le monde va devenir gay. Fais gaffe, c'est la fin du monde si homme + homme ou femme + femme

C'est pas fini les pavées oui ?

Valounet a écrit:

C'est pas fini les pavées oui ?

+1 !

romarofoot a écrit:

Ruan a écrit:

Je vois que les "nouveaux" membres ont été fassonnés esprit bisougays. J'ai donc pas pu les sauver...

Le monde va devenir gay. Fais gaffe, c'est la fin du monde si homme + homme ou femme + femme

:peur:


Je me ferrais passer pour une femme dans ce cas.

Lewis- a écrit:

Pour une loi contre l'homophobie, mais une vrai loi pas une loi de tafiole !

Faudrais te supprimer alors...