Foot-Land - jeu de foot fun et convivial

asnancykarim · 13-10-2012 01:06:04

L'AS Nancy Lorraine est née en 1967 à l'initiative d'un groupe d'hommes qui n'acceptaient pas la disparition du football professionnel à Nancy. Pour recueillir les fonds nécessaires à leur projet ambitieux, ils lancent l'opération BP 17. Le public répond en masse et des comités de soutien se créent un peu partout. Le seuil des 2000 adhérents est rapidement franchi.

Le 16 juin 1967, le groupement du football professionnel accepte la candidature de l'ASNL en deuxième division. Quelques jours plus tard, les dirigeants constituent leur premier effectif et font signer les Sedanais Kraft, Gasparini et Marie. Les dirigeants installent René Pleimelding, un ancien du FC Nancy, sur le banc de touche. Trois ans après ses débuts, l'ASNL termine deuxième du championnat et accède à la première division.

Tout au long de sa courte histoire, l'ASNL a toujours cherché à innover. Dès sa création, elle a misé sur la formation des jeunes et a créé, en 1978, le premier conservatoire du football. Elle s'est alors dotée, au sein de la zone de loisirs de la forêt de Haye, d'un complexe sportif de haut niveau.

Le 11 octobre 1913, le secrétaire des étudiants de Nancy adresse au maire un rapport sur l'opportunité de construire un parc universitaire afin de favoriser l'entraînement et l'organisation de grandes manifestations. Le projet est de nouveau évoqué après la Première Guerre mondiale. Le stade universitaire lorrain, présidé par un chapelier nommé Marcel Picot, obtient alors un terrain de six hectares situé au pont d'Essey.

Le parc des Sports est inauguré le 8 août 1926 puis deviendra universitaire six ans plus tard. En 1935 s'y déroulent les premiers matchs de football professionnel du FC Nancy créé cette année-là. Au départ, il n'existait qu'une seule tribune, celle nommée ”Jacquet” en mémoire d'un ancien speaker du stade. Autour des trois autres côtés, les spectateurs prenaient place sur des monticules de terre arrangés en forme d'escalier. En 1963, les premiers projecteurs sont installés et seront remplacés par d'autres quinze ans plus tard.

La tribune Hazotte est construite en 1973. Dans cette configuration, le stade Marcel-Picot pouvait accueillir plus de 25 000 spectateurs et a même largement dépassé sa capacité lors d'un mémorable Nancy-Saint Étienne qui réunit 30 384 supporters en 1976/1977. En 1978, la piste d'athlétisme est supprimée pour permettre la construction des tribunes Marmite et Chaudron derrière les buts.

C’est sous l'impulsion de Jacques Rousselot et Gérard Parentin que la Communauté urbaine du Grand Nancy a pris la décision de doter le club d’une nouvelle enceinte. Débuté durant l'été 1999, ce grand chantier de rénovation et de reconstruction s’est achevé trois ans et demi plus tard. Avec ses trois tribunes toutes neuves sorties de terre, et une tribune Hazotte agrandie, entièrement rénovée, le nouveau stade est méconnaissable. Aujourd’hui, le stade Marcel-Picot ressemble à une arène entièrement fermée avec une capacité d'accueil de 20 087 places assises et couvertes. Confortable et spacieux, le stade offre des conditions optimales pour accueillir un public de supporters, mais aussi familial en toute sécurité.

C’est le cabinet d’architecte nancéien Thouveny qui est à l’origine de cette transformation dans laquelle la transparence joue un rôle majeur. Transparence à travers les angles et les tribunes. Transparence sur toute la hauteur des cages d’escalier de la tribune Jacquet qui permet de découvrir le paysage, la Meurthe et l’agglomération nancéienne en montant les étages. Transparence et vue depuis les salons, les salles de conférences, les bureaux de l’administration. Transparence et vue depuis ces mêmes espaces vers le stade, la pelouse et les tribunes.

Lors de la rénovation du stade, les dirigeants en ont profité pour rendre hommage à deux grands footballeurs nancéiens, Philippe Schuth et Roger Piantoni, en donnant leur nom aux deux tribunes situées derrière les buts et appelées auparavant Marmite et Chaudron.

CHAMPION DE FRANCE DE D3 (1972)
CHAMPION DE FRANCE DE LIGUE 2 (1975, 1990, 1998, 2005)
VAINQUEUR DE LA COUPE DE FRANCE (1978)
VAINQUEUR DE LA COUPE DE LA LIGUE (2006)cc

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asnancykarim · 13-10-2012 01:06:49

Né le 8 octobre 1954 à Mostaganem dans une famille de pêcheurs, Jean Fernandez quitte l’Algérie huit ans plus tard. Ses parents s’installent à Cers, un petit village de l’Hérault, puis l’inscrivent à l’AS Béziers où il gravit tous les échelons des catégories de jeune. Milieu de terrain doué, il est sélectionné en équipe de France junior puis intègre l’équipe première qui évolue en D3 puis en D2. Repéré par l’Olympique de Marseille, il rejoint la Canebière en 1975 et devient rapidement un titulaire indiscutable. L’été suivant, après avoir remporté la coupe de France, il participe aux Jeux Olympiques de Montréal avec l’équipe de France, où évoluent également Michel Platini et Olivier Rouyer.

Après cinq années sous les couleurs marseillaises, Jean Fernandez signe à Bordeaux. Pendant deux saisons, sous les ordres d’Aimé Jacquet, il prend conscience qu’il deviendra forcément entraîneur. C’est à l’AS Cannes qu’il passera du terrain au banc de touche. En 1984, après avoir défendu les couleurs de l’ASC pendant deux saisons, il succède à Arsène Wenger au poste de directeur du centre de formation. Un an plus tard, les dirigeants lui confient les commandes du club pro. Parier sur un jeune entraîneur est risqué, mais s’avère payant puisque le club cannois fête son accession en première division en 1988. Jean Fernandez fait ensuite débuter un jeune joueur qu’il a recruté quelques années plus tôt : Zinedine Zidane.

Après un court passage à Nice, il retourne à l’OM où il assistera Raymond Goethals, Tomislav Ivic et Franz Beckenbauer avant d’être propulsé à la tête de l’équipe en 1992. Bernard Tapie, qui faisait alors valser les entraîneurs à un rythme effréné, lui retirera les clés quatre mois plus tard. Jean Fernandez termine la saison comme superviseur et fait donc partie de l’encadrement phocéen lors du sacre de 1993 à Munich. Il ressent alors le besoin de prendre le large et signe à Al-Nasr Riyad avec qui il remporte le titre de champion d’Arabie Saoudite.

De retour en France pour des raisons familiales, il entraîne le LOSC pendant une saison puis retourne dans le Golfe où il gagne de nombreux titres dont la coupe des coupes d’Asie 1998. Après plusieurs expériences très enrichissantes en Arabie Saoudite puis en Tunisie, il reçoit une proposition de Sochaux et saisit cette opportunité pour prendre un nouveau départ. Jean Fernandez lance de nombreux jeunes (Pedretti, Pagis, Santos) et fait monter le club en L1.

Il récidive à Metz avec Adebayor, Niang et Ribéry, qu’il repère lors d’un match de National à Raon-l’Etape. Jean Fernandez se plaît en Lorraine, mais ne peut résister à l’appel de l’OM en 2005. Après une saison conclue par une finale de la coupe de France, il décide cependant de quitter le club pour des raisons extra-sportives et s’engage avec l’AJ Auxerre.

Dans un club très marqué par les années Guy Roux, il prend progressivement ses marques et atteint les sommets lors de la saison 2009/2010. Annoncé dans la course pour le maintien, l’AJA termine troisième et se qualifie pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions. Jean Fernandez reçoit le trophée UNFP de meilleur entraîneur de L1. Il emmène ensuite son équipe jusqu’à la phase de groupe de la plus prestigieuse des compétitions et offre ainsi des affiches de rêve aux supporters bourguignons puisque le Real Madrid, le Milan AC et l’Ajax Amsterdam débarquent à l’Abbé-Deschamps. En fin de contrat en juin 2011 et courtisé par plusieurs clubs, il s’engage pour deux saisons avec l’ASNL puis prolonge pour deux années supplementaires l'été suivant.